Disclamer : Les personnages, issus de la série Gundam Wing, et ne m'appartiennent pas.

Genre : romance, contexte réel, loin de celui de la série. J'espère ne pas trop avoir fait de OOC, et que cela ne gênera pas votre lecture.

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Le Sang des Yuy

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« Et bien docteur ? Les résultats sont… bons n'est-ce pas ? »

L'espoir qui brillait dans les yeux du jeune homme semblait tellement fort en cet instant que le médecin se contenta d'esquisser un vague sourire gêné.

« Je préfère être franc avec vous Monsieur Barton. Ils pourraient être meilleurs. »

Ce n'était jamais évident d'annoncer cela, même à un homme. En fait, la chose était même plus difficile que lorsqu'il s'agissait de s'adresser à une femme : ces dernières, après de nombreux essais, finissaient par comprendre et relativisaient. Certes, la perte était énorme mais elles semblaient toujours être capables de reprendre le dessus naturellement, comme si leur esprit finissait par comprendre et assumer leur corps.

Pour les hommes par contre, la notion 'd'acceptation' était loin de remporter le même succès : la technologie leur faisait croire depuis des décennies maintenant qu'elle pouvait défier la nature même de l'humain, et changer l'inchangeable. Elle leur promettait monts et merveilles, leur offrait le monde sur un plateau…. Avant d'arriver au bout de tout ce qu'elle avait à proposer. Et dans ces moments-là, quand l'homme ne pouvait plus changer ce corps qu'il avait pourtant espérer modeler à sa manière, un défaitisme noir s'abattait sur son être et l'empêcher de relever la tête.

Il aurait été facile de cataloguer les deux sexes en admettant que les femmes étaient plus fortes que les hommes, mais ce n'était pas tout à fait la vérité. Les premières avaient simplement admis que la nature pouvait parfois rester dominante, et construire leur vie en fonction de cela, alors que les seconds persistaient à croire que cet état de fait pouvait être défié et changé, et finissaient immanquablement déçus. Comme en cet instant.

Le regard du jeune Trowa Barton manquait de courage en cet instant, et le docteur se sentit presque coupable d'être le porteur d'un tel message.

Comme tous les hommes, Trowa avait tellement espéré… Et comme certains qui étaient déjà passés dans son cabinet, ils se retrouvaient face à la même constatation : il n'y avait plus d'espoir.

Posant à plat le dossier sur son bureau, le médecin Withmore tâcha d'expliquer à son patient les limites du traitement :

« Le traitement ne donne pas les effets escomptés, même après augmentation des doses. En fait, avec tout ce que vous avez pris, il aurait dû se passer quelque chose : d'habitude, même les cas les plus réfractaires y arrivent. Mais étant donné qu'il ne s'est rien produit… »

Jusque là pendu aux lèvres du médecin, Trowa finit par achever de lui-même :

« Vous voulez dire que… je ne pourrais jamais porter d'enfants ? »

« Je suis désolé Monsieur Barton, d'après les tests vous êtes stérile. »

Ce fut comme si le monde s'écroulait autour du jeune Barton, et même s'il tenta de se contenir, le médecin perçut sa détresse et s'en émut.

« J'imagine le choc que cela doit être pour vous, et vous m'en voyez désolé. Je pensais sincèrement qu'en augmentant considérablement les doses de PMP, vous pourriez tomber enceint. Certains hommes ont besoin d'une dose plus forte pour pouvoir tomber enceint, mais visiblement, étant donné que vous n'avez eu aucune réaction ni aucun résultat, force est de constater que votre corps est stérile et refuse l'hormone de synthèse. C'est rare, mais cela arrive. »

« Il n'y a aucun autre moyen ? Docteur, s'il vous plaît, vous êtes mon dernier espoir ! »

« Soyez raisonnable monsieur Barton : le PMP est déjà un produit révolutionnaire, qui a complètement changé la donne depuis vingt ans. Et même si cela est entré dans les mœurs qu'un homme puisse tomber enceint grâce à cette nouvelle molécule, la nature humaine ne change pas elle, et il arrive que dans quelques cas, la technologie moderne ne puisse rien faire. »

Il soupira, comprenant devant l'air abattu du jeune homme que tout son discours ne changeait rien. La faute en revenait entièrement au laboratoire QuiGic : grâce à leurs recherches en génétique, les laborantins avaient réussi à force de persévérance et de génie, à mettre au point une molécule censée aider les hommes à tomber enceint. Remplaçant les hormones de base, et créant ainsi un certain bouleversement dans le corps original, elle réalisait l'impossible. Au début sceptiques, les couples homosexuels avaient fini par croire aux miracles lorsqu'ils avaient vus les premières images d'hommes effectivement enceints, ou bien avec un beau bébé dans les bras. La nouvelle avait complètement transformé l'ordre établi et les règles de base de la société : déjà très tolérante vis-à-vis des homosexuels depuis plus d'un siècle, elle avait rapidement ingéré ce nouveau bouleversement et l'avait accepté. Rapidement, cela était même devenu un fait acquis : de nombreux couples homosexuels purent avoir des enfants, et la pilule connaissant quelques détournements, on avait même pu constater que parfois, les couples hétérosexuels l'utilisaient afin d'inverser les rôles. La pratique était encore rare, mais plus vraiment inhabituelle.

La pilule de la grossesse masculine, baptisée très simplement Pill of Men Pregnancy (PMP), avait révolutionné la société à tel point que désormais, croiser un homme enceint ne surprenait même pas les personnes âgées pourtant attachées à leurs sacro-saints principes.

Mais tout aussi miraculeuse fut-elle, la PMP n'arrivait pas donner les effets escomptés sur certains hommes dont le corps, incapable d'absorber la molécule, restait invariablement plat… et stérile. Ce qui était apparemment le cas de Trowa. Il avait espéré que le docteur Withmore l'aiderait et trouverait une solution : mais même après une augmentation conséquente de la dose habituelle de PMP, rien n'était arrivé.

Le médecin secoua la tête, révélant ainsi son incapacité à traiter correctement le cas de ce patient.

« Je suis désolé. »

« Il n'y a vraiment aucun espoir ? Même si les résultats ne sont pas bons, il existe toujours un pourcentage, n'est-ce pas ? »

« Je ne voudrais pas vous donner de faux espoirs jeune homme. Continuer à attendre quelque chose qui n'arrivera peut-être jamais vous ruinera le moral, et je ne vous souhaite franchement pas cela. Il existe d'autres recours pour avoir un enfant, vous devriez vous adresser à un organisme d'adoption si vous et votre compagnon tenez absolument à être parents. »

Le sourire encourageant du médecin faillit à sa tâche : Trowa n'était pas aussi sûr que cela se déroule aussi bien que le praticien semblait le croire.

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Ses yeux se jetèrent une dernière sur la boîte verte qui contenait les médicaments qu'il prenait depuis plus de 7 mois maintenant. A côté du nom de la pilule s'affichait l'image d'un homme enceint, souriant avec la joie la plus évidente, apparemment comblé par le ciel. Dégoûté que tous ses efforts n'aient servi à rien, Trowa n'hésita pas une seconde avant de jeter la boîte dans la poubelle, la regardant atterrir au milieu des ordures, juste à côté de ses illusions.

La porte claqua et le bruit le fit sursauter, il releva les yeux juste au moment où Yann entrait dans la pièce. Leurs regards se croisèrent et Trowa eut comme un mauvais pressentiment : il s'était passé quelque chose. D'habitude, Yann, avec le même air frivole qui le caractérisait, se serait approché du frigo et aurait pris une canette de bière avant de lui sortir une plaisanterie et de lui raconter sa journée.

Mais ce soir, il n'y avait aucune légèreté dans son regard, aucune malice sympathique qui aurait pu détendre Trowa. Pour la première fois, il sentit que Yann était aussi stressé que lui, et cela ne lui plût absolument pas.

« Tu veux boire quelque chose ? » esquissa Trowa, essayant de détendre l'atmosphère.

« Il faut que je te parle Trowa. »

Aïe. Il n'aimait pas cela. Mais alors, pas du tout !

Incapable de gérer l'angoisse qui l'étreignait, Trowa eut quand même le cran de garder un visage impassible et il s'approcha du frigo dans l'intention évidente de faire ces geste que Yann ne semblait pas prêt à faire ce soir-là.

« Je suis sûr que tu as soif… »

« Trowa… »

La main de Yann se posa sur celle de Trowa au moment même où il tirait sur la poignée du frigo, arrêtant net son geste.

« Ecoute-moi Trowa, c'est sérieux. »

Son regard était soudain si grave, si… dur. Jamais encore Yann ne l'avait regardé avec une telle intensité. Et pourtant, les moments éprouvants entre eux n'avaient pas manqué ces derniers mois…

Leurs disputes incessantes, les reproches de Yann sur la stérilité de Trowa, l'exaspération des deux partenaires, tout cela avait fini par briser leur couple. Mais Trowa voulait y croire, continuait à s'accrocher aux derniers morceaux comme s'il s'agissait du radeau de la méduse même. Il aimait sincèrement Yann et n'envisageait pas de faire sa vie avec quelqu'un d'autre.

C'était pour lui qu'il était allé voir le docteur Withmore. Pour lui qu'il avait avalé toutes ces pilules, en priant pour qu'elles fonctionnent. Il connaissait le désir d'enfant de Yann : il avait grandi entouré de petits frères et petites sœurs et rêvaient depuis toujours de retrouver cette ambiance familiale, peut-être parce qu'il n'avait jamais réellement coupé le cordon avec les siens.

Orphelin depuis l'âge de cinq ans, Trowa avait connu le défilé des familles d'accueils et les foyers de la DASS, grandissant dans une atmosphère bien moins chaleureuse que celle qu'avait connu son compagnon. Néanmoins, au fur et à mesure des insistances de Yann pour qu'ils aient un enfant, Trowa avait fini par s'interroger, réveillant d'anciens espoirs en lui. Et finalement, il avait commencé à désirer cet enfant presque autant que son compagnon, sinon plus. Savoir que désormais, tout cela resterait de l'ordre du rêve le démoralisait complètement.

« Viens. »

Yann s'empara de son bras et l'attira jusqu'au salon, où il l'obligea à s'asseoir avant de lui faire face, restant debout comme pour garder ses distances. Cette soudaine solennité entre eux éveilla une alarme en Trowa qui ne pu s'empêcher de souffler :

« Yann… Qu'est-ce qui t'arrives ? Tu… tu me fais peur là. »

« Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Quentin est enceint. »

Trowa écarquilla les yeux et dû sentit ses ongles s'enfoncer nerveusement dans le cuir du canapé.

Ce n'était pas possible ! Pas lui, alors que lui-même ne pourrait jamais avoir d'enfants ! Ce n'était pas juste !

Devant l'air consterné de son compagnon, Yann déglutit et reprit la parole, pas vraiment fier mais guère plus ému que cela devant le désarroi de Trowa :

« Il prenait le PMP sans me prévenir, il a fait son coup en douce mais… En fait, je n'arrive pas à lui en vouloir. Je rêve tellement de fonder une famille. »

« Depuis quand… ? » souffla Trowa comme s'il s'était là son dernier souffle.

« Cela fait un mois. »

« Non, pas ça. Combien de temps… vous couchez ensemble ? »

Il l'avait toujours soupçonné, mais l'apprendre ainsi… C'était plus qu'il ne pouvait le supporter.

Quentin. L'ami, le collègue. L'irremplaçable Quentin, qui était venu si souvent dîner avec eux, qui s'était incrusté plus d'une fois, avec son sourire minaudant et ses petits airs pincés…

Trowa ne l'avait jamais vraiment aimé, et son appréhension n'avait cessé de grandir depuis ces derniers mois : Quentin revenait trop souvent dans les paroles de son compagnon. C'était toujours « Quentin par-ci, Quentin par-là ». Trowa avait fini par comprendre que l'attachement de Yann pour son collègue était bien plus qu'amical. Les amants avaient toujours un sixième sens qui les prévenait quand ils pouvaient appuyer sur le bouton 'jalousie'. Celui de Trowa était enfoncé au maximum depuis quelques mois déjà.

Que Yann le trompe était une chose déjà difficilement supportable, mais que Quentin tombe enceint de leurs ébats, après avoir préparé son coup en avalant du PMP… C'était un coup bas, une nouvelle encore plus abominable que ce que le docteur Withmore lui avait dit dans son cabinet. C'était… la fin de quelque chose en Trowa, quelque chose qui le laissa sans force.

« Ce n'est pas possible… Non… »

« Je suis désolé Trowa. Mais depuis quelques mois, tu te rends bien compte que rien ne va plus entre nous. Et puis… Quentin peut m'offrir cette famille que je désire tellement. Pas toi. »

Ce fut l'estocade et le visage de Trowa se ferma subitement. Il en avait trop entendu. Il en savait trop.

Il ne pouvait pas avoir d'enfants alors Yann se débarrassait de lui comme on jette un jouet usagé qu'on n'aime plus. Il avait envie d'hurler mais il pu à peine murmurer :

« Sors d'ici. »

« Oh Trowa, ne le prends pas comme ça… »

« Et commet veux-tu que je le prenne ? Laisse-moi Yann, s'il te plaît, l'humiliation est déjà suffisante comme cela. Ne m'en impose pas plus, je t'en supplie. »

C'était la première fois de sa vie qu'il suppliait quelqu'un. Yann ne s'en rendit même pas compte, il ne vit pas sa détresse derrière son visage de glace. Au contraire, il eut l'insolence de tout comprendre de travers et il adopta un air hautain comme s'il était la victime de l'histoire.

« Bien, je m'en vais. Si tu refuses de comprendre, je ne peux pas te forcer. »

Trowa ferma les yeux et entendit Yann s'éloigner dans la chambre pour emporter ses affaires. Chaque son lui parvint, chaque détail : la fermeture éclair du sac qui s'ouvre, le bruit froissé des chemises qu'il avait mis tellement de temps à repasser, les gestes violents de Yann, reflets de sa colère… Puis le sac qui se ferme et les pas qui se rapprochent de la porte d'entrée.

Il avait sans doute de la chance que l'appartement lui appartienne : Trowa commençait à se dire qu'en cas contraire, Yann aurait peut-être été celui qui l'aurait mis à la porte.

« Je t'enverrai un faire-part après la naissance du bébé. »

Et la porte claqua.

Laissant Trowa dans une telle détresse que les larmes ne mirent pas longtemps avant de jaillir.

Il venait de tout perdre, jusqu'à son amour-propre.

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« Trowa… Tu as encore fait une faute. Ici, regarde. »

Le jeune homme reprit sa feuille d'un geste rageur et entoura l'endroit au crayon rouge. Son soudain accès de colère, pour une malheureuse faute, laissa son collègue sans voix. Rarement encore il avait pu voir le français aussi excédé : et encore, ce n'était qu'une faute. Qu'est-ce que cela serait si jamais le chef de la rédac lui refusait son article ?

« Heu… Trowa, sérieux, il faut que tu décompresses. »

« Mais je vais bien !! » s'écria le jeune homme.

Son collègue – et accessoirement ami - haussa un sourcil sceptique. Trowa lui aurait crié qu'il était un extraterrestre qu'il aurait parut moins surpris.

Entre ses colères sans explications, sa distraction de plus en plus handicapante dans son travail et sa mauvaise humeur, Trowa n'était que l'ombre de lui-même. Un autre Trowa qui effrayait presque son ami. Ce dernier détestait le voir dans cet état, même s'il en connaissait la cause et savait qu'il ne pouvait rien y faire.

Il posa son coude sur son bureau, situé juste en face de celui de Trowa afin de leur permettre un échange facilité lorsqu'ils travaillaient ensemble, et poussa un soupir à fendre l'âme, signe qu'il voulait amorcer la conversation.

Signe que Trowa fit semblant d'ignorer, évidemment. Il ne voulait pas parler avec Ted, parce qu'il savait parfaitement ce qui allait suivre et il ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie.

Pourtant, il était parfaitement conscient de la vie de chien qu'il menait à son ami depuis plus de deux mois. Mais c'était au-dessus de ses forces de rester souriant et d'offrir un visage amical aux gens de son entourage. Yann l'avait quitté, il attendait un enfant avec Quentin et… et lui se retrouvait tout seul, humilié et abandonné, avec des restes de rêves et d'espoirs brisés en mille morceaux.

Il se sentait pire qu'une merde, et encore le terme était insuffisant pour décrire avec précision ce qu'il ressentait en ce moment. Non seulement il n'avait rien vu venir, mais plus le temps passait et plus il se sentait coupable, responsable de n'avoir pas su donner d'enfant à Yann et le rendre heureux. Et toutes ces pensées lui minaient le moral…

Il allait procéder à une nouvelle correction de son article, retraçant le dernier bilan financier d'une boite électronique en vue, quand un journal atterrit devant ses yeux, ouverts sur une double page montrant une plage de sable fin éclairée par un soleil de plomb. Le gros titre évoquait les derniers paradis fiscaux de la planète, sujet assez équivoque de la part du journal économique pour lequel tous deux travaillaient, et Ted ne pu s'empêcher de siffler avec envie :

« C'est John qui a fait l'article. Le petit veinard, une semaine sur une île paradisiaque, entouré de vahinées et se bourrant de cocktails à la noix de coco. »

Trowa releva un regard fatigué vers son ami et demanda d'une voix lourde d'exaspération :

« J'ai du travail Ted… »

« Figure-toi qu'une grosse boîte informatique vient de s'installer sur une de ces îles en question. Et le patron m'a demandé de faire un article sur eux : apparemment ils marchent du tonnerre. A croire que les vahinées apprennent la danse du ventre grâce au net maintenant ! »

« Quelle chance tu as. » ironisa Trowa.

« Non, rectification ! Quelle chance tu as TOI ! »

« Pardon ? »

« Quelle chance tu as d'avoir un ami comme moi ! »

« Un ami qui me largue pendant une semaine pour aller sous le soleil, c'est ça ? »

« Non, un ami qui t'envoie au soleil à sa place, andouille. »

Il fallut quelques secondes pour que l'information parvienne au cerveau englué d'ironie de Trowa. Et devant son étonnement, Ted pouffa avec joie.

« J'ia déjà dit au patron que tu partais à ma place, tu n'as pas le choix Trowa. Il te faut des vacances et cela tombe à pic ! »

« Mais… »

« Houlà non vieux, pas de mais ! Tu y vas, tu te détends là-bas et tu oublies ton Yann de malheur, compris ?! »

« Et…. Je dois y aller quand ? »

« Demain, ça te va ? Six jours rien que pour toi. Et si tu reviens en faisant la même gueule que celle avec laquelle tu t'es pointé ce matin, je serais obligé de t'emmener faire la tournée des boîtes à strip-tease, et crois-moi, cela ne m'enchanterait pas plus que cela… »

« Imbécile… »

Ce fut le premier sourire de Trowa de la journée, et Ted s'en sentit ragaillardi. Il s'était que quelques vacances feraient du bien à son ami, mais il n'imaginait pas que la perspective de s'éloigner de la ville enchanterait aussi vite son collègue.

« Au fait, Ted… »

« Oui ? »

« Merci. »

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A suivre.