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Bonjour, je suis de retour pour un nouveau chapitre ! Un chapitre qui est bien moins drôle, mais totalement nécessaire, c'est un des chapitres clés ! J'espère qu'il vous plaira néanmoins, j'ai personnellement pris bien du plaisir à l'écrire !

Attention: nous sommes " demain", le jour de mise à exécution du plan de Voldemort.

Bonne lecture ! ( si il y a toujours des lecteurs, parce que vu mes retards plus que fréquents... ^^)

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"Ministère, potion de Trace et Déni "

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Voldemort était particulièrement concentré. C'était la dernière étape. Godric, malgré son apparente incompétence, était à ses côtés, et lui glissait de temps en temps des conseils aussi stupides qu'inutiles.

Le mage noir leva son bras au dessus du chaudron où bouillonnait la potion de Trace. Il saisit un poignard et d'un geste précis, s'entailla le bras. Son sang, qui était aussi celui de Potter depuis l'épisode du cimetière, coula dans la potion, qui devint instantanément noire.

- Mon petiot, tu ne devrais pas…

- Silence !

Godric se tut, conscient que le moment était crucial. Il ne savait pas exactement qui était visé, mais il savait que son petiot tenait vraiment à ce que son plan réussisse. Même si cela risquait d'être très douloureux pour celui qui allait avaler la mixture… Cependant, malgré ses maigres connaissances en potion (c'était le domaine de Salazar, pas le sien), il se doutait qu'utiliser son propre sang n'était pas anodin. Il n'en dit rien, le regard concentré de Tom lui en disait suffisamment long sur ce qu'il risquait si il ouvrait encore la bouche.

Il aurait probablement mieux fait de parler…

Voldemort se détendit enfin, et se permit un sourire. Cela avait fonctionné. Enfin. Si le moindre mangemort venait à faire rater son plan, cette fois, il tuait tout monde et se faisait moine dans un monastère au fin fond du pays de Galles.

Il prit deux fioles, et les remplit du liquide noir. Il saisit un sac, et les glissa dedans, après avoir lancé une bonne dizaine de sortilèges de protection.

Il lança un sort, et le visage d'Harry apparut à la surface de la potion restée dans le chaudron. Il discutait avec une fille aux cheveux indisciplinés. Il avait l'air épuisé. Voldemort l'observa un moment. Potter. Son ennemi, celui qui empêchait tout ses plans de se réaliser. Sa destinée.

Godric, qui s'était autoproclamé le droit de rouvrir la bouche, vient se poser à côté de Voldemort. Il observa le visage du « jeune » mage noir. Y apparaissait une étrange expression, un mélange de détermination, de haine et d'affection. Godric sourit. Ainsi, il ne s'était pas trompé. Son petiot était bel et bien amoureux … D'un amour étrange, mais amoureux tout de même. Il regarda le visage qui se reflétait dans le breuvage. Bon choix, le garçon était mignon. Il eut un grand sourire, et murmura à son petit protégé :

- Tu sais, tu n'as sans doute pas besoin de potion pour le conquérir…

Voldemort abandonna la contemplation de Potter, et se tourna vers son nouveau compagnon du crime ( après tout, il n'avait rien contre le fait que son « petiot » fasse une potion de Trace, ce qui signifiait que le mage n'était pas aussi blanc que l'on le disait à cette époque. ) avec un air légèrement exaspéré.

- De quoi diable parlez-vous, Godric ?

- C'est lui n'est-ce pas ? Ton amour secret.

Voldemort écarquilla les yeux. D'accord, le gryffondor confondait définitivement l'amour et la haine.

Evidemment, Godric prit cet écarquillement pour de la surprise d'avoir été démasqué. Il eut un large sourire.

- Ne t'inquiète pas mon ptit. Je ne dirai rien à personne. Puis-je juste savoir comment s'appelle ce garçon ?

Voldemort hésita. Il hésita même fortement. Mais il finit par céder.

- Harry Potter. Et pour votre information, il me déteste au moins autant que je le hais.

- Tu ne le hais pas, ça se voit à ton regard. Déclara Godric avec aplomb. De plus, ajouta le mage, je suis sûr qu'il ne te déteste pas.

- Vraiment ?

Tom ricana. Si Potter était amoureux de lui, il finirait par danser le tango avec Helga Poufsouffle.

- Vraiment. Je ne vois pas ce que tu aurais bien pu lui faire de suffisamment cruel qui…

Voldemort lui coupa la parole.

- J'ai tué ses parents et essayé à de nombreuses reprises de le tuer lui.

Ce qui laissa Godric sans voix. D'accord, son petit était un mage noir, mais même Salazar n'avait jamais tué volontairement. Il plongea dans un mutisme étonnant. Certes, son petit avait surement dû traverser de terribles épreuves pour en arriver là, mais peut-on vraiment pardonner un assassin ?

Il finit par demander un simple :

- Pourquoi ?

Voldemort soupira. Plus loin dans la pièce, un Nagini luisant de pommade regardait le fondateur d'un air méfiant. Il comprenait ce qui était en train de se jouer dans cette pièce, et le rouge et or ne lui inspirait pas confiance. Il allait forcement tout foutre en l'air. Déjà qu'en le voyant, il avait regardé son Tom bizarrement, avec l'air de celui qui en sait plus long que les autres…

- Parce qu'une prophétie disait que le gosse allait me détruire. Et puis, je suis un mage noir. C'est le genre de chose que font les mages noirs. Tuer, torturer, tout ça…

Il avait l'air assez mal à l'aise, et peut-être même un peu coupable. Godric hocha la tête, et son regard se porta sur le garçon aux yeux verts qui parlait maintenant avec animation à…

- Salazar !

Il pointa du doigt le chaudron. Tom s'y pencha, et regarda attentivement l'homme aux cheveux argentés et aux yeux bleu-gris glacials qui lançaient un regard… Alarmé autour de lui. Il sourit. Son ancêtre était plutôt beau, et avait une classe indéniable.

- C'est donc lui… Mon cher ancêtre… chuchota-t-il.

- C'est ton ancêtre ?

Godric avait des étoiles dans les yeux et un grand sourire aux lèvres.

- Oui.

- C'est vrai, tu es fourchelang, j'aurais dû y penser… J'ai toujours trouvé cela bien pratique, de savoir parler aux serpents.

- Pratique en effet. Acquiesça Voldemort. Je vais me changer, et on y va. Allez dans la salle de réunion, je vous rejoins.

Il sortit du laboratoire, et s'avança dans les couloirs tortueux du manoir. Il gravit rapidement les escaliers, et entra dans sa chambre.

Ses basquets, chemise et pantalons se retrouvèrent bien vite aussi bien cachés qu'avant, avec ses autres vêtements « moldus » ( non mâdâme, ce n'est pas moldu, j'ai rajouté de la magie dedans !).

Il enfila une robe de sorcier noire aux bords argentés. Il se regarda dans le miroir, et soupira. Ses mains étaient de nouveau en train de s'allonger, et si il était pâle la veille, il était maintenant totalement blanc. La transformation recommençait… Encore un peu trop de magie noire, et il ressemblerait à nouveau davantage à Nagini qu'à un être humain.

Bah, il n'aurait qu'à recommencer son petit manège avec la magie blanche, même si cela était épuisant. Tout pour reprendre l'apparence de ses seize ans.

Une grande nostalgie le saisit. Les plus belles années de sa vie. Poudlard.

Il secoua doucement la tête, et redescendit. Il poussa la lourde porte de la salle de Réunion, et il fut soulagé de voir que Godric l'y attendait.

- Classe.

Commenta le mage moyenâgeux en voyant sa tenue. Voldemort s'assit sur son trône, et appuya sur sa marque.

~oOo~

Severus mastiquait avec difficulté un morceau de viande particulièrement coriace. Quel était l'abrutit d'elfe qui avait été distrait lors de la cuisson ? Qu'il s'occupe personnellement de son cas…

Il sentit soudain sa marque le bruler. Il regarda Dumbledore, qui ne lâchait pas Serpentard du regard. Il avait l'air furieux, mais il fallait prévenir le directeur. Il l'avait cherché la veille, mais ne l'avait pas trouvé.

Ce que Severus ignorait, c'est que le directeur en question avait passé le reste de sa journée coincé entre deux murs. Visiblement, Salazar n'avait pas menti lorsqu'il avait affirmé que le château se retournerait contre lui, mais plutôt manger un souaffle que d'avouer que le serpentard avait eu raison en affirmant cela possible. Un « hum » fit tourner la tête de Dumbledore. Severus lui montrait discrètement son bras, et avait l'air particulièrement mal à l'aise.

Oh. Albus lui fit un sourire encourageant, et Snape sortit de table alors que Salazar et Harry prenaient place.

Severus avait un mauvais pressentiment. Il n'avait pas pu dire à Dumbledore où était le seigneur Gryffondor, et ne savait rien du nouveau plan (foireux, à n'en pas douter) du Lord Noir. Il maudit son absence lors du développement du plan, et espérait qu'il n'aurait pas à tuer qui que ce soit cette fois-ci.

Une fois hors du château, il transplanna.

~oOo~

Hermione était vaguement soulagée. Harry semblait aller bien, malgré son épuisement visible. Le pauvre n'avait malheureusement pas une constitution très solide, et deux jours de suite à se faire réveiller à 5 heures du matin pour son entrainement avec le seigneur Serpentard avaient eu raison de sa vivacité.

Mis à part qu'il était dans les nuages, il allait bien, et cela était le plus important.

Harry la laissa pour aller à la table des professeurs avec son nouveau mentor. Vu les regards paniqués que ce dernier lançait à Harry, il avait remarqué que les deux seules chaises libres étaient entre Trelawney et Ombrage.

Ca promettait d'être intéressant.

~oOo~

Helga était à nouveau dans le pentacle, mais cette fois, elle était prête. Elle avait un parchemin, de l'encre, une plume, un édredon et un coussin. Bien.

Maintenant, il lui suffisait d'attendre les instructions de Salazar, et grâce à elle, ils allaient pouvoir localiser Godric.

C'était parfait. Enfin, d'après Rowena. Parce que pour elle, c'était surtout inconfortable.

~oOo~

La grande Salle avait enfin retrouvé son aspect normal. Tous les élèves y étaient présents, et écoutaient la Dame Serdaigle qui tentait de donner cours à sept années à la fois. Tâche peu aisée, mais la femme avait un caractère bien trempé, et parvenait à garder ses classes calmes malgré son manque d'assurance flagrant.

Elle remarqua cependant que William ne lâchait pas la main de Wulfric, et à présent qu'elle était calmée, elle ne put s'empêcher de trouver cela attendrissant. Ah, si seulement Godric, le roi des courageux, osait se déclarer à Salazar …

Soudain, elle entendit ce bruit de pas si caractéristique. Elle se retourna, et se maudit d'avoir créé une deuxième porte, plus petite, à la Grande Salle. Cet insupportable Galunderg arrivait, son air prétentieux collé au visage. Elle se demanda vaguement de quoi il aurait l'air si il n'avait pas constamment ce rictus malveillant au coin des lèvres.

- Ma chère Rowena…

Commença l'homme tout en tentant de glisser son bras autour de la taille de Dame Serdaigle. Dame qui le repoussa avec une telle violence qu'il manqua de s'étaler de tout son long. Mais il en fallait plus pour décontenancer le comptable de Poudlard . Il revint à la charge, et continua la phrase qu'il avait commencée.

- Puis-je savoir où sont les trois autres ?

"Et Merda, Merdae, il ne manquait plus que cela".

Elle se crispa entièrement, et sa mâchoire se contracta. Galunderg en profita pour glisser ses mains bien trop baladeuses sur la taille de la femme.

Pour se donner le temps de réfléchir à la situation,( et uniquement dans ce but…) elle lui administra une gifle monumentale; il fallait traiter le problème de cet homme au plus vite, ou elle allait devenir chèvre ! Elle lui laissa le temps de reprendre ses esprits, et lui répondit le plus calmement possible qu'ils étaient tous dans le futur, et qu'Helga passait de temps en temps par ici.

Le jeune homme décida de prendre le problème à bras le corps et empoigna Rowena par les épaules, lui affirmant qu'il allait trouver une solution avec un air bravache qui contrastait avec ses yeux sournois.

S'il espérait conquérir le cœur de Rowena en faisant exploser le château par une de ses légendaires maladresses sorcières, il pouvait toujours courir.

Rowena se dégagea de l'étreinte et lui confia avec réticence la surveillance des enfants pendant qu'elle allait voir comment allait Helga.

C'était le premier prétexte qu'elle avait trouvé pour lui échapper, et elle le trouva fort bon.

Elle se dirigea donc vers la salle du pentacle, heureuse d'avoir une fois de plus réussi à échapper à cet homme qui espérait la faire sienne.

Elle songea néanmoins qu'il allait lui falloir beaucoup de courage pour supporter les élèves et cet adulte pour le moins irresponsable.

Le courage, ce n'était malheureusement pas sa qualité première…

~oOo~

Severus atterrit dans la sombre salle de réunion. Il avait beau être à l'heure, il n'était pas rassuré. Il ne parvenait à se détacher de cette sensation de malaise.

Voldemort darda sur lui son regard de braise, et sourit légèrement. Il aurait besoin de Severus.

Le Mage Noir se leva, et dit simplement :

- Allons-y. Godric, vous restez ici. Les autres, on se retrouve à l'arrière du ministère.

« A l'arrière du ministère ? » Severus commençait doucement à paniquer. Ils n'allaient tout de même pas attaquer le ministère de front, si ? Même si techniquement, ils allaient à l'arrière…

Voldemort regarda les mangemorts transplanner les uns après les autres, jusqu'à ce qu'il ne reste que Rogue. Voldemort attendait visiblement qu'il transplanne à son tour.

Severus ne se fit pas prier, il détestait sentir sur lui le regard perçant de son maitre. Il avait toujours la désagréable impression que l'occulmencie ne fonctionnait pas, et qu'il était découvert.

Un « pop » plus tard, il avait disparu.

Voldemort transplanna à son tour, avec quelques difficultés. Un homme vêtu de rouge venait de s'accrocher à son épaule…

~oOo~

L'atterrissage du Lord Noir fut un peu moins classe qu'à l'accoutumée, sans doute à cause des 81,5 kilos de sorcier en rouge qui s'étaient agrippés à lui avec détermination. Il prit sur lui pour ne pas hurler en voyant le sourire de Godric qui lui chuchota « je peux être utile ! ». Soit. Il doutait cependant que le sorcier soit d'une quelconque utilité pour ce qui était des meurtres à grand échelle.

L'arrière du Ministère était moins surveillé que l'avant, et Voldemort s'était bien renseigné sur les tours de garde. La relève allait arriver d'un instant à l'autre. Il se plaqua au mur, et ses mangemorts firent de même. Le grade arriva, et n'eut même pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait que Bellatrix lui avait tranché la gorge d'un bon sort de découpe.

Ils s'infiltrèrent en silence dans les sous-sols. La prison provisoire du ministère contenait quelques mangemorts, et Voldemort,bon prince, comptait bien les délivrer.

D'un geste du mage noir, ils se répartirent en trois groupes. Deux personnes semblaient un peu perdues, et Voldemort eut un tic d'agacement. Il chuchota néanmoins « Godric, Severus, avec moi. » et il dirigea son groupe vers les étages supérieurs, tandis que Bellatrix allait vers le département des Mystères et la prison, et que Lucius s'aventurait vers le côté le plus calme du ministère.

~oOo~

Severus allait s'évanouir, il en était certain. Attaquer le ministère ! Le seigneur des ténèbres semblait pourtant bien sûr de lui, et cela le rassura quelque peu. Peut-être n'allait-il pas mourir dans les mains d'un auror aux sorts un peu faciles… Bien qu'il ait une grande expérience en matière de duel, il n'était pas sûr de vouloir se mesurer à Kingsley, Tonks ou quiconque de son propre camp !

Il regarda le seigneur Gryffondor, qui hier babillait sur le fait qu'il devrait porter du rouge ( du rouge par Merlin !) et qui était à présent plus muet qu'une tombe, et semblait plongé dans ses pensées.

Severus s'attendait à tout moment à ce qu'il réagisse, et arrête Voldemort dans son avancée fulgurante dans les couloirs du ministère. Chaque pas était rythmé d'un sort, et les fonctionnaires tombaient avant d'avoir même pu songer à sortir leur baguette. Enfin, on put entendre la sonnette d'alarme retentir dans tout le bâtiment, et les aurors commençaient à arriver.

~oOo~

Bellatrix avait une mission. Baguette à ma main, poignard dans l'autre, elle tranchait, torturait et tuait tout en avançant, son mari à ses côtés. Bientôt, la porte du département des mystères vola en éclats, et des cris se firent entendre parmi les langues de plomb.

« Je croyais que c'était muet, ces machins-là » songea Bellatrix, un sourire réjoui aux lèvres. Rodolphus et Rabastan prirent les devants, et la bataille commença. Les sorts fusaient de partout, les corps tombaient, chez les mangemorts comme chez leurs ennemis. Bellatrix avançait, son regard fou glissant partout sur les murs, parmi les retourneurs de temps, les objets étranges et … les portes.

D'un pas assuré, elle se faufila jusqu' aux portes mouvantes, et les fit toutes exploser d'un sort adroit.

C'était cette salle-là, elle en était sure. Elle se glissa dans un gigantesque hall, ou des boules de verre dégageaient une douce lumière blanche. Elle avança dans les rangées, le bruit des combats se faisait de plus en plus lointain. Elle finit par trouver ce qu'elle cherchait. Une prophétie. Celle que Rogue avait rapportée au maitre, il y a des années de cela… Le seigneur des ténèbres voulait la version originale, et elle la lui apporterait.

Quitte à y laisser sa vie.

Elle repassa par la salle où les mangemorts prenaient lentement, mais surement l'avantage, et fut tentée de se boucher les oreilles sous la sonnerie stridente qui se répercutait sur les murs. L'alarme avait été déclenchée, ils ne jouaient maintenant plus sur l'effet de surprise, mais sur leur habilité au combat. Elle tapota l'épaule de Rodolphus, et lui fit signe de la suivre. Ils devaient ramener la prophétie au Maitre. Ils quittèrent les combats, et se mirent à courir, tout en lançant des sorts plus vicieux les uns que les autres par-dessus leurs épaules.

Quatre étages plus haut, ils arrivèrent dans un couloir rempli d'aurors et de mangemorts. Ils les avaient retrouvés. Lançant sortilèges de découpe sur avadas, les deux amants se frayaient un chemin vers le seigneur des ténèbres.

Bellatrix touchait au but, lorsqu'une femme aux cheveux roses se dressa en travers de son chemin. La nièce et la tante se regardèrent longuement avant de lancer les hostilités. Tonks commença par un simple stupéfix, et la brune riposta par un doloris gracieusement évité par la plus jeune. Elles combattirent pendant quelques instants encore, jusqu'au moment où Severus, qui s'était retourné, ne hurle « Rodolphus derrière toi ! ». Bellatrix se retourna aussitôt, pour voir son mari en bien mauvaise posture. Ce fut la dernière image que ses yeux emportèrent. Nymphadora avait profité de sa distraction pour lui lancer le sortilège de mort.

Elle s'effondra, serrant la prophétie contre elle, bien protégée, alors que ses yeux désormais sans vie restaient rivés sur Rodolphus.

« NOOOOOON ! »

Ce dernier fit voler les aurors qui l'assaillaient qu'un geste, aidé par la rage et la tristesse qui l'accablaient.

~oOo~

Lucius n'avait eu aucun mal à en découdre avec ces minables petits fonctionnaires. Et si Arthur Weasley lui avait donné plus de mal, il ne donnerait maintenant plus de fil à retordre à personne…

Lucius eut un sourire satisfait devant le carnage qui s'étendait devant lui. Un étage entier de chaires mutilées et de corps rigides aux yeux vides. Le maitre serait satisfait.

- Allons les rejoindre.

D'un geste assuré, il avait rassemblé les mangemorts sous sa direction autour de lui. Ils se dirigèrent ensemble vers les étages supérieurs, laissant les gens fuir sur leur passage, en retenant certains, et en faisant un maximum de dégâts matériels, parce que c'était amusant, tout simplement.

Les trois premiers étages étaient bouclés. Ils arrivèrent au quatrième, et Lucius se sentit extrêmement satisfait. Ils avaient clairement l'avantage du nombre. Il commença à lancer quelque sorts, bien vite suivi par ses camardes.

~oOo~

Voldemort attrapa Godric par le bras. Ce dernier s'était défendu comme il pouvait, évitant de lancer le moindre sort, et mêlant grâce et adresse pour ne pas recevoir un sortilège perdu.

- Venez !

- Où ça ?

- Sixième étage, ministre. Marmonna Voldemort. SEVERUS ! cria-t-il pour capter l'attention de celui-ci.

Il lui fit le geste de venir le rejoindre. L'homme arriva le plus vite qu'il pouvait, et les trois se dirigèrent vers le bureau du ministre.

« il faut que je fasse quelque chose, il faut que je fasse quelque chose… » Cette litanie se répétait en boucle dans la tête de Severus. Godric s'approcha de lui, posa une main compatissante sur son épaule, et lui murmura simplement. « Il n'y a rien à faire, mon petit ».

Rogue regarda le rouge et or d'un air choqué. Comment avait-il lu dans son esprit avec tant d'aisance ? Il remarqua que le fondateur était fort pâle, et tremblait légèrement.

Il ne devait pas avoir l'habitude des batailles de ce genre, ce qui était étonnant compte tenu de la réputation que celui-ci avait à leur époque.

Voldemort envoya les deux gardes s'écraser contre un mur d'un simple geste de la main, et entra dans le bureau de Cornélius Fudge.

Il sourit, et s'adressant à l'homme gras et lâche qui se tenait à son bureau, plus pâle qu'un mort, il lui dit :

- Surprise, regardez qui est revenu ! Endoloris !

Le ministre se convulsa, et hurla jusqu'à ce que ses cordes vocales ne cèdent. Voldemort, indulgent, abrégea ses souffrances d'un avada.

Il se tourna ensuite vers Godric et Rogue, et leur sourit. Le sourire était froid, satisfait et définitivement effrayant.

Si il remarqua leur anormale pâleur, il n'en dit rien.

- Godric, vous pouvez rentrer si vous voulez. Severus, savais-tu que la chambre des secrets était accessible par la forêt interdite ?

- Euh, non, maitre.

Voldemort sourit, ravi. Aujourd'hui, il avait conquis le ministère, et allait sans doute se débarrasser définitivement d'Harry Potter et d'Albus Dumbledore.

- Direction Poudlard, Severus.

- Poudlard ? Demanda Godric, qui n'avait rien dit jusque là.

- Oui, c'est là que nous allons. Je pense, que là bas vous pourrez être bien plus utile. J'ai même le plan de rechange que vous connaissez, Gordric, si je venais à échouer cette fois-ci.

- La potion… J'en suis.

Godric avait pris une grande décision. Il appréciait beaucoup le jeune homme sensible au lourd passé qu'il avait rencontré, mais aimait nettement moins le côté mage noir de celui-ci. Même Salazar, le mage noir par excellence, ne tuait pas, ne s'emparait pas par la force d'un ordre établi !

Aussi, il se dit qu'il se devait de faire disparaitre ce côté du jeune homme, et pour cela, il allait faire ce qu'il faisait de mieux : faire foirer les plans bien ordonnés qu'il avait préparé.

Godric, Severus et Voldemort transplannèrent à l'orée de la forêt, à la frontière entre les barrières magiques qui protégeaient le château et l'extérieur.

Voldemort était aux anges. Avec un peu de chance, il n'aurait même pas besoin d'utiliser ce sort complexe qu'il avait mis au point pour faire exploser les barrières : Godric était après tout, un des fondateurs de l'école.

~oOo~

« Fuyez ! Fuyez tous ! » Hurla Kingsley, avant de transplanner dans un « pop » sonore. Tonks fit de même, ainsi que les quelques aurors encore en vie.

Elle atterrit devant le 12, Square Grimmauld, où Kingsley l'attendait. Ils entrèrent ensemble, pâles et secoués par ce qu'ils avaient vus. Sirius les accueillit d'un grand sourire, qui s'effaça bien vite lorsqu'il vit leurs visages défaits.

- Qu'est ce qu'il s'est passé ?

- Le ministère est tombé. La voix de Tonks était lugubre, à l'image de ses cheveux devenus noirs.

Kinglsey envoya un message magique à Dumbledore, et s'effondra dans le fauteuil.

- Aie !

Deux côtes cassées, ça fait mal.

~oOo~

Dumbledore commençait à s'inquiéter. Il avait épuisé sa réserve de bonbons au citron, et se rongeait maintenant consciencieusement les ongles. Trois heures qu'il était parti ! Severus ne s'absentait jamais aussi longtemps !

Soudain, on toqua à la porte. Il fit un bond de dix bons centimètres, reprit un minimum de contenance, se racla la gorge, et cria un clair « entrez ! ». Pourvu que ce soit Severus…

Ce n'était pas Severus, c'était Harry, suivi de Salazar. Le jeune homme fit un léger sourire d'excuse à son directeur, et Salazar prit la parole.

- J'exige que vous viriez cette horrible bonne femme !

- Qui ? demanda le vieil homme, fatigué à l'avance.

- Ombrage, qui d'autre ! Par Merlin, cette femme est le Diable !

- Je ne peux.

- Et pourquoi cela ? le ton de Serpentard était glacial.

- Parce qu'elle est envoyée par le ministère, et…

Dumbledore se tut, alors qu'une boule argentée se matérialisait dans son bureau. Salazar regarda le phénomène avec attention.

Une voix résonna dans la pièce, répétant inlassablement : « Le ministère est tombé… Le ministère est tombé… Voldemort… Voldemort… ».

Harry et Dumbledore étaient blêmes. Salazar n'y prêta aucune attention, et demanda, un sourire aux lèvres :

- Ca veut dire que vous pouvez la virer ?

~oOo~

- Godric, savez-vous faire tomber les barrières qui entourent l'école ?

- Ma foi… Oui.

- Parfait ! Je vous en prie…

Voldemort désigna l'opaque mur qui devenait de plus en plus clair, jusqu'à une transparence totale. Godric hésita, puis se dit qu'il devait agir au bon moment. Il posa donc ses mains sur la barrière magique, et celle-ci disparu brusquement. Voldemort et Severus passèrent, suivis de Godric, et le mur se reforma.

~oOo~

Dumbledore tentait d'expliquer à Serpentard que non, ça ne signifiait pas exactement qu'il pouvait la virer, mais que oui, cela voulait dire « ennuis en perspective », lorsqu'il ressentit un immense sentiment de vide.

Il devint aussi blanc qu'un drap entre les mains des elfes, et fut soulagé de constater que cette fois, il n'aurait rien à expliquer à Salazar. Celui-ci avait compris.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Harry.

- La barrière de protection de Poudlard vient de tomber. Répondit calmement Salazar.

- Ce qui signifie ?

- Encore plus d'ennuis, je dirais…

Harry hocha la tête, et avant qu'il n'ait pu prononcer un mot de plus, il tomba à terre, la main pressée sur sa cicatrice, haletant.

- Vol… Voldemort est ici !

- C'est mon hériter, lui non ? Pourquoi ces visages déconfits ? Il y a un problème avec lui ?

Dumbledore se dit que cela risquait d'être assez long à expliquer… Mais ils avaient encore un peu de temps, aussi, il commença son récit.

~oOo~

Salazar n'en croyait pas ses oreilles. Que son hériter soit un mage noir le remplissait d'allégresse et de fierté, mais qu'il soit aussi cruel le troublait quelque peu. Surtout qu'il semblait agir en son nom pour bien des choses… Ce qui amenait Salazar à se poser une grande question : qu'allait-il advenir dans sa vie pour qu'il prenne les moldus en horreur ? Il prit soudainement conscience que son nouvel apprenti, qu'il affectionnait malgré le fait qu'ils ne se connaissent pas encore fort bien, était en danger. Dilemme, dilemme… Qui aider ? Sa descendance, ou celui qu'il avait décidé d'élever, l'héritier de Godric ? Il se dit qu'on ne pouvait jamais cautionner un assassinat, et se promit de ne pas lâcher Harry d'une semelle. D'autant plus que si ses souvenirs étaient bons, le petit avait laissé sa baguette dans son laboratoire personnel…

La voix de Dumbledore retentit soudain, et il posa la question qu'Harry se posait depuis un moment déjà :

- Vous croyez qu'il va venir avec tous ses mangemorts ?

- J'en doute, répondit aussitôt Salazar. Les barrières ne se sont affaissées que durant quelques secondes. Pas assez de temps que pour faire passer une armée, à moins qu'ils transplannent tous, mais je n'en vois pas l'intérêt.

Harry cria. Voldemort se rapprochait.

- Je vais l'emmener dans mon laboratoire ! Il sera en sécurité là-bas.

- Bien.

Dumbledore n'appréciait pas beaucoup le mage noir, mais il devait reconnaitre qu'il semblait décidé à s'occuper d'Harry.

~oOo~

Voldemort siffla quelques mots en fourchelang, et le passage s'ouvrit. Ils marchaient maintenant dans les canalisations remplies d'ossements de rongeurs, et suintant l'humidité. De l'eau gouttait par endroits, rythmant leur avancée.

- Nous arrivons à la sortie.

- Je ne savais pas que Salazar avait bâti ceci… murmura Godric, un air peiné sur le visage.

Lui qui croyait que Salazar n'avait pas de secrets pour lui, s'était visiblement trompé.

- Il ne l'a pas peut-être pas encore fait à votre époque. Le rassura Voldemort.

Voldemort se tourna vers Severus, et lui dit :

- Je m'occupe de Potter. Tue Dumbledore. Je vais être magnanime et te prévenir, Severus, ceci est un test que tu as intérêt à réussir…

Le mage noir lança un sort, et des escaliers apparurent devant eux. Il siffla de nouveau, et bientôt, les trois complices arrivèrent dans les toilettes de Mimi Geignarde, qui était, heureusement pour leurs oreilles, trop occupée à se « noyer » consciencieusement dans les toilettes que pour les remarquer. Ils se séparèrent, et Godric suivit naturellement Voldemort, qui serrait son sac contre lui en un geste protecteur. Son plan B était dans ce sac, et il sentait qu'il en aurait besoin. De plus, il n'avait pas eu le temps de réécouter la prophétie. Ce n'était peut-être pas prudent d'attaquer Potter de front. Il devrait repasser au ministère pour la réécouter…

« Trop tard » se dit-il. Il utiliserait le plan B en plan A, et si il parvenait à tuer Potter, ce ne serait que mieux. Encore fallait-il le trouver.

Il regarda sa montre. 16 heures. Les couloirs étaient déserts, les élèves profitant des rares rayons de soleil à l'extérieur. Où pouvait bien être Potter ? Il eut alors une idée. S'il avait pu le voir dans le chaudron, il devait pouvoir le voir dans les fioles ! Il en sortit une et recommença son sortilège. Le visage d'Harry apparut dans la potion. Il était accompagné de Salazar, et les deux semblaient être au deuxième étage. Proches des toilettes de Mimi, sans doute, il reconnaissait ce mur. Il avait passé tant de temps appuyé contre celui-ci, qu'il était certain que son dos devait être magiquement imprimé dessus.

Minute.

Proches des toilettes ?

Mais c'était plus qu'il n'en demandait !

Il sourit et fit demi-tour. Potter lui tombait dans les bras, et lui allait l'accueillir d'une étreinte mortelle…

~oOo~

Harry suivait Salazar, lorsqu'il cria une fois de plus. Sa cicatrice le brulait si fort que sa vue en était obscurcie. Salazar le plaqua soudain au mur avec violence, et se plaça devant lui.

Voldemort était arrivé.

Salazar n'en était pas certain, la description ne correspondait pas du tout à celle qu'on lui avait faite quelques instants plus tôt. Mais cette magie… Elle était puissante, et presque identique à la sienne. Il sut qu'il ne s'était pas trompé lorsque le garçon lui demanda de s'écarter.

- Ecartez-vous, Salazar.

- Oui, écarte-toi, Salazar !

Godric venait d'arriver. Il avait suivi Tom de près, un grand sourire fixé sur les lèvres. Salazar écarquilla les yeux en voyant son ami, et son premier réflexe fut de se diriger vers lui. Harry le rattrapa et se colla à son dos, terrifié. Il venait de s'apercevoir qu'il n'avait pas sa baguette…

- Potter, ne soit pas lâche, et lâche mon ancêtre !

Harry gémit de douleur, sa cicatrice le faisait tellement souffrir qu'il en était incapable de parler. Tom leva un sourcil interrogateur vers Godric qui regardait Serpentard comme s'il s'agissait de la huitième merveille du monde. Il semblait absolument ravi de revoir son ami, ce qui était bien compréhensible, mais pas très utile en ce moment crucial.

- Potter, lâche-le et viens te battre comme un homme ! Cette affaire ne concerne que nous !

Ces paroles percutèrent Harry, qui laissa le dos de Salazar tranquille, et vient se placer tant bien que mal face à Voldemort. Il ne savait pas exactement ce qu'il était en train de faire, mais il fut sûr qu'il faisait bien lorsqu'il vit l'air désappointé du magnifique jeune homme face à lui. Bien que lui-même n'en revenait pas de sa surprise…

Voldemort n'avait plus rien avoir avec celui qu'il avait vu dans le cimetière l'année précédente .C'était le Tom Riddle de sa deuxième année qui se tenait devant lui, un Tom Riddle bien matériel qu'il voyait à travers ses larmes de douleur.

Voldemort se reprit bien vite, il s'attendait à ce que sa proie montre plus de résistance, mais après tout, c'était sans doute mieux ainsi.

- Ta baguette, Potter.

- Je ne l'ai pas sur moi.

L'honnêteté du jeune homme le surprit davantage. Il aurait été dans sa position ( peu glorieuse …) il aurait tout fait pour cacher cette faiblesse. C'est alors que Godric intervint. Il posa une main sur l'épaule de son petiot, et lui dit :

- Tu ne vas quand même pas attaquer un jeune homme sans défense ?

Et il lui fit un léger clin d'œil.

Voldemort ne comprenait pas. Salazar pas plus, Harry encore moins.

Godric se pencha et murmura à l'oreille de Voldemort :

- Je vais t'aider à le conquérir, mais tu ne tueras pas ton amour parce que tu fais un déni, mon petit !

Et sur ces sages paroles, il sortit les deux fioles du sac d'un geste vif, et en lança une sur Harry, une sur Voldemort, qui n'en croyait tout simplement pas ses yeux. Son plan B… Godric mettait en application son plan B, mais refusait qu'il tue Potter ? Mais que quoi que qui dont où comment ?

- A la prochaine, Salazar !

Et il attrapa brusquement le bras de Tom.

Les deux hommes disparurent sous les yeux éberlués d'Harry et Salazar.

« On ne peut pas transplanner à Poudlard… A moins que…» songea Harry.

« Par Merlin, c'est une potion de Trace ! Godric a-t-il perdu l'esprit ? » pensait Serpentard.

L'apprenti et le maître se regardèrent, l'un soulagé d'être en vie, l'autre inquiet pour son ami.

Mais que manigançait donc ce crétin de Gryffondor ?

~oOo~

Severus entra en trombe dans le bureau directorial.

- Albus au secours !

- Severus, j'étais tellement inquiet !

- Et vous aviez raison Albus ! Il se doute de quelque chose… Je pense qu'il sait que je suis un espion… Le seul moyen de regagner sa confiance…

Severus gémit de désespoir et s'affaissa dans le fauteuil face au bureau. Albus était maintenant complètement paniqué. Severus Rogue ne se laissait pas aller aussi facilement d'habitude. Il lui fit un sourire rassurant ( tâche peu aisée au vu de sa propre panique), et l'invita à poursuivre.

- Il veut que vous tue, Albus !

- …

- …

- … Je crois que j'ai encore un rôle à jouer, hélas.

- Hélas ?

- Je me sacrifierais mille fois pour notre victoire et votre vie, mon petit.

Severus était sans voix. Il savait que le directeur l'appréciait, mais qu'il se dise capable de se sacrifier pour lui ( il omit volontairement le fait qu'il y avait aussi la victoire… ), c'était presque inimaginable. Cependant, le directeur ne le ferait pas. Severus en ressentit un soulagement intense. Il s'était lui aussi, malgré tout ce qu'il pouvait en dire, prit d'affection pour le vieux sorcier.

- Que faire alors ?

- Nous n'avons à partir d'aujourd'hui, je le crains, plus d'espion.

Dumbledore soupira. Severus avait joué un rôle extrêmement important. Il devrait lui trouver un remplaçant, mais la chose ne serait pas aisée. Mais ce qui comptait, c'était que malgré les soupçons de Voldemort, l'homme était toujours en vie.

Cela consolait un peu Albus, qui se dit que même si une vie ne faisait pas le poids face à la victoire, cette vie-là comptait beaucoup pour lui.

Oui, beaucoup…

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J'espère que vous avez aimé, malgré le changement de ton; mais Godric a plus d'une bêtise dans son sac ! ;)

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