Attention : Cette fic met en scène une relation amoureuse tous ce qu'il y a de plus normale entre deux personne du même sexe. Donc vous êtes prévenue XD

Disclaimer : Je suis désolé de vous l'apprendre, pauvre auteur que vous êtes, mais il se trouve que je suis en tête de ligne sur la liste pour acquérir les droits de Naruto, mais pour l'instant non je ne les possède toujours pas.

Un jour mon dieu, quand je dirais « je fais un OS », je ferais un OS ! T^T

One-shot transformé en fic. Rien de bien prétention, juste une petite fic qui se veut légère. XD


Prologue

Je ne devrais pas y penser mais chaque fois qu'un nouveau jour se présente à ma porte, je perds un peu plus de ma détermination. Devoir lui faire face chaque matin est un supplice à peine dissimulé. Sasuke est revenu de sa quête de vengeance, et pour moi cela à été une délivrance, un rêve accompli, une poursuite achevé.

Pourtant l'obsession que j'ai éprouvée à son égard, lorsque j'étais à sa recherche ne s'est pas dissipée. Ce besoin de sa présence et de le revoir... Quand me suis-je rendu compte que ce n'était pas que de l'amitié ? L'amitié ne nous plonge pas dans le doute et l'attente constante. On ne reste pas éveillé le soir à cause de ce sentiment. Non, ce que je ressens est bien plus fort.

Lorsqu'il est prêt de moi, j'aimerais tendre la main et toucher cette peau blanche qui semble si soyeuse. Pouvoir l'enlacer et le serrer contre moi. Je voudrais que ces nuits soit hantés par mon visage et que son cœur n'existe que pour moi. Qu'il me voie comme je le vois, je voudrais juste être présent dans ses pensées.

Ce sentiment n'est pas normal, alors depuis trois mois je m'efforce de l'ignorer. Éprouver de tel chose à l'égard d'un autre homme, je suis désespérant ! On frappe à ma porte en trois coups secs et brusques. Je me lève en baillant et va ouvrir à mon assaillant. Un homme d'une trentaine d'années se tient devant moi. Les cheveux hirsute et l'œil assassin, Iruka me fixe prêt à me sauter à la gorge.

- Bonjour Iruka sensei !

- Naruto, que faisais tu encore couché ?

- Eh bien, je dormais, quoi d'autre ?

Iruka-sensei, se passe une main exaspéré sur le visage, puis me fixe avant de murmurer :

- Dis moi que tu le fait exprès et que tu n'as pas oublié quel jour nous sommes ?

- Bien sûr que je le sais, on est lundi et alors… ?

Un moment je me fige, plus exactement nous somme le premier lundi du mois. Je tourne la tête vers l'horloge de l'entrée: huit heures ?!!

- Oh non !

J'adresse un regard désespérer à mon tuteur.

- Oh si !

Me répond t-il un sourcil levé.

- Dis-moi que ce n'est pas vrai !

- Aucune chance.

- Je suis dans la merde !

- Profondément.

Je ne perds plus de temps à discuter et me dirige immédiatement vers mon armoire, saisissant, t-shirt, jean et bandeau, j'ajuste tout cela trouvant par miracle l'ordre dans lesquels les enfiler. Lorsque je détale dans l'entrée, Iruka s'écarte instinctivement pour me laisser passer.

- Désolé, Iruka-sensei je dois y aller !

Au moment de sortir du bâtiment, je l'entends me crier :

- Reste simplement en vie !

A Konoha la vie reprend son cour alors que les habitants s'affairent chacun à leur tâches respectives. Bien que nous ayons encore des missions à accomplir, l'anéantissement de l'Akatsuki nous à apporter une certaine paix que beaucoup n'attendait plus. Mais pour l'instant mon but premier est d'arriver à la tour de l'Hokage dans les cinq prochaines minutes. Sinon cette douce Baa-chan me fera en voir de toutes les couleurs.

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- Comment se passe ton stage d'apprentis Hokage ?

Je regarde Sakura en biais en finissant d'avaler ma bouchée de ramen.

- Ce n'est pas vraiment un stage, la vieille m'a simplement ordonné de venir tout les premiers lundi de chaque mois pour faire son sale boulot.

- Tu ne devrais pas parler comme ça de ton futur métier !

Sakura par ensuite dans un éclat de rire, qui me donne une envie de meurtre soudaine. Son visage est toujours aussi expressif que dans notre enfance, elle a gardé ses cheveux court et porte toujours sa sempiternelle tunique rose. Mais ça lui va si bien ! Un sourire éclaire mon visage en repensant au nombre de fois où ce rose, fut la dernière chose que j'ai pu voir avant d'être projeté contre un mur.

- Sasuke ne devrait plus tarder maintenant !

Mon sourire se fige et je baisse la tête vers mon bol encore rempli. Si seulement je pouvais l'éviter ! Mais cela m'est impossible. Car même si sa présence est douloureuse et que je sens mon cœur se brisait à chacun de ses regards, je ne pourrais pas m'en passer. Je voudrai que ma vie ne tourne pas autour de lui et que mon monde ne se réduise pas à sa personne, mais je me rends compte chaque jour que ma volonté s'affaiblit.

C'est si cruel, cette façon qu'il a de m'ignorer. Je ne suis pas le seul, mais pour moi ses silences ont une signification différente. Ils m'emprisonnent et me torture de façon quotidienne.

- Sasuke-kun !! J'ai cru que tu nous avais oubliés !

Je ne relève pas la tête, faisant semblant d'être absorbé par la nourriture. De biais, je le détaille et même si je connais chacun de ses traits par cœur, cela est comme une découverte pour moi. Son regard aiguisé, son nez droit, ses cheveux de jais, sa peau blanche, ses lèvres...

- Naruto.

Il prend place à mes cotés et le sang se glace dans mes veines.

- Sasuke.

S'il savait ce que ça m'a couté de prononcé son nom d'un ton si détaché. S'il savait…

Le patron de l'Ichikaru s'avance et viens prendre sa commande.

Que son manque d'attention me plonge en enfer. S'il savait…

Il patiente, tranquillement installé, ses doigts frappant en cadence la table de bois.

Qu'une seule de ses caresses serait mon paradis. S'il savait…

La tête soutenue par une main et son regard dans le vide, il humidifie ses lèvres.

Que je me damnerais pour un de ses sourires. S'il savait…

Le plat arrive et il tend une main vers les baguettes.

Que je voudrais qu'il me prenne dans ses bras. S'il savait… S'il savait…

- Naruto ! Ta « journée paperasse », ne t'as pas réussi on dirait ? Pourquoi tu végètes encore devant ces nouilles ?

Je me redresse lentement, le regard de mes deux coéquipiers braqué sur moi. A quoi je pense ? Bientôt je serais incapable de me contrôler.

- Désolé Sakura, je n'ai plus faim ! Je vais rentrer !

Celle-ci me regarde sans comprendre.

- Quelque chose ne va pas ? Tu es malade ?

- Laisse-le ! Cet idiot va toujours bien !

Mon regard glisse vers le brun, assis sur ma droite. Sa remarque est blessante, après tout ce qu'il sait sur moi, comment peut-il me sortir une chose pareil ? Un rire nerveux m'échappe. Sasuke me regarde en fronçant les sourcils.

- Naruto ?

Entre ces deux là je me sens oppressé, il faut que je sorte d'ici. Alors sans rajouter quoi que ce soit je m'en vais.

Je parcours les rues du village, en shootant de temps en temps dans des cailloux qui se trouvaient malencontreusement sur mon chemin. Je ne m'en suis pas rendu compte, mais je me trouve à présent au abord des bois.

- Yo !

Un jeune homme d'environ mon âge se dirige dans ma direction, les cheveux hirsutes et un sourire bestial sur les lèvres.

- Kiba !

- Qu'est-ce que t'as à trainé ici ?

- Je ne sais pas !

Il m'observe un moment, avant de me dépasser en s'avançant vers l'entrée du bois.

- Ramène-toi, on va s'entrainer toute l'après-midi avec Hinata et Shino.

Un sourire se dessine sur mes lèvres et c'est avec une joie non contenue que je le suis.

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Ne plus penser à lui et me laisser porter par l'excitation du combat me fait un bien fou. Ne plus penser à lui ? … Ce n'est pas vraiment la vérité, puisque chacune de mes attaques lui ai destinées. Je vais toujours bien ? Je ne vaux pas la peine que l'on s'inquiète pour moi ? Je suis Naruto après tout, n'est ce pas ? Imbécile !

- Naruto !!

Je reprends soudain mes esprits et me rend compte que dans mon délire, j'ai concentré beaucoup trop de chakra dans ma paume. Sauf si mon but est de détruire leur terrain d'entrainement, je ne devrai pas lancer d'attaque aussi puissante. Sous leur regard curieux je m'excuse et leurs annonce que je ferais mieux de rentrer chez moi.

C'était en effet mon but premier, mais je fini par déambuler dans les rue pendant encore une heure, réfléchissant aux différentes solutions qui s'offre à moi.

Si je ne lui dit rien et que je l'évite, je finirais par l'oublier ! Ou... Je peux essayer de le séduire ? Une allusion par si, un frôlement accidentel par là et le tour est joué ! Je shoot une dernière fois dans une pierre avant de m'arrêter les poings sur les hanches.

- ….

Non ! La subtilité et moi, on n'a jamais été très copain, je me ferais griller et lyncher en moins de temps que Chôji met pour engloutir un paquet de chips.

Au bout d'un moment, je me moque de ma propre bêtise. Voilà ! Il m'a rendu fou. S'il pouvait lire dans mes pensées qu'est-ce qu'il dirait ? Pourtant, l'idée de sentir la chaleur de son corps contre le mien suffit à faire battre mon cœur. Après m'être posé une dizaine de nouvelle question, je décide enfin de rentrée chez moi. La nuit n'est plus si jeune et demain risque d'être une journée chargée. Je fais demi-tour et à l'angle de la rue, je me retrouve en face d'une scène que jamais je n'aurais cru possible.

Me plaquant contre le mur, j'essaie de dissimuler ma présence. Pourquoi Sasuke enlace t-il une fille dans ces bras ? Ce mec n'a jamais été intéressé par la gente féminine. Une douleur vive m'enserre la poitrine. J'ose un léger coup d'œil pour voir Sasuke repousser doucement la jeune fille. Elle lui parle en ajoutant à ses mots des petits gestes aguicheurs. Qui est-ce ? Je ne l'ai jamais vu, ce n'est pas une kunoichi. Une villageoise ? Je pourrais facilement les entendre, mais sincèrement je ne le souhaite pas vraiment.

Une intruse aux dents acérées vient de me les planter dans le cœur, cette intruse que certain appel jalousie, s'amuse à le déchiqueter soigneusement et lentement. Puis, lorsque je vois la tête de Sasuke se baisser afin de s'emparer des lèvres de la jeune fille, j'ai comme l'impression, que jalousie a invité ses amis les plus proches. Rage et colère s'installent et se propage dans mon corps faisant bouillir mon sang. Je ne veux pas voir ça alors je me plaque contre le mur en respirant difficilement. Parfois je doute, je ne sais plus si je l'aime ou si je le hais, qu'a-t-il de si spéciale après tout ? Il est beau c'est vrai, mais ce n'est pas le seul du village. Plus le temps passe et plus je me demande pourquoi je l'aime, mais ai-je vraiment besoin d'une raison ? Le fait est que j'aime tout en lui, de ses cheveux à ses lèvres en passant par ses yeux. Sasuke est attirant mais ce n'est pas cela qui est important. Je sais… Je le sais parfaitement que Sasuke n'est pas si froid qu'il le laisse penser et que de tous, c'est celui qui me ressemble le plus. Il connait la solitude et la tristesse. Mais… « Laisse-le ! Cet idiot va toujours bien !», c'est pour cela que je ne comprends pas comment il peut me dire ça.

- Ça t'as plu ?

J'ouvre les yeux. Dans mon monde je n'avais pas remarqué Sasuke qui s'était approché de moi. Un peu gêné? je me redresse pour lui faire face. Il porte toujours les même habits que se matin. Un T-shirt bleu et un bas noir.

- De quoi tu parles ?

Sasuke les mains dans les poches me regarde un sourcil levé.

- Tu nous as observé n'est ce pas ?

- Pas du tout, je rentrais juste chez moi…

Une mimique que je pourrais qualifier de moqueuse se pose sur ses lèvres.

- Pourquoi es-tu autant sur tes gardes ?

- Je ne suis pas … !!

Reprenant un ton plus bas, j'essaie de paraitre décontracté.

- … Je ne suis pas sur mes gardes.

Un moment passe où Sasuke s'adonne à sa tâche préféré, le mutisme. Prenant mon courage à deux mains, j'ose enfin poser la question qui me brule les lèvres.

- Qui était-ce ?

- Ça ne te regarde pas. Ça ne regarde personne d'ailleurs.

Traduction: j'ai intérêt de la fermer. Je comprends mieux le fait qu'il perde du temps à me parler, il veut juste s'assurer que je ne dirais rien. Cette fille est-elle si importante pour lui ? Cette pensée me fait l'effet d'un coup de poignard en plein cœur. Je baisse la tête en ruminant dans ma barbe des histoires de brun con et sans cœur.

- T'es pas obligé d'avoir l'air si gêné, on jurerait que t'as jamais embrassé quelqu'un.

Je relève la tête plus que surpris.

- Bien sûr que si !

En fait, peut-être l'a t-il oublié, mais mon premier baiser était avec lui. Cela avait été si insignifiant qu'il ne s'en souvient plus ?

- Franchement, vu t'as réaction j'en doute.

Piqué dans ma fierté, je lui jette un regard mauvais.

- Je te dis que oui et je suis vraiment doué. Il suffit d'un baiser et elles tombent toutes. J'ai un talent inné pour ça !!

Il n'a pas l'air convaincu et c'est dans un signe de dédain qu'il fait demi-tour. J'ai juste le temps d'entendre sa dernière phrase:

- Pff, imbécile !

Voilà, c'est dans des moments comme celui-ci que je ne sais plus si je l'aime ou si je le déteste, mais le fait est que quelque soit la réponse, il ne quitte jamais mes pensées. Je voudrais juste qu'il cesse d'être mon univers.

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Un mois que cet incident avec Sasuke et sa dulcinée c'est passé et me revoilà de nouveau plongé dans la paperasse de notre cher Hokage. Étant donné mon statut je n'ai pas avoir accès aux archives dont les contenus sont trop confidentiels. Heureusement d'ailleurs parce que vu la pille que j'ai devant moi, je m'en passe volontiers.

En parlant du brun antipathique, ma stratégie n'a pas fonctionné et je me retrouve aujourd'hui au point de départ. Je ne parle pas de celle dans laquelle je voulais user de mes « charmes », mais de celle qui consistait à le fuir. Ça a eu certains résultats au début, mais la frustration que je ressentais le jour, agissait sur mon mental la nuit. Des rêves peuplés de Sasuke nu, habillé, souriant, désintéressé, furieux, attendri, ou, le pire selon mon point de vue, les traits du visage enflammé par l'extase, tout cela a vite fait de vous détruire un jeune homme amoureux.

Le résultat ne c'est pas fait attendre, comme par exemple s'endormir en pleine mission de surveillance et mettre tout ses coéquipier en danger. Cette fois je m'en suis juste sorti avec une bosse du au poing de Sakura et d'un regard désapprobateur de Sasuke.

Je baille en me grattant l'arrière du crâne. Mes yeux se posent sur l'horloge en face de moi et c'est avec soulagement que je constate qu'il est l'heure pour moi de plier bagages.

Je me redresse en m'étirant, je finis de ranger les documents à classer avant de repartir vers le bureau de l'Hokage.

- Naruto, tu tombes bien !

J'ai à peine ouvert la porte qu'elle m'accueille, que dis-je, qu'elle m'agresse d'un sourire que je ne connais que trop bien.

- Qu'est-ce que tu me veux cette fois, la vielle ?

Chose plus que surprenante, son sourire s'élargit ! Là je dis: problème et grosse emmerde. Qu'est- ce qui cloche chez elle ?

- Étant donné que le temps de l'Akatsuki est révolu et que les missions se font rare ces dernières semaine, j'ai pensé organiser une semaine de festivité !

Je m'approche de la femme assise les mains sur son menton et dépose mon lourd fardeau sur son bureau.

- Tu fais ce que tu veux Baa-chan, c'est toi l'Hokage !

Elle s'enfonce dans son siège.

- Cette semaine sera sur le thème des paris !

Évidement j'aurais du m'en douter. C'est de Tsunade dont on parle après tout. Les prochains jours risque d'être très long.


Je suis une maso qui trouve qu'elle n'est pas assez débordé. Alors elle commence de nouvelle fic