Chapitre 3: paresse

Je m'éveillai sur l'une des tables de la salle commune des gryffondors, je venais et sans aucun doute possible de passer la nuit, ici encore une fois, ce qui était fortement agaçant et fortement douloureux, mon pauvre petit cou ne le supportait pas. Mais ma plus grande surprise ne fut pas mon début de torticolis que j'aurais put prédir la veille mais bien la personne qui se permit de me réveiller: Black. Et le pire c'était que je ne rêvais pas, ce n'était pas que Black tait un rêve pour moi, loin de l , je ne serais jamais ces pieds comme toutes ses groupie, je m'en tais fait la promesse solennelle et ce depuis ma première année. Mais la surprise était que ce soit lui que m'ait réveillé ou qu'il avait pris la peine de me réveiller mais peu importait, ou aussi ce qui me turlupinait c' était "Mais pourquoi ne dort-il pas cette heure-ci",peut- être venait-il de revenir au dortoir après une de ses multiples parties de jambes l'air, non pas que je sois jalouse, même si quelque part chaque personne sur terre et moi y comprise envient les gens qui plaisent. Sous le coup de la surprise et de mon réveil brusque qui me fit perdre quelques instants de sommeil précieux, ma mauvaise humeur s' éveilla de beau matin et ma langue trop tendu aussi, ce qui me valut une réplique que je ne put réprimer:
-Ouah Sirius Black vient me réveiller en personne, serais-je au paradis ou peut- être même en enfer qui sait?
Il me regarda avec de grands yeux, il ne pensait tout de même pas que, parce qu'il était beau j'allais être gentille, toute miel et guimauve, je n' tais jamais miel et guimauve ou alors qu'avec très peu de personnes, celles en qui j'avais confiance et que j'aimais mais elle se comptait sur les doigts de la main. Lorsque j'aimais c'était pour longtemps. Il me regarda longuement mais aucuns de mes traits ne bougèrent, je ne souriait pas, ne lui fit pas de clin de clin d'œil ou d'œillade enflammée, rien de tout cela, jamais je ne me serais abaissée faire a. Je me décidai donc me lever et enfin effectuer un mouvement qui me sortit de ma torpeur et de mon sommeil. La prochaine fois, penser dormir dans mon lit, dans mon dortoir avec Cyrille et les autres, (les autres étant Lily Evans, Marie Young et Mathilde Stevens, des filles belles et populaires, bref pas des gens de mon cercle d'amis, même si il n'est pas très grand, cependant il faut préciser tout de même que Cyrille tait populaire, mais être avec moi, atténuer sa côte mais je ne pense pas que a lui pose probléme).

Je montai donc dans mon dortoir, mes autres compagnes de dortoir dormaient poings fermés, il leur restait bien vingts minutes de sommeil salvateur, je me décidai prendre mon uniforme et me dirigeai d'un pied ferme vers la douche.

L'eau, cette fois-ci me réveilla réellement et je pus me détendre totalement, mon gel douche à la fraise m'embauma doucement, caressant ma peau, enveloppé tout le reste de mon corps, détendit mes nerfs ce qui n'arrivait d'ordinaire pas si souvent. J'adorais prendre une douche bien chaude, tombant délicatement sur mon dos ce qui avait pour effet de me faire frissonner, le seul moment dans ma journée ou je ne pensais ni à ce que j' étais, ce que je valais, ce que mes parents voulaient, ou tout autre chose qui brisaient pour longtemps ma plénitude. Après ma séance relaxation, je m'enroulais dans une serviette bien chaude grâce aux elfes de Poudlard, même si l'esclavage des êtres magiques n' était pas ma tasse de thé , à l'inverse de ma famille et de ces multiples elfes et autres êtres son service.

J' étais donc parée ma première heure de cours, quand je sortis de la salle de bain je remarquai que les autres élèves du dortoir s' étaient réveillés et commençaient s'activer. Cyrille me regardai, me fit un large sourire, s'avança vers moi et m'embrassa sur la joue comme chaque matin. A l'inverse de moi, Cyrille ne subissait pas la mauvais humeur du matin et avait un teint éclatant dût une bonne nuit de sommeil, ce que je lui enviais aussi vu mes insomnies chroniques et les endroits étranges dans lesquels je finissais par m'endormir. Je lui dit de me retrouver dans la grande salle quand elle serait prête. Armée de mon hypothétique bonne humeur je descendis les marches, doucement mais malheureusement cela ne suffit pas à m'empêcher de perdre l' équilibre, je me rattrapai de justesse à une rampe. C' était peut- être à cause du fait que je n'avais toujours pas retrouvé mes lunettes et que ce sort de correction me grattait les yeux. C' était fort désagréable, je comprenais les gens qui préféraient les lunettes aux sorts. Je me relevai et entendis un rire venant d'un plus bas, hors de l'escalier. Oliver était là , et riait aux éclats et me lança:

-Jones, tu perds ton équilibre maintenant -Oui c'est la vue du bouton sur ton nez qui en responsable.
Il mit sa main sur son nez en reflex et je riai en réponse, il me lança un petit sourire et me dit.
-Tu es toute seule? Tu veux qu'on mange ensemble?
-Euh je ne sais pas, je voulais attendre Cyrille et mangeais avec elle, comme d'habitude.
-Ah oui, Cyrille.
-Elle te plait?
Une autre de mes "qualités" était que je parler sans fioriture, de but en blanc.
-Tu pourrais amener les choses en douceur de temps en temps.
-Mais se serait moins drôle et très loin de ma personnalité , franche et délicate.

Pendant que l'on conversait et se lançait des petites boutades qui n'auraient fait rire que nous, notre humour était tellement fin et délicat que les autres en auraient sans doute été choqués, le capitaine de l' équipe des Serdaigles s'approcha de nous, je m' était demandé si il n'essayait pas de me harceler ou autre, quelque chose que je ne comprenais pas, quelque chose que je ne comprendrait sans doute jamais. Il me fit un sourire seducteur, ultra white, alors que moi, je ne connaissais même pas son prénom mais je me retins de le lui dire, je ne voulais pas être méchante alors qu'il semblait si gentil et d'après les rumeurs il l' était réellement. Oliver se rembrunit et marmonna un "salut Sven"et partit plus vite que la lumiére alors que d'habitude se débarrassait de lui était beaucoup plus difficile et je parlais après en avoir fait les frais.(je plaisantais bien évidemment,j'avais prévenu mon humour tait particulier). Sven, car tel était son prénom, me regardait et me souriait, il attendit quelque minutes et me dit un "salut" toute cette attente pour juste un si petit mot, il marchait peut- être au ralentis, ma mauvaise humeur était de retour a y est. Il allait parler mais la voix enfantine et le superbe bonjour de Cyrille l'en empêcha, il nous regarda toutes les deux (Cyrille était arrivée à ma hauteur) et bégaya un au revoir et partit il devait être intimidait par Cyrille, serait-ce encore un prétendant, et quoi de mieux pour avoir la princesse que de caresser dans le sens des écailles le dragon qui la garde. La métaphore parlait d'elle-même, non?

On s'installa donc l'une en face de l'autre pour commencer notre copieux petit déjeuner, tandis que je buvais mon chocolat chaud et elle son thé à la menthe en trempant une tartine de miel, elle me fit un petit sourire et prononça l'air de rien:
-Ouah, tu es trés populaire en ce moment.
Je plissa les yeux:
-Je ne te comprends pas Cyrille.
-Et bien, oui Sven. Comme si Sven était le mot qui allait m'expliquer tout le reste, ce qui je tenais le préciser n'eut pas du tout l'effet escompter.
-Quoi Sven? Il craque sur toi.
-Sur moi? je ne crois pas non, ou alors tu es naïve.
-Ce n'est pas moi qui n'est pas connu pour être naïve auparavant.
-Sur ce genre de chose, si.

Je ne répondis rien, il n'y avait rien répondre a ça, même si j' étais sur d'avoir raison mais ne dit rien parce qu'entre la rose et une mauvaise herbe on sait ce que les gens choisissent. Comme je ne répondis rien elle profita de ce silence pour continuer sur sa lancée:
-Il n'est pas le seul, Sirius te dévorait des yeux hier soir au repas.
Je crachai sous le coup de la surprise tout mon chocolat chaud sur une partie du visage de Cyrille, elle prit une serviette et commença à s'essuyer, tout le monde me regardait, je repris mon visage stoïque comme me l'avait enseigné ma famille. Au moins ma famille m'avait appris quelque chose d'utile. Les gens se moquaient de moi mais je restai stoïque même lorsque je croisai chacun des regards des maraudeurs. Cependant Peter me fit un petit sourire compatissant puis ils partirent comme un seul homme, c' était a la véritable amitié sans doute.

Cyrille me regarda et me fit la moue, je l'avait froissée mais ce n' était pas tout fait ma faute, elle m'avait prise par surprise, penser un seul instant que Sirius Black le grand, pouvait avoir des vues sur moi alors qu'il pouvait avoir des filles comme Lexi c' était complétement stupide et impensable. Nous ne dîmes plus rien, le temps que la pression redescende. Il arriva le temps d'aller en première heure de cour,comme c'était une heure de cours optionnel, j'avais fait le choix d'étudier les runes anciennes base de tous les sorts actuels, certains disent que les runes sont les bases de la magie noire. C'est peut-être vrai mais ce n'était absolument pas pour ça que je l'avait pris. Je n'étais pas aussi influencé par ma famille mais parce que étudier les runes étaient vraiment passionnant, et que c'était une matière qui faisait travailler l'intellect, ce n'était pas de la vantardise ou de la prétention, mais j'étais douée pour toutes les matières enseignées. Si je n'étais pas d'une grande beauté , j'étais intelligente. Je finis plus tôt que d'habitude, je pris donc un livre et m'installai sur des fauteuil prés de la cheminée, de dos à tout le reste de la salle commune. J'avais donc l'intention de lire un livre sur les runes emprunté la bibliothèque mais l'ennui et la paresse s'emparèrent de moi. Je le mit de côté sur une petite table et j'observais le feu, les flammes dansaient et commençaient m'hypnotiser jusqu'à ce que je commençai fermer doucement, si doucement, tout doucement les paupières et je m'endormis encore plus doucement.

Je m' éveillai lorsque j'entendis des sanglots étouffés dans un des fauteuils tout prés de moi, mais la personne n'avait pas dût savoir que j'étais là . Je pivotai sur moi-même et regardai le visage en pleurs sans me faire remarquai, c' était Lily Evans, la superbe Lily Evans qui pleurait à chaude larmes, non pas que je la croyais sans coeur, loin de là , elle était d'une trés grande gentillesse, mais je ne voyais pas ce qui la faisait pleurer. Je m'avançai lentement vers elle, sans qu'elle ne me remarque et lui tendit un mouchoir. Elle me fixa longuement et prit mon mouchoir, elle essuya ses larmes, elle était magnifique. Elle me fixa longuement puis baissa la tête, je la regardai et lui dit:
-Tu n'as pas pas avoir honte de pleurer, tout le monde peut pleurer de temps autre.
-Tout le monde sauf toi.
Était-ce un sarcasme, d'habitude j'aurai renvoyé une remarque acide mais je ne dit rien de peur de la blesser encore. Elle me regarda et vit que je ne répondit rien. Elle rougit et me dit:
-Pardon, excuse-moi Jones, je suis désolée d'avoir dit ça, c' était cruel de ma part (je l'avais dit, elle était trés gentille) c'est juste que j'ai crut que, enfin, peu importe.
-Ce n'est pas grave, (mais je lui fis un sourire) mais si tu veux vraiment te faire pardonner, tu te dois de tout me dire. Et tu peux m'appeler Taylor, Jones ça fait un peu...agressif.
Elle me rendit mon sourire et me dit:
-D'accord Taylor, c'est juste que tu sais, Marie est amoureuse James (comme la moitié de Poudlard mais je crois que je voyais quel allait être le résultat de cette discussion) et elle...elle ne veut plus me voir, elle a dit qu'elle allait me détruire... Je n'ai plus personne...personne, je suis encore seule...

Je la regardai fixement, et mon cœur se brisa, elle était tellement triste ainsi, tellement belle, et elle pleurait sans s'arrêtait tout ça cause d'une fille comme Marie, cette fille ne le méritait pas, je m'avançai lentement et la prit dans mes bras, je ne supportait pas que les gens bons puissent être blessés, surtout par des êtres aussi stupides et méprisables que Marie et sa troupe, je ne pensais pas que Marie était comme ça, je l'avais soupçonné mais c' était tout. Elle parut surprise mais me serra aussi et me dit:
-Tout le monde me déteste, c'est vrai personne ne m'approche jamais, je crois que je les terrorise.
-Tu as tord ce n'est pas toi, ce sont ces filles,tout le monde t'adore, les autres ne t'approchent pas car ils ont peur, il y a un groupe de filles qui sont des groupies complétement folles, et totalement violentes, voués James Potter, de ce fait elles te haïssent et jalousent toutes les filles qui pourraient plaire James.

On se mit en face, elle me regarda longuement puis me demanda:
-Mais comment sais-tu cela, Taylor?
-C'est un secret, je t'en parlerai peut- être plus tard, tu manges avec Cyrille et moi ce soir?
-Tu es sûr? C'est peut- être gênant ou dangereux.
-Ne t'inquiètes pas je n'ai pas peur (et aucunes d'entre elles ne s'en prendraient à moi, c' était certain) et on va pas te laisser seule pour quelques groupies.

Comment savais-je cela? C' était lors de ma deuxième année, j'étais une gryffondor mais je restais avec Oliver, je n'avais pas beaucoup d'amis après tout, tout le monde connaissait ma famille ou alors je les terrifiais par les sorts que je connaissais déjà . Bref, j' étais donc seule dans le wagon, Oliver était avec des amis serdaigles.J' étais seule dans le wagon, seule en classe, seule dans mon dortoir. Mais je pensais que les filles de mon dortoir étaient toutes des filles faciles, je ne les connaissais pas et je ne voulais surtout pas les connaître. Je préférais la solitude, aucun gryffondor ne m'approchait j' étais juste une serpentarde qui s' était trompé de camp et moi je me braquais. J' étais donc dans mon wagon et révisai mes cours ou du moins essayer de vaincre ma paresse. Mais du bruit venait du wagon voisin, et des pleurs aussi. Je m'y dirigea alors pour demander le silence et remarquai plusieurs baguettes levées contre une seule élève, c' était Cyrille, c' était la première fois que je la voyais réellement. Je raclai ma gorge et tournai l'intention de toutes les filles vers moi, je pus observer encore mieux Cyrille, le visage en larmes, cheveux en batailles et vêlements déchirés. Plusieurs personnes face une seule, une injustice que je ne pouvais supporter, je me saisis de ma baguette et les menaça, elles me rirent au nez, et malheureusement, elles eurent tord. Elles furent soient chauves, soient eurent des cheveux violets, couvertes de furoncles de la têtes aux pieds et certaines perdirent au moins quatre-vingt centim tres Elles partirent en courant, on me mit en retenue que trois semaines quand les professeurs virent l' état de Cyrille. Cyrille et moi devinrent amies ce jour-là et de plus toutes les groupies des Maraudeurs me craignent comme la peste, depuis.

Je savais une chose en tout cas, ces évènements traumatisèrent Cyrille, c' était pour cette raison que j'avais un peu peur de sa réaction, elle était encore terrifiait par ces filles mais tant que le dragon protégeait la princesse, la princesse n'avait rien.

Lily était restée dans le dortoir, seule, j'allai voir Cyrille et lui demandai si Lily pouvait manger avec nous. Elle me regardai et commença stresser un peu:
-Mais Taylor, tu sais, elles ne vont pas apprécier, je veux dire, et puis les maraudeurs sont là pour elle, enfin ...tu comprends...Taylor.
Je la regardai et lui dit:
-Tu me fais confiance?
-Oui, mais.
-Écoute je sais que c'est très dure pour toi, je le comprends parfaitement, Cyrille, que tu ais peur mais ne t'inquiètes pas, tout se passera bien, et puis je ne peux pas la laisser.
-Comme tu ne m'a pas laissée seule.
je lui sourit et elle me le rendit, et chuchota "tu es vraiment gentille au fond" Je me décidai ne pas répondre, je n'étais pas si gentille, c'était juste que ce genre d'action me restait en travers de la gorge.

Je descendis dans la grande salle, à mes côtés, Cyrille. Je vis au bout de la table, Lily, seule, que tout le monde fuyaient comme la peste, même les maraudeurs après tout, peut- être que James ne voulaient plus la blesser davantage, ce qui n' était pas stupide mais trop tard. Je m'installai en face d'elle, face à l'assemblée, Cyrille s'installa à côté de Llily, lorsque je croisai le regard des groupies, mon regard s'assombrissait au point qu'elles détournèrent la tête, je vis ensuite Oliver me sourire, je le lui rendit, même les Maraudeurs m'observaient, même Black. Puis s'avança vers moi Sven, le capitaine. Nous le regardâmes toutes les trois d'un seul mouvement, encore(c' était ça l'amitié , l'unité parfaite), et là il me dit quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas, mais pas du tout, " tu veux être ma cavalière pour le bal" Il me le proposai à moi, pas Cyrille ou à quiconque d'autre mais moi. Je reconnaissais que malgré le fait qu'il était très séduisant, blond, yeux bleus, voix suave et odeur très agréable, je ne sus pas répondre. Il me regardai et me sourit et me dit "je te laisse le temps d'y réfléchir" Cyrille exultait, elle avait eu raison et d'ailleurs d'après ce que m'avait dit Lily, celle-ci se doutait qu'il avait le béguin pour moi. Mais, moi je ne savais pas quoi répondre, était-il vraiment sérieux? Il devait sans doute se moquer de moi, c' était la seule explication...