Disclaimer: Si jKR savait ce que je fais à ces deux là...

Voilà la suite tant attendue. Merci pour vos reviews qui m'ont rappelé que j'avais du taff en cours ! ^^ »

Je ne me suis encore et toujours toujours pas reconvertie dans le sojo, donc yaoi jusqu'à nouvel ordre!^^

*****DMRL*****

Chapitre 7: Fuite

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J'ai passé le week-end au lit. Ok, c'est pas glorieux, indigne d'un Malefoy, tout ce que vous voudrez… Il m'a suffit de faire croire à mes compagnons de chambre que j'étais malade, et ils ont eut la gentillesse (ils y trouvent leur intérêt, croyez-moi) de me porter mes repas jusqu'au dortoir.

Ca m'a évité de recroiser l'autre… Ce…ce… Je ne trouve même pas de terme…

Parce que dans mon malheur, il y a trois points importants :

Déjà, je viens de me faire voler mon premier baiser par un homme ! Un lycan de surcroît ! Un sang-mêlé, un manant, un… un… bref…l'idée est assez claire je suppose.

Ensuite, et j'ai honte de l'avouer, ça ne m'a pas déplut. Mais après tout, il parait que c'est quelque chose d'agréable, ça n'a sans doute rien à voir avec le fait qu'il s'agissait de « cette personne » en particulier.

Et le pire, c'est que la Game Boy est restée sur son bureau… J'ai donc du passer le temps avec une pile de bouquins sur les potions, ce qui en temps normal ne m'aurait pas déplut, mais bon… Disons que ces jours-ci j'avais été habitué à plus distrayant…

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Nous voilà donc lundi, je suis dans une humeur exécrable, et je n'ai qu'une envie, ne plus jamais croiser cet homme. Je ne saurais ni quoi dire, ni quelle attitude adopter face à lui. En principe, dans ce genre de situation ou je suis incertain sur la conduite à adopter, j'en réfère à Père… Mais là… comment dire… La peur de me faire déshériter est plus forte je crois…

Blaize viens me secouer en me disant qu'on a cours dans une heure. Chic type… Comme si en une petite heure j'allais pouvoir me rendre présentable ! Je prends donc une douche brève, me coiffe avec soin, me parfume, m'habille et descend vers le Grande Salle où j'ai tout juste le temps de boire un café.

Direction Histoire de le Magie, puis à midi, je me contente de passer en coup de vent à ma table pour prendre un verre de jus de citrouille et quelques feuilles de salade… Que voulez-vous ? Je ne peux quand même pas me laisser affamer, ma peau risquerait d'en prendre un coup… Et c'est si mauvais pour le teint…

Puis, le cours tant redouté… DCFM. J'entre dans la salle avec les derniers et prends une place dans le fond pour ne pas être sous le regard de Lupin. Je fais attention à ne pas écouter sa voix, je ne regarde pas vers lui, je me contente de fixer la personne assise devant moi… Et j'ai faim… Je me traite d'idiot décérébré en songeant que je ne suis pas allé à l'infirmerie du week-end, et que l'infirmière doit être partagée entre inquiétude et rage.

A la fin du cours, je me lève et rassemble mes affaires pour partir quand…

- Mr Malefoy , restez ici je voue prie.

Aie. Moi qui croyais y échapper. Je fini donc de ranger mes affaires dans me sac et reste à ma place ne attendant que les autres élèves sortent. Potter passe devant moi et esquisse un sourire moqueur. Il croit sans doute que je vais me prendre une retenue pour un mauvais devoir ou un truc du genre. Crétin fini, va !

La classe est enfin vide.

Je lève les yeux vers le professeur qui me fixe avec un visage impassible. Ses pupilles dorées sont hypnotisantes, et je m'y perds sans trop faire attention. J'attends…

On ne dirait pas, mais j'ai beaucoup songé à ce qu'il pourrait dire si nous nous retrouvions dans cette situation. Du simple rire moqueur après m'avoir dit que c'était une gosse blague, jusqu'à la déclaration de guerre… Il semble attendre que je prenne la parole, mais il peut toujours courir. Je n'ai rien à lui dire moi !

Par contre, c'est mon dernier cours de la journée, donc si on reste planté là entre quatre yeux, ça peut durer jusqu'à demain.

- Je suis désolé.

Ok… ce type a vraiment un problème. Youhou ! Réveilles-toi ! T'es un lycan, t'as pas à me faire des excuses ! C'est la guerre ouverte, on n'est pas là pour faire des ronds de jambes !

- J'ai essayé de te faire venir dimanche, mais les élèves de ta classe m'ont dit que tu n'étais pas bien… J'imagine que c'est à cause de ce que je t'ai fait, alors je m'en excuse. Je… je ne sais pas ce qui m'a pris.

- Vous vouliez vous payer ma tête, c'est plutôt de bonne guerre je trouve. Par contre, hors de question que je vous pardonne ! M'être fait voler mon premier baiser par un lycan… Je crois bien que c'est la pire humiliation de a vie !

Bon, ok, j'aurais peut-être pas du le dire comme ça. Mais encore une fois, là où je pensais trouver des moqueries, je ne voie que le regard incrédule que le prof pose sur moi.

- Quoi ?

Mais pourquoi il me fixe comme ça ? Il veut ma photo ? Je cherche ce que j'ai bien pu dire de si étrange pour mériter un tel regard, mais je ne trouve pas…

- Tu es… puceau ?

Il semble stupéfait à cette nouvelle. Mais de quoi je me mêle ?

- Oui, et alors ? Je suis mineur je vous rappelle !

- A ton âge, ton père était un sacré coureur de jupons il paraît… Je pensais que c'était un truc de vampires de vivre dans la débauche… Mais ça explique l'autre fois…

- Quoi l'autre fois ?

Bon, je commence à m'énerver un peu. Non seulement je me fais traiter de débauché, mais en plus on est en train de tartiner dans tout les sens que je suis une grosse pucelle. Ce n'est pas que ça me donne un coup à la fierté, mais un peu quand même…

- Eh bien… je trouvais que tu rougissait super facilement… et quand j'ai compris que c'était à cause de moi…. J'ai cru que…

- Vous pourriez vous foutre de moi ? Profiter de ma timidité pour me coller la honte ?

Je suis à deux doigts d'exploser de colère. Bon, je n'ai pas tellement de raisons, mais je suis furax, c'est tout. Je m'avance vers le lycan, le regard assombrit plongé dans ses prunelles d'or, et pose une main sur son épaule avant de le pousser contre le bureau sur lequel il se retrouve assis. Sa peau est brûlante sous mes doigts glacés, et il me regarde avec un mélange de stupeur et un brin d'inquiétude. Sa veine jugulaire palpite sous ma main, et sans plus réfléchir, me sentant irrésistiblement attiré par l'odeur de son sang qui exhale de sa peau si fine… je le mords.

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Je sens… mes canines qui pénètrent lentement sa chair… la chaleur de sa peau contre mes lèvres… Un petit gémissement qui résonne dans la pièce… la douceur de son sang qui coule dans ma gorge… C'est… inexplicablement bon… Comme si je pouvais me fondre en son être… Comme si nous n'étions plus qu'un… il est la chose la plus délicieuse que j'ai jamais pu goûter… Sa peau sous mes mains est douce, et je passe la paume contre la peau de son dos, passant sous sa chemise, remontant jusqu'à le tenir par la nuque pour passer plus aisément ma langue sur son cou…. Ses mains à lui sont venues m'agripper dans le dos, m'enserrant comme s'il voulait que je le lâche… ou comme s'il voulait que je reste contre lui, je ne saurais faire la différence en cet instant…

Et j'aime ça… Plus que je n'avais jamais rien aimé…

Quand je retire enfin mes lèvres de son cou, je me sens incroyablement vivant… Lui en revanche est très pâle, les yeux brillants de fièvre, le souffle court, sa main se plaquant contre sa blessure pour empêcher le sang de couler. Combien lui en ais-je pris ? Toute notion de temps a disparut de mon esprit. Trop peut-être ? Merlin, faites que non !

Je le tiens toujours entre mes bras, le visage baissé vers le sien, aussi majestueux que Dracula en personne, le regard planté dans ses prunelles. Je me sens fort. Incroyablement fort et puissant. Tout ce que je veux pourrait m'appartenir en cet instant.

Et ce que je veux, je le prends. Je prends possession de ses lèvres avec passion, l'allongeant sur le bureau pour le sentir cotre moi. Il ne peut pas se débattre, je me sens fort comme cents hommes. J'ai la volonté de cents hommes ! Et je le veux lui .

J'aimerais que cet instant dure toujours, mais une note volante vient me percuter la tête sans prévenir. Agacé, je lève la main pour la saisir, me redresse tout en maintenant mon assise sur les hanches de ma victime, et lit :

« Monsieur Malefoy, veuillez vous rendre à l'infirmerie de toute urgence. Vous n'avez pas pris votre dose de la semaine et vous pourriez être dangereux pour les autres. Merci de venir immédiatement. »

C'est un peu tard, pensais-je avant d'esquisser une grimace….

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Alors? satisfaits? Désolé pour l'attente . Et si vous avez des idées pour la suite, n'hésitez pas, je suis ouverte à toute proposition, et en plus, je commence à être à court d'idées!^^"