Bon alors, voilà, cet OS est forcément dans les amis, bien que ce n'était pas le but au départ, j'espère que vous l'aimerez... Il y a trois couples principaux, avec du HP/SS, DM/RL, RW/SB (eh oui!)

Marrant ça, j'écris en chiffres romains, alors qu'au début c'était en chiffres normaux...

Voilà voilà, je pense avoir fait les demandes d'au moins trois revieweuses =)

Ah oui, Tù, est le titre de mécano, une très belle chanson, rien à voir ou presque avec la fic qui est drôle.

RAR!

Makie : Eh oui, je fait TOUS les couples susceptible de faire plaisir, donc désolée, mais j'espère que tu aimeras ceux-ci! huhu merci pour ta review! bises!

Lyna : Merci beaucoup! Ça me touche que tu dise ça! Fenrir, j'ai du mal, c'est un gros obsédé fan de petits garçons... Par contre un Blaise Harry, la je dit oui! alors peut être à bientôt pour ce couple! ;) bises!


ENJOY!


Les amis y'a que ça de vrai

Part XV : Tù

Severus passa entre les rangs, l'œil sévère, la critique au bord des lèvres. Tous ces cornichons ne savaient rien de toutes façons. Le regard de veau, les membres mous, le cerveau aussi développé qu'un raisonnement de larve écrasée contre une semelle. Encore un qui avait raté son travail. Le regard brillant le maître des potions se rua sur le pauvre fautif qui y avait pourtant mit tout son cœur.

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- Vingt points en moins pour vous monsieur Londubat.

- Huh?

- Cessez de me regarder et retourner à votre travail, petit ignorant!

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Les yeux embués de larmes à venir, le garçon blond fit la moue, une moue adorable pour certains, mais absolument affreuse pour Snape. Fier et fort il baissa légèrement le regard en signe de colère imminente. Et le drame arriva.

Trop prit par son début d'exposition lacrymale, le jeune Neville Londubat, dix-huit ans deux mois et sept jours allait commettre une faute que nul n'avait jamais osé penser faire à Snape.

La lèvre tremblante de fierté gryffondorrienne, l'œil humide (toujours de fierté), ses doigts se serrant vaillamment en poings, il oublia de s'occuper de sa langue, de ses glandes salivaires et de sa déglutition.

La goutte au bord des lèvres grossit petit à petit sous le regard affolé de Celui-Qui-Avait-Sa-Manche-Juste-En-Dessous. En une seconde le crime était accomplit.

Neville Londubat avait lamentablement bavé sur Severus Snape.

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- Huh?

- Je vous retire encore...

- Je donne vingt points à monsieur Londubat pour ne pas avoir pleuré devant vous, dit une voix féminine en entrant.

- Mais il a...

- Bavé, oui, comme la plupart des bébés existant sur cette terre, il bave abondamment. Franchement Severus, poursuivit l'écossaise, je me demande encore pourquoi c'est vous qui surveillez ces enfants. Avouez quand même que c'est du favoritisme de retirer vingt points pour avoir dépassé de son coloriage tandis que vous en accordez vingt à monsieur Zabini pour avoir frappé monsieur Weasley pour quoi déjà? Ah oui compréhension d'une situation et réflexes exceptionnels.

- Mais enfin...

- Ils ont trois ans tout au plus! Laissez les vivre, bon sang! Surtout que c'est VOTRE faute. VOUS avez insisté pour qu'ils boivent cette potion de jeunesse en VOUS trompant dans le dosage. Vous les surveillez mais n'abusez pas non plus. Ah, je crois que miss Parkinson a besoin qu'on lui change sa couche. Ne faites pas cette tête vous vous en êtes très bien sortit avec miss Bullstrode et monsieur Thomas.

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La professeur de métamorphose recala Harry contre ses coussins, et redressa un petit Théodore qui jouait au ballon avec lui et Hermione, en arborant un sourire tendre.

Elle referma doucement la porte des cachots et se mit à rire bruyamment, oubliant que l'endroit n'était pas isolé accoustiquement parlant, avant de partir en courant, hurlant la nouvelle à Pomona Chourave au bout du couloir qui se mit à rire comme une démente.

Dans la pièce, seul au milieu des marmots, Severus Snape soupirait alors que dans ses bras Pansy s'évertuait à faire tenir un bol rose fushia en plastique, en équilibre sur sa tête. Il tourna lentement la tête vers le jeune fille aux boucles brunes, le regard fatigué. La petite battait des mains en gazouillant. Elle avait accomplit sa mission.

Alors que le (pauvre et persécuté) professeur de potions s'évertuait à nettoyer les fesses de Pansy à la lingette d'une main en la tenant par les chevilles de l'autre, la serviette sur l'épaule, la porte s'ouvrit de nouveau.

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- Si on m'avait dit que Snivellus torcherait des gosses un jour...

- Ferme-la et occupe toi de ton neveux. Il a encore bouffé un crayon.

- Et ça t'aurait tué de lui retirer?

- Je crois que monsieur Potter a une affinité toute faite avec les crayons, il refuse d'écouter et quand on lui retire il prend ceux des autres, en passant empêche Nott de se fourrer ce cube dans le nez. Ça ne passera pas, il le sait mais ça fait trente minutes qu'il essaye quand même.

- Marrant ces gros crayons mous.

- Exprès pour les enfants. C'est Molly qui les a apportés, dit Severus en scratchant la couche et en rhabillant la petite Pansy. Merlin c'est petit mais ça fait des trucs immondes...

- J'imagine bien la tête de Remus quand il viendra. On lui laisse Draco? Je crois qu'il est un peu malade.

- Ce n'est pas parce que nous ne sommes plus ennemis que tu dois t'en prendre à mon filleul. Il s'approcha du bambin aux boucles blondes presque blanches qui le regardait avec une grande curiosité. La soupe sans doute, dit-il. Il a toujours détesté ça.

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Sirius mit Nott en face de Ron qui s'amusèrent tout de suite avec une boite en carton. Il prit Hermione, qui avait de jolies boucles brunes pour le coup, sur une cuisse et Harry sur l'autre, le regard attendrit.

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- Ça te fait pas bizarre de les revoir aussi jeunes? Ça me rappelle quand je suis allé à l'hôpital quand... Quand Lily et James...

- Moi ça me rappelle quand Narcissa m'avait broyé la main en insultant jusqu'à mon chien de « sale bâtard participant à l'augmentation de sa douleur ». Elle devait faire du sport pour retrouver son corps, la magie lui était très déconseillée à cette époque.

- T'as un chien?

- J'avais, dit Severus toujours avec cette voix stable et contrôlée en installant quelques-uns des enfants qui commençaient à sommeiller.

- C'était quoi? Dit Sirius en mettant une sucette dans la bouche de Harry pour qu'il cesse avec ses foutus crayons.

- Épagneul noir. Vu que je sais que tu va me poser des tas de questions jusqu'à ce que mort s'en suive, c'était un mâle, il s'appelait Stan, et il avait quinze ans termina-t-il en installant précautionneusement Blaise et Ron sur des couvertures moelleuses.

Remus ouvrit la porte silencieusement. La moitié des enfants faisaient la sieste et il retira tout de suite ses chaussures.

- Eh Remus, Severus a eu un chien qui s'appelait Stan et c'était un épagneul noir et il avait quinze ans.

- Bonjour aussi Sirius, dit Remus en souriant. Bonjour Severus. Pas trop dur?

- Bonjour, Remus. L'heure du repas est passée. On repère ceux qui doivent être changés à l'odeur.

- Oh bonjour toi! C'est qui?

- Vincent Crabbe, dit Severus.

- Comme quoi c'est tout rose et tout mignon au début, et un jour ça merde, dit Sirius.

- Contrairement à ce que tu pense Vincent est très intelligent, dit Remus en prenant doucement le petit garçon dans ses bras. On discute beaucoup, il aimerait être professeur plus tard. Il a simplement du mal a s'extérioriser, c'est tout. Ne me regarde pas comme ça, si tu n'était pas aussi partial que Severus dans ton jugement sur les élèves tu le saurait aussi.

- Dans combien de temps ils reprendront leur apparence adulte?

- Je dirait une dizaine d'heures, dit Severus. Malheureusement ils se souviendront de tout.

- Merlin quand je pense que la plupart des enfants de cette classe se souviendront avoir fait popo devant Snape et que celui-ci leur a talqué les fesses, il va falloir une cellule de crise post-potion, dit Sirius en se retenant de rire. La petite Hermione s'était endormie contre son torse, Harry baillait à s'en décrocher la mâchoire.

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Quelques longs efforts plus tard et les trois hommes purent s'asseoir dans le canapé, face à tous ces enfants étalés un peu partout endormis. Draco avait pleuré jusqu'à ce que Severus le prenne dans ses bras, et Remus s'était occupé de prendre Hermione, pour que Sirius garde Harry. Ils restèrent là, en silence, appréciant la douceur du cuir sous leur dos endolori, le ronflement doux des enfants dans leurs oreilles.

Gregory suçait les orteils de Lavande, et dans son sommeil, Dean fouillait dans les narines de Théodore. Bon ils voulaient un rapprochement inter-maisons, ils n'allaient pas cracher sur ce bon début. Sirius confia doucement Harry à Remus avant de sortir un petit carré de sa poche et de l'agrandir.

Même Severus trouva que l'idée des photos était géniale. De quoi garder un silence dans le château pour un temps indéterminé. À cause d'une honte incommensurable, certes, mais un silence est toujours bon à prendre. Satisfait, Sirius prit une photo de lui et Remus avec les petits dans les bras, et poussa le vice jusqu'à mettre Harry dans les bras de Severus.

Avec un sourire tordu, il s'aperçut que Harry avait prit le blond dans ses bras pour un gros câlin. La photo allait valoir cher, très cher. Et pour une fois Remus riait sous cape, incapable de désapprouver cette blague si mignonne.

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- Tu sais que des lettres de menaces pleuvront, que tu recevra des membres coupés par hiboux, et qu'on t'attendra à chaque coin de rue avec ce genre de chose sur toi?

- Tu n'était pas contre le faire, Snape.

- Je suis passif. C'est toi qui a appuyé sur le bouton. Quarante-deux fois exactement.

- Quarante trois! Dit Sirius en prenant une photo d'eux trois.

- Mais quand ils redeviendront grands, leurs vêtements craqueront, ce n'est pas un souci pour leur intimité envers les autres élèves?

- Non. Les vêtements sont faits pour s'adapter magiquement. En revanche j'ai rien pu faire pour les couches. On leur enlèvera avant le « drame » en espérant qu'ils ne se soulagent pas juste avant que la potion cesse de faire effet.

Le maître des potions fit un geste du poignet et des dizaines de biberons bien remplis arrivèrent.

- Attends ça fait deux heures qu'ils ont mangé!

- Ce sont des jeunes enfants Sirius, il leur faut du lait entre deux, ou une compote, mais comme ils peuvent tenir un biberon seuls, c'est plus pratique qu'ils se débrouillent.

- Si on m'avait dit ça il y a même trois jours... Dit Severus en soupirant.

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...

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- Bien, dit Sirius en regardant sa classe. Maintenant vous savez comment vous occuper d'un bébé licorne, et surtout n'oubliez pas qu'à son âge il est tout fragile et qu'il a tendance à faire des choses bizarres.

- Siri... Professeur Black si vous pouviez simplement éviter de faire des rappels subliminaux à l'expérience que nous avons vécue il y a trois jours, nous vous en serions reconnaissants, dit Harry d'une voix fatiguée.

- Pas de problèmes, dit Sirius en changeant de diapositive. La licorne laissa place à une photo de Draco qui montrait du doigt avec une grande curiosité les attributs du jeune Ron pendant leur changement de couches mutuel.

- PRRRRTTFFFFFFBWAHAHAHAHAhahaha

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Remus était sortit hilare de la salle de classe sous les regards noirs de tous les élèves. Sirius prit la porte de derrière, à cet instant certains étaient capables de tuer par la seule pensée.

Les chaises raclèrent le sol dans un silence de mort et personne ne voulait se moquer de personne. Non seulement parce que les photos montraient toujours un Serpentard et un Gryffondor, mais en plus parce qu'ils n'osaient plus se regarder. Se souvenir d'avoir pété en riant comme un goret en faisant s'amuser toute l'assemblée (qui en fit de même, salissant parfois la couche) n'était pas quelque chose de glorieux, surtout pour une fille.

On avait interdit les oubliettes car ces sorts pouvaient affecter le cerveau, et puis ce n'était pas « un souvenir si mignon » qui allait les traumatiser, dixit madame Pomfresh.

Harry Ron et Hermione partirent vers la classe de métamorphose la tête basse. On leur avait épargné de raconter la chose à tout le château, donc les plus jeunes s'imaginaient juste que la dernière année était une véritable torture. Heureusement que Voldemort avait été vaincu il y avait trois ans, sinon la situation aurait pu passer de comique à tragique.

Et puis cela commença. Un papier atterrit sur le bureau ou Harry était avec Ron, discrètement. L'origami en forme d'oiseau se déplia, et ils lurent « 22h, salle 45C » les mots changèrent dès qu'ils eurent lu pour se métamorphoser en un sourire des plus sadiques. Harry écrivit juste « ok » et l'origami regagna le sac de Draco tout comme une bonne dizaine d'autres sans que le professeur ne les voie.

Le repas du soir fut silencieux. Les dernières années étaient venus plus tard, en même temps que les professeurs, et regardaient la table honnie en mangeant, sans détourner le regard, les yeux fixes. Sirius avait bien trop chaud tout d'un coup, toutes ces paires d'yeux meurtriers ne valaient rien de bon.

Le coup de fourchette synchronisée, tous les élèves se levèrent en même temps avant de partir dans un seul bruit de pas, en formant des rangs biens alignés.

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- Ils comptent nous tuer tu crois?

- Pourquoi tu chuchotes?

- Je ne veux pas confirmer ma théorie, murmura Severus à Remus.

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La porte grinça et claqua dans un silence d'église. Dumbledore eut l'audace de se racler la gorge, et chacun prétexta un souci quelconque pour partir fissa, des fois que des bombes avaient été laissées sous les tables.

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...

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- Mesdemoiselles messieurs les persécutés, bienvenue à la réunion que j'intitulerais « MORT aux profs », c'est à dire Mission d'Organisation de Retournement de la Torture aux profs. Je laisse la parole à mon confrère, Draco Malefoy.

- Merci, Blaise. Bien que nous ne soyons que six, certains refusant de reparler définitivement du sujet -et je les comprends- les autres s'étant bravement jetés dans les pattes de Rusard et Miss Teigne, notre plan devrait fonctionner. Miss Granger?

- Le plan est-il légal?

- Tout dépend de ta façon de lire les lois, j'y reviendrais dans le point 2.a.

- Ça me va.

- En ce ça commençons...

...

À la faveur de la nuit, six élèves étaient sortis de la salle de classe, et seules leurs dents que leur bouche tordue en un sourire sadique découvrait, étaient visibles.

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...

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Pendant trois jours, la classe entière retint sa respiration. Elle serrait les dents quand une photo compromettante prenait « accidentellement » la place d'une diapositive de cours. Deux élèves se relayaient dans la chambre des secrets sans qu'aucun professeur ne les voie. Et le troisième jour Dumbledore sortit de son bureau.

Enfin on supposait que c'était Dumbledore. Un homme très grand et très mince, aux cheveux exceptionnellement longs, blonds foncés et bouclés, aux traits très aristocratiques. Il avait les yeux bleus et un visage fin, tout comme ses mains. Et il était directement partit au chemin de traverse visiter les pubs et les boites de streap-tease.

Dix minutes plus tard, des copies de clichés grand format extrêmement gênants de la « fête de la banane » prises par un directeur qui aime tenir ses employés au doigt et à l'œil parvenaient sur le bureau des trois fautifs.

Il va sans dire que ça n'aurait eu aucune retombée si la fête cette année n'avait pas été organisée par l'association des « Gays Amoureux du Cuir », que c'était déguisement obligatoire et que les trois lurons ne savaient pas ce qu'était l'arrache-dents (vodka-gin-wisky-rhum et une touche de champomy).

Après un verre vous devenez gai. Après deux vous êtes gay. Après trois vous l'êtes, vous en êtes fier et toute la boite est au courant, grâce aux écrans géants dont les caméras sont directement reliées à la cage centrale spéciale «allumeurs d'ambiance ».

Alors c'était Albus qui avait acheté l'exclusivité de toutes les photos de cette soirée? Même celle ou Remus et Severus dans la cage... Et où Sirius avec la banane d'or... Oh...

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...

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- Mesdames messieurs, enfin surtout messieurs, bienvenue à la réunion que j'intitulerais « demande de grâce aux élèves », c'est à dire, euh, demande de grâce aux élèves de dernière année. Je laisse la parole à mon collègue, Remus Lupin.

- Merci Sirius. Bien que nous ne soyons que trois, les autres ayant pitoyablement -et je pèse mes mots- décliné toute responsabilité dans cette affaire, notre plan devrait fonctionner. Monsieur Snape?

- Tu es certain que ça fonctionnera?

- Tout dépend de ta définition de « fonctionner ».

- Ça me va. Pas comme si ça pouvait être pire.

- Bien, en ce cas commençons.

...

À la faveur de la nuit, trois professeurs sortirent, le dos courbé par la fatigue et les soucis du bureau de Snape, en soupirant lourdement.

...

- Vas-y envoie la lettre.

- Tu es sûre que c'est mieux que d'agir dans l'ombre?

- Et faire passer ça pour un accident? Non les vrais terroristes signent et revendiquent leurs actes! Enfin en partie au moins.

- Oui m'enfin ça sera suspect et puis...

- Mais non. Allé envoie!

- Ok, ok.

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Sirius, Remus et Severus virent arriver le hibou noir vers eux. Il était immense et son vol était lent mais puissant.

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- C'est pas un signe de mort, chez les moldus? Demanda Sirius.

- Je refuse de répondre, dit Remus. Faites que ce soit pour Severus. J'ai rien fait, moi!

- Tu t'es foutu de leur tronche.

- La ferme, Sev! Il pourrait t'entendre! Oh Mer...lin.

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L'oiseau atterrit gracieusement sur la table devant Remus, lui même placé entre Severus et Sirius. De toutes façons, pour se laver les mains de l'affaire (et occasionnellement livrer les sacrifiés à la foule en colère) les autres professeurs les avaient mis tout au bout de la table, laissant un large espace entre eux et les bannis.

Au bout d'une longue minute l'oiseau se mit à picorer dans l'assiette de Sirius, au bout de deux il détacha l'enveloppe, et au bout de trois il était partit laissant les trois mousquetaires devant le morceau de papier blanc.

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- À toi l'honneur Remus l'enveloppe est devant toi.

- Non à toi Severus. C'était TON mauvais dosage, TA potion.

- Sirius. TU as prit les photos.

- Ok, ok.

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Sirius respira profondément quelques secondes et prit précautionneusement l'enveloppe sous les regards à peine déguisés des autres professeurs. Remus retint sa respiration quand le cachet de cire sauta. Severus déglutit, ce qu'il fit bien vu que ça faisait bien quinze secondes qu'il avait les joues gonflées, pleines de lentilles.

Il lu à voix mi basse. On pouvait voir les autres professeurs affalés les uns sur les autres pour se pencher et entendre, toute honte envolée, même devant les élèves qui les dévisageaient.

« Si vous tenez à votre dignité, veuillez vous rendre devant la salle sur demande à vingt-et-une heures précises. »

Bien. Il va falloir que le plan "on se traine devant eux comme des misérables" marche.

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- Sirius?

- Oui?

- Je veux pas y aller.

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...

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C'était bien la première fois qu'il faisait ça. À 21 heures tapantes Severus Snape terreur des cachots, record man du plus grand nombre de points retirés, lucky luke de la baffe-derrière-le-crâne, champion toutes catégories de la-phrase-qui-fait-trop-mal, avait obéit à des élèves piteusement et se retrouvait avec Lupin et Black devant la tapisserie de cet imbécile qui voulait faire apprendre la danse à des trolls.

Tout ça parce qu'il avait joyeusement secoué son derrière sous l'objectif d'un appareil photo, derrière mis en valeur par une tenue de cuir SM qui ne comportait qu'un masque et un pantalon de cuir sans l'entre jambes. Oui en fait il faisait bien d'être là.

Ils n'osèrent parler, se regardant dans le blanc de l'œil au cas ou des longues oreilles avaient été placées là pour faire encore plus de chantage.

La porte s'ouvrit. À vingt-et-une heures vingt-sept.

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- Bienvenue, dit une voix venant du fond de la salle. Entrez-donc, messieurs ''banana-men de l'année.''

- Je ne crois pas qu'il soit utile de...

- Mais si monsieur Black, dit Draco un grand sourire aux lèvres. Vous l'avez amplement mérité.

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Au centre de la pièce de pierre, un immense fauteuil royal en velours rouge. À ses côtés, ses répliques en noir. Dans chacun d'eux, Harry, Blaise, Ron, Hermione et Théodore. Trois chaises en bois étaient posées devant.

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- Assez-vous, dit Blaise d'une voix de miel.

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Ils obéirent en laissant la fierté à la porte, et une table se matérialisa entre eux. Hermione balança une enveloppe de papier kraft dont le contenu se déploya sur la table.

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- Enfin Harry tu peux pas faire ça à ton parrain quand même, je...

- Quelle jolie photo, je la garde pour moi celle là, dit l'interressé. Il en prit une ou Severus léchait goulument le fruit jaune en regardant l'objectif, des cheveux barrant son visage en sueur.

- Que proposez vous? demanda Remus d'une vois plus calme que celle des autres. Elle tremblait affreusement.

- Nos photos et un silence total sur l'épisode du ratage de potion contre VOS photos. Et un gage en prime.

- Gage?

- De quoi faire en sorte que les doublons que vous conservez ne seront que pour vous et vous seuls. Vous viendrez faire une séance photos chacun votre tour. Et chacun récupérera les photos originelles ainsi que tous ses doubles pour cette séance. Et le deal sera terminé. Alors?

- On a le choix?

- Non.

- Dire que c'est mon filleul qui...

- Alors?

- Oui, dirent les trois en même temps.

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...

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Remus vit un hibou arriver devant lui. Les deux autres lui envoyèrent un regard compatissant. Il était le premier. Il allait entrer dans la pièce, se faire torturer de longues heures et ne ressortir qu'à moitié mort toute dignité retirée de son être.

Le loup-garou sortit directement de table. De toutes façons ils avaient attendu là pour peut-être semer les hiboux qui les attendraient devant la porte de leurs appartements, résultat il était 23h30 et ils avaient mal aux fesses. Sirius et Severus rentrèrent après un dernier aurevoir, et Remus partit vers l'échafaud.

Il monta les étages, souffla, monta encore et arriva devant la salle. Son cœur battait la chamade.

La porte s'ouvrit, et il entra, trouvant Draco seul, toujours dans son fauteuil. Mais cette fois il y en avait un autre en face avec une table et un service à thé.

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- Prends place Remus je t'en prie.

- Tu sais je suis encore ton professeur et...

- Et alors? Demanda Draco en s'éventant avec une photo.

- Ben non en fait rien, rien du tout.

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Remus posa donc son séant et prit la tasse de thé qu'on lui offrit. Darjeeling. Draco avait au moins aussi bon goût que son père, pour le peu qu'il avait vu au manoir. Il croqua dans ce cake si léger et tendre, il raffolait du cake.

Draco lui sourit alors, et ses yeux gris eurent une lueur pas catholique du tout.

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- Maintenant je crois que nous pouvons passer à la scéance photos. Tu peut te déshabiller, et te coucher sur le lit, avec cette petite chose sur toi.

- C'est euh...

- Un string en cuir, oui.

- Pourquoi y'a un trou derrière?

- D'après toi?

- Draco s'il te plait soit raisonnable on ne fait pas...

- C'est pas moi qui ait joué en buvant une bouteille entière de vodka par l'autre côté... au milieu de la piste de danse.

- Demande au moins un paravent.

- Et qui ait demandé à l'assistance de m'attacher au poteau central.

- Je veux mourir.

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Remus se retourna timidement, les joues rouges et déboutonna sa chemise. Bon pas qu'il était laid loin de là, mais il n'avait pas l'habitude de se déshabiller devant les gens. Surtout pas un élève. Encore heureux que ce soit un garçon il ne voulait pas le traumatiser non plus. Pour se donner du courage il lança la conversation tout en retirant son pantalon, dos au blond.

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- Tu sais c'est pas vraiment moi, je n'ai pas l'habitude de boire alors...

- Je sais. Mais il ne fallait pas se foutre de nous quand nous étions retombés en enfance. C'est ÇA la vraie gueule de bois, Remus. Bien plus que le boxer et tu peut mettre le string. J'attends.

- C'est vraiment gênant.

- Quand tu me changeait la couche aussi c'était gênant?

- Mgnfgn...

- Disons que je n'ai rien entendu. Tiens tu est vraiment imberbe. J'aurais parié là-dessus!

Remus entra sur le lit à quatre pattes, mettant à vue tout ce qu'il aurait bien voulu cacher. Le reste de la séance fut une torture. Draco n'arrêtait pas de le toucher, le faire se tourner, prendre ses jambes pour les placer, parfois même se mettre à califourchon sur lui pour prendre son visage en photo.

Et le cuir fin n'aidait pas. Lupin était un bon professeur. Jamais il n'aurait eut ne serait-ce que l'idée de toucher un élève. Oui mais voilà il n'était pas moine non plus et celui-là le faisait exprès! Oui Madame, quand on vous replace les bijoux de famille dans le sous-vêtement, on peut dire que c'est fait exprès!

Draco reprit son appareil et se remit sur les hanches de Lupin alors qu'il était sur le dos. Ce dernier par réflexe posa ses mains sur les cuisses du blond pour l'empêcher de tomber, mais se retira bien vite. Ainsi exposé s'il avait une érection la terre entière le saurait. Ce truc contenait à peine ses attributs...

Il cru sentir une pression sur lui, mais le jeune Serpentard se recula, et sans aucune hésitation, plongea la main dans le string de cuir.

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- Pas que ça me gêne mais en fait si ça me gêne et...

- Bouteille de vodka, attaché, nu, milieu de la piste.

- Je me tais.

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Au lieu de la remettre au milieu comme il s'évertuait à le faire d'une manière froide et calculée depuis le départ, Draco fit courir ses doigts le long de la peau.

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- Non attends je vais...

- C'est ce que je veux. Une photo de toi à l'action. Combien les gens payeraient pour l'avoir? ... Si tu nous trahis... Bien sûr... ajouta-t-il presque vaguement.

- Haa Draco ouimaisje...

- Chh... Dis donc tu es un grand stressé, toi. Il va falloir que j'y mette plus du mien. Il regarda Remus droit dans les yeux. Je veux te voir bander.

- Seigneurjésusmariejoseph murmura Lupin.

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Le vêtement glissa sous la hampe et le blond posa directement sa bouche sur le sexe encore à moitié au repos. La langue glissa, s'enroula, tandis que Lupin se détendait et soupirait. Clic.

Draco continua les va-et-vient, caressant les bourses, pleines, chaudes et douces. Il aspira, allant de plus en plus vite, s'engorgeant du sexe épais, gémissant lui même, une main dans le pantalon. Il se masturbait aussi vite qu'il suçait, et il se retira juste avant l'extase. D'une main, il tenait son sexe qui se déversait sur le ventre de Lupin, voyant le lycanthrope jouir en même temps. Clic.

Remus regarda l'objectif, les joues en feu, les lèvres rouges. Ses cheveux collaient à son front en sueur, ses yeux étaient encore voilés. Clic.

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- Tu as eu... ce que tu voulais?

- Pas encore, dit le blond. Je garde ces photos au cas ou l'envie te prendrais de t'éloigner de moi.

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Un sourire lui répondit, juste avant un baiser.

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...

.

- Monsieur Potter.

- Vous êtes pile à l'heure, Severus.

- Prof...

- Monsieur je fait la danse du sexe sur le bar...

- Severus conviendra parfaitement.

- En ce cas entrez. Allongez-vous et ouvrez votre pantalon. Ne me dites pas que ça vous gêne, cent cinquante personne ont vu vos parties intimes il n'y a pas si longtemps... Vous êtes mignon quand vous rougissez. Clic.
Vous avez perdu votre verve habituelle, monsieur Snape? C'est vrai que si vous me balancez un truc du genre « votre père était un ptit con » vous vous en mordrez les doigts. Dégagez votre sexe. Clic.
Oui je sais dire sexe. Sperme, cul... Ssseveruusssss. Vous ne m'avez pas compris n'est-ce pas? Mais ça à l'air de vous faire de l'effet. Disons que cela signifiait jouissance dans mes termes. Vous commencez à durcir, pourquoi refusez-vous de me regarder? Parce que je vous exciterait d'autant plus? Caressez-vous. Plus fort. Vous n'en êtes pas à votre premier astiquage, Severus. Clic.
Vous n'aviez pas vu que je me déshabillait? Dégagez vos mains que je m'y mette... hhhhhhm. Tu es bon. Je n'ai même pas besoin de me préparer. Chhh. Je veut voir ton visage quand... Quand tu sera... Au ... Au bord de l'extase... Aide moi Severus... Plus fort, ne t'en fais pas pour moi... Ahhh je viens aussi... Je... Hhhh. Clic...
La photo de Severus en train de jouir. Tu as un sexe finalement.
Ne te retire pas.
Embrasse-moi encore.
Laisse l'appareil.
Ne regarde plus que moi, sans la barrière de l'objectif...

.

...

.

- Hey salut Ron! HAHA.. Ha... ha... Hum. Bon ben me voilà.

- Entrez professeur, dit le roux d'une voix lasse.

- Pourquoi je suis le dernier, le meilleur pour la fin, ou quelque chose du genre?

- Parce qu'on a tiré. À la courte paille. On a tiré à la courte paille.

- Ah. Je fais quoi?

- Vous vous mettez nu...

- À poil?

- Non. Nu psychologiquement parlant. Vous vous asseyez sur le canapé et je vais enregistrer tout ce que vous direz dans vos moments les plus intimes et les plus honteux. Bien allons nous assoir.

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Sirius, un peu impressionné par ce Ron mature et froid qu'il ne connaissait pas prit place, genoux serrés, un air un peu apeuré sur le visage. Le plus jeune ne se laissait pas démonter et la salle sur demande fit apparaître une caméra sorcière face à lui, assez proche pour qu'on sache qu'elle était là, assez loin pour qu'on l'oublie à un moment donné.

Ron s'assit en tailleur à côté de Sirius, de côté pour bien le voir, et l'animagus se tourna de trois quart pour plus de confort.

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- Bien commençons, nous partirons en douceur.

- C'est gentil.

- C'est surtout pour faire ça de manière progressive, vers la fin vous me déballerez vos plus grandes hontes avec un naturel déconcertant.

- C'est pas gentil.

- Vos noms, prénoms, âge et situations sociale et professionnelle.

- Euh Black, Sirius Orion, j'ai vingt-neuf ans, et je suis célibataire, vivant chez Rémus ou au château, ça dépend des dates...

- Hum hum...

- ... Et je suis professeur remplaçant de DCFM à Poudlard une fois par mois.

- Donc vous ne gagnez pas beaucoup d'argent.

- C'est pas grave je suis blindé de thunes.

- Tout dans le tact et le choix de mots justes, à ce que je vois. Quels sont vos loisirs?

- En théorie, voler, sur un balai j'entends, faire les magasins, lire et faire plaisir à Harry.

- Je ne relèverais pas le dernier point sur lequel vous avez lamentablement, (Sirius se mordit la lèvre) pitoyablement (il baissa la tête) et déplorablement (il soupira) échoué. À présent, j'aimerais connaître votre scolarité à Poudlard.

- Elle était cool, avec Remus, Peter et James on faisait les quatre cent coups, en plus on était pas nuls en cours alors tout allait bien... Jusqu'à... Enfin que la guerre soit vraiment là et...

- Racontez moi plutôt ces quatre cent coups, dit Ron d'une voix plus douce.

- Oh on a collé Severus au siège des toilettes! Il a fallut que Dumbledore se déplace pour l'en défaire, le pire c'est que toute l'école était venu le regarder au fur et à mesure que le temps passait! Et il y a eu cette fois ou Flint à eu un nez plus gros que ses fesses! Et Flint avait d'énormes fesses grasses et flasques, le genre qui vous donnent envie de changer de bord.

- Explicitez « changer de bord ».

- Ben disons que voilà, enfin, et puis, c'est tout.

- Je crains ne pas avoir compris.

- Jepréfèreleshommes.

- Oh, vous êtes gay, donc.

- Oui.

- Ce n'est pas une tare, la totalité de la population sorcière est au moins bisexuelle, puisque les hommes peuvent porter des enfants. Sachant que ma mère n'est pas réellement une femme je ne vois pas ce qui vous dérange.

- Ma famille ne le voit pas comme ça et euh attends, qu'est ce que t'as dit sur Molly Weasley?

- Rien du tout. Donc vous préférez les hommes. Comment pouvez vous le savoir? Si vous n'avez jamais tenté la chose vous êtes toujours considéré comme sans préférences.

- Ah non ah non, je suis pas un puceau moi! Je me suis déjà tapé Malefoy, Lupin, MacNair et Diggory!

- Pas mal. Malefoy a donc été votre premier coup?

- Si vous entendez premier coup par « premier qui à tenté de me la mettre ouais ».

- Tenté?

- Ben la première fois, ouais on était bourrés, il a pas trouvé le chemin, après y'a eu Lupin, et il sait y faire, et ensuite Malefoy est revenu à la charge, et là ça a réussit.

- Vous êtes un soumis, je note.

- Ah non, pas toujours! Diggory aimait bien être soumis alors je suis passé de l'autre côté de la force, ce coup ci.

- L'autre côté de quoi?

- Un truc moldu. Je suis devenu dominant.

- C'était bien?

- Plutôt ouais, dis toi que -parce que toi tu sens le puceau à trois cent mètres- tu sens un truc super serré tout autour de ta... enfin tu vois, comme si t'avait trois mains pour te branler, et ça serre ça serre à mort et en plus c'est tout doux et chaud, t'es obligé de jouir avec ce truc!

- Effectivement... Pensez-vous être un bon coup?

- Je crois, en une nuit j'ai fait jouir Remus et MacNair. Trois fois. Avant d'être mangemort, ce gars savait vraiment s'amuser!

- Deux ensemble?

- Ben c'est pas compliqué pendant qu'il y en a un derrière, l'autre tu t'en occupe avec tes mains ou ta bouche, ou les deux, tu vois ce que je veux dire? Ah je crois que j'ai aussi prit Lupin cette nuit-là. Ce petit cache bien son jeu, en fait c'est un soumis fini, il adore quand on le prend violemment contre un mur et qu'on lui...

- Merci je me contenterais de ça. Quelle taille?

- Pardon?

- J'ai demandé, quelle taille fait votre sexe?

- Ouah ça sonne vachement intime comme question. Ben je sais pas, moi j'ai jamais mesuré. Attends je regarde.

- Vous... Vous faites quoi là?

- Ben faut qu'elle soit à l'action, attends deux minutes, faut que je me concentre sur un truc bien sexy, fait apparaître un mètre à mesure, voir.

- Oh mon dieu. Et y'a des gens qui acceptent d'avoir cette chose en eux? Ça rentre?

- Oh ouais que ça rentre, et crois moi, ils en redemande, tu touches le point ultime à tous les coups.

- Le point... ultime?

- Dis-moi t'es vraiment puceau, toi. Tu ne sait pas quel est ce point au fond de toi qu'on touche et qui te montre des étoiles?

- Euh ben je... Pourquoi vous continuez à vous masturber? Je veux dire... Enfin je...

- Tu étais plus loquace il y a quelques minutes, Ron... Ohhh, ouais ça c'est cool comme ça. Laisse moi juste finir, je peux pas rester comme ça et te parler en même temps.

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La peau glissant sur le gland rougit avait totalement hypnotisé Ron. Sa salive menaçait de tomber à chaque instant, son cœur battait trop vite. Il voulait le gouter, ou même simplement le caresser, le toucher. Et ce ventre plat, musclé, ses mains y seraient parfaitement à leur place et si...

Tiens depuis quand il avait joint ses mains à celles de Sirius? L'homme avait rejeté la tête en arrière et soupirait d'aise, laissant progressivement le roux faire le travail. Profitant que l'animagus ne regardait pas, il posa sa bouche sur le bout du sexe, léchant le liquide épais et salé qui s'en échappait.

Il prit la longueur entièrement dans sa bouche, encouragé par le caresses et les gémissements du brun. Des mains enlevaient son T-shirt, il déboutonna lui-même son pantalon.

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- Tu es bien entreprenant, Ron...

- Je veux simplement savoir... Par pur intérêt personnel... Où se trouve ce point...

- En ce cas allonge toi, je vais te montrer.

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Nu les jambes écartées, il laissa Sirius lui fouiller les chairs. Son propre sexe était tendu à l'extrême et il apprécia la longue préparation. Dès qu'il repensait à ce qu'il allait devoir accueillir il s'affolait. Et puis l'animagus poussa, lentement, surement, sans trop lui faire de mal au final.

Mais si Ron bougeait d'un iota il explosait. Littéralement, ses fesses ne tiendraient pas le choc. Il était plein, totalement, et les va-et-vient lui retiraient une partie de lui même. Pourtant le mouvement se fit plus rapide, percutant un point impossible à localiser en lui, un point de plaisir trop intense.

Le brun n'eut qu'à buter une dizaine de fois pour que Ron se déverse abondamment sur son ventre, suivit de près par Sirius. Il ne se retira pas, et resta en appuie, au dessus de la tête du plus jeune, essoufflé lui aussi.

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- Satisfait?

- Oui, peut être. J'ai pas tout bien compris je crois. Faudra me remontrer ça.

- Laisse moi dix minutes.

- Ça bouge pas avec le temps, c'est sûr? Je veux dire, demain, et après demain, la semaine prochaine... Le mois d'après...

- Faudra vérifier ça.

- Mais juste moi, hein? Tu es professeur mais quand même...

- Juste toi, dit le brun en l'embrassant.

.

...

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Draco, Harry et Ron sortirent rouges de honte de la pensine spéciale.

- Alors?

- Euh, dis moi, ce qu'ils ont fantasmé, euh les choses...

- Rien n'a pu être embellit, exagéré ou déformé physiquement parlant, déclara Hermione.

Un gros silence emplit la salle. Les trois compères se regardaient, tandis que Blaise et Théo gardaient les trois adultes.

- Vous savez qu'ils ne resteront pas groggy longtemps? Dumbledore ne sait pas qu'on est ici!

- Oui, euh il... il faut que je parle à Remus. Juste... Histoire d'éclaircir certaines choses, dit Draco en prenant son professeur à moitié dans les vapes par le bras et en l'emmenant à sa suite.

- Ben voyons, dit Hermione en souriant. Je suppose Harry que Severus te doit des explication?

- Tout à fait, dit le concerné avec une colère que même un gosse de quatre ans aurait put détecter comme fausse. Allé Snape Haha, tu me suis on verra bien qui jouira le dernier!

- Rira, on dit « qui rira le dernier », Harry.

- C'est ce que j'ai dit, dit le brun déjà loin.

- Bon, ben euh. Faut que je vois si... Enfin bonne journée, 'Mione, dit Ron plus que rouge en prenant Sirius.

- Pfiou! Ça n'a pas été de tout repos, dit Théo. Je sais pas comment t'as fait Hermione, mais les emmener dans la chambre des secrets pour leur faire avaler notre potion de phantasme c'était... Du grand art...

- Marrant qu'ils se soient regroupés en un seul dans la pensine... Dit Blaise.

- Je crois qu'ils en ont parlé entre eux dit Hermione. Le fait de ne pas pouvoir l'accomplir selon eux les a fait imaginer une histoire à trois. Et imaginer toutes sortes de trucs, comme cette histoire de Dumbledore jeune, ou cette potion ratée.

- Comme si Severus pouvait mal doser une potion... Comment il a fait pour accepter ça?

- Je n'en sais rien, Blaise, sûrement l'amour du jeu.

- Ou de Harry.

- Et Pansy, on en fait quoi?

- Laisse, dit la jeune femme. Retournez dans vos dortoirs, c'est moi qui m'en occupe, dit-elle avec un sourire pervers.

- Hermione, c'est pas bien, dit Théo n prenant la main de son petit ami.

- Mais si... Je veut juste savoir pourquoi je dois mettre une tenue de pompom girl dans son fantasme... Vous en faites pas. Vous pouvez y aller... Ouste!

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Les potos...


Et voilà! J'espère que vous avez aimé!