Je me lance donc dans la traduction de fic! Voici « Realize » de Goo82. J'espère que vous aimerez autant que moi et n'hésitez pas à me laisser des reviews pour me dire ce que vous en pensez ! Je ne suis pas à l'abri de fautes de frappes ou de fautes d'orthographes, donc svp soyez indulgents avec moi, je vais tout de même essayer d'y faire attention. Je vais aussi essayer d'éviter la traduction au mot à mot donc parfois je pourrais peut être utiliser des expressions un peu différente de la version originale mais je veillerais à ce que l'idée de l'auteur soit respectée. Sur ce bonne lecture !

Twilight et ses personnages appartiennent à S. Meyer, Realize appartient à Goo82.


Beep, Beep, Beep

Je levais ma main de dessous les couvertures et l'agitais aveuglément pour fracasser l'agaçante alarme de mon réveil. Je pris connaissance de l'heure -cinq heure. Je gémis fortement. Il faisait toujours noir dehors. Je me rallongeais dans les coussins de mon lit et regardait fixement le plafond. Pourquoi, oh pourquoi ai-je accepté de faire ce boulot ? J'y songeais pendant que j'essayais de surmonter le fort sentiment d'assoupissement qui attaquait mon corps. Puis, je me souvins.

Oh, c'est vrai, à cause d'Edward. Mon meilleur ami depuis aussi longtemps que je suis en vie – grâce à nos mères qui sont les meilleures amies – avait besoin d'être soigné. Bien que c'est à peu près ainsi que cela a été durant toute notre vie.

Esme la mère d'Edward, et Renée ma mère étaient camarades de chambres à la fac. Elles s'étaient rencontrées en première année et avaient été collées l'une à l'autre depuis. Elles avaient rencontré chacune leurs maris à la même fête, s'étaient fiancées et mariées à quelques mois d'écart, et toutes les deux avaient été enceintes en même temps. Elles ont même fini par emménager dans le même voisinage. Esme eu Edward en Juin puis Renée m'a eu quatre mois plus tard. A partir de ce moment là, Edward et moi étions toujours une part de la vie de l'un et l'autre. Esme était comme ma seconde mère et pareil pour Renée et Edward.

Aller dans la maison d'Edward me faisait toujours rire. Si vous ne saviez pas que Carlisle et Esme n'avaient qu'un enfant, vous penseriez qu'ils en avaient deux. Avec toutes les photos d'Edward depuis sa naissance jusqu'à aujourd'hui, il y avait aussi des photos de moi. La première fois que nous nous étions tenus assis, ensemble. Le premier voyage au zoo, ensemble. Quand nous avions perdu notre dent de lait, encore, ensemble. C'était la même chose dans la maison de ma mère – des photos d'Edward étaient partout. Nous dormions ensemble depuis que nous étions petits jusqu'à aujourd'hui. Si cela aurait été n'importe qui d'autre de l'espèce masculine, je suis sûre que Charlie aurait flippé. Edward – étant le fils qu'il n'avait jamais eu – l'avait convaincu de dormir dans le même lit que moi. Il savait que rien n'allait arriver. Nous n'étions que des amis, vous vous souvenez?

Quand à l'école, j'étais toujours celle qui rappelait à Edward un devoir ou un contrôle que nous devions réviser. Ses parents et lui étaient très reconnaissant de mon harcèlement pour lui. Sans cela il ne se serait même pas pris la peine avec l'école.

Quand il fallu faire les demandes pour la fac, il était normal d'essayer d'entrer dans la même. Aucun de nous deux ne pouvaient s'imaginer séparé l'un de l'autre pour une longue durée. Nous avons parlé à nos parents pour qu'ils nous laissent louer un appartement ensemble pour économiser de l'argent et pour éviter la pénible épreuve de vivre avec un complet étranger, donc nous avions emménagé dans un appartement près du campus.

Un jour, Edward fut approché par un homme sur le campus lui disant qu'il avait un visage pour être top model et lui tendit sa carte de visite. Nous avions rit à ce propos, Edward disait que cet homme voulait probablement juste le voir nu. Quelques semaines plus tard et un sérieux manque de liquidité, Edward décida de me traîner pour voir si quelque chose pouvait sortir de l'offre de cet homme. Edward fut tout de suite réservé pour des photos shoot et des campagnes publicitaires locales. Peu de temps après, il tapa dans l'œil de quelques grosses têtes d'une chaîne de TV et commença à faire quelques apparitions dans les publicités. Choqué par la rapidité à laquelle sa carrière démarrait, il envoya des photos à des agences à Los Angeles et fut étonné quand chaque agence semblait le vouloir. Il devint celui qui ramenait le plus d'argent, et commença à travailler immédiatement.

Il participait à un défilé pendant la fashion week à New York quand il tapa dans l'œil d'un directeur qui pensa qu'il avait le look parfait pour un personnage dans son nouveau film sur un artiste qui combat son addiction à l'héroïne. Ce film gagna à Edward une nomination aux Golden Globe et le propulsa au statut de super star. Depuis, il était constamment demandé.

Quand les choses commencèrent pour lui, il disait qu'il ne pouvait s'imaginer le faire sans moi, donc j'en vins à remplir mon rôle de la personne veillant sur lui. S'assurant qu'il restait à niveau, l'aidant à se rappeler des rendez-vous important, auditions, etc., devenant alors meilleure amie/assistante personnelle extraordinaire.

Il revendiquait qu'il ne pouvait voir personne d'autre que moi pour être son assistante personnelle. Je connaissais tout ce qu'il y avait à savoir sur lui. De plus, qui refuserait un job pour être payé à être une meilleure amie et l'aider comme je l'ai toujours fait ? Il mentionna en de multiples occasions qu'il ne saurait pas comment survivre si je n'étais pas la personne responsable.

Edward était une personne tellement magnifique mais il ne se donnait jamais assez de crédit. Il était au-delà que talentueux dans tout ce qu'il essayait et tout le monde le savait. Il jouait des concertos au piano depuis qu'il était à l'école primaire. Son professeur disait qu'elle n'avait jamais vu un enfant apprendre le piano aussi vite et aussi bien – c'était naturel. Il écrivait de magnifiques morceaux de musique. Il était passionné par tout – amis, famille, et la nourriture. Quand Edward faisait quelque chose, il le faisait complètement. Il ne faisait rien à moitié. Quant à sa famille et ses amis, ils venaient toujours en premier. Quand il faisait une promesse, il la tenait. Edward n'avait jamais menti, ce n'était pas son genre.

Pourtant, depuis qu'il était devenu cette grande star, les gens ne le voyaient que par son apparence extérieure. Je savais mieux. Les gens qui tombaient amoureux d'Edward Cullen, la "Star de cinéma", ne connaissait pas le vrai lui. Ils savaient qu'il pouvait jouer du piano, mais n'avaient jamais entendu son travail. Ils pensaient qu'il était une triple dose de perfection, acteur/top modèle, et musicien. Pour eux, il était l'étrange acteur aux cheveux ébouriffés couleur bronze avec un corps musclé avec des abdos qui suppliaient d'être léchés. L'acteur qui portait un sourire en coin parfait qu'il lançait à n'importe quel moment. L'acteur avec les stupéfiants yeux émeraude qui semblaient trop incroyables pour être réel. Mais pour ceux qui l'aimaient, il était tellement plus que tout ça. Il était le doux et amusant Edward qui ferait n'importe quoi pour rendre heureux ceux qu'il aimait.

Sûr Edward était splendide, on ne pouvait pas le nier. Je le savais depuis l'école primaire quand toutes les filles étaient attirées par lui comme ces lumières à insectes. Même plus quand il commença à devenir le dieu ciselé qu'il était aujourd'hui.

Sa personnalité fut ce qui nous garda amis pendant si longtemps je pense. Bien qu'il soit magnifique et venait d'une famille riche, il n'avait jamais laissé quelqu'un lui faire tourner la tête. Quant au lycée, il était super populaire et tout le monde voulait être son ami. Il était toujours invité aux plus grandes fêtes, et était toujours invité par les plus jolies filles, mais cela n'a jamais compté pour lui. Plutôt, il aimait camper et lire des livres, et jouer de son piano ou regarder de vraiment mauvais films d'horreur. Tout et n'importe quoi nous faisait toujours nous rouler de rire par terre. Le fait qu'il soit collé à moi peu importe quoi et tout le temps me faisait l'aimer tellement.

Moi, d'un autre côté, n'était pas populaire pour les standards de n'importe qui. J'étais la fille du chef de la police qui passait tout son temps à étudier et à trainer avec Edward. Pour toutes les filles qui voulaient sortir avec Edward, je n'étais rien de plus que son cas de charité ; l'ami de famille pour qui il se sentait mal. C'est pour quoi il trainait avec moi. Un jour j'avais entendu par hasard des filles en gym parlant de toutes les qualités dont je manquais à avoir l'honneur d'être son amie. La plupart impliquait mon apparence. Mes cheveux étaient d'un ennuyeux marron qui tombaient derrière mes épaules. Mes yeux étaient de la même couleur que mes cheveux – un marron sans vie – excepté qu'ils étaient cachés derrières des lunettes. Ma peau était d'une couleur pâle qui était rendue plus remarquable par la couleur sombre de mes cheveux. Mes vêtements étaient tous sans marques, et tout ce que je faisais c'était lire. Evidemment, en plus de mon apparence lugubre, le fait que je puisse lire pour le plaisir me rendait un pauvre choix pour Edward à leurs yeux. Il me trouva plus tard ce jour là marchant pour rentrer à la maison plutôt que de rentrer avec lui. Quand il obtenu de moi ce qui n'allait pas il était fâché.

"Bella, tu sais que ces gens n'ont aucune idée de quoi ils parlent. Tu es ma meilleure amie parce que je ne peux pas vivre sans toi. Qui pourrait me cuisiner mes pancakes tous les dimanches si ce n'était pas toi ? Qui voudrait s'assurer que je sois à l'heure pour tout, et qui m'inspirerait plus à travailler sur ma musique ? Aucune d'elles ne retient la moitié de l'intérêt que tu détiens. Tu vas dans leur sens, tu ne te voie pas clairement. Tu ne l'as jamais fait. Ignore-les. Tu es magnifique et marrante et si intelligente! Sans mentionner que tu as un super chaud meilleur ami." Il était en train de sécher mes larmes et je commençais à rire.

"Promets moi Bella, promets que tu ne les écouteras plus. Seuls toi et moi savons ce que nous représentons pour l'un et l'autre, personne d'autre ne compte." Il implorait comme il poussait une mèche de cheveux de mon visage.

"Je – Je promets." Il enroulait ses bras autour de mes épaules, me serrant.

C'était toujours ainsi. Nous étions toujours juste les meilleurs amis et il ne m'a jamais échangé pour un meilleur modèle.

Nous avions tout traversé dans nos vies jusqu'à aujourd'hui ensemble. De la mort de nos grands-parents, à l'école et les danses. Nous partagions chaque détail de nos vies avec l'autre et nous étions les seuls qui connaissions vraiment l'autre intérieurement et extérieurement.

Il me regardait aller à de nombreux rendez-vous qui me laissaient sans quelqu'un qui m'intéressait. Il me disait, «Ne t'inquiète pas Bella, ton prince charmant est là dehors. Juste attend et voie."

Dommage que j'ai déjà trouvé cet homme.

Malheureusement, Edward avait tort car cet homme n'avait pas remarqué que j'étais en vie.

Et bien, pas vraiment. Il savait que j'étais en vie, bien sûr. Il arrivait juste que j'étais en vie à ses yeux en tant que sa meilleure amie/assistante personnelle.

Ouais, l'homme de mes rêves et mon meilleur ami étaient le même. J'étais assez stupide pour tomber amoureuse du super attirant, super talentueux, acteur, meilleur ami, Edward.

Je crois qu'une part de moi a toujours été amoureuse d'Edward. Mais après avoir essayé de sortir un peu, j'ai réalisé que la raison pour laquelle ça ne menait à rien de plus qu'un premier rendez-vous était parce que je passais tout mon temps à les comparer à lui. Certains étaient mignons, mais ils n'étaient pas lui. Certains étaient très intelligents, mais pas aussi intelligent que lui. Ou aussi drôle.

Ce n'était pas important pourtant. C'était sans espoir. Il était un énorme acteur maintenant, et je devais rester assise et regarder les actrices et les top modèles se jeter sur lui et le dévorer. J'étais toujours juste la meilleure amie, Bella. J'étais juste comme une sœur et rien de plus.

Donc, je ne disais rien. Je n'ai pas besoin qu'il me dise ce que je sais déjà.

Quand se présente le choix entre une magnifique bonde top modèle d'Allemagne et la simple Bella qui avait juste l'air de sortir du catalogue de Sears, qui pensez-vous que vous choisiriez ?

Je n'étais pas stupide, je savais qui.

Donc, j'avais décidé de garder mes sentiments pour moi et de garder mon amitié intacte. Je ne pense pas que j'aurais supporté être près de lui s'il me disait directement que je n'étais pas son type. J'aime me faire dorer dans la chaleur qu'est le déni.

Une autre ennuyeuse alarme me sortit de mes pensées piteuses et je me portais vers la table de chevet pour voir que c'était la vibration de mon Blackberry qui me rappelait d'aller réveiller Edward pour une audition qu'il avait aujourd'hui.

J'ôtais en vitesse les couvertures de mon corps endormi et me levais doucement. Je me déplaçais jusqu'à mon placard pour attraper des vêtements et me dirigea vers la salle de bain pour me doucher et me préparer pour la journée.

Je pris mon temps laissant l'eau chaude filée le long de mon dos pour m'aider à relaxer mes muscles rigides. Essayer de gérer Edward le matin c'était comme gérer un enfant de cinq ans qui voudrait des bonbons et refuserait de prendre non pour une réponse. Il n'était pas une personne du matin, et c'était mon boulot de réveiller son indolent cul et de lui livrer un peu de café. Cela aidait que nous partagions une maison ensemble. Cela rendait les choses plus faciles et difficiles pour ma situation.

Plus facile, car vivre avec Edward était naturel. Cela nous donnait à tous les deux le confort de nous avoir l'un et l'autre si proche. Cela rendait aussi les choses plus facile pour le travail. Plutôt que de me réveiller et de conduire depuis une maison séparée, j'en partageais une avec lui. De toute façon j'étais avec lui tout le temps, donc payer un loyer pour un endroit où je ne serais jamais n'avait aucun sens.

Plus difficile, car avec mes sentiments actuels, j'avais mon cœur arraché régulièrement quand je pouvais entendre Edward ramener à la maison une quelconque poule. Ou, entrer dans la cuisine le matin pour préparer un café à Edward seulement pour être accueillie par une étrangère dans rien d'autre qu'une chemise d'Edward. Ma façon favorite d'avoir mon cœur piétiné, était d'entrer dans sa chambre pour son réveil journalier pour trouver qu'il n'était pas seul. Voir son bras boucler autour du corps de quelqu'un d'autre faisait toujours tomber mon cœur en pièces.

Une fois que je terminai ma douche, je m'habillais et lançais mes cheveux dans une pince et me dirigeais vers la cuisine pour lancer le café. Je tombais dans ma routine journalière en ouvrant la porte de devant et attrapant le journal, le laissant sur la table de la cuisine, et mettant deux tartines dans le toaster. Nous étions peut être des adultes maintenant, mais les tartines étaient toujours à Edward et moi notre petit déjeuner ultime.

Une fois que le café fût prêt, je fis une tasse pour Edward et moi puis enroula les tartines à présent chaudes dans une serviette en papier et marcha vers sa chambre.

J'ouvris doucement sa porte en chantant mentalement, "s'il vous plait faîtes qu'il soit seul, s'il vous plait faîtes qu'il soit seul…" je pressais mes yeux fermés pendant que je pensais ceci, puis en ouvrait un prudemment avant de laisser un soupir de soulagement s'échapper de moi. Il l'était.

Là était allongé Edward dans seulement son boxer noir, affalé sur son estomac et les couvertures rejetées au pied du lit.

Bien sûr, je pris une minute pour reluquer sa forme parfaite allongée là. C'était le seul moment où je pouvais totalement prendre sa perfection sans qu'il me remarque le faire. Il était magnifique et bien sûr je l'ai vu avec moins, je veux dire nous avions l'habitude de prendre notre bain ensemble quand nous étions bambins, mais maintenant c'était différent. Maintenant, la pensée de prendre un bain avec Edward me causait un rougissement qui me montait aux joues à cause des myriades d'images mentales qui couraient dans ma tête, toutes interdites aux moins de 17 ans.

Je me sortais de l'étourdissement dans lequel j'étais tombée et me dirigeais vers le côté de son lit, plaçant les cafés et les tartines sur sa table de nuit. Je m'assis sur le lit à côté de lui et me préparais à entendre ses plaintes.

Je plaçais ma main sur son épaule nue et lui donnait un coup "Hey, c'est l'heure de se lever Cullen"

J'attendais une réaction, mais n'en recevais aucune. C'était le moment de sortir la grosse artillerie.

"Cullen! C'est l'heure de lever ton cul, tu as des choses à faire aujourd'hui, aller maintenant." Je secouais son épaule vigoureusement, ce qui obtenu un bas grognement de sa forme endormie.

Il commença à bouger, enfouissant son visage dans son oreiller en gémissant, " Noooon. Bella, un peu plus longtemps, s'il te plait?"

"Edward, nous n'avons pas le temps pour ça. Aller, je t'ai apporté ton café et une tartine, lève-toi."

Il tourna son visage vers moi et ses yeux battaient pour s'ouvrir.

"Pourquoi tu fais ces foutues choses si tôt." Gronda-t-il avant d'enfouir à nouveau son visage dans son oreiller.

"Oh oui, je fais ces choses tôt. Intentionnellement. Parce que j'aime te réveiller tous les matins comme ça. C'est l'illumination de ma journée, Edward."

Je sentis son bras s'enrouler autour de ma taille et m'attirer à lui pour que je sois allongée à côté de lui, face à face. Ma respiration devint erratique. Trop proche.

"Oh, bête Bella, tu sais que tu aimes venir ici tous les matins et jeter un bon coup d'oeil sur moi dans rien d'autres que mon boxer."

Oh, combien il avait raison, mais il n'avait pas besoin de savoir ça.

"Edward, tu marches dans cette maison comme ça tout le temps, donc ce n'est pas comme si je n'avais jamais un peepshow involontaire." Répondis-je sarcastiquement, tentant de cacher le rougissement traversant mes joues.

"Peu importe Bells, donc qu'est ce que je fais aujourd'hui?" il se porta au dessus de moi pour attraper les tartines et m'en tendis une.

"Tu as une audition aujourd'hui pour un morceau de drame dirigé par un quelconque réalisateur émergeant. J'ai toutes les infos dans ma chambre. Penses-tu que tu peux te lever et être prêt à partir dans une heure?" Demandais-je comme je terminais la dernière bouchée de ma tartine et commençais à me pousser de son lit.

Encore une fois Edward me saisi et me poussa près de lui. Mon cœur commença à battre et les papillons dans mon estomac devinrent fous. Stupide, attirant, meilleur ami.

"Bella, juste câline-moi, tu es tellement désireuse de laisser ton meilleur ami seul." Edward fit la moue et tira doucement sur la pointe de mes cheveux. Je claquais ses mains au loin pour plaisanter.

"Edward, nous avons des choses à faire aujourd'hui. Tu dois te préparer, je dois me préparer. Nous n'avons pas le temps pour toi d'être bête."

"Tu sais, Mlle culotte grincheuse, tu as besoin de te calmer. Je vais te forcer à partir en vacances si tu ne fais pas attention." Menaça-t-il en plaisantant.

"Combien de fois m'as tu dis cela et ce n'est jamais arrivé?" lui renvoyais-je.

"Bien, donc je suppose que tu devrais te préparer pour ça-"

Il bondit sur ses genoux soudainement et se tourna vers moi me prenant complètement par surprise. Il en prit avantage et plaça ses mains sur mes côtés et commença une guerre de chatouilles.

"Ahhh, NON... Edward s'il te plait!! S-Stop!!" Bégayais-je comme j'essayais de pousser ses implacables doigts loin de mes côtes.

"Vas-tu te relaxer Bella?" demanda-t-il à travers un rire comme il continuait son attaque de torture de chatouilles sur moi.

"Oui!!"

"Tu me le promets?"

"Je-Je promets, s'il te plait stop!"

"Bien," il me libéra. "Je n'ai pas peur d'utiliser à nouveau mes pouvoirs sur toi mademoiselle, donc calme toi."

"Tu es tellement un imbécile parfois, tu sais ça?" Lui lançais-je avant de le pousser sur son dos et de grimper sur lui, clouant son corps sur le lit.

"Oui mais c'est pourquoi tu m'aimes." Répondit-il avec un sourire raillant.

Oh si seulement il savait…

"Ok, donc tu vas te lever maintenant?" Je descendis de lui et sauta en dehors du lit.

"Oui Bella, je vais me doucher maintenant. Tout pour t'arrêter de m'harceler." Je le tapais.

"C'est mon boulot d'harceler, maintenant vas-y. Je serais dans le salon." Sur ce je quittais la pièce.

Je fis mon chemin vers ma chambre pour saisir mon sac et le remplir avec les choses dont j'avais besoin pour la journée -mon dossier plein d'infos sur Edward, photos, bloc-notes, et diverses choses qu'Edward pourrait avoir besoin pendant que nous serions dehors. Je jetais mon ordinateur portable à l'intérieur et saisissait mon blackberry de son chargeur avec mon ipod, et me dirigeait vers le salon. Je me laissais tomber sur le canapé et commençais à parcourir ce que nous avions à faire aujourd'hui et s'il n'y avait pas d'autres rendez-vous.

Edward avait cette audition que je lui avais mentionné ce matin puis avait besoin de passer chez son agent pour parler d'autres projets qu'il pourrait avoir. Le restant de la journée semblait libre, mais sachant combien il était demandé, j'étais sûre que quelque chose d'autre pourrait surgir.

Mon téléphone se mit à sonner et un coup d'œil à l'identifiant de l'appelant me fit me sentir heureuse que j'ai pris mon café du matin.

"Salut Alice," Répondis-je avec un soupir. Cela me prenait toutes mes forces que j'avais pour traverser les conversations avec ce lutin le matin.

Alice était mon autre meilleure amie et la styliste d'Edward. Elle était chargée de l'habiller pour les tapis rouge et les ouvertures de club où il assistait. Partout où il y aurait beaucoup de photographes signifiait qu'Alice allait avoir beaucoup de travail. Alice avait été à Parsons à New York pour la mode avant de déménager ici pour être styliste personnelle / designer. Elle était ce petit lutin d'1m50 -comme une boule d'énergie. Elle avait juste cette personnalité qui peu importe votre humeur vous envoyais des faisceaux rayonnants de joie en un instant. C'était impossible de ne pas aimer Alice.

"Hey Bella, comment ça été de réveiller Edward ce matin?"

"Comment le réveil d'Edward va tous les matins Alice?" Répondis-je dûment, feuilletant une pile de papiers qui était perchée précairement sur la table basse.

"Etait-il au moins seul aujourd'hui?" Ria-t-elle

"Oui, j'ai été très chanceuse de ne pas voir petit Eddie ce matin."

"Oh ne prétends pas que tu n'aimes pas voir petit Eddie. Tu préférerais juste être la personne dans le lit près de lui." Alice me taquinait. Je roulais mes yeux en réponse.

"Alice, toujours une demoiselle."

"Et bien tu sais que c'est la vérité. Pourquoi ne le lui dis-tu pas, Bella."

"Avons nous toujours besoin d'avoir cette conversation dès le matin, Alice? Tu sais pourquoi je ne lui dis pas." Lui répondis-je sur la défensive. Je l'entendis se moquer à l'autre bout de la ligne.

"Bella, tu es si belle et intelligente. Ces bimbos blondes qu'il ramène à la maison ne tiennent pas la comparaison avec toi. Comment peux-tu t'asseoir et le regarder avec ces horribles idiotes. Un jour, tu vas finir par en être malade... et juste lui dire."

"Peut-être un jour Alice, mais aujourd'hui n'est pas ce jour." Raillais-je, espérant que la conversation s'arrêterait là.

"Et bien, il vaudrait mieux que cela soit bientôt, parce qu'un jour ou l'autre une nana va planter ses griffes sur lui et il va finir avec la mauvaise personne et où en serez-vous tous les deux?"

"Alice-" la prévins-je, espérant qu'elle entendrait l'inconfort colorant ma voix.

"Bien, rien de plus sur ce sujet, pour le moment," terminait-elle. "J'appelais pour voir si Mr. merveilleux avait besoin de mes services pour quelque chose aujourd'hui?"

"Pas que je sache, mais je reviendrais vers toi pour ça. Il pourrait avoir quelque chose à un moment de la journée."

"Bien, je te parlerais plus tard alors."

"Bye Alice" Je raccrochais le téléphone et le jetais sur la table basse. Je massais mes tempes doucement.

Cette fille allait avoir ma mort. Bien sûr, ce n'était rien d'autre que je n'avais déjà entendu de mes amis avant. Au moins l'un d'entre eux le rappelait quotidiennement; comment je devrais lui dire et que cela lui ferait réaliser qu'il m'aimait aussi. Je ne pouvais juste pas prendre le risque qu'il ne m'aimait pas.

Juste après, la porte de la chambre d'Edward s'ouvrit et il sortit dans une paire de jeans taille basse reposant dangereusement bas sur ses hanches, et un t-shirt dans sa main. Ses cheveux étaient humides et ébouriffés partout autour de sa tête. Il avait l'air d'un Dieu. Je gémis intérieurement. Pourquoi mon meilleur ami devait être aussi incroyablement chaud, et pourquoi devait-il se promener ainsi?

J'inclinais ma tête en arrière sur le canapé et fermais mes yeux en comptant jusqu'à dix, espérant que son t-shirt couvrirait les abdos sur lesquels je venais juste de baver.

"Je hais ma vie," Bredouillais-je et faisant une moue silencieuse.