Disclaimer : Personnages d'Echiiro Oda. Histoire d'Ana, idées d'Ana et Charlotte. Correction de Charlotte.

Pairing : Sanji/Zoro.

Salut! Voici donc le premier chapitre de notre deuxième post, il s'agit encore d'un SanZo. Nous nous sommes beaucoup amusées à écrire et imaginer cette petite fic, et nous espérons que vous aurez autant de plaisir à la lire.

boa leitura/Bonne lecture.


The Countdown : 24h to the verdict

I. Déclanchement.

22h37

Presque tous étaient déjà dans le monde de rêves. Dominant toute la vue du haut de la vigie, je pouvais voir un des derniers encore éveillé. Zoro faisait son entraînement du soir, avec ses poids de deux tonnes. Il devait surement être à la fin.... vers les 4 500 levés. Une unique lumière l'éclairait, provenant de la fenêtre de la cuisine. Sanji faisait surement la vaisselle, et préparait quelques ingrédients pour le lendemain.

Puisque rien ne s'annonçait à l'horizon, je me contentais d'observer le bretteur dans ses derniers efforts. Une ombre l'englobait sans qu'il ne se rende compte; levant les yeux vers la fenêtre, je m'aperçus que je n'étais pas la seule à le regarder. Je souris, sachant bien que les deux regards qui le couvaient ne le faisait pas de la même façon ni pour les mêmes raisons.

Après avoir fait gonfler ses muscles une dernière fois en soulevant ses poids, Zoro les rangea, s'essuyant le front avec une serviette. Il se dirigea ensuite vers la cuisine. Amusée, je me décidai d'ouvrir un œil et une oreille là-bas, consciente de la sorte de scène qui allait se dérouler.

Sanji, voyant que son pire ennemi montait, se dirigea vers la table, prenant les dernières plats pour les ranger. Il attendit que la porte s'ouvre pour les mettre dans le placard, puis se tourna vers le manieur de sabres. Ce dernier lui accorda un regard avant de se diriger vers le frigo.

"Oi, Marimo" interpella le cuisinier, son regard s'attardant sur le torse nu de son nakama. "Que vas tu prendre là?"

"C'est quoi ton problème?" grommela Zoro, s'appretant à ouvrir la porte du frigo.

Sanji lui donna un coup de pied à la main, se prenant une engueulade bien sentie, les dents pointus. "Tu veux te battre ou quoi?!?!"

Calmement, le blond s'approcha, les mains dans les poches. "Personne n'a le droit de toucher à mon frigo, tu sais ça. Si tu veux quelque chose, tu me le demandes."

"Tu t'égares là" répondit l'épéiste, ouvrant et fermant discrètement ses doigts - beaucoup trop fier pour se masser la main. "Je ne suis pas Luffy"

"La règle s'applique à tout le monde. Qu'est ce que tu veux?" Le cuisinier ouvrit lui même le frigo.

"À boire, baka"

Le blond sortit une cruche, puis prit un verre et servit le jeune homme avec une moue méprisante. Après avoir fini le verre d'un trait, il le tendit à Sanji. "Donne m'en plus."

"Tu pourrais dire s'il te plait" grogna-t-il, remplissant le verre. "Et savoure un peu le jus au lieu de l'avaler comme un assoiffé!"

"Je suis assoiffé. Si tu avais la force de faire ce que je fais, tu comprendrais" répondit l'homme au cheveux verts, buvant moins rapidement cette fois-ci, sa soif immédiate calmée.

Sanji le toisa avant de ranger le jus dans le frigo. Il se tourna ensuite vers le bretteur, qui finit son verre et le posa. Il n'avait pas encore répondu, il ne faisait que le regarder.

"Oi, baka cook. Tu as entendu ce que j'ai dis?" questionna-t-il, surpris qu'il ne réplique pas. Où bien, avait-il comprit que c'était le moment? Le blond sourit sans rien dire, et je vis une nouvelle goûte de sueur se former sur le front de Zoro. "Tu as l'air d'un demeuré à sourire comme ça."

"Tu as du jus sur le menton" constata le blond. Son nakama leva la main pour l'essuyer, mais il la retint. Il approcha son visage de celui de l'épéiste, qui se crispa, et lécha doucement la peau de Zoro. Puis, approchant son corps du sien, il pencha légèrement la tête vers les lèvres entrouvertes, les embrassant doucement.

Le bretteur réagit après quelques secondes, donnant un coup de poing violent au blond, qui tomba avec l'impact. Il le regardait, furieux. "Je t'ai déjà dit d'arrêter ces conneries! Je suis pas pédé, merde!"

Sanji se releva doucement, les mains dans les poches. Il ne prit pas la peine d'essuyer le mince filet de sang qui coulait de sa bouche - il avait l'habitude des réactions violentes de son fantasme vivant.

"Ah bon?" demanda-t-il doucement. "Tu sembles pourtant apprécier..."

"Tu es vraiment un baka... si je te tape, tu crois que c'est parce que j'apprécie ? Ecervelé..." cracha le bretteur, toujours sur les nerfs.

Sanji garda son calme. "Tu me frappes parce que tu ne veux pas apprécier... mais tu ne me laisserais pas t'embrasser aussi longtemps si tu n'aimais pas, tu ne me laisserai même pas te toucher... c'est toujours la même chose..." dit-il avec un air blasé.

"T'es vraiment tordu comme type... tu dragues vraiment tout ce qui bouge hein? Tu fais pareil avec Luffy et Franky et les autres, j'imagine? Les filles en public, les gars en cachette?"

"Non. Y'a que toi qui m'intéresse."

Le calme avec lequel le cuisinier avait répliqué déstabilisa Zoro, qui pendant un moment resta là, immobile et muet. Il semblait chercher ses mots, essayer de formuler quelque chose... mais n'y parvint pas.

Sanji sourit. "Alors, maintenant que tu es rassuré, si on reprenais là où on en était?"

"Tu es sourd, Baka Cook ? Tes conneries d'homosexuels ne me plaisent pas!" s'énerva Zoro en reculant, puisque son interlocuteur avançait.

"T'en es sur? Faisons un pari alors." proposa le blond. "Donne moi vingt quatre heures pour te convaincre que ça te plaît... si au bout de vingt quatre heures tu crois toujours que tu n'aimes pas, alors je te laisses tranquille. Si tu avoues aimer... alors, tu seras à moi."

"Tu vas vraiment me foutre la paix après ?" hésita Zoro.

"Oui. Mais il faut que tu sois un minimum réceptif quand même. Les coup de poings et tout, ça commence à devenir lassant..."

"Bon... dans ce cas... si tu me laisse après.... d'accord." Il soupira devant l'air ravi du blond. "Mais ne fait rien de louche devant les autres!"

"Ne t'inquiètes pas" Sanji lui tendit la main. "Le pari est lancé."

Zoro la serra. Avec un sourire satisfait, le cuisinier embrassa de nouveau le bretteur, protégé par la règle qu'il avait imposé. Ce dernier se crispa, et attendit un peu avant de repousser Sanji, avec une moue qui pouvait mener à croire qu'il regrettait d'avoir accepté, ou qu'autre chose le contrariait.

"Oui bon, suffit pour un soir. Et le temps endormi compte aussi... tu n'as plus que 23 heures 59 minutes"

Il sortit, et Sanji cria après lui : "Dormir toute la journée ne compte pas!"

L'horloge de la cuisine indiquait 23h00

Amusée, je souris, détournant mon attention de la cuisine. J'observais de la vigie Zoro aller vers sa chambre, puis descendis. Je me dirigeai calmement vers la cuisine, et m'adossai au mur à l'extérieur. J'entendais le bruit de l'eau couler; Sanji devait être entrain de laver le verre de l'épéiste.

Quelque temps après, il sortit, une cigarette à la bouche. Il ne me vit pas tout de suite, et sursauta quand il remarqua enfin ma présence.

"Robin-chan!" s'exclama-t-il, prenant tout de suite son air amoureux. "Tu veux un gouter nocturne? Ou un rendez vous à la belle étoile avec moi, peut-être? Ou alors tu voudrais un cock-"

Je souris. "Ce n'est pas très correct vis à vis de Zoro-kun..."

Il ouvrit la bouche, surpris, faisant tomber sa cigarette. Ses joues s'empourprèrent, et il avala sa salive. "Tu... tu as entendu ...?"

"Oui, mais je l'avais remarqué depuis longtemps" répondis-je.

Il resta là à me regarder, surpris, un peu honteux, attendant ma réaction. Comme je ne faisais rien d'autre que sourire, il baissa la tête, marmonnant quelque chose. Je laissai le silence se prolonger, le forçant à le briser.

"C'est... tu n'en parlera pas, hein?" Je fis non de la tête. "C'est mal? Ça te déçois?... Je suis désolé, Robin-chan... je sais que tu es amoureuse de moi, mais... c'est compliqué!..."

Le silence commença à le stresser." T'en penses quoi de tout ça?"

Je ris légèrement. "Je pense que tu auras peut-être besoin d'aide pour trouver d'efficaces moyens de ... persuasion."


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