Titre : Phantasma
Fandom : Harry Potter
Pairing : Marcus/Oliver
Rating : K+
Warning : Léger AU mais rien de bien méchant.
Disclaimers : Comme d'habitude... rien n'est à moi, à part les rares OCs qui se baladent ci et là...
Oh my GODNESS. Se pourrait-il que... que j'ai FINI UNE FIC A CHAPITRES ? HALLELUYAH ! (sort la bouteille de champomy). Il m'a fallu DES ANNEES mais... J'AI REUSSI ! HI HI HI HI ! Vous ne pouvez imaginer à quelle point je me sens accomplie :D. C'est la première fois que ça m'arrive, ha ha ha ! (Quoi ? Avais-je oublié de le mentionner au premier chapitre de cette fic ? He he he xD). Bon, plus sérieusement, voilà ENFIN le dernier chapitre de cette petite fic qui m'aurait quand même bien fait rire à écrire. Malgré mon long syndrome de la page blanche, c'est toujours un plaisir de faire tourner Oliver et Marcus en bourrique ! Donc MERCI à tous les irréductibles qui ont suivi Phantasma jusqu'au bout, puis voilà, j'espère à tous que la fin vous plaira bien qu'elle reste... bien innocente :D.
Encore un grand grand merci pour vos reviews messieurs dames, et sur ce...
Une très bonne lecture à vous !
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PHANTASMA
Sur leurs tables
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Bon sang, mais qu'est-ce qui lui prenait ?
Troublé, Marcus dévala les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée, avec la ferme intention de laisser l'air du dehors lui remettre les idées en place. Cet instant avec Oliver dans la salle de classe avait été plus bizarre encore que tout ce qu'ils avaient vécu jusqu'alors.
En l'attrapant comme ça dans le couloir, il avait eu la ferme intention de lui mettre une raclée pour lui avoir ainsi parlé ce matin, mais le gryffondor avait eu l'air si confus et paumé qu'il n'avait pu s'y résoudre. Voir ces expressions complètement paniquées sur le visage d'Oliver lui avait rappelé comment il s'était senti dans cette salle de bain, après l'avoir embrassé. Wood était dans le même état que lui, il n'y avait pas de doute, mais cela n'expliquait pas cette brutale envie de le ravager qui l'avait brusquement saisi à la fin. Quelque chose n'allait pas, chez lui.
Il faisait frais, dehors, et le vent qui soufflait dans la cour le calma. Il ne pouvait se réfugier derrière ses excuses de libido en manque, cette fois. Son envie pour Wood avait été plus forte et plus irrationnelle que tout ce qu'il avait pu ressentir jusqu'alors, même pour la plus belle et la plus séduisante des filles qu'il avait eu dans sa vie (et il en avait eu une belle poignée, contrairement à ce que ces idiots de gryffondors pouvaient croire).
-Tu m'as l'air bien soucieux. », dit soudain une voix féminine, coupant court à ses pensées.
Marcus releva les yeux et reconnu la jolie silhouette d'Emma Dobbs, assise sur un muret. La serpentarde semblait seule pour une fois, engoncée dans son épaisse écharpe vert et argent et les mains dans les poches.
-Hm. Et toi, comment se fait-il que ta moitié ne soit pas avec toi ? », répondit-il avec une pointe de dédain, alors qu'il s'approchait d'elle.
Même après toutes ces années, il ne parvenait toujours pas à comprendre comment la jeune fille avait pu s'enticher de ce mollasson de Kevin Entwhistle.
-Il est parti nous chercher du chocolat chaud. », répondit Emma, un léger sourire sur les lèvres, entre hautain et indulgent.
-Comme c'est mignon. », dit Marcus, dégoulinant de sarcasme. « Sérieusement, qu'est-ce que tu peux bien lui trouver, à celui-là ? »
C'était la première fois qu'il lui posait réellement la question. Il s'était toujours plus ou moins fichu des histoires d'amour des autres membres de sa maison, aussi bizarres soit-elles, mais le tournant plus qu'étrange qu'avait prit sa… relation avec Wood le poussait à essayer de comprendre comment quelqu'un pouvait être attiré par son total opposé.
-Oh, tu sais… », dit Emma, haussant les épaules d'un air désinvolte. « Il était toujours là à me tourner autour, alors au bout d'un moment, j'ai appris à vraiment le connaître et à le voir sous un autre jour… »
-C'est un poufsouffle. », répondit Marcus, sceptique.
Emma émit un reniflement amusé.
-Certes. Je ne m'y attendais pas. », reprit-elle finalement. « Sincèrement, je ne saurais pas t'expliquer. Je l'aime, c'est tout. Simplement parce que c'est lui, avec toutes ses qualités et tout ses défauts. »
La serpentarde avait toujours été quelqu'un de franc, mais l'entendre répondre de façon aussi honnête et sincère, en haussant les épaules comme si ce qu'elle ressentait était normal et qu'elle ne pouvait le changer malgré l'étrangeté de la situation (parce que sérieusement, une serpentarde aussi belle et un poufsouffle plutôt moyen ?), lui fit quelque chose.
-Ma chériiiie ! », pépia alors la voix d'Entwhistle, répugnante d'amour.
Marcus retînt un : « pouerk… » dégoûté à la dernière minute en le voyant trottiner dans la cour, deux tasses fumantes dans les mains et un sourire béat sur les lèvres. Il prit congé d'Emma d'un signe de tête avant que le garçon ne puisse les rejoindre et retourna vers le château.
-Ah, te voilà ! », dit la voix d'Adrian, alors qu'il entrait dans le Hall. « Où est-ce que tu étais ? »
-Je me tripotais la nouille. Non mais, ça te regarde ? », répondit Marcus en roulant des yeux.
Ils se mêlèrent au flot d'élèves qui entraient dans la Grande Salle pour déjeuner alors qu'Adrian se lançait dans les bienfaits de l'astiquage de baguette, arrachant à Marcus une grimace écœurée alors qu'ils s'asseyaient à leurs table.
-Sérieusement, Pucey, tu ne sais jamais quand t'arrêter. »
-Mais c'est ce qui fait mon charme, Marc'. »
-Hé, regardez qui voilà ! », lança soudain Terrence, assis près d'eux.
Il désigna le groupe d'élèves qui venait d'entrer d'un geste du menton et Marcus remarqua la silhouette d'Oliver, parmi les gryffondors.
-Alors, Wood ? On ne vient pas s'asseoir à côté de nous pour déjeuner ? », lança Terrence, attirant l'attention du gardien.
Un rire moqueur secoua la table des serpentards alors qu'Oliver tirait une grimace de constipé, les joues rouges de honte.
-La ferme ! », rétorqua t-il, enragé, avant de filer à sa table.
Marcus sentit sa mâchoire se serrer alors que Terrence et d'autres serpentards continuaient de lancer des piques en direction du gryffondor maintenant écarlate. Des jours auparavant, il aurait prit un plaisir sadique à participer au lynchage. A dire vrai, il aurait été le premier à lancer une remarque, mais à présent, tout ce qu'il pouvait faire était de se servir de patates avec tellement de force que l'une d'elle rebondit sur son assiette pour se loger entre les genoux de son voisin de table.
-Et puis qu'est- ce qui lui a prit à faire ça ce matin, d'abord ? », dit Terrence, daignant enfin se consacrer à son assiette.
Les autres se lancèrent dans des théories toutes plus idiotes les unes que les autres, agaçants au possible, et alors que Marcus écrabouillait ses pommes de terre avec mauvaise humeur, une remarque de Pansy Parkinson le fit stopper net.
-Cette habitude d'être entouré par du verts et argents, c'est qu'il doit coucher avec un serpentard ! »
Marcus sentit ses yeux s'exorbiter alors qu'une rage noire s'emparait brutalement de lui, et avant même qu'il ne s'en rende compte, son poing frappa contre la table avec violence, arrachant un sursaut à tout ceux qui l'entouraient.
-VOS GUEULES ! Le prochain qui ouvre sa bouche sur Wood se prendra la raclée de sa vie ! », s'exclama t-il, ignorant tous les regards interloqués posés sur lui. « Je veux plus entendre AUCUN d'entre vous prononcer son nom, c'est clair ?! »
Un silence de mort suivit sa menace. Il devait avoir hurlé plus fort que nécessaire, parce que toute la Grande Salle semblait s'être tue.
Merlin, qu'est-ce que j'ai fait, pensa t-il, intérieurement paniqué, alors qu'il croisait le regard d'Oliver parmi les autres, sa fourchette dans la main et l'air stupéfait.
Alors qu'il frôlait la crise cardiaque, les autres élèves se remirent peu à peu à reprendre leurs repas, et Oliver brisa leur échange muet lorsqu'une de ses belettes lui donna un coup de coude pour attirer son attention. Marcus reprit lentement sa respiration, revenant à sa propre assiette, quand il remarqua qu'Adrian le fixait, un sourire en coin sur les lèvres et les yeux brillants.
Il savait. Du moins, il devait avoir surpris leurs échange de regard, parce qu'il puait la jubilation à plein nez.
-Pucey… », dit Marcus, glacial. « Ose sortir ta remarque et je te jure que je t'envois dire bonjour au Saule Cogneur d'un coup de pied au cul. »
-Ah, tout de suite les menaces… », soupira Adrian, levant les deux mains en signe de reddition.
-Il marque son territoire. », dit Théo avec son drôle de sourire.
Adrian éclata de rire, et Marcus retînt une remarque acerbe à la dernière minute, se contentant de massacrer ses patates avec humeur. Toute cette histoire commençait à le rendre dingue, il fallait qu'il mette les choses au clair avec Wood ou il allait devenir fou, à agir comme ainsi comme un idiot.
Aussi, lorsqu'il vit le gryffondor se lever pour sortir de la Grande Salle accompagné, comme d'habitude, par ses maudits rouquins et les trois gourdes de son équipe, Marcus quitta précipitamment sa table pour le suivre.
-Wood ! », appela t-il, aussitôt dans le hall.
Tout le petit groupe se retourna, et Marcus ne pût s'empêcher d'hausser un sourcil. Pourquoi diable se croyaient-ils tous visés ? Les jumeaux mirent leurs mains dans leurs poches, l'un d'eux prêt à dire quelque chose, mais Oliver leur fit signe de partir, l'air assez désinvolte pour que son équipe n'insiste pas et obéisse, pour une fois.
-Si tu viens te moquer… », commença alors le gardien, les joues roses.
-Crétin. Je ne viens pas de m'humilier devant toute la Grande Salle pour toi, peut-être ? », rétorqua Marcus, acerbe.
Oliver le dévisagea en clignant des yeux, la bouche ouverte sous le coup de la surprise, avant de se remettre.
-J'étais pas sûr d'avoir compris… », dit-il finalement avant de froncer les sourcils avec incompréhension. « Pourquoi t'as fait ça ? »
-…Parce que je ne supporte pas qu'un autre que moi se foute de toi, c'est tout. », répondit Marcus en haussant les épaules.
-C'est tout ? Ça n'avait pourtant pas l'air de te déranger plus que ça, avant ! »
Ah, il commençait à s'énerver. Et quand Wood s'énervait contre lui, il n'avait que deux réactions possibles : jubiler, parce que le gardien était irrité à cause de lui, ou s'énerver plus fort que lui, parce que la situation l'agaçait lui aussi. Prévoyant, Marcus s'approcha de la première porte qu'il repéra au loin et fit signe à Oliver de le suivre dans la pièce.
C'était la salle des trophées, bien sûr. Le gryffondor entre derrière lui et Marcus referma la porte avant de s'y appuyer pour regarder Oliver dans les yeux.
-Les choses ont changées et tu le sais. », dit-il finalement, les bras croisés.
-Tu fais tout pour ! », s'exclama Oliver, acide.
Marcus sentit sa mâchoire se serrer, irrité par la réponse du gryffondor.
-Et ça n'avait pas l'air de te déranger tout à l'heure ! », rétorqua t-il violemment. « C'est quoi ton problème, Wood ?! Ne commence pas à rejeter toute la faute sur moi alors que de toute évidence tu aimes ça toi aussi ! »
Oliver prit une inspiration surprise, les yeux écarquillés. Il avait visé en plein de mille, mais la situation ne lui donnait absolument pas envie de jubiler. Il avait juste envie de le secouer comme un prunier, mais Wood croisa finalement les bras lui aussi, pour répondre sans oser le regarder.
-Ok, admettons que ce soit le cas. On fait quoi, maintenant ? »
Marcus ne sût quoi répondre. Il resta silencieux, les bras ballants, et Oliver releva finalement les yeux vers lui pour plonger son regard dans le sien. Ils étaient si verts, si pleins d'émotions que Marcus eût du mal à déglutir, son estomac se tordant dans tous les sens. Depuis quand est-ce qu'il réagissait ainsi quand le gryffondor le regardait ? Même son cœur semblait battre plus vite, et Marcus se décida finalement à faire ce qu'il savait le mieux ; prendre ce qu'il voulait en se fichant des conséquences et du qu'en dira t-on.
Attrapant le visage d'Oliver entre ses mains, il l'embrassa sans lui demander son avis, lui arrachant un léger « humpf » lorsqu'il le pressa contre une des vitrines de la salle. Il l'embrassa sans douceur, avec une passion qu'il ne montrait que sur le terrain, et les mains d'Oliver s'accrochèrent brusquement à son pull pour le coller à lui, et Marcus resserra son emprise sur ses mèches châtaigne sans se demander s'il lui faisait mal ou non, trop occupé à le ravager.
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Une semaine.
Une semaine s'était écoulée depuis que Flint l'avait coincé dans la salle des trophées. Une semaine de tirages de bras pour l'entraîner dans des classes vides ou de sombres placards, une semaine à chercher toutes sortes d'excuses à sortir aux autres pour pouvoir rejoindre le serpentard dans un endroit obscur du château. Leurs relation n'avait pas tant changée au final ; ils continuaient de se disputer et de se chamailler aussi souvent qu'auparavant, bien que leurs insultes soient moins violentes et moins choisies pour blesser. Et les bleus qui marquaient sa peau ne provenaient plus de leurs nombreuses bagarres, mais d'autres choses plus…
Oliver sentit ses joues se mettre à brûler alors qu'il se rappelait tous ces petits moments volés. Il avait aussi une drôle d'envie de sourire alors qu'il se dirigeait vers la bibliothèque d'un pas presque guilleret. Il était d'une bonne humeur telle qu'il avait presque envie de saluer Mme Pince alors qu'il entrait, mais se retînt finalement pour se diriger vers la section sportive.
-Tu es en retard. », dit Marcus, aussitôt qu'il pénétra le rayon.
Le serpentard se balançait sur une chaise d'un air tranquille, un bouquin entre ses mains. Oliver ne pût se retenir de le titiller alors qu'il répondait avec sarcasme.
-Bonjour, comment vas-tu ? Tu m'as manqué toi aussi ! »
-Ha ha ha, très drôle. », répondit Marcus, jetant son livre sur la table avant de se lever pour tirer sur sa cravate rouge et or.
Docile pour une fois, Oliver laissa le serpentard tirer son visage vers lui pour pouvoir l'embrasser, ses dents irrégulières malmenant un instant ses lèvres.
-On a vingt minutes devant nous. », dit-il finalement, lorsque Marcus consentit à le relâcher. « Faut absolument que je termine d'élaborer ma prochaine tactique pour le match. »
-Hm. », répondit Flint avec un sourire en coin, avant de s'adosser contre la table pour reprendre. « Tu m'expliques pourquoi te voir ressemble limite à un secret d'état ? »
-Parce que… enfin, tu imagines si les autres nous voyaient discuter tout les deux sans s'entretuer tout d'un coup ? Et je te parle pas… d'autres choses. », répondit Oliver, plus que mal à l'aise alors qu'il s'imaginait la scène.
-Wood. Tu m'as bien regardé ? J'en ai rien à faire du regard des autres. »
Oliver haussa les épaules.
-Oui, et bien peut-être que tu t'en fiches, mais moi, j'ai pas envie que Percy fasse une crise cardiaque ou pire, que les jumeaux me harcèlent en pensant que j'ai été frappé par un sort. »
-Toujours tes maudits rouquins. », soupira Marcus avec une pointe d'agacement. « Tu sais quoi ? J'aurais voulu te donner une première fois tendre et romantique, mais là, j'ai juste envie de te prendre sauvagement devant ces enquiquineurs de Weasley pour qu'ils comprennent une bonne fois pour toute. »
Choqué par ce qu'il venait d'entendre, Oliver mit un temps à se rendre compte que Marcus s'était redressé pour partir, les mains dans les poches.
-Tu sais que tu es vraiment drôle, quand tu t'y mets ? », dit-il finalement, un peu troublé à l'idée d'imaginer le serpentard mettre ses menaces à exécution.
Marcus se contenta d'hausser les épaules.
-…Attend, c'était une blague, hein ? Marcus… Marcus, reviens ! Tu rigolais, pas vrai ? »
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Quatre mois s'étaient écoulés depuis le petit stratagème qu'ils avaient monté. Minerva devait l'avouer, le plan de Severus avait eu le résultat escompté ; son urticaire ne l'avait pas démangé depuis que Wood avait ingurgité une petite dose de la Mort Ephémère ! La satisfaction intense qu'elle ressentait lui donnait presque envie de chantonner alors qu'elle corrigeait les copies.
Oh et puis, pourquoi pas. De bonne humeur, Minerva s'autorisa une petite reprise de l'Hymne de l'Ecosse alors qu'elle apposait son plus beau T sur la copie d'un première année. Elle devait tout de même l'avouer, son petit côté sadique avait éprouvé un malin plaisir à observer Marcus Flint se démener avec un Wood invisible pendant ses cours. Après tout, elle était la première à savoir de quoi le jeune homme était capable. Oh, comme elle avait dû se retenir de rire en voyant la tête du jeune Serpentard lorsqu'il avait commencé à parler de lapins ! Judicieuse idée de la part de Severus, d'ailleurs. Jamais Minerva n'aurait pensé que son collègue possédait une telle fibre humoristique.
Quelqu'un déboula brusquement dans la salle de classe, l'air paniqué. Minerva reconnu sans peine la chevelure rouge pétante d'un première année.
-Oui, Abercrombie ? », demanda t-elle avec un sourire bienveillant.
Ses mèches écarlates rappelaient les couleurs de Gryffondor, et puis il était tellement adorable que Minerva ne lui fit aucune remarque, vraiment de bonne humeur.
-Professeur ! », dit le petit en reprenant son souffle. « C'est Oliver Wood et Marcus Flint ! Ils se sont croisés dans le troisième étage, là où on avait cours d'Histoire de la Magie, et le Serpentard l'a bousculé, et Wood a fait : « Regarde où tu marches, troll ! », et il a répondu : « C'est avec cette bouche que tu embrasses ta mère ? », et Wood a dit : « Laisse ma mère en dehors de ça ! », et Flint l'a prit par le col, et il l'a presque tout collé à lui, et il a dit : « Je vais t'apprendre à me parler comme ça, Ollie. » Et il l'a poussé dans les toilettes et a fermé derrière lui, impossible d'ouvrir ! »
La plume craqua. Minerva se força à rester calme alors que son urticaire refaisait surface. Ces deux là allaient finir par la tuer.
-Bien, Abercrombie. Très bien. »
Nul doute que le prochain plan de Severus pour calmer ces deux là seraient au choix une bonne dose de potion mortelle ou un enfermement provisoire à Azkaban avec cours par correspondance.
Oh, elle aurait dû parier.
-Voyons, Severus. Nous ne pouvons tuer deux élèves simplement parce qu'ils… troublent la tranquillité de Poudlard. », dit Dumbledore lorsqu'ils vinrent se plaindre. « Un bonbon ? »
-Cela ne peux plus durer. C'est à Sainte Mangouste que je risque de finir si j'entends encore une fois le nom de ces deux garnements dans une même phrase. », rétorqua MacGonagall.
-Tout de même, choisir un Gryffondor, je pensais que le jeune Flint avait plus de goût… », marmonna Severus dans sa barbe.
Les yeux pétillants, Dumbledore reposa sa boite de bonbons à moitié vide.
-Ah, les jeunes. Si rapides à aimer. Vous ne trouvez pas cela merveilleux ? »
Minerva et Severus s'échangèrent un regard las.
Oh, et puis à quoi bon, pensa Minerva. Un bon de commande pour une pommade spéciale urticaire attendait dans son bureau depuis des mois, de toute façon. Elle n'avait plus qu'à le signer.
.
END