Note de l'auteur: Coucou !!!! Voici ma toute nouvelle fic'. J'espère sincèrement qu'elle vous plairas. Je sais pas encore si elle sera longue ou courte, on verra selon le déroulement des évènements. Je tiens quand même à préciser, pour ceux qui se poseraient la question, que cette histoire peu être considérée comme une suite directe à la fin alternative de PARENTAL ADVISORY, ou être lue complètement à l'eccart en temps que fic' indépendante.

A nouveau attition pour le langage qui sera cru.

A votre plaisir,

AZAAZEAL

Chroniques d'une garce

Chapitre 1. Bienvenu chez moi

Londres c'est environ 1 172 000 habitants. 48, 4 % de ces 1 172 000 habitants sont des hommes, avec tout ce que le fait d'être un homme implique.

C'est donc 562 560probabilités d'avoir une relation sexuelle avant la fin de la journée comme 562 560 possibilités de rencontrer un des membres de la gente masculine inconnu jusqu'à lors ou seulement croisés quand vous étiez bourrés.

Bref, c'est tout un beau bordel qui ne vient à vous que dans le but de vous faire oublier un seul de ses numéros.

J'ai parcouru le monde durant 5 ans. 5 longues années, au cours lesquelles je suis allée de rencontres en rencontres, sexuelles s'entend, sans jamais me poser avec qui que se soit. Pas du fait de n'avoir jamais trouvé l'Homme. THE homme. Celui que toutes les greluches pré pubères attendent.

Non, si je ne me suis jamais installée avec personne, c'est parce que je suis très bien toute seule.

Que je m'explique.

Un homme c'est comme un sac à main, vachement pratique en cas de besoin mais pas du tout nécessaire, surtout quand vous connaissez le panel d'autres exemplaires que vous pouvez trouver simplement en sortant dans la rue.

Pourquoi en avoir un quand vous pouvez en avoir des centaines d'autres ?

Bref, après avoir longtemps erré un peu partout sur la planète, j'ai décidé de rentrer au bercail.

Je suis chez moi, enfin.

Pour faire court, j'ai 27 ans, je suis probablement l'Auror la plus célèbre de ses dix dernières années et ce à travers le globe, surpassant en popularité le célébrissime Harry Potter, et aujourd'hui, je reviens en Angleterre.

Ah au fait, moi, c'est Hermione.

Vous vous rappelez ?

Bien.

Mes parents, paix à leurs âmes, mon légué il y à quelques temps un appartement situé au cœur même de Londres. Du plus grand chic, magouille du paternel aidant, celui-ci pourrait accueillir au moins 3 familles, mais n'est réservé qu'à mon égocentrique personne.

Certains pourraient y voir là une occasion de me construire une vie à des milliards d'années de celle que je mène depuis 5 ans ou plutôt 10. Ignares. Si j'avais voulu ce genre de vie, il y à longtemps que je me serais retrouvée coincée dans un pavillon de banlieue comme il y en à pleins ici. Ce genre de baraque sans fantaisies, aussi pathétiquement alignées sur un morceau de trottoir que les prostituées des quartiers réputés comme « chauds » à la seule différence que ses dernières, elles, au moins, on droit à plus d'un coït par semaine. Bref, ce n'est pas encore pour maintenant qu'Hermione Granger va se décider à grandir.

Ainsi, je m'installe seule dans mon appartement. Qu'on se rassure, j'ai bien l'intention de combler certains « vides ». Si j'ai dit pas de famille, je n'ai pas dit, pas d'hommes. C'est donc probablement pour cette raison que la sonnette de ma porte ce met déjà en route.

Dix minutes que j'y suis, ils on fait fort.

- Hermione !

- Harry !

Harry Potter, dont je ne ressens nullement le besoin d'en retracer le portrait si ce n'est l'essentiel : Héro bla bla blaaaa devenu Auror bla bla… s'est rapidement fatiguée de la course à travers le monde que lui offrais son métier, ainsi c'est aujourd'hui un bureaucrate épanoui que je le retrouve. Le ministère ne s'en est d'ailleurs toujours pas remit. Ils l'ont enfin attrapé.

J'ignore si je dois me réjouir ou trouver ça pitoyable…

En tout cas, ce qui est manifestement devenu pitoyable c'est son aspect physique.

- Oh Mione, tu es milles fois plus belle que lorsque nous nous sommes vu pour la dernière fois !

- Et toi tu es milles fois plus large !

- Euh ouais…je sais…Evey m'as mis au régime…

- J'espère pour toi.

Evey = sa femme. Tellement sans intérêts que je ne perdrais pas de temps à en parler plus que je ne le fait à l'heure actuelle sinon je risque de devenir méchante.

Le survivant voulu me prendre dans ses bras. Je reculais.

- Entre !

Ce qu'il fit.

- C'est chouette chez toi. Parfait pour des enfants…

- On en à déjà parler.

- Je sais.

Il se permit de visiter mon appartement de fond en comble, s'extasiant à chacune de ses découvertes. Mon chez moi était réellement formidable, même pour les gens qui manquaient cruellement de goût.

- J'ai appris que tu intégrais la brigade d'Auror d'Angleterre.

- Effectivement.

Tout en m'asseyant auprès de lui dans mon canapé à 10 000 gallions.

- Ca va te changer des brigades mondiales. Celle-ci à de plus faibles moyens.

- Je sais Harry. Je sais.

- D'ailleurs il y à quelque chose que je ne comprends toujours pas. Tu avais tout, pourquoi cesser cette vie. Pourquoi revenir ? Pourquoi maintenant.

Je le coupais.

- Harry ! Tu va arrêter là ton discours philosophique, si je suis revenue c'est parce que j'ai mes raisons. Et, pour répondre à ta question, si je suis là rien ne dit que j'y resterais. J'ai seulement quelque chose à régler.

- Quoi ? Comme chose.

- Quelque chose.

Il se résigna.

- D'accord.

- Voilà qui est sage. Un truc à boire ?

- A manger si tu as ?

- Harry !

- Whisky.

Bien.

Je me levais et me dirigeais vers mon bar, apparu dans la pièce quelques secondes plus tôt. Harry repris la conversation, tandis que je remplissais les verres, dos à lui.

- En tout cas tu risque de t'y plaire.

- Ah oui ?

Distraite.

- Ouais, tu va retrouver de vieilles connaissances.

- Comme ?

Il se renfrogna.

- Euh…pas mal de monde…oh jolie la table…

Je me retournais, verres à la main.

- Harry !

- Nan sans blague, c'est Italien ça ? Merveilleux les Italiens…

- HARRY JAMES POTTER !

Il me regarda. Je lui souriais.

- Comme ?

- Des gens…

- Cesse de jouer à ce jeu, à ton âge c'est ridicule.

Je lui tendais le verre. Il le prit, mal à l'aise.

- Alors ? Qui vais-je retrouver ?

- …bah euh…

- Oui ?

- Quelques connaissances de l'Académie.

Je me contentais de cette réponse, sans pour autant en avoir terminé. Je sais ce qu'il me cache. Et lui, il sait le genre de réaction qu'une annonce officielle me provoquerait.

Lorsque j'avais reçu la lettre du ministère de la magie Anglais, celle-ci ne précisait pas spécialement le contenu humain de la brigade dans laquelle je me retrouverais. Bien qu'une certaine idée trottait dans ma tête.

Quelqu'un cogna alors à ma porte.

- Je reviens, mais j'en ai pas fini avec toi.

Ce en pointant le survivant du doigt.

J'ouvrais.

- Ron !

- Mione ! Woa t'es canon, vivement que tu te retrouve nue !

- Y à qu'a demander.

- Ouaiiis…

Harry toussota.

- Vous pourriez au moins attendre que je sois sorti de la pièce non ?

- Pardon monsieur le ministre des rabats joie.

Harry Potter avait perdu tout sens de l'humour en même temps que ses cheveux, sur sa tête, commençaient à se faire plus rares. En gros depuis son mariage avec l'autre. Quand à Ronald, celui-ci menait une vie équivalente à la mienne. Faite d'aventures sans lendemains, de voyages extraordinaires à travers les plus beaux pays du monde, avec pour seule différence qu'au lieu de chasser les méchants, celui-ci chassait le souaffle.

Il me serra contre lui.

- Ca me fait si plaisir de te revoir Mione ! Ca remonte à quand ?

- Milan.

- Milan !!!!! Que de bons – tout en pressant mes fesses – souvenirs…

- Effectivement.

- Hum hum.

Ron et moi cessions nos retrouvailles pour venir s'installer autour du survivant le plus relou de la terre.

Ils discutèrent tout les deux durant une bonne heure, sur des choses aussi superficielles qu'inutile. Principalement de ma beauté. C'était, je l'avoue, un sujet récurant chez beaucoup de monde, ainsi, je n'avais pas vraiment besoin qu'on me le rabâche une énième fois d'où le caractère inutile de la chose.

La porte sonna à nouveau.

- Décidément.

Je me levais. Allais vers la porte. L'ouvrais. Un journal sorcier était posé grossièrement sur le perron.

- Ces hiboux, toujours aimables…

Sitôt le bout de papier fut à portée de mon œil, sitôt celui-ci se retrouva sur mon parquais Louis XV.

- Qu'est ce qu'il se passe ?

- Mione ?

Ils se levèrent, sans que je ne m'en rende compte réellement.

- ….Dites moi que c'est pas vrai…

Ron ramassa le quotidien. Le scruta bien qu'il n'avait aucunement besoin de le faire, les gros titres étaient, justement, assez gros.

- Qu'est ce qui n'est pas ….OH !

« Drago Malfoy se marie !

Mesdames sortez vos mouchoirs : L'héritier de la monumentale fortune des Malfoy à enfin trouvé chaussure à son pied. Après de longues années de célibats, le jeune homme s'est remis dans la course, et son cœur à penché pour une de ses charmantes collègues Auror originaire de Russie, la divine Ana Pietrov[f]. Même si la date de cette union n'est pas encore fixée, nous pouvons d'ores et déjà vous annoncer que se sera l'évènement de cette nouvelle année et qu'il est grand temps pour vous de sortir vos plus belles tenues du placard car il est évidemment hors de question pour tout sorcier qui se respecte de rater un tel jour ! »