Hello !
Et oui, encore une histoire qui se termine, une histoire qui m'aura accompagnée depuis 2009, avec une longue pause (bébé !). Mais c'est avec plaisir que je l'ai reprise ! Et le plaisir était d'autant plus grand que vous avez continué à me suivre et me soutenir. Tous vos gentils commentaires m'ont beaucoup touchée !
je vous dis donc un GRAND MERCI !
Concernant ce chapitre, il comporte un lemon. Même si je sais que la plupart d'entre vous apprécient, je préfère prévenir au cas où... J'espère qu'il vous plaira car j'ai dû le retoucher au moins une quinzaine de fois !
Sur ce, très bonne lecture à tous.
CHAPITRE 11 : ENFER ET DAMNATION
C'est un sourire radieux, magnifique, qui me répond. Sourire qui me transperce le cœur et me noue méchamment le ventre.
Elle est libre... Et elle est venue...
Tant bien que mal, je m'efforce de ne pas laisser entrevoir la fièvre qui me gagne et commence à ranger les livres sur les étagères sans vraiment me soucier d'un quelconque classement.
Hermione rit doucement, passe derrière moi en me frôlant le dos - le fait-elle exprès ? - et place un gros grimoire sur l'étagère.
- Accepteriez-vous que je vienne les consulter de temps en temps ? Me demande t-elle, feignant l'indifférence.
Si j'accepte ! Si j'accepte ! Je freine l'envie qui me pousse à l'étreindre, à la presser tout contre moi et lui faire comprendre à quel point, déjà, elle m'appartient.
- Tant que vous ne polluez pas mon salon de vaines paroles, je crois pouvoir tolérer votre présence.
- Ne vous inquiétez pas, Professeur, je saurai être sage et... obéir...
Sapristi ! A quoi joue t-elle ? Je dois maintenant faire appel à tout mon contrôle, toute ma détermination pour rester maître de moi-même et paraître calme, lors que mon sang bout et tempête dans mes veines.
- Je crois, continue t-elle alors, non, je suis certaine que Viktor n'était pas fait pour moi.
Hermione rougit de cette confidence qui nous engage indubitablement vers notre propre relation, mais continue :
- Nos points de vue différaient pour presque tout. Les loisirs, le travail, jusqu'à notre façon de voir la vie...
J'approuve d'un hochement de tête, l'air tout à fait grave, me mordant la langue pour ne pas hurler à quel point Krum est un parfait abruti !
Non, je ne veux surtout pas l'effrayer, ne veux plus la brusquer et décide de la laisser parler, si elle le souhaite...
Et si tel n'est pas le cas, je saurai être patient.
- Et vous, vous qui êtes venu remettre en cause cet équilibre déjà fragile, ce que j'avais tant souhaité ! Je voulais juste une vie normale !
Le dépit, la colère, l'incompréhension, le trouble, la peur. Je peux lire toutes ces expressions sur son beau visage. Et je voudrais la gifler pour ne plus y voir ces affres, jamais ! Mais je ne peux que serrer les poings et attendre qu'elle daigne continuer.
Sauf que je n'y parviens pas. C'est au delà de mes capacités !
- Et vous, vous qui êtes venue me chercher à Sainte-Mangouste quand bien même je n'attendais et ne souhaitais personne - vous qui plus est, je réplique avec rage, vexé je l'avoue qu'elle puisse encore douter de notre inclination mutuelle alors que je lui ai tout offert ! Jusqu'à ma dignité !
- Mais c'est de votre faute, s'exclame t-elle alors !
- De la vôtre, impertinente, je claque de la langue.
Nous nous défions du regard, longuement, comme deux fauves sur le point d'attaquer. Et elle est si belle, ainsi, en colère, qu'une fois encore, mon sang pulse dans mes veines.
Je ne réfléchis plus : en un bond, je la rejoins, l'étreins à l'en étouffer, caresse son visage, cherche sa gorge de mes doigts tremblants et n'y tenant plus, presse rudement mes lèvres contre les siennes.
Que je sois damné, cent fois damné pour cet instant de grâce où mes lèvres la goûtent, où ma langue la possède, où mes mains la cherchent et la découvrent...
Comme assoiffé d'elle, je l'embrasse, la mords, l'embrasse, je ne sais plus... mais ses soupirs languissants m'enhardissent et bientôt, la voila allongée sous moi sur ce vieux canapé, brûlante et maintenant gémissante, ouverte à moi.
Mes doigts glissent sous sa jupe, remontent le long de sa cuisse, savourent la douceur de sa peau nue...
- Ah... Severus... Ah... Severus... Ah, Seve... répète t-elle sans cesse, alors que ma main écarte sa cuisse un peu plus encore.
Elle me veut, me le dit, m'implore presque, et ses suppliques... cet abandon... Oh, oui ! ses suppliques me rendent fou, me font perdre tout contrôle de moi-même !
Non, je ne veux pas perdre le contrôle !
D'un baiser profond, presque brutal, je la fais taire et lui fais comprendre que ce soir c'est moi qui mène la danse.
Alors que ma langue la rudoie, possessive et exigeante, ma main continue son chemin et remonte, guidée par ses frissons et les soubresauts de son bassin. Par ses sanglots désespérés, aussi.
Oh oui, Hermione, tu ne sais pas encore à quel point tu me supplieras ce soir !
Sentant sa fébrilité, je glisse mon pouce sous l'élastique de sa culotte et lentement, très lentement, effleure son humidité, m'appliquant à ne pas approfondir d'avantage mes caresses. Il suffirait d'un geste à peine plus appuyé de ma part pour que je la possède...
D'ailleurs, je crois que ce manège fonctionne car elle commence à s'agiter, se déhanchant presque, cherchant désespérément à prendre ce que je lui refuse.
- N'y pensez pas ! Je gronde sur ses lèvres meurtries.
- Tu es cruel ! Souffle t-elle en se dégageant de mon baiser. Tellement...
Mais encore une fois, mes lèvres la font taire en scellant les siennes tandis que mon pouce continue sa douce torture, la mettant au supplice, exacerbant son désir, la frôlant sans jamais vraiment la prendre.
Elle est brûlante, haletante, si prête pour moi...
- Severus...
Elle souffle mon prénom comme une litanie alors que ses mains fourragent rageusement entre nos deux corps, défont fébrilement les boutons de ma chemise avant de glisser sur mon torse. Un long frisson me parcourt l'échine, m'arrachant malgré moi un gémissement que je tente d'étouffer sur ses lèvres.
Ses mains sur mon corps... Partout... Quel délicieux supplice...
Je m'écarte légèrement d'elle et stoppe mes caresses pour mieux sentir les siennes, sans toutefois quitter ses lèvres.
- Hermione... Cette fois, c'est à mon tour de supplier.
Je n'en peux plus d'attendre, pris à mon propre jeu et pour être tout à fait franc, je crois que je la veux depuis le premier jour au Terrier, depuis que je suis tombé le nez entre ses seins, en fait !
Ses mains descendent plus bas, toujours plus bas, et font glisser la fermeture de mon pantalon... Je l'aide, soulève mes hanches et me libère à moitié du vêtement.
Elle a dû sentir l'urgence de mon désir car sa bouche se fait plus exigeante, nos lèvres se cherchent, nos dents se cognent, et ses mains s'invitent sur mes fesses.
Je sens ses ongles s'enfoncer dans ma chair, la meurtrir, et c'est comme une secousse électrique qui me foudroie, une onde de plaisir qui me traverse le corps et finit sa course dans mon bas ventre.
Je la veux si douloureusement.
- Severus, s'il te plait, je n'en peux plus d'attendre... gémit-elle alors que son bassin vient à la rencontre du mien et se frotte désespérément contre mon sexe gonflé d'excitation.
Je ne prends pas le temps de la déshabiller avec soin, mais ouvre brutalement son corsage, finis de retrousser sa jupe, écarte sa culotte et m'enfonce en elle d'une seule et profonde poussée.
Par l'enfer ! Elle est si chaude, si humide...
Seigneur en ma demeure, je prends possession de son corps, entièrement, et commence mes va et vient, calant ma cadence à ses gémissements, ralentissant lorsque sa mélodie se coule de douces langueurs, et accélérant lorsque ses doigts se crispent sur ma nuque... Mais je peine à garder un rythme tant la sensation de mon sexe dans son ventre me rend fou.
Et elle, gémit, pleure, baise mes lèvres alors que je m'enfonce toujours plus profond et que son ventre se resserre délicieusement autour de mon sexe, longuement. Des vagues de plaisir qui me foudroient les reins, m'envoient des décharges dans tout le corps...
- Je suis à toi, tellement à toi, Severus...
Damnation des damnations. Sous ses mots, la jouissance me surprend presque brutalement, par spasmes profonds et puissants dont le dernier me fait m'effondrer sur Hermione, ivre de plaisir, la tête tourbillonnante, les sens sans dessus dessous.
Entre ses lèvres entrouvertes, au travers son souffle haletant, j'exige :
- Redis le. Encore une fois.
- A toi, rien qu'à toi...
Pour la première fois de ma vie, je me sens vivant, vivant comme jamais je ne l'aurais cru possible.
- Me trouvez-vous toujours trop vieux pour vous, Hermione ? j'interroge, mes lèvres effleurant sa carotide, goûtant avec délice les pulsations précipitées et le sang qui afflue sous la peau de ma belle qui éprouve encore les dernières vagues de sa jouissance.
- Comme tu es bête...
- Alors nous en sommes au "tu" dorénavant ?
Elle me repousse gentiment, se redresse et s'appuie sur l'accoudoir du canapé, le regard mi circonspect, mi amusé.
J'ai peine à le soutenir, tant le spectacle de ses seins dénudés que chatouillent ses cheveux en bataille engourdit en moi ce qui me reste de volonté. Je la trouve si belle.
- Nous avons passé le stade du prénom, alors généralement, lorsque deux adultes consentants entretiennent une relation intime, ils se disent "tu" après, se moque t-elle presque. Et parfois pendant aussi...
- Je vois, je ronronne languissamment, mon attention entièrement tournée vers ses courbes. J'aimerais bien réentendre ce "tu" pendant...
- Severus... souffle t-elle, les joues rougies, haletante, alors que mes doigts s'égarent sur sa gorge, son ventre, le creux de ses reins... Si tu savais à quel point, à quel point...
Cela me suffit, devrait d'ailleurs suffire à n'importe quel homme ayant un minimum de bon sens. Alors, je ne la laisse pas finir sa phrase, et presse possessivement mes lèvres sur les siennes, si douces, si brûlantes, déjà entrouvertes...
FIN
Et voilà !
J'espère que vous avez apprécié cette fin, et cette fic aussi par la même occasion !
A bientôt et encore merci à tous mes lecteurs !
BIZ
khalie