Libertinage (anniversaire – Fête galante)

La salle du Conseil des élèves était décorée de manière épouvantable avec de lourdes tentures en velours bordeaux et de longues méridiennes couvertes de fourrures synthétiques.

Kallen soupira en se demandant, pour la dixième fois depuis son arrivée, quelques minutes plus tôt, ce qu'elle faisait là.

C'était tellement facile pour elle de prétendre être indisposée et de rester chez elle pour s'épargner toute cette pitrerie qu'elle ne comprenait pas bien pourquoi elle s'était donné tout ce mal pour assister à ça quand elle aurait pu avoir une soirée tranquille à la maison.

Sauf que c'était là le problème. Elle n'avait aucune de passer la nuit dans cette grande bâtisse à regarder sa belle-mère se pavaner pour attirer l'attention du nouvel assistant de son père sans que celui-ci ne remarque quoi que ce soit à son petit manège.

Elle aurait bien voulu tenir compagnie aux autres membres de l'Ordre, seulement Zero leur avait offert à tous une journée entière de détente, en compensation des dernières semaines plutôt intenses et il avait insisté, en particulier auprès d'elle, pour qu'elle profite de ce moment de répit qu'elle avait particulièrement mérité. Et ce n'était pas faux, elle avait été mise à contribution bien plus que les autres en tant que meilleur pilote de l'équipe. Par conséquent, elle n'avait pas tellement d'autres endroits où aller pendant son temps libre.

Alors elle se retrouvait là, au cœur de l'Académie Ashford, à participer à cette fête grotesque organisée par la Présidente pour célébrer l'anniversaire de son premier festival, deux ans plus tôt quand elle avait pris ses fonctions au sein du Conseil.

Par chance, Milly n'avait pas tenté quelque chose de trop extravagant. Elle s'était contenté de prévoir un grand bal sur le thème du XVIIIème siècle, avec obligation pour tous les participants de venir costumés. Le port d'un loup n'était pas obligatoire, mais chaudement recommandé pour pimenter un peu le jeu.

Bon évidemment, comme il s'agissait de l'œuvre de Milly, elle en avait rajouté le plus possible dans le côté décadent et libertin, avec une ambiance de boudoir et des lumières tamisées rougeoyantes qui accentuaient encore un peu plus l'atmosphère déjà hautement provocatrice des lieux. Mais par rapport à ce qu'elle était capable de faire, ce n'était pas si monstrueux.

En revanche, il n'y avait pas de doute à avoir sur le fait que la Présidente espérait voir sa petite soirée finir en orgie bestiale et Kallen suspectait qu'elle ait ajouté quantité de substances douteuses dans le punch dans le but d'exacerber les sens, ou en d'autres termes plus honnêtes et réalistes, de droguer ses camarades. Les vendeurs de GHB avaient dû faire une belle affaire en fournissant les boissons, pensa la jeune rebelle avec ironie.

Elle nota de ne surtout pas se faire servir à boire et tenta vainement de couvrir sa poitrine avec son châle.

Pourquoi les robes de courtisanes avaient besoin d'être aussi décolletées ? Et pourquoi faisait-il aussi chaud dans cette pièce ? Non, cette question-là était franchement idiote et la réponse parfaitement évidente connaissant Milly.

Elle avait monté la température afin de motiver les étudiants à être le plus débraillés possibles et donc à se laisser tenter à avoir des gestes…disons affectueux.

C'était pitoyable !

Les adolescents étaient déjà des boules d'hormones en temps normal, alors les soumettre à ce genre de stimuli, c'était vraiment jouer avec le feu.

Par chance, pour l'instant, tout le monde semblait se tenir. Certains dansaient, d'autres discutaient tranquillement installés près des fenêtres, et à part quelques élèves déjà vautrés dans les fourrures visiblement trop imbibés pour tenir debout, sinon, c'était assez calme.

La musique était plaisante, des airs symphoniques bien classiques. Du Mozart et un peu de Haydn.

Kallen s'avança un peu vers le buffet et elle remarqua quelques têtes connues, malgré les déguisements et les masques.

Shirley, avec ses longues mèches rousses relevées en chignon torsadé était immanquable. Et il était facile de deviner que la petite brune à ses côtés avec sa robe de bergère était Nina. Elles semblaient en grande conversation, et en s'approchant, Kallen comprit qu'elles cherchaient quelqu'un.

Lelouch sans le moindre doute.

Malgré elle, Kallen se tourna vers la foule des élèves pour trouver la silhouette longiligne du vice-président. Tout comme ses deux camarades, elle était convaincue que le style libertin lui irait à merveille et quelque part, elle avait envie de pouvoir le reconnaître.

Malheureusement, au milieu de tous ces costumes chargés, il lui fut impossible de discerner la trace de son taciturne camarade de classe.

Elle trouva facilement Rivaltz qui suivait de près de la grande blonde qui faisait office d'hôtesse avec sa robe surchargée de perles, pas vraiment cachée derrière son loup emplumé, puis elle nota Suzaku, impérial et droit dans son attirail de soldat napoléonien, mais rien ni personne ressemblant un tant soit peu à Lelouch.

Alors qu'elle circulait dans la salle, Kallen se fit accoster plusieurs fois, pour une danse ou pour un verre, mais elle refusa poliment les propositions avec un sourire rigide.

Cette fête n'avait aucun intérêt en fin de compte. C'était à se demander ce qu'elle avait espéré.

Puis, elle s'approchait de la porte-fenêtre menant au balcon, histoire de respirer un peu, elle fut arrêtée par quelqu'un qui lui tenait le bras.

Se retournant vivement, elle s'apprêtait à montrer sa façon de penser à cet importun qui se permettait de la toucher, mais sa remarque acerbe de même que son geste violent furent interrompus devant l'identité de son agresseur.

Grand, mince, et superbement vêtu de son costume sombre à jabots, Zero se tenait devant elle.

C'était impossible qu'il soit là, devant elle, au bon milieu de l'Académie, et pourtant, quand il parla, elle se sentit frissonner jusqu'au plus profond de son être. La voix était la même, assurée et grave, avec cette légère touche d'autorité qui la rendait si indiscutable.

- Bonsoir, gente dame, permettez que je vous accompagne.

Kallen rougit et bredouilla bêtement :

- Ze… Zero ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

Lelouch eut un léger mouvement de recul et elle nota comme un changement dans son attitude. Bien sûr, elle ne pouvait pas voir son visage, à cause du loup qu'il portait, mais elle était convaincue de l'avoir contrarié.

Fronçant les sourcils, elle voulut lui demander ce qui n'allait pas, quand elle réalisa sa bêtise. Elle avait dit son nom comme ça, sans se soucier d'être entendue.

Regardant frénétiquement autour d'elle, elle s'assura que personne n'avait remarqué sa bévue quand d'un coup, elle se retrouva serrer contre l'homme en face d'elle qui lui murmurait à l'oreille :

- Si nous sommes masqués, ma dame, c'est pour préserver notre identité. Je n'ai pas de nom, pas plus que vous. Juste pour ce soir, me laissez-vous être votre chevalier noir ?

Kallen bafouilla de plus belle et il lui adressa un sourire en coin avant de se reculer un peu et de lui tendre la main avec une petite révérence.

- M'accorderez-vous cette danse, ma reine ?

Sans réfléchir, Kallen mit sa main dans la sienne et elle se laissa guider au milieu de la piste.

Lelouch n'aimait pas le sport, mais la valse était une sorte d'exception. En plus, avec Kallen dans ses bras, il était prêt à faire un effort.

Il l'avait tout de suite reconnue parmi les différentes étudiantes, toutes trop apprêtées à grands renforts de bijoux et autres plumes ridicules alors qu'elle se contentait d'arborer une simple robe corsetée carmin et un masque assorti faisant ressortir le bleu de ses yeux.

Ses cheveux étaient relevés sobrement, découvrant superbement sa nuque, mais elle n'avait même pas un collier, seulement un châle écru auquel elle s'accrochait vigoureusement, ce qui confirma l'idée qu'il s'était faite sur elle.

Kallen était différente de autres filles. Elle était élégante naturellement. Elle avait la grâce de la noblesse, même s'il détestait le concept et sa beauté n'avait pas besoin d'accessoire élaboré pour être exposée au grand jour.

Et comme il était si rare de la voir si féminine et fragile qu'il n'avait pas résisté. Avant même de comprendre ce qu'il faisait, Lelouch l'accostait, n'imaginant pas une seconde qu'elle le prendrait pour Zero.

D'un autre côté, ce n'était pas très surprenant, vu son costume.

En plus, cela lui offrait un anonymat bien plus grand, puisqu'il savait qu'elle ne chercherait pas savoir qui il était réellement. C'était un peu douloureux tout de même d'être pris pour un autre, mais cela lui permettait d'arriver à ses fins, il était prêt à l'accepter.

Ils enchaînaient déjà leur deuxième danse et Lelouch prit conscience du silence embarrassé de Kallen qui suivait docilement ses pas, mais évitait soigneusement de le regarder.

Il resserra alors son emprise sur sa taille, ce qui lui fit relever un peu la tête, une lueur interrogative dans les yeux.

- Vous ai-je dit combien vous étiez superbe ce soir, ma reine ?

Le ton chaud de Lelouch alors qu'il lui murmurait ses compliments fit rougir sa partenaire qui finit par marmonner :

- Arrête ton numéro, tu veux ! Je ne suis pas ta reine, alors par pitié, épargne-moi tes flatteries grotesques !

Elle était volontairement rude afin de dissimuler son embarras, mais son comportement ne fit qu'amuser Lelouch qui se mit à rire avant de lui glisser :

- Très bien, Q1. Mais je te rappelle que si je t'ai donnée ce titre, c'est précisément parce que tu es toujours à mes côtés. Et je te trouve tout de même particulière belle dans cette tenue.

Kallen se raidit un peu, sentant son regard parcourir son corps, mais contrairement aux autres garçons qui l'avaient abordée, ses yeux ne se limitèrent pas à son décolleté.

Il la détaillait de la tête aux pieds et son cœur s'emballa comme la chaleur montait en elle sous l'insistance de son attention pour elle.

Pour la première fois, elle prit conscience de leur proximité, mais également du contact qui existait entre eux.

Leurs mains qui se tenaient, leurs jambes qui s'entrecroisaient à chaque pas et même leur souffle qui se mêlait à l'occasion quand il lui parlait.

Elle avait déjà été près de lui, pourtant, à cause des circonstances, ou peut-être à cause de sa tenue, elle se sentait plus vulnérable et curieusement embarrassée de le sentir si proche.

Quand la main sur sa taille commença à remonter dans son dos, la collant un peu plus contre lui, Kallen rougit, sans pour autant protester.

Quoi qu'elle en dise auprès des autres Chevaliers Noirs quand ils la provoquaient sur son attirance pour leur leader, au fond d'elle, Kallen savait bien qu'ils avaient raison.

Et si elle avait eu le moindre doute, la chaleur qui s'intensifiait dans ses reins alors qu'il continuait de l'entraîner imperceptiblement vers lui au rythme de la musique était une preuve suffisante de ce qu'elle éprouvait.

Seulement elle n'avait pas le droit de se laisser aller. Déjà parce que ce n'était pas correct, Zero était tout de même son commandant et ensuite, ce n'était pas du tout l'endroit. Si jamais Milly la reconnaissait, elle serait harcelée de questions sur son cavalier et…

Kallen secoua vivement la tête pour éviter de penser plus loin au calvaire qu'elle devrait endurer.

Notant son trouble, Lelouch eut un sourire en coin et se rapprochant encore un peu, il murmura juste au creux de son oreille :

- Quelque chose ne va pas, ma dame ?

Levant les yeux sur son partenaire, Kallen détesta le masque qui l'empêchait de le voir directement. Elle sentait son regard sur elle mais n'arrivait même pas à déterminer la couleur de ses yeux. Ils étaient foncés, mais pas marrons ni noirs. Elle avait envie de se perdre dans ces iris mystérieux puis se rappela où elle était et d'un coup lui demanda :

- Comment se fait-il que tu sois ici, à Ashford ?

L'intéressé pinça les lèvres et répliqua d'un ton qui semblait presque déçu :

- Tu n'es pas contente que je sois là ?

Kallen rougit et le rassura immédiatement, avec peut-être un peu trop d'enthousiasme et elle s'embrouilla dans ses explications, tentant vainement de justifier sa question jusqu'à ce qu'elle ne réalise qu'il se moquait d'elle.

Alors elle s'arrêta brusquement et croisa les bras, un air de défi dans les yeux, clairement visible malgré son loup.

Lelouch eut un sourire énigmatique et se pencha vers elle pour lui murmurer à l'oreille :

- Quel meilleur endroit pour passer inaperçu qu'une soirée costumée ? Et en plus, la famille Ashford pourrait devenir une alliée très intéressante…

Kallen ouvrit la bouche, prête à montrer clairement son opposition à cette idée, mais elle se ravisa sachant qu'ils n'étaient pas seuls. Ils attiraient déjà assez l'attention en ne dansant plus et ce n'était pas la peine d'en rajouter en faisant un esclandre.

Pour autant, sa curiosité était piquée. Elle avait besoin de comprendre ce que le leader de la résistance faisait à une soirée étudiante aussi grotesque ; il n'avait rien à gagner, surtout s'il passait son temps à flirter avec elle.

Elle ne réalisa que trop tard qu'elle avait parlé à haute-voix et le sourire de Zero devint plus sombre, presque sauvage.

Il lui prit la main et l'attira à l'écart, derrière un des rideaux de velours et sans attendre qu'elle comprenne ce qu'il faisait, il se plaqua contre elle et chuchota :

- Et qui a dit que ce n'était pas exactement pour cela que j'étais venu ?

Kallen était coincée entre le mur et lui et même s'il était évident qu'elle avait la force de le repousser, elle n'était pas très sûre d'avoir envie de le faire.

Ses mains l'effleuraient à peine en remontant de sa taille à ses épaules pour défaire son châle et il poursuivit son explication.

- Cette nuit, tu n'es pas ma reine et je ne suis pas Zero. Nous sommes juste deux anonymes cachés derrière un masque au milieu d'une fête d'anniversaire sans intérêt et nous partageons quelques instants ensemble parce que nous en avons envie.

Il se redressa un peu et Kallen frissonna du froid qui s'engouffrait autour d'elle maintenant qu'elle n'avait plus sa chaleur pour la protéger.

- Mais si tu n'es pas intéressée, je ne te forcerai pas. Tu es libre de partir.

La sincérité de ses mots étaient troublantes, et l'honnêteté qui se dégageait de lui presque dérangeante. Pour un homme qui parlait toujours par périphrase et se cachait en permanence derrière un masque, il semblait presque à nu dans la façon dont il affichait son appréhension de la voir le rejeter.

Kallen hésita, partagée entre le désir de saisir l'opportunité qui s'offrait à elle et en même temps terrifiée par les conséquences qui pouvaient en découler par la suite.

Puis elle fit son choix en profitant de ce qu'il lui proposait.

Posant ses mains sur les siennes, elle l'aida à lui retirer son châle et les yeux baissés, elle murmura :

- Bien que je ne vous connaisse pas, mon prince, vous me semblez un homme honorable… Donc pour ce soir, je serai à vous si c'est ce que vous attendez de moi.

Lelouch retint son souffle en repoussant le tissu qui lui couvrait les épaules et pour la première fois, ses doigts rentrèrent réellement en contact avec sa peau.

C'était curieux comme le simple fait de l'entendre l'appeler par son titre l'avait à la fois horrifié et comblé.

- Ma dame, vous ne le regretterez pas.

Il eut un sourire sincère avant d'enfin déposer ses lèvres dans son cou puis de glisser lentement jusqu'aux siennes et Kallen ne se priva pas de répondre avidement à son baiser.

L'incendie qui couvait dans son ventre depuis qu'il l'avait accosté s'emballa alors qu'il continuait de lui caresser la nuque et elle crut que tout son corps allait se consumer tant le désir devenait brûlant.

Timidement au début, elle emmêla ses doigts dans les cheveux noirs de son cavalier puis petit à petit, alors qu'il passait sa langue sur ses lèvres, elle s'enhardit à son tour et se blottit contre lui, plaquant son bassin sur le sien.

Lelouch promena ses mains le long de son dos, défaisant lentement le lacet qui maintenait son bustier pour avoir encore accès à sa peau.

Il dessinait des schémas complexes sur ses omoplates puis sur ses flancs avant de progressivement revenir vers sa poitrine.

Kallen se cambra vers lui et à son tour aussi, commença à explorer son corps. Il était mince, elle pouvait sentir ses clavicules saillantes sous sa chemise, mais ce n'était pas pour lui déplaire.

Il n'était pas gringalet comme l'était Lelouch, pensa-t-elle en se souvenant de comme elle avait imaginé qu'ils puissent n'être qu'une seule et même personne. Ses épaules à lui étaient solides et fermes, et ses bras assez musclés pour la soulever et la plaquer à nouveau contre le mur, et cette fois, elle enroula immédiatement ses jambes autour de ses hanches.

Elle pouvait sentir la chaleur entre ses cuisses répondre parfaitement à l'intensité de son érection qui buttait contre son ventre et elle se bénit d'avoir refusé de porter les différents jupons qui allaient normalement avec son costume.

Quittant ses lèvres, Zero s'aventura à nouveau dans son cou et il demanda une dernière fois si elle était sûre avant de passer une main sous sa robe, remontant lentement sous sa fesse.

Il arrivait enfin à la lisière de sa culotte alors que la langue descendait délicatement sur son sein quand une voix retentit derrière eux, les interrompant brusquement.

- Lulu ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

Shirley s'approcha à grands pas et Lelouch ferma les yeux, raide et silencieux en priant pour ne pas être découvert. Ce n'était pas le moment et en plus, il n'était pas sûr de la réaction de Kallen si elle apprenait maintenant sa véritable identité.

La jeune fille d'ailleurs était tout aussi perturbée que lui, craignant elle aussi d'être surprise dans une position aussi compromettante avec quelqu'un qui n'avait pas à être là et elle baissa la tête avant de tenter de sauver sa dignité en reposant ses pieds au sol.

Par chance, quand enfin Shirley arriva à leur hauteur, l'étudiante rougit et s'excusa immédiatement, bredouillant qu'elle avait dû confondre. Lelouch ne pouvait pas être en train de bécoter une autre fille. Pas comme ça en tout cas.

Elle repartit rapidement sans prendre la peine de regarder derrière elle, laissant les deux adolescents passablement embarrassés et hésitants sur la suite des évènements mais le choix fut vite fait quand Milly s'exclama à quelques mètres d'eux suite à la révélation de son amie.

Enfin sa soirée libertinage prenait tournure et elle semblait ravie. Elle voulait aussi féliciter les deux tourtereaux pour avoir bien compris de le thème de sa fête, malheureusement le temps qu'elle arrive derrière la tenture, ils avaient disparu.