NAAAAN !! Me tapez paaaaas Je suis désolée du retard ! Surtout que j'ai pas d'excuse correcte, juste ma flemme célèbre dans le monde entier... Bouuh ! J'espère que vous apprécierez quand même la consult' d'Ulquiorra ^_~. Oh ! Et tous les surnoms bizarres pour Ulquiorra dans ce chapitre sont l'idée de ma petite soeur (10 ans) qui n'arrive pas à prononcer le nom du beau ténébreux xD

Bonne lecture.


Patient n°6: Ulquiorra Schiffer

Le psychiatre sortit de son bureau, accompagné d'Hercule Poirot, très récemment renommé Papa Noël par la fille du thérapeute. Aizen n'avait pas quitté son Marie-Claire (et non, toujours pas!) et le lisait toujours avec autant de passion. Le psychiatre remarqua néanmoins l'absence de Grimmy et de parabole-man. Mais ça ne lui posait aucun problème: ça faisait deux tarés de moins, et deux fauteuils sauvés d'une mort affreuse. Starkounet était toujours en mode Ronflex, et il semblait que les mafieux étaient tellement désespérés par le développement surhumain des glandes salivaires de la Primera, qu'ils avaient cessé de remplacer les tapis. Pendant ce temps, Barbie semblait plongée dans ces pensées et rongeait ses ongles manucurés, se demandant mentalement si elle était vraiment une femme de goût? Le thérapeute observa Gin qui avait, apparemment, cessé d'embêter tout le monde et s'était mis au Journal de Mickey pour tuer le temps. Le psychiatre trouvait d'ailleurs cela louche. Très louche.

Le psy s'approcha du traître de la Soul Society:

- Je suis vraiment navré de vous tirer de votre lecture intellectuelle, mais j'aimerais savoir qui est mon prochain patient.

Le maître du Hueco Mundo se détacha, à regret, de son Marie-Claire. Il était actuellement en train de regarder les pages ''Déco'' parce que Las Noches manquaient cruellement de couleurs! Les murs tout blanc, il avait lu, dans ce qu'il appelait maintenant la Bible, que c'était ''super trop out'' et que maintenant ce qui était ''top fashion'' c'était les couleurs pétantes.

- Votre prochain patient? Ulqui-ch- euh, Ulquiorra fera l'affaire.

Et Vivelle Dop Fixation Extrême (Vivelle Dop pour les intimes), se replongea dans sa lecture de ce qui allait devenir le livre sacré de la religion dont Aizen serait le Dieu. (Et oui, il faut savoir être modeste dans la vie, et pas avoir trop d'ambition.)

A l'entente de la douce voix de son maître, l'emo du Hueco Mundo apparut, salua le psychiatre par un hochement de tête et alla s'installer dans le divan de la salle d'à côté. Le psychiatre le suivit, croisant les doigts pour avoir un patient normal cette fois-ci. Un simple dépressif au bord du suicide et drogué. C'est tout. Un malade lambda.

Ulquiorra s'assit dans le divan, observant la salle de l'air neutre qu'on lui connaît tous, et qui fait battre le cœur de pas mal de groupies, accessoirement. Le psychiatre le rejoignit et s'assit sur sa chaise. Il prit un dossier, sa trousse de crayon de couleurs ''Wallace & Gromit'' et commença à dessiner Ulqui-chou avec un chapeau conique rouge pétant orné de petites étoiles, le genre de truc qu'on met que pendant les fêtes et encore, sous la contrainte ou si on est menacé de mort. Bon, c'est assez rare de se faire menacer de mort si on met pas un chapeau ridicule, mais bon...

- Ton nom, s'il te plaît?

Mince! C'était une question. Il devait répondre? Obligé? Pff... C'était bien pour son Aizen-sama bien-aimé!

- … Ulquiorra... Schiffer... Espada... n°4...

Et bah! On est bien partis s'il fait une pause de trente secondes entre chaque mot. Ça risque d'être long. Le psychiatre, ayant aucune idée de comment ''Ulquiorra'' s'écrivait, décida de tout simplement marquer ''Ulqui-chou''.

- Très bien, donc Ulquiarro...

- Ulquiorra.

- Oui, oui, c'est ça. Hum, comment ça va en ce moment?

- …

- D'accord... Ça veut tout dire!

Il prit son petit stylo et écrivit: Ulqui-chou est tellement déprimé qu'il a peur d'inquiéter son entourage.

- Sinon, question suivante, qu'est ce que tes amis pense de toi?

- C'est quoi des amis? demanda le (beau) ténébreux, l'air de s'ennuyer à mourir.

Le psychiatre mit un temps à réaliser ce que venait de dire son patient. Heureusement, maintenant, il était habitué: des fois ces gens sortaient des blagues qui pour eux n'en étaient pas.

- Et bien, ce sont des personnes chères à votre cœur.

- … Coeur? C'est bien ce concept loufoque et complètement erroné selon lequel on ''aime'' des personnes? dit Ulqui-chou d'une traite.

- Euh... Oui.

- … Vous connaissez Femme?

Le psychiatre reprit son stylo: Ulquiarro n'arrive pas à former des phrases complètes, parfois.

- Oui, je connais des femmes.

- Pas n'importe quelle femme: Inoue Orihime.

- Non, désolé, je ne la connais pas. Pourquoi? C'est votre petite amie? Demanda le psychiatre, l'air malicieux.

Aha! Encore un qui a besoin des conseils avisés d'un connaisseur!

- Non. répondit Ulquiorra, sans un infime, minuscule, tout petit rougissement, au grand regret du thérapeute. Mais ce dernier se conforta en se disant que son patient avait sûrement rougit jusqu'aux oreilles, mais qu'il n'avait pas pu le voir à cause des tonnes de maquillage que portait Ulqui-chou.

- Tu sais, tu es à un âge... Où c'est normal d'éprouver des sentiments étranges envers quelqu'un... Elle est bien roulée?

- En quoi ça vous regarde ?

Tiens! Jalousie! Le premier symptôme de la grande maladie au nom si doux: l'Amoûûûûûr!

- Dis-moi... Tu as l'estomac qui se noue quand tu la vois, tu sais pas trop quoi dire, et tu es prêt à faire n'importe quoi pour elle?

- …

En réfléchissant, ça lui arrivait plutôt quand il était face à Aizen-sama: Il serait prêt à faire n'importe quoi pour lui (comme la plupart des Arrancars), et, même s'il le cachait bien, il était tellement stressé à l'idée que son maître lui demande de lui masser les pieds (il réprima un frisson de dégoût) qu'il était pris d'un mal de ventre atroce dès qu'il le voyait. Et pour le dernier point, de toutes façons, la conversation n'avait jamais vraiment été la tasse de thé de notre emo.

Quant au psychiatre, un large sourire s'était formé sur ses lèvres, encore une fois son flair avait déniché une affaire amoureuse croustillante... ou pas! D'ailleurs, il le nota clairement, dans le dossier de son patient, avec un surligneur rose bonbon: ''Ulquiorra + Inoue = Amoûûr!'' Il soupira et décida de se la jouer fine, pour une fois: il n'allait pas céder à sa curiosité, non, il n'allait pas insister pour connaître les détails les plus intéressants, qui seraient sûrement très croustillants et auquel n'importe qu'elle personne dite ''normale'' ne pourrait résister. Argh ! Lui non plus.

- Et... Comment vous vous êtes rencontrés? demanda le psychiatre dont la curiosité avait été piquée au vif, tirant ainsi Mr. Emo de sa réflexion intense sur sa servitude auprès d'Aizen-sama.

- Inoue Orihime est la prisonnière d'Aizen-sam- pardon, de papa.

- Prisonnière?

Ohoho! Un amour impossible, comme c'est gnongnon!

- Oui.

Comprenant qu'il ne pourrait soutirer plus d'information du clown triste de Las Noches, il décida de passer à autre chose:

- Bref, revenons à ma précédente question: Que pensent vos amis de vous?

- Je n'ai toujours pas compris ce qu'était un « ami » exactement.

- Disons, votre entourage?

- Je n'ai pas d'entourage.

Le psychiatre faillit s'arracher les cheveux: est-ce qu'il faisait exprès?? Le thérapeute en doutait.

- Les gens en général?????

- Aah! Il fallait le dire plus tôt, tout ce blabla pour en arriver là ! Je n'ai pas vraiment l'occasion de parler avec des gens, mais Aizen-sama dit que je suis efficace. Grimmjow me déteste, mais je pense qu'il est juste jaloux. Nnoitra, pareil, mais, la plupart du temps il me laisse tranquille parce que j'ai trouvé son journal intime... Et il y a quelques dossiers là-dedans, croyez-moi.

Le psy nota: Ulcroira fait du chantage au pauvre Nnoitra... Il leva son stylo, prit d'un doute:

- Nnoitra? C'est la parabole qui a cassé ma table basse?

- Effectivement.

Sur ce, le thérapeute s'empressa de barrer (rageusement) le « pauvre » devant Nnoitra, avant de reprendre la parole:

- Et, y a t-il quelqu'un qui vous apprécie?

- Non.

La réponse fusa, presque effrayante. Le psychiatre prit peur d'ailleurs:

- Même pas Inou- (mince, il avait oublier son nom à celle-là...)

- Écoutez, je vais la voir, elle me fout une baffe... C'est pas comme si ça faisait mal vu la force inexistante que cette car-, hum, que cette femme possède, mais d'après les livres que j'ai lus sur le comportement humain (qu'Aizen-sama m'a prêté), ce n'est pas le geste le plus affectif qui soit. En plus, c'est moi qui doit lui payer ses repas à la cantine de Las Noches, et elle mange même pas. Je suis ruiné maintenant ! (Et oui la crise financière touche même Las Noches ! Mais peut-être qu'Obama va changer le destin des pauvres Arrancars, qui sait...)

Ulquiorra ne comprit pas pourquoi son interlocuteur parut si désolé, mais décida de mettre ça sur le compte de la folie typique des êtres humains. Le médecin quant à lui écrivit: Ilcuira est en manque affectif, il a besoin de plus d'attention.

- Mais quel est votre rôle auprès d'Ino... (Il a toujours pas retenu le nom) de la prisonnière?

- Je suis son baby-sitter.

- Ah.

Deux choses : Ulquiorra n'avait pas vraiment le profil type de la baby-sitter, et, quel âge avait Inoue, exactement ? Trois ans ? (Il ignorait que, en réalité, la jeune carotte était au lycée, et que trois ans était juste son âge mental. ) Si cela était le cas, son plan de drague pour Ulcura tombait à l'eau. Quelle déception... (Mais, quel soulagement pour le baby-sitter...)

- Sinon, apparemment, les gens ne vous apprécient pas à votre juste valeur, mais vous, appréciez-vous quelqu'un ? Ou quelqu'une ajouta mentalement le psychiatre.

La seule réponse qu'il obtint fut un regard inexpressif vert émeraude, qui aurait fait vaciller bon nombre de demoiselles (n'est-ce pas ?) Mais, cela eut un effet tout autre sur le psychiatre, insensible au charme de notre clown (qu'on aimerait bien avoir comme baby-sitter, contrairement à l'autre rousse.) ! Au contraire, le psychiatre vira au rouge, puis au violet : ce patient commençait à lui courir sur le haricot ! Il se décida néanmoins à garder son calme, il toussota puis prit la parole :

- Tu sais Ulqui-chou, si tu ne fais pas d'effort, on y arrivera jamais...

Même regard que le précédent, et pourquoi cet humain se mettait à le tutoyer et lui doner un surnom débile comme s'ils étaient de vieux potes de lycée !?

- … Et je pense que Aizen-sama n'en sera pas très content.

Ulquiorra fronça le nez, soupira, et prit son courage à deux mains.

- Pff... Je respecte beaucoup Aizen-sama, et j'appréciais Nelieru Tô O Del Swank, mais elle ne fait plus partie des nôtres. Dommage, elle ne parlait pas trop, c'était bien, même si des fois elle retournait un peu en enfance : elle jouait à chat avec ses fracciones, ou à un jeu du monde des humain, qu'elle avait rapporté lors d'une mission... Hum... Elle m'avait forcé à y jouer... Pokémon, je crois.

- C'est bien de jouer avec les membres de sa famille, apparemment, Gin aime jouer à Labyrinthe avec Grimmy. Tu pourrais te joindre à eux.

Il manquerait plus qu'il joue avec ces deux là ! Déjà qu'il avait été enrôlé par Halibel pour jouer à un jeu de carte... (Décidemment les Espada n°3 adore jouer aux cartes avec Ulquiorra !) Comment il s'appelait déjà ? Ah, oui, le Strip Poker ! Il s'en souvenait encore : il s'était retrouvé à moitié nu (si ce n'est plus...) devant l'Espada et ses trois fracciones ! Ce qu'il n'avait pas remarqué, c'est que l'As de Pique était sorti plusieurs fois, de façon mystérieuse. En plus, notre dépressif adoré ignorait que chacune de ses adversaires conservaient quelques têtes dans leurs manches...

Et puis, c'était quoi ce nom, Grimmy ? Cela désignait forcément Grimmjow, mais... Une petite voix dans sa tête lui disait que ça n'allait pas trop trop avec la personnalité du Sexta. (Oui, Ulqui-chou est la réincarnation de Jeanne D'Arc, il entend des voix !)

- Non, merci.

- O.K. A propos des autres membres de ta famille ?

- Je m'entend assez bien avec Tousen, même s'il est toujours accompagné de Wonderweiss, j'avoue que celui-là... Est un poil spécial.

- C'est tout ?

- Oui.

- Vraiment ?

- Vraiment.

- Et Inoue, même si elle a trois ans, vous pouvez quand même tisser une amitié durable ! Ou peut-être a-t-elle une grande sœur ? Rajouta le psychiatre, l'air pas très catholique.

- Je doute qu'Inoue Orihime ait trois ans. Ou alors, elle a été pubère très tôt... se dit le patient, l'image de la poitrine de la prisonnière en tête.Je crois qu'elle est dans ce que les humains appellent le lycée.

- Oh ! Mais alors c'est bon ! Tu peux te la taper pépère ! Hum, pardon. Je voulais dire, tu peux sortir avec elle sans problème.

Ulquiorra se massa les tempes. Que voulez cet humain, exactement ?

- Allez, Ulquiorra, même si c'est sans lendemain, du moment que tu te protèges...

- Stop !! Écoutez, Inoue Orihime est une jeune fille à la crinière carotte, mais aussi avec la mentalité d'une carotte !! Donc, arrêtez ! Je ne sors pas avec des filles qui ont moins de 2 de Q.I.

- Tu n'exagères pas un peu, Ulqui-chou ?

- Bon, d'accord, elle a peut-être 3 de Q.I. Mais ça ne change rien !

- Tu es peut-être encore un peu jeune pour comprendre... soupira tristement le psy.

Oui, ça doit être ça... Le thérapeute ignorait qu'Ulquiorra était bien plus vieux que lui et vivrait encore pas mal de temps après sa mort. (Sauf si un certain shinigami-remplaçant-Vizard-citrouille, qui aurait laissé son Hollow intérieur prendre le dessus l'aurait, tout à fait par hasard, après centaines de pages de combat ''WTF?!'', tué de façon magistrale à un quelconque chapitre 353. Mais bon, vu qu'Ulquiorra est populaire auprès des lecteurs et lectrices, on peut espérer un retour incompréhensible et super zarb', mais on sera content(e)s quand même !)*

*Plutôt longue la parenthèse, pas vrai ? Rappelons tout de même que tout ça, Ulqui-chou n'est pas sensé le savoir. Alors chuuuut ! Je compte sur votre discrétion.

Bref, revenons à la psychanalyse de Mr. Emo :

Le thérapeute était en train de jouer avec son stylo, réfléchissant à comment occupé les dernières minutes de cette consultation. Tout à coup, une idée débile fit ''pop'' dans sa tête...

- Pourquoi tu te maquilles, Ilcuira ?

- C'est Ulquiorra. Et je ne me maquille pas.

- Je sais que c'est dur à admettre pour un garçon, qui doit renoncer à une part de sa virilité quand il se maquille ; mais tu sais, tu n'es pas le seul dans ce cas.

Renoncer à une part de sa virilité ? Mais, Ulquiorra était parfaitement viril ! Bon d'accord, il avait eu une période, durant sa plus tendre enfance, où il s'était découvert une passion pour la dinette, les poupées et les déguisements de princesses... Mais, ça n'avait rien à voir, n'est-ce pas ?

- Je suis viril. Et je ne me maquille pas : c'est na-tu-rel. Répliqua Ulquiorra, en détachant bien distinctement chaque syllabe du dernier mot. Cependant, le psychiatre étant qui il est, ne sembla pas comprendre pourquoi Ulquiorra avait insisté sur « naturel »

- C'est normal de vouloir te démarquer. Tu es libre de faire ce que tu veux... Mais là... Sans vouloir te vexer choupi, si tu veux avoir du succès avec les filles, évite de te maquiller en clown. Continua le thérapeute, s'improvisant présentateur de « Change de Look ».

Là encore, l'ignorance du psychanalyste avait frappé : il ne savait pas que l'entreprise d'Halibel reposait beaucoup sur les vidéos de l'Espada n°4 ; il ignorait aussi que le fan-club secret d'Ulquiorra était une des associations les plus actives de Las Noches, aux côtés du Club tricot. Mais bon, on ne pouvait pas lui en vouloir, car même le principal concerné ignorait l'existence des ventes de DVD d'Halibel ou encore de son fan-club quasiment exclusivement féminin.

- Bon, ta consultation s'arrête ici...

Ulquiorra réprima un soupir de soulagement, c'était une des plus longues heures de toute sa vie.

- Bien, merci. Le dernier mot manqua de l'étouffer.

Sur ce, les deux hommes se levèrent, et le thérapeute raccompagna son patient jusqu'à la salle d'attente. Là, des patients l'attendaient, beaucoup trop de patients. Ulquiorra enjamba un Ken qui dormait comme une souche et rejoignit un fauteuil près de la fenêtre. Pendant ce temps là, Gin découvrait la superbe invention qu'est le coussin péteur (cadeau du journal de Mickey), au grand malheur de Tousen. La nuit allait être longue... Très longue.