Bonjour !
Voici le Prologue de ma nouvelle que j'ai annoncée à la fin du chapitre 5 de Coeur d'ange. Pour ceux qui suivent Coeur d'ange, il n'y a rien de changé. La suite arrivera sous peu !
Prenez note que cette fic est un UA se déroulant à New-York et dont le principal héro est Takuma Ichijou. Oui, cette fic sera yaoi.
Merci à tous ceux qui m'on encouragé à poster !
Lieu : Queens, New York, États-Unis d'Amérique.
Le Queens est l'un des quartiers les plus touristiques de la ville de New-York et celui où la proportion d'asiatique est la plus élevée.
Résumé : Takuma est un jeune étudiant habitant le Queens à New-York et il est passionné par la musique. Il est clarinettiste depuis quelques années. Pourtant, il n'a pas les moyens de faire des études dans ce domaine alors il oublie peu à peu son rêve. Que se passerait-il si un étranger lui donnait les moyens d'espérer entrer un jour à la Juilliard ?
La Juilliard c'est : la Juilliard school of art où sont formés des danseurs, des musiciens et des acteurs, qui, dans plusieurs cas, finiront sur les planches de Broadway.
Du fond du cœur – prologue :
New-York, 2004.
L'adolescent aux yeux verts ouvrit des yeux émerveillés en entendant le timbre de l'instrument. Le professeur lui sourit gentiment avant de le lui donner et de lui dire de faire comme lui, soit de souffler !
Takuma porta le bec à sa bouche, indécis sur la façon de faire. Kaien éclata de rire en voyant son hésitation.
-N'hésites pas ! Souffle !
Le jeune homme serra les lèvres autour du bec en plastique et de l'anche. Son souffle fit vibrer l'anche et bientôt il sentit la vibration pulser sous ses doigts. Un faible son strident sortit de l'instrument. Gêné, Takuma rougit. C'était plus difficile à maîtriser qu'il ne le pensait ! Ça avait pourtant l'air si facile !
-Super, dit le jeune homme.
Kaien lui ébouriffa gentiment les cheveux, ravi d'avoir un élève enthousiaste devant son cour et son instrument. La distribution continua et lorsque tous eurent un instrument en main, Kaien alla voir chacun de ses élèves à tour de rôle pour les aider à apprendre les bases.
Certains, comme Takuma, étaient ravis de l'instrument que le professeur de musique un peu trop enthousiaste venait de leur remettre alors que d'autres boudaient dans leur coin, rabâchant que c'était un cour pour les nuls de toute façon.
Le jeune homme ne fit bientôt plus attention à ce qui se passait autour de lui pour se concentrer sur la feuille de doigté reposant sur son lutrin. C'est ainsi que commença son apprentissage de la musique dans une classe où régnait la cacophonie la plus totale.
Le rêve envahit alors son esprit : devenir musicien pour apaiser et transporter les gens par sa musique comme elle le faisait pour lui.
Le jeune homme oubliait tout devant une partition, son instrument dans les mains. Il oubliait sa vie précaire dans le Queens avec ses parents. Oui, la vie était plus facile ainsi. Il voulait aussi qu'on puisse être fier de lui.
Kaien souriait en voyant l'ardeur qu'il mettait à la tâche. Lui, il était fier du jeune homme et ferait tout ce qu'il pourrait pour l'aider à réaliser son rêve.
***
Queens, New-York, avril 2009.
Takuma fut tiré de ses réflexions par les coups de klaxon furieux résonnant autour de lui. Relevant la tête, il réalisa qu'il s'était arrêté au milieu de la voie automobile. La lumière pour les piétons s'était éteinte depuis longtemps.
Il se précipita vers le trottoir suivant en espérant ne pas se faire écraser par un taxi dans l'exercice. Mais qu'est-ce qui lui avait pris de ressasser de si vieux souvenirs en s'arrêtant en plein milieu d'une artère fréquentée ?
La rue grouillait de monde et les gens se bousculaient aux portes des cafés. Takuma pressa le pas en réalisant qu'il allait être en retard au travail. Il entra en coup de vent dans la petite boutique déjà bondée en ce samedi matin.
Le jeune homme laissa tomber son sac dans l'arrière-boutique et accrocha son écusson à sa chemise à la hâte.
Yagari, le propriétaire des lieux, surgit derrière lui sans prévenir.
-Tu es en retard Takuma, constata-t-il.
-Oui, pardon je…
-Tu rêvais encore ?
Takuma rougit et préféra ne pas répondre. Il avait une propension à tomber dans la rêverie et son employeur l'avait depuis longtemps remarqué.
-Allez, file sur le plancher.
-J'y cours !
Takuma sortit de la réserve en coup de vent. Des touristes excitées se pressèrent aussitôt autour de lui. Il avait toujours la tête dans les nuages mais sous son air revêche Yagari l'aimait bien. Il était travaillant et puis… son visage d'ange attirait la clientèle féminine comme des mouches sont attirées par le miel ! Il savait aussi écouter et savait trouver des trésors de patience pour satisfaire les clients les plus difficiles.
Tôga sourit avant d'aller se poster derrière la caisse et d'offrir son plus beau sourire aux jeunes femmes que Takuma poussait vers lui. Un sourire de requin.
Lorsque la journée s'acheva, Takuma fut bien heureux de mettre la pancarte ``Fermé`` sur la porte. Enfin ! Il se laissa tomber sur une chaise en soupirant. Tôga lui tendit une tasse de café brûlant qu'il accepta avec reconnaissance.
-Merci.
Le blond avait l'impression d'entendre encore le babil incessant des clients qui avaient défilés dans la boutique tout au long de la journée.
Takuma finit son café, s'étira et alla enfiler son coupe-vent. Les nuits étaient fraîches en ce mois d'avril.
Aussitôt qu'il sortit de la boutique, les bruits de la ville l'assaillirent. Les commerçants fermaient peu à peu leurs boutiques et les touristes se faisaient de plus en plus rares. Une voiture de police passa en trombe près de lui, feux et sirènes activés. Takuma resserra frileusement son col d'une main lorsqu'une bourrasque plus forte que les autres s'engouffra entre les immeubles.
Levant les yeux, Takuma chercha en vain des étoiles des yeux. Les lumières de la ville les rendaient impossibles à distinguer, encore une fois. New York, la ville qui ne dort jamais. The Big Apple.
Le blond accéléra le pas, impatient de rentrer chez lui. Le silence régnant dans la cage d'escalier de son immeuble le transporta de bonheur. Le jeune homme monta rapidement l'escalier et s'arrêta au cinquième étage. Fouillant dans ses poches, il en sortit son trousseau de clé. Quand la porte s'ouvrit, il fut accueilli par une bonne odeur, provenant manifestement de la cuisine. Il ôta rapidement manteau et souliers, affamé. Jetant un coup d'œil dans le salon, le blond y trouva ses parents en train de regarder le bulletin de nouvelles du soir.
-Bonsoir !
-Bonsoir mon chéri, répondit sa mère.
Il alla ensuite s'asseoir à table devant le plat que sa mère lui avait gentiment réchauffé. Il mangea rapidement avant d'aller se laisser tomber sur son lit. Il était 22 :00. Takuma prit le manga qu'il avait oublié sur son couvre-lit et l'ouvrit. Qu'avaient donc encore inventés Ichigo et compagnie ?
Ce dimanche-là, Takuma ne travaillait pas et en profita pour dormir un peu plus longtemps qu'à l'habitude. À 10 :15 il décida cependant qu'il avait assez dormi. Il se leva et alla prendre une douche rapide.
Une fois habillé de frais, Takuma prit ses livres de cours et s'installa dans la cuisine pour commencer à réviser en vu des examens. Encore quelques semaines et il serrait libre comme l'air !
Il ouvrit ses livres d'économie et tenta de s'y plonger. Il aimait la matière mais il avait l'impression qu'il lui manquait quelque chose… mais quoi ?
Note : l'université à laquelle on fait référence est l'Université de New-York et non celle de Columbia.
Alors ?