Titre: C'est ta fête poussin (mais ce n'est pas un poussin)
Genre: Amour amour
Rating: K+
Discalmer: Si KHR m'appartenait, ce serait visible. Déjà, l'apprentissage entre Dino et Hibari aurait été sensiblement différent. Ou plutôt, certaines scènes auraient été ajoutées. Puis on saurait exactement ce qu'il s'est passé pendant que Mukuro le « battait » si vous voyez ce que je veux dire... je n'en doute pas.
Avertissement: Cette fanfiction traite de relation HOMOSEXUELLE, de deux HOMMES ensemble. On parle aussi de Yaoi, slash, shonen-ai, littérature gay. Merci de ne pas vous en offusquer.
Chapitre 16 : Mâle à droite
Il aimait Hibari. C'était à la fois ridicule, incontrôlable et évident, tout ce que le leader du comité de discipline détestait. Il aimait le voir soupirer, le voir sourire, le voir trembler d'excitation lors des combats qu'il menait. Qu'il était beau dans ces moments là, agressif, animal.
Mais il ne pouvait se permettre d'espérer avec lui. Il se contentait de le regarder, l'aidant à sa façon, maladroite.
Poussant un profond soupir, Tetsuya se réinstalla plus confortablement contre la barrière du toit de l'école. A côté de Romario, il admirait le professeur et son élève se battant. Il l'admirait. Toujours.
Fin!
Note de fin de l'auteur: Et voilà. Voilà 16 jours qu'Hibari a 16 ans. 16 jours à poster ces petits one-shots qui ont été plus visités que prévu, plus reviewé que ce qui était attendu. Merci beaucoup à vous d'être passés ici (vingt personnes en moyenne), d'avoir laissé un message (trois personnes d'exception en moyenne et plusieurs adorables personnes de passage) et de vous être amusés, je l'espère ?
*Fay éteint l'ordinateur et s'en va*
Dino: Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Moi qui suis si mignon et si gentil! J'étais là le premier! Et maintenant elle m'abandonne, m'oublie, me délaisse...
Mukuro: Kufufu! Il est à moi maintenant. Tu devrais savoir à force qu'elle n'aime que les sadiques, les personnages torturés, les fous, les chocolats et les jeux vidéos. J'ai dû lui acheter KOF98 moi monsieur pour avoir mes histoires! Et toi, qu'as-tu fais ? Tu l'as eu, je l'ai pris, tu ne l'as plus. A moi! Hibari est à moi!
Fay et Hibari clairement énervé: Je ne suis/Il n'est à personne!
Genre: Mignon
Rating: Entre le T et le M. Rien de décrit, juste un mot qui apparaît à un moment.
Chapitre 16 (bis) : Mâle à droite
Dino ne pourrait pas dire quand les choses avaient débuté. Mais il se souvenait exactement du moment où il avait réalisé ce qu'il se passait.
Il s'était rendu au Japon pour participer à une soirée réunissant le gratin de la société, à savoir ses hommes politiques véreux, les avocats de l'opposition et de la défense partageant un verre en se congratulant respectivement pour leur prestation de la journée, quelques représentant de familles Yakuza et un bon nombre de serveuses attrayantes. Le chef des Cavalonne détestait ce genre d'évènements auxquels il devait malgré tout se rendre et se contentait de déambuler, en apparence froid. C'est entre son verre de martini et un toast débordant de caviar, il détestait le caviar, il en mettait toujours partout et avait ainsi rarement pu goûter à cette nourriture que beaucoup jugeaient divine et lui... quelconque, donc il déambulait quand il avait aperçu une silhouette lui semblant familière.
L'homme était masqué par les ombres mais il ne doutait pas de l'avoir reconnu. Adossé à une colonne, il paraissait être en pleine conversation avec un autre. L'inconnu s'approchait ostensiblement de son élève, s'accoudant à la surface lisse et sans défaut du marbre. Si le père de Yamamoto savait où partaient ses taxes...
S'approchant des deux hommes qu'il n'osait considérer comme un couple, Dino s'interrogeait sur la présence du garçon. Il avait passé toute une journée à se plaindre au téléphone à Tsuna qui était lui-même dispensé de cette réunion. Habituellement les deux garçons se serraient les coudes, lui en agissant comme un grand frère protecteur et lui apprenant que non les couverts s'utilisaient de l'extérieur vers l'intérieur et l'autre en éloignant les femmes de peu de vertu qui arrivaient en fin de soirée. Ah, les avantages de la jeunesse.
S'apprêtant à crier le nom de son élève et lui sauter dessus, espérant qu'il ne cacherait pas ses tonfas sous son magnifique costume blanc, très saillant, Dino se stoppa soudainement. L'homme était en train d'enlacer Hibari. Il ne lui parlait pas, il devait lui chuchoter des insanités au creux de l'oreille. Et Hibari ne bougeait pas. Même, il souriait à l'homme en tenant sa cravate. Certes Hibari aimait beaucoup les uniformes mais pas au point de toucher quelqu'un ou peu s'en faut! Bouche bée, il laissa tomber son toast, confirmant une nouvelle fois la loi de Murphy selon laquelle toute tartine tombe toujours du côté beurré, ici inondé de caviar. Ses splendides mocassins fichus, il se retourna sonné et allait dire à Romario qu'il partait quand un cri retentit. Se retournant, il aperçu l'homme qui avait osé attirer l'attention d'Hibari au sol, le visage en sang et une arme à feu en main. Le gardien du Nuage continuait de le frapper alors que le visage ne ressemblait déjà plus qu'à une infâme bouillie sanguinolente. Se précipitant sur le garçon, il l'éloigna de ce qu'il restait de l'homme. Le tirant derrière lui, il quitta la pièce et l'emmena dans les étages là où il avait ses appartements. Essoufflé, il referma la porte derrière eux. Nul doute que Romario saurait arranger les évènements. Et puis, ils ne s'en prendraient pas à la famille Vongola. En fait Hibari ne risquait rien. Alors pourquoi avait-il jugé vital de l'emmener ici ?
« Ça va, tu peux me lâcher. », dit Hibari en retirant sa main de la sienne.
Il alla s'assoir sur l'un des fauteuils du salon dans lequel ils se trouvaient.
Souriant, Dino décida de ne pas relever le fait qu'il était en train de tacher un Louis XIV. Il s'agenouilla devant lui, les bras croisés sur les genoux de son cadet et sa tête reposant dessus. Il poussa un soupir de contentement en sentant les doigts du garçon venir caresser ses cheveux. « Qu'est-ce que tu fais ici ? », osa-t-il demander, le regrettant aussitôt comme l'autre s'immobilisait.
« Mission. », fut la réponse froide d'Hibari qui lui indiquait clairement par là qu'il ne dirait rien d'autre.
« Tu sais, j'ai appelé Tsuna et il m'a affirmé qu'il n'était pas convié à la sauterie. Qui t'as donné cette mission ? »
« Ça ne te regarde pas. »
Et pour ce soir, ça ne le regardait effectivement pas. Il resta ainsi, profitant de la chaleur du corps sous lui et de son odeur qui l'entourait, s'accrochant à lui. Pour une fois qu'il l'avait, il n'allait pas tout gâcher en insistant.
Le temps passant les apparitions surprises d'Hibari avaient augmenté. Si au début Dino ne s'en plaignait pas, il avait cependant été forcé d'établir le lien entre les arrestations mouvementés qu'effectuait le brun et sa propre présence. Il voulait lui demander pourquoi, essayer de comprendre. Après les massacres qu'il occasionnait, le gardien Vongola était toujours de bonne humeur et aurait pu éventuellement lui répondre. Mais dès qu'ils arrivaient dans sa chambre, il oubliait tout et se contentait de se reposer contre lui. Le garçon était étonnement tranquille et se laisser faire. Et il avait adoré ça, laisser faire. Laisser toutes ces choses couler autour de lui, ne pas trop y penser, seulement quand il ne le voyait plus assez. Il avait adoré.
« Hibari... », murmura Dino en observant le corps étendu devant lui.
Il tendit la main vers lui, n'osant ni se laisser tomber ni le toucher. Ça rendrait les choses trop réels. Il ne sourcilla pas quand Romario l'attrapa, le faisant quitter les lieux. Il ne fit rien. Il n'avait toujours pas bougé, il voyait encore le corps devant ses yeux. Et le sang tout autour. Tout autour.
Il éclata d'un rire hystérique quand les portes de l'ascenseur se refermèrent sur eux, La Gazza Ladra retentissant dans le petit habitacle.
« Fais-moi sortir de l'ascenseur. », murmura-t-il à son homme de main.
Impassible, son vieil ami continua de regarder le défilement des chiffres.
Faisant claquer son fouet contre la glace qui se brisa sous le coup, Dino hurla, « Fais-moi sortir d'ici! »
Finalement il n'avait vu le garçon que le lendemain. Il avait été transféré à l'hôpital de Namimori, refusant de se faire soigner ailleurs. Il avait une jambe plâtrée mais c'était peu comparé à l'état de ses opposants.
En sortant de la pièce, Dino avait retrouvé un Reborn adulte adossé au mur semblait attendre qu'il sorte pour rentrer à son tour. Alors que la main de l'arcobaleno était sur la porte, Dino déclara, « Je voudrai t'engager. Pour devenir plus fort. »
« Si tu m'engages de ton propre chef, je ne serai pas aussi doux que la première fois. Et je n'arrêterai pas avant que tu sois capable de te battre, seul. Et bien. »
« Combien ? »
« Ton père a déjà payé d'avance. Ta formation peut reprendre. Je te conseille de laisser Romario se charger de tes affaires en attendant. Tsuna accepte de te prêter Hibari comme figure représentative. Étrangement, il est celui qui s'en sort le mieux dans la gestion d'affaires. Sûrement sa pratique à Namimori. », poursuivit Reborn prenant un air pensif.
« Il est blessé. », dit Dino, ne réalisant toujours pas lui-même cet état de fait.
« Il est solide. Il s'en remettra vite. », termina Reborn en souriant.
Il avait passé un an. Un an avec un professeur dont le sadisme dépassait les sommets du Kilimanjaro qu'il lui avait fait escalader. Un an à réapprendre à nager avec des requins à ses trousses et un morceau de viande accroché à la jambe, à se battre pour la nourriture contre des crocodiles marins, à dresser des fauves et supporter la cuisine de Bianchi tous les dimanches soirs. Un an qu'il s'endormait en revoyant Hibari se vidant de son sang à ses pieds. Et enfin il allait retourner à la civilisation.
Entrant dans son bureau, il fut surpris d'y trouver Hibari vêtu d'un kimono ample et signant différents papiers devant lui. Il avait oublié cette partie de son travail. Elle ne lui avait vraiment pas manqué. Il s'assit face à l'homme, l'observant pendant qu'il achevait une nouvelle pile de courrier. Enfin, Hibari posa le stylo et le regarda. Il avait changé, il ne le réalisait que maintenant. Ses cheveux avaient poussé et il avait encore gagné un bon centimètre. Son torse était plus large qu'avant, plus musclé aussi. Il supporta l'examen silencieux de l'autre, souriant calmement et le suivit quand Hibari quitta la salle.
Arrivé sur le toit de la demeure Cavalonne, le gardien du Nuage sortit ses tonfas. Cela faisait une éternité qu'ils ne s'étaient pas battu l'un contre l'autre, bien avant que lui-même ne parte subir l'apprentissage féroce de Reborn. Amusé, il fit claquer son fouet et attendit que le garçon attaque. Il était extrêmement fort. Que ce soit par ses techniques ou la puissance de ses attaques, Hibari était un adversaire effrayant. Mais il le battait. Le gardien avait beau accélérer, s'améliorer à chaque coup qu'il prenait, Dino était encore devant. Et ils étaient seuls. Puis ils étaient seuls et s'embrassaient voracement. Il ne savait plus s'ils se battaient toujours ou s'ils étaient vraiment passés à autre chose. Le garçon le mordait et le griffait tout en mêlant ses jambes aux siennes.
Et Dino glissa. Sur son propre fouet. Il glissa et chuta lamentablement, entraînant le garçon sur lui. Un peu sonné, il ouvrit les yeux en entendant l'autre rire. Hibari savait rire. La main devant sa bouche ne masquait qu'à peine ses lèvres rougies par leurs baisers. Les jambes repliées de chaque côté du corps de Dino, le kimono largement ouvert, il avait les cheveux plus en bataille que d'habitude.
« Tu sais rire... », dit Dino médusé.
Souriant calmement, Hibari lui répondit, « Et toi tu es toujours maladroit. »
« On fait avec ? », demanda Dino en baissant les yeux puis tournant vivement la tête rougissant. Le kimono était très ouvert. Et pas assez. Et il s'embrouillait et était certainement ridicule.
« Ça fait un bon moment qu'on fait avec. »
« Oh... je n'avais pas remarqué. », poursuivit Dino, une de ses mains s'aventurant à caresser l'une des cuisses ainsi exposée.
Hibari frissonnait sous la main du blond. Il la saisit, la voyant se refermer sur la sienne. Il regarda leurs doigts s'entrelacer. « Normal, tu es un idiot herbivore. Mais je ferai avec. », frottant leurs érections l'une contre l'autre, il rajouta dans un feulement, « Toi, fais. Et dépêche-toi. »
« Tu es un professeur tyrannique Reborn », dit Hibari en prenant l'enveloppe que le bébé lui tendait.
« Et tu es mon meilleur élève. », lui répondit l'homme devant lui, lui ébouriffant les cheveux. « Mukuro te fait savoir que la prochaine fois il se battra vraiment alors n'espère pas une victoire aussi facile. »
A cette remarque, Hibari se contenta de sourire. Il devait revivre l'instant où il avait répandu sur le sol la cervelle de l'homme possédé par le gardien de la Brume.
Le professeur particulier laissa passer un petit temps de flottement avant de reprendre, « Ça faisait longtemps que je trainais ce devoir incomplet derrière moi. Tu sais déjà ce que tu vas faire de cet argent ? C'est vrai qu'il va bientôt célébrer son anniversaire mais à moins de lui payer trois villa et quatorze chevaux, tu ne pourras même pas en dépenser la moitié. ». Face au manque de réponse du gardien du Nuage, Reborn commença à entortiller les mèches de cheveux du garçon avec ses doigts. « A ton avis, lequel de nous deux Dino tuerait s'il était au courant ? »
Hibari repoussa vivement la main avant de jeter un regard noir à l'arcobaleno. « S'il savait quoi au juste ? Y a-t-il seulement quelque chose à savoir ? »
Riant, Reborn replaça son chapeau sur son visage. « Oh, je ne sais pas. J'hésite entre la fois dans la voiture, celle dans le petit hôtel en France, sur le bureau de Tsuna et le fait que tout était une mise en scène. »
Se retournant, Hibari commença à partir, laissant s'échapper dans un soupir, « Il n'y a rien à savoir. »
Restant immobile jusqu'à ce que le gardien du Nuage ait disparu, Reborn finit par détourner les yeux et partit dans la direction opposée. « Effectivement. Il n'y a plus rien. »
Note de fin de l'auteur: oui, le titre correspond seulement à un jeu de mot pourri. N'allez pas chercher plus loin. Je venais de faire du sport, mes endorphines étaient libérées et j'ai bugué. L'histoire ne ressemble pas à ce qui était prévu. J'aurai pu en faire une fic à chapitre à ce stade. Mais comme une certaine personne m'inspire un peu trop, j'ai choisi de m'en abstenir. J'ai faillis tuer Hibari... vite, un stage ou je fais un malheur! Oui, je n'ai pas pu m'empêcher d'évoquer un R18 passé (pour Hibari au moins. Reborn aura assez à faire avec Colonnello et Lambo pour se remonter le moral). Sinon, il paraît qu'Hibari n'est pas un animal. Qu'il ne ronronne pas, ne feule pas, ne hurle pas à la lune. Considérez Hibari comme l'évolution suprême de l'homme. Tous les avantages de ce dernier et les choses mignonnes de l'animal. La perfection.
Merci beaucoup d'être arrivés jusqu'ici. En espérant vous retrouver une prochaine fois, autre part. Cette histoire est bien complète.
Syukiki-chan: Avant, le 6927 me laissait profondément indifférente. Mais depuis la lecture d'une interview de l'auteur du manga, j'ai dû remettre beaucoup de choses en question et il me semble difficile à mettre en place à l'heure d'aujourd'hui. C'était un plaisir de te rencontrer ici en tout cas. Je vais te souhaiter une bonne continuation et une longue vie dans le D18. Et j'attends mon cookie! Bises.
J'ai commencé KHR à cause du D18, je voulais donc terminer cette histoire avec lui.