Un amour entre un prince et un valet, peut-il exister ?

Chapitre 2 : amour ou amitié

La mère du jeune sorcier appela son fils pour qu'il aide à faire les taches ménagères. Il accourut et lui donna un coup de main par la sorcellerie. Sa mère était au courant donc c'était pour lui, une manière de profiter de ses pouvoirs. Le brun utilisait souvent sa magie pour venir en aide à Arthur, mais il devait toujours faire attention à ce que ce dernier ne le voit pas. Arthur était vraiment aveugle car à chaque fois que son valet l'utilisait, il ne le voyait pas.

Pour la première fois, Arthur vit Merlin utilisant sa magie. Lorsque celui-ci le remarqua, il lâcha tout et se retourna choquer, ne sachant plus quoi faire.

- Alors tu es un sorcier ?!

- … Merlin hocha la tête

Ne sachant plus ou se mettre, la mère de Merlin sortit de la petite maison.

- Je vous laisse, je reviendrai plus tard.

- Merci 'man…

Il se retourna vers le blond :

- Je vous en pris, entrez…

- Pourquoi tu ne m'a jamais dit que tu étais un magicien ?

- J'avais peur que si vous le saviez, on m'aurait exécuté.

- Pourtant, tu devrais pouvoir me faire confiance et savoir que personne ne l'aurait su.

- Toutes mes excuses, sire.

- C'est bon…Par contre, je t'interdis de me cacher quoique se soit d'autre. Est-ce clair ?

- … Puis-je vous poser une question ?

- Vas-y

- M'aimez-vous réellement ? Ou c'était dû à la forte fièvre ?

- …

Arthur s'approcha de son petit brun, passa une main derrière son dos et le rapprocha de lui jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent.

- Cela répond t-il a ta question ?

- …

- Ca fait déjà bien longtemps que je t'aime…mais bien évidemment, tu ne t'es aperçu de rien et ca ne pas facilité la tâche.

- Vous pouvez bien dire ca en sachant que vous n'avez jamais remarqué qui j'étais vraiment.

- Tu oses répondre ainsi à un membre de la royauté, tu as bien de l'audace.

- Je sais…

- Mmhh, c'est ce que j'aime chez toi…

Merlin rougit.

- On rentre à Camelot et c'est un ordre.

- Bien.

- Tu resteras mon serviteur et pour être partit, tu vas être punis en faisant toutes les corvées que tu as laissé derrière toi.

Le dépité alla voir sa mère et lui expliqua qu'il devait repartir pour le château et qu'il reviendrait lui rendre un peu plus tard.

Ils rentrèrent au village et Merlin reprit les corvées que son maitre lui avait promit avant de partir.

Mais de son coté, le valet n'avait pas encore réglé son affaire : Avait-il des sentiments réciproque ? Il n'avait pas avancé d'un pouce avec ce qui venait de se passer.

Lorsqu'il était dans la chambre d'Arthur, il n'osait jamais le regarder en face… Par peur ? Par timidité ? Par gêne ? Il ne savait pas lui-même.

- Merlin… Pourquoi fais-tu cette tête ?

- Pour rien…

- Merlin !

- C'est juste que je ne sais plus où j'en suis. Je ne sais pas si je vous respecte, si je vous considère comme un ami, sans vous vexez ou plus encore.

- Je vois… Prend ton temps pour réfléchir et d'ici là je te ferai plus rien…Ca te va ?

- Oui…

Le prince se dirigea vers son serviteur et l'embrassa tendrement. Avant même que Merlin eu le temps pour répliquer :

- On sait jamais…Ca peut mettre du temps alors je préfère en avoir un dernier. J'attendrai ta réponse. Prend ton temps.

D'ici là, ne t'enfuis pas, car là où tu iras, je viendrais te chercher.

Merlin hocha de la tête, signe qu'il était d'accord.

Le cours des choses reprit à force que le temps passe. Arthur faisait comme si rien n'étais arrivé, il continuait à lui donner toutes les corvées inimaginables à faire.

Quant a Merlin, petit à petit, il mettait de l'ordre dans sa tête.

- Mon prince, le roi vous demande.

- Bien.

Le blond revint et demanda à son valet de lui préparer sa cotte de mailles et son cheval.

Il devait partir pour une autre requête que son père lui avait confiée. Elle devait durer plusieurs jours, voir plusieurs semaines.

Pendant sa mission, Merlin se rendit compte a quel point son prince lui manquait et à quel point celui-ci se sentait mal lorsqu'il n'était pas à ses cotés. Il avait décidé qu'à son retour, il lui avouera tous ses sentiments.

Ce jour vint et le brun se lança :

- Puis-je vous parler ?

- …

- Euh… Je ne sais pas trop comment dira ça, mais pendant votre absence, j'ai… Je me suis rendu a quel point je tenais à vous. Et je voulais vous dire que… Je…

Arthur, devinant la phrase, ne le laissa pas finir et l'embrassa, mis sa main sur le menton de Merlin pour lui ouvrir la bouche afin de faire pénétrer sa langue dans sa bouche. Le receveur accepta sans la moindre hésitation ; leurs langues commencèrent un ballet sans fin. Ils se séparent à contre cœur et reprirent leurs soufflent.

- … Vous aime. Je n'avais… Pas finis ma phrase.

- Maintenant tu vas arrêter de me vouvoyer, parce qu'il y a pas pire que ca pour m'agacer quand ca vient de toi.

- D'accord. Je vous…désolé…Je te pris de m'excuser. Dit-il tout gêné et rouge comme une pivoine.

- T'es vraiment mignon dans ce genre de moment.

Et ils s'embrassèrent pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'une voix vienne les déranger. Ils se séparèrent et tout devait reprendre le cours normal.

Depuis ce jour, Merlin et Arthur profitaient de chaque instant seul tous les deux pour se réunir.

Le plus dur à s'adapter était Merlin qui devait le considérer comme un prince devant les autres et être son amant quand ils étaient que deux.

Quant à l'autre, c'était toujours pareil, il le taquinait sans cesse.

Fin