Titre : Pour être avec toi
Auteur : Memelyne
Couple : Jasper/Bella
Disclamer : Les personnages du monde de la saga Twilight ne m'appartiennes pas (malheureusement pour moi surtout pour Jasper ;)). Ils appartiennent à la très grande Stephenie Meyer. Seulement l'intrigue de l'histoire ainsi que Gary et Thiberias m'appartienne.
Rating : Passage en M pour cause de lemon ^^
Blabla de l'auteur : Kikou tout le monde ^_^
Je sais que ce chapitre a été un peu plus long à venir que les précédents, mais j'avoue que j'ai eu du mal à en faire ce que je voulais, chose faite maintenant. J'espère qu'il vous plaira.
En attendant, chose promise chose due, voici les réponses aux review ^^
Réponses aux reviews anonymes :
20-emo-girl-best-20 : Merci pour ta review qui m'a beaucoup touchée et je suis heureuse que ma fic te plaise autant. J'espère qu'il en sera de même pour ce chapitre^^ Biz
Grazie : Je suis contente que ce chapitre t'ait plus. J'espère qu'il en sera de même pour celui-ci avec le lemon. Biz et merci pour ta review.
Grande puce psycopathique : Merci pour ta review, j'espère que chapitre ainsi que le lemon te plairons^^ Biz
Evid3n-ce : Je suis ravie que ma fic te plaise toujours autant, et ne t'inquiète pas comme je l'ai dit ce ne sera pas qu'un simple happy end après leur retrouvaille. D'ailleurs la fin de ce chapitre t'en donnera un aperçu. J'espère qu'il te plaira^^ Biz et merci pour ta review.
Laetitia.L : Tout d'abord merci pour ta review, je suis ravie d'apprendre que m'a fic t'ait plus et espère qu'il en sera de même pour le prochain. Biz ^^
Shaly : Merci pour les reviews que tu m'as laissée, celles-ci m'ont beaucoup touchées et je suis ravie que ma fic et ma façon d'écrire te plaise autant. J'espère qu'il en sera de même avec la suite. Biz ^^
Géraldine : Tout d'abord merci pour les reviews que tu m'a laissée. Je suis contente que ma fic te plaise toujours autant. J'espère qu'il en sera de même avec ce chapitre^^. Biz
Place au chapitre et bonne lecture !! ^_^
Chapitre 13 Action – Réaction
Nous décidâmes d'un commun accord de ne pas retourner au bal, préférant passer le reste de la soirée avec pour seule compagnie, celle de l'autre, occultant le monde extérieur. Retardant par la même l'inévitable moment où nous aurions à affronter la réaction de notre entourage face à l'annonce des nouveaux couples formés lors de cette soirée. Car il était clair que si pour certains la nouvelle serait plutôt bien accueillie, il était tout aussi certains que pour d'autre, il n'en irait certes pas de même. Et en tête de nos détracteurs viendrait sans nul doute Rosalie.
Mais en cet instant, confortablement blottie dans les bras de Jasper, ma tête nichée dans le creux de son cou, tout ceci me paraissait bien dérisoire. Seule sa présence à mes côtés ainsi que son odeur si parfaite m'importaient. Il m'était d'ailleurs encore difficile de réaliser que tout ceci était réel et non le fruit d'un de mes nombreux rêves éveillé.
Mais cette senteur si unique qui envahissait mes narines couplée à la dureté de ce corps auquel j'étais fermement accrochée, ne cessait inlassablement de me prouver que tout ceci n'était pas un simple rêve, mais la plus pure et enchanteresse des réalités. La raison en était simple, mon esprit, bien que plus aiguisé que celui d'un humain, ne parvenait jamais malgré mes nombreux effort à recréer si fidèlement la fragrance si unique que celle de mon amour, fruit d'un délicieux mélange de musc et de canelle.
Je me sentais si bien à cet instant, me retrouvant là où était ma place, celle que je n'aurais jamais dû à avoir à quitter par le par le passé.
Pendant toute la durée de ce moment partagé, aucun de nous ne prononça le moindre mot, nos gestes et nos regards supplantant bien des discours.
Malheureusement, ce moment de félicité fut rapidement abrégé par l'arrivée soudaine d'une Rosalie furibonde, le reste des enfants Cullen et mon frère arrivant à sa suite.
La sentant arriver, nous décidâmes d'un simple regard de nous séparer, jugeant tout deux nécessaire d'annoncer la nouvelle le plus en douceur possible afin d'ainsi faciliter l'acceptation de nos pairs.
Mais pas assez rapidement pour échappé à l'œil torve de Rosalie. Si celle-ci semblait au départ passablement énervée, ce ne fut rien face à la fureur qui s'est emparée d'elle quand elle nous a surpris tendrement entrelacé l'un et l'autre.
Dès qu'elle arriva à notre hauteur, elle nous lança avec sa voix emplie d'un mépris non feint :
- Alors c'était vrai ! Vous vous êtes bel et bien mit ensemble ! Et n'essayez pas de le cacher je vous ai vu à l'instant ! Tu dois être fière de ton coup Stevenson, à ce que je vois, tes petits stratagèmes pour t'approprier mon frère ont enfin porté leurs fruits ! Perfide comme du est, je ne vois pas en quoi cela devrait me surprendre.
- Ca suffit Rosalie, tu vas trop loin ! Intervint Jasper d'une voix glaciale. Je ne te laisserais pas lui parler de cette façon ! De quel droit te permets tu de la juger, tu ne la connais qu'a peine ! Et pour ton information, elle ne m'a manipulé en aucune sorte, si je suis désormais avec elle, c'est uniquement de ma propre volonté et non le fait d'un quelconque piège dont tu lui attribue le mérite !
- Tu dis ça mais qu'est ce que t'en sais au fond ? Tu peux peut-être lire nos émotions mais pas les pensées des gens ! Ceci est l'apanage d'Edward, l'aurais tu oublié ? De plus, pour peu qu'on y travaille, on peut facilement cacher nos propres émotions au travers d'autres sans que tu ne puisse le percevoir ose dire le contraire ! Cracha-t-elle d'une voix véhémente.
Puis son attention se tourna ensuite vers Edward :
- Et pendant qu'on parle d'Edward. Repris-t-elle, sa voix se faisant doucereuse. Il n'y a de ça à peine une heure lui et Bella ressemblait au parfait petit couple en devenir et voilà que maintenant, le fait de voir leur « moitié » dans les bras d'un autre ne semble ne leur tirer aucune réaction négative. Je trouve qu'ils font preuve d'un sacré self contrôle, tu ne trouves pas Jasper ? Toi qui est l'empathe, ça ne doit pas être facile d'arriver à encaisser toute la jalousie réprimée que doivent ressentir ces deux là. Je me trompe ?
Elle termina sa tirade d'un sourire victorieux face à l'expression figée de Jasper à l'entente de ses mots. Je me sentis horrifiée à l'idée que Jasper et Alice eurent vent de cette façon de la mascarade que nous avions organisée avec Edward. Et pour ne rien arranger, un sentiment de culpabilité vint alors poindre en moi alors que je prenais conscience que les propos de Rosalie reflétaient une grande part de vérité.
Après tout, Edward et moi avions bien à notre manière manipulé Jasper et Alice afin qu'ils se séparent pour ainsi nous revenir, mais nos desseins n'étaient certes pas aussi machiavéliques que laissais sous entendre sa morgue.
Face à cette reflexion, ma culpabilité se mua petit à petit en un sentiment plus fort. Je fus prise alors d'une fureur que je ne me connaissais pas à l'encontre de cette blonde superficielle et de l'air de supériorité qu'elle affichait en me toisant. Me faisant ainsi comprendre qu'elle était enfin parvenue au résultat qu'elle attendait avec tant d'impatience. Qu'elle avait enfin gagnée.
Petite fille gâtée qu'elle était prenant pour de simples jouets la vie des autres, écrasant sans états d'âme tout ce qu'elle jugeait être un obstacle à l'attention qu'on pouvait lui porter.
Forte de l'état d'esprit dans lequel elle m'avait plongée, je m'apprêtais à lui répondre vertement quand mon frère me pris de vitesse.
- Ca y est poupée Barbie, t'es heureuse ? Tu as pu t'adonner à ton passe temps favoris, semé le trouble dans la vie des autres afin d'être une fois de plus sous les feux des projecteurs ? Mais je vais t'apprendre un truc, une personne ne mérite à être connue et admirée que lorsque sa beauté extérieure n'est rien face à sa beauté intérieure. Chose qui, ce dont j'ai eu tout le loisir de me rendre compte, te fait cruellement défaut !
Celle-ci prit une mine choquée alors que son mari s'était mis à grogner en se plaçant subtilement devant celle-ci.
Ca c'est mon frère ! Jubilais-je intérieurement. Nous nous déclarions pas jumeaux uniquement pour la comédie que nous jouions auprès des humains, nous l'étions de cœur. Notre mode de pensées étant parfois si identique que l'on pourrait croire que nous le partagions. Lui permettant ainsi de lui cracher tout ce que je brûlais depuis un certains temps, encore plus maintenant, de lui lancer à la figure. Une chose était sûr, le fait de voir sa fierté légèrement égratignée de la sorte, par un garçon qui plus est, était un spéctacle des plus plaisant auquel j'avais eu l'honneur d'assister.
Edward me lança un regard de connivence. Visiblement, je n'étais pas la seule à le penser. Mais ma jubilation pris rapidement fin alors que Jasper se tourna vers moi avec un air étrange dans le regard. Ce petit moment de légèreté s'éffaça pour faire remonter en moi l'anxiété qui s'était emparée de moi quelques minutes auparavant.
- Est-ce que c'est vrai Bella ?
- Mais bien sûr que c'est vrai ! Pourquoi est ce que tu lui poses la question à elle ? Tu crois peut être qu'elle va te dire le contraire ? Rétorqua Rosalie ayant vite retrouvé de sa superbe.
- C'est à Bella que je m'adresse, Rosalie ! Lui répondit du tac o tac Jasper en haussant le ton.
Celle-ci se renfrogna mais n'ajouta rien, attendant le dénouement de cette histoire dont elle était néanmoins sûre de connaître à l'avance.
- Bella répond moi. Reprit il d'une plus douce qui me surpris.
Malgré le fait que son regard ne reflétait pas cette sorte de déception et de trahison que je m'attendait à y voir, ma crainte face à sa possible réaction dès que je lui aurais tout avoué me cloua sur place, m'empêchant par la même de prononcer le moindre mot. Ce fut Edward qui s'en chargea d'une voix calme résolu sous le regard interloqué de l'assistance :
- C'est vrai. En revanche, contrairement à ce qu'a dit Rosalie, l'idée n'était pas de Bella mais de moi, elle n'a juste fait que me suivre après maintes persuasions. Alors si quelqu'un est à blâmer, c'est moi et non elle.
- Quoi ? Lui demanda Alice d'une voix tremblotante, le regard qu'elle lui lançait, me fit mal au cœur. Visiblement cette révélation avait fait sur celle-ci l'effet d'un coup de massue.
Peut-être se refusait elle de croire les dires de Rosalie, sachant parfaitement que celle-ci ne me portait pas dans son cœur. Que celle-ci aurait inventé cette histoire dans le seul but de me nuire. De plus, le fait qu'elle n'ait eu jusqu'à présent aucune vision qui corroborait avec cela ne faisait que renforcer ses certitudes. Malheureusement pour elle, les dires d'Edward venaient de mettre fin à toutes ses illusions.
Se sentant trahie et ne pouvant en supporter d'avantage, elle quitta le groupe non sans murmurer plus pour elle-même que pour les autres qu'elle avait besoin de réfléchir. Quelques secondes plus tard, Edward parti à sa recherche. Sans nul doute dans le but de se racheter auprès d'elle et lui expliquer les raisons qui se cachait derrière son geste afin qu'elle veuille de nouveau de lui. Je suis sûre qu'elle finira par lui pardonner, son regard à l'encontre de celui-ci reflétait trop de passion et d'amour pour qu'il en fut autrement.
Un grand silence dans l'assemblée suivi leur départ. Rosalie me lança un regard méprisant, mais comme cela ne changea guère de ses habitudes, je ne m'en préoccupais guère. En revanche la réaction que j'appréhendais était celle de Jasper. Il n'avait encore rien dit depuis la déclaration d'Edward, et cela m'inquiétait plus qu'autre chose.
Comprenant qu'il s'agissait là d'un moment important entre Jasper et moi, mon frère préféra s'éclipser à son tour, même si je savais qu'il n'irait pas loin pour demeurer aussitôt prêt de moi si par malheur la situation tournerait aussi mal qu'elle l'a fait pour Alice et Edward.
Emmett en fit de même jugeant sans doute qu'il n'avait pas à s'immiscer dans nos affaires et entraîna Rosalie dans son sillage malgré les protestations de celle-ci.
Nous étions désormais seul, et comme son mutisme continuait, je me décidais à sortir du mien de peur de le perdre une seconde fois :
- Jasper. L'appelais-je doucement. Dit quelques chose je t'en supplie. Je suis désolée de t'avoir joué cette mascarade. En plus de cent ans d'existence, je n'ai jamais pus me résoudre à en aimer un autre que toi. Et même si je sais que cela ne m'excuse en rien, ma seule motivation était d'être de nouveau avec toi pour l'éternité, comme on se l'était promis il y a de cela plus d'un siècle. Il n'y a qu'avec toi que je suis complètement moi-même, vivante et que sais-je encore et c'est cette motivation qui me pousse parfois à commettre parfois nombre d'actes irréfléchis. Alors s'il te plait, ne me rejette pas !
J'avais finie ma tirade la voix toute aussi tremblante que celle d'Alice peu de temps auparavant. Je savais que si je le perdais de nouveau, cette fois ci je ne m'en relèverais tout simplement pas, de cela j'en étais certaine.
Jusqu'à il y a peu, je pensais que le concept de bonheur durable à me concernant était des plus chimériques. Mais après avoir goûté au fol espoir de l'avoir de nouveau à mes côtés, je ne pouvais le laisser partir loin de moi sans tenter tout ce que je pouvais pour le retenir. C'est pour cette unique raison que je lui avais annoncé ces arguments, venant du plus profond de mon cœur, témoignant ainsi de l'intensité de l'amour que je lui portais. Et comme je lui avais avancé, l'amour fait parfois commettre nombre d'actes irréfléchis.
Sentant le désarroi qui m'habitait à cet instant précis couplé à la demande désespérée que je lui avais formulée, il se tourna vers moi, me laissant ainsi entrevoir l'expression qu'arborait présentement son visage. Contrairement à ce que je pensais de prime abord, il ne semblait pas coléreux, mais plutôt ému. Il plongea son regard dans le mien et un doux sourire vint fendre son visage.
- Comment pourrais-je t'en vouloir alors que je sais pertinemment que si nos rôles eut été inversés, j'en aurais certainement fait de même de mon côté. Me dit-il en enlaçant doucement mon corps.
Cette simple phrase eut sur moi l'effet d'une bouffée d'oxygène. Comme si, pendant ce court moment, j'en aurais eu un besoin vital et que je m'en serais trouvée privée jusqu'à présent. Bien évidement, je ne mis que peu de temps à répondre à son étreinte une fois ma surprise passée.
Puis il reprit, sa voix se faisant plus taquine.
- Me connaissant j'aurais même fait bien pire tu peux me croire !
Nous eûmes un léger rire à sa boutade, puis, d'un même mouvement prîmes ardemment possession des lèvres de notre autre. Comme pour sceller notre réconciliation si réelle réconciliation il y avait puisque Jasper ne m'en avait jamais voulu.
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Une semaine passa. Peut-être plus, peut-être moins, je ne saurais le dire. Je devais bien avouer que depuis que Jasper était de nouveau à mes côtés j'avais tendance à perdre la notion du temps.
En tout cas, cette semaine fut riche en évènements. Tout d'abord la réaction de Carlisle et Esmée quand à leur tour ils apprirent la nouvelle composition des couples qu'avait constitué les membres de leur famille.
Le moins que l'on puisse dire c'est que la nouvelle les avait laissés dans un état de profonde perplexité. Point sur lequel je ne pouvais les en blâmer. Après tout ils ignoraient jusque là la réelle nature des relations que nous avions entretenus Jasper et moi par le passé et encore plus l'amour que nourrissait secrètement Edward à l'égard d'Alice depuis des années.
Mais ils prirent relativement bien la nouvelle, souhaitant pardessus tout le bonheur de leurs enfants.
Nonobstant, la réaction de Rosalie en constatant que son plan pour nous séparer Jasper et moi avait échouée était impayable. Elle avait été à la limite de la crise d'hystérie, mais à mon plus grand étonnement, elle fut vertement rabrouée non par Jasper ou moi mais par nul autre que son propre mari qui visiblement en avait plus qu'assez de son attitude. D'ailleurs je ne fus pas la seule à être surprise de ce retournement de situation. Rosalie elle-même s'était tue après la tirade d'Emmett.
Jasper m'expliqua plus tard que c'était la première fois qu'Emmett élevait la voix sur Rosalie justifiant par la même des expressions oscillant entre le choc et l'incrédulité de l'assistance.
J'appris aussi par Edward la réelle nature du ressentiment de Rosalie à mon égard qui supplantait sa jalousie. D'après lui, la rage de Rosalie était animée par sa peur de voir sa famille éclater par ma faute. N'avait elle pas compris au fil du temps que c'était la dernière chose que je souhaitais ?
Quoi qu'il en soit, même si j'étais prête à lui pardonner toutes ses invectives à mon égard, je ne l'était cependant moins pour être la cause du trouble qui animait présentement le couple Edward/Alice et de ne rien vouloir faire pour réparer son erreur. Peut-être considérait elle ce résultat comme un dommage collatéral mineur à ses tentatives de me tenir éloignée des Cullen. Et c'était à moi qu'elle reprochait de faire éclater sa famille ?
Car contrairement à ce que j'avais initialement pensé, Alice n'arrivait pas si facilement à pardonner à Edward cette mascarade dont nous étions les auteurs. Et pourtant, ce n'était pas faute à celui-ci de tenter maints repentis, explications et déclarations en tout genre.
Aussi, me sentant moi aussi coupable de ce qui leur arrivait, je décidais de prendre le taureau par les cornes et d'entrer dans l'arène qu'était la chambre d'Alice sous les regards anxieux d'Edward et inquiets de Jasper.
Arrivée devant sa chambre, je toquais doucement et m'annonçais à elle. Comme aucune réponse de me revint, je pris cela pour un assentiment et me décidais à franchir la porte.
Une fois rentrée et avoir refermée la porte derrière moi, je découvrais une Alice prostrée sur le canapé de sa chambre, les genoux repliés entourés de ses bras et le menton posé sur eux. Elle ne me regardait pas, agissant comme si je n'étais pas présente, préférant se morfondre dans sa mélancolie qui lui était devenue coutumière depuis ces derniers jours.
Face à cette attitude, je décidais d'employer la technique de mon frère pour me faire réagir quand il m'arrivait parfois de m'enfermer dans un état de mutisme similaire. Le premier pas étant de parvenir à lui faire décrocher un premier mot. Au début, je me contentais de lui raconter les évènements qui s'étaient déroulés en son « absence ». Puis, voyant qu'elle ne réagissait toujours pas, je décidais d'employer les grands moyens et entama un monologue à propos d'un sujet que je ne maîtrisais que très peu et que je savais être sa passion : le shopping et la mode en général.
Prenant sur moi, je lui expliquait que ma garde robe avait un grand besoin d'être remis au goût du jour et de quel types de vêtements je comptais emplir la nouvelle ainsi que des assortiments de tenues qui me tentaient tel un pantalon à rayure avec un haut à pois (que même moi, qui ne connaissait pas grand-chose en la matière, savait que cela n'allait certes pas ensemble).
Ma remarque eut aussitôt l'effet escompté puisqu'Alice se redressa outrée par ce choix et pointait un doigt hargneux sur mon buste en affirmant qu'elle ne me laisserait commettre une telle infamie.
Jubilant intérieurement de cette première victoire, je continuais sur ma lancée et lui demandais alors ce qu'elle me conseillerait. C'est ainsi qu'oubliant sa mélancolie antérieure, elle se perdit en un long monologue sur les couleurs qui allaient le mieux à mon teint, la couleur de mes cheveux. Elle alla même, à mon plus grand étonnement, me parler des préférences de Jasper. Que ce soit en matière de simples vêtement ou de sous vêtement.
Concernant cette dernière catégorie, je crois que si j'aurais pu rougir, je le serais à un point à en rendre jalouse une tomate bien mûre. Il faut dire que nous n'avions pas encore abordé ce sujet avec Jasper. En revanche, je devinais sans mal que si pour moi cette évolution de notre relation n'était pas ma principale préoccupation pour le moment (aux vues de l'éducation que j'avais reçue concernant le sexe avant le mariage), il n'en était certes pas de même du côté de Jasper.
De plus, je devais bien avouer que quelque part, je redoutais ce moment. Après tout, même si Alice ne me le mentionnait pas clairement, aux vues de leur mariage et de la longitude de leur relation, il était évident qu'ils n'avaient pas passé leur temps à se regarder dans le blanc de des yeux ou à simplement s'embrasser.
Jasper était ce qu'il était mais il n'en restait pas moins un homme avec des besoins et des envies. Mais moi et mon inexpérience sur le sujet, saurais-je être à la hauteur de ses attentes ?
Il était vrai qu'avant de l'avoir revu, je ne m'était pas trop posée de questions sur le sujet et ne voyais pas jusqu'alors l'utilité de me renseigner là dessus. Mais à présent, je commençais à m'apercevoir que ceci était une erreur. Une erreur que j'allais m'empresser de réparer.
Car même si nous n'étions pas encore marié, le temps que nous avions passé éloigné mais non moins toujours fiancé, justifiait largement l'acte avant le mariage. De plus, même si jusque là je m'étais évertuée à garder ce problème épineux bien cacher dans un coin de ma tête, je devais bien admettre que plus les jours passaient, plus j'en avais terriblement envie.
Nonobstant, ce problème en soulevait un autre tout aussi épineux. Etant vierge au moment de ma transformation, serais-je en mesure de réaliser cet acte à présent ? Je ne pouvais qu'espérer que oui.
Préférant laisser mes problèmes existentiels de côté pour le moment, je décidait de me concentrer de nouveau sur le cas d'Alice et tenta tant bien que mal à amener sur le tapis Edward.
Je devais bien avouer que j'avais eu bien du mal à y parvenir surtout quand Alice était lancée sur le sujet de la mode et évitait habilement toutes allusions à Edward et tout ce qui le concernait. Mais j'y parvins tout de même au prix d'une longue patiente et d'une promesse d'un jour prochain consacré au shopping entre filles. On ne pourra pas me reprocher de n'avoir rien fait pour les réunir, surtout aux vues des sacrifices que j'avais consentis à faire pour y parvenir.
Même si au départ, Alice semblait camper sur ses positions, arguant que même si elle faisait de son mieux pour ne pas m'en vouloir, il n'en était certes pas de même pour Edward. Mais après de nombreux témoignages du réel amour qu'il lui portait et maintes négociations, j'étais finalement parvenue à lui faire entendre raison.
C'est ainsi que je retrouvais actuellement assise sur son canapé à la regarder défiler devant moi, essayant de nombreuses tenues dignes selon elles de ses retrouvailles avec Edward. Pour ma part la seule chose que je devais faire était d'émettre mon avis. Si cette tenu ne la grossissait pas (elle qui avait une taille de guêpe), si cette couleur plairait à Edward, …
Je subissais en silence, me disant que c'était un bien faible prix à payer pour voir mon ami de nouveau heureux avec la femme de ses pensées qui, je devais bien l'avouer m'amusait de plus en plus de par son exubérance et sa joie de vivre retrouvée.
Une fois les essayages terminés, elle s'installa de nouveau prêt de moi et pris la parole, un air soucieux sur le visage :
- Bella, même si tu fais tout pour me le cacher, je vois bien que quelques chose te traquasse et ce depuis que je t'ai parlé des préférences vestimentaires de Jasper. J'ai fais mine de ne pas m'en rendre compte jusque là pensant que tu me dirais ce qui ne va pas mais comme tu refuses toujours de me dire quoi que ce soit…
Je ne savais que répondre. Etais-je si transparente que cela ? Moi qui pensais qu'au travers des années, ma capacité à la dissimulation avait considérablement augmenté. Je crois il allait vraiment falloir que je travail sur ce sujet. De plus, je n'étais pas habituer à parler de mes problèmes avec des personnes extérieures à ma famille. Surtout aux vue du caratère personnel de celui-ci et de la personne qui désirait que je lui en parle.
Après tout, il s'agissait tout de même de l'ex-femme de Jasper, je ne pouvais décemment pas lui parler de cela. Déjà que cela ne faisait que peu de temps que nous avions renoué le dialogue. Mais elle ajouta comme si elle avait lu dans mes pensées :
- Aller, tu peux bien me le dire, on est amies à présent non ? Et vu ton air embarrassé, j'ai comme l'impression que ce qui te tracasse est un problème de fille. De plus, si ça concerne Jasper, je suis la mieux placée pour en discuter avec toi et tu n'as pas à en être gêné, comme tu le sais Jasper et moi c'est du passé et je ne te ferais plus une de mes mémorables crises dont tu as eu as faire l'expériences. Dit elle d'une voix joyeuse.
Après une courte pause, elle continua, sa voix à peine plus haute qu'un murmure :
- Je te dois bien ça, après tout c'est toi qui était là pour m'écouter tout à l'heure et tout faire pour que je revienne vers Edward. Alors ce serait bien si je te rendais l'appareil et puis t'aider dans la mesure du possible. N'est ce pas ce que font les amies ?
La sincérité de ses mots me toucha, aussi pris-je sur moi de lui raconter le fondement du problème qui me hantait présentement l'esprit. Et comme elle me l'avait dit elle m'écouta en silence. Puis, une fois ma tirade terminée, elle me donna son avis sur tout cela.
A savoir que je n'avais pas à m'inquiéter du fait de ma virginité en tant que vampire puisque cet endroit était le seul à ne pas se figer dans le temps. Arguant par la même que c'était d'ailleurs un des seuls avantages humains que nous avions gardé qui nous permettaient ainsi d'occuper notre éternité. Puis elle se mit à rire devant mon air embarrassé.
Ensuite elle me rassura sur le fait que Jasper, en gentleman qu'il était, saurait attendre que je sois prête à franchir le pas. Et de ce fait n'en serait que plus heureux où le moment tant attendu arriverait.
Elle termina par de petits conseils à mettre en action lors du moment tant attendu afin de rendre d'après elle Jasper encore plus fou de désir et de plaisir.
Je devais bien admettre que cette partie de la conversation m'a le plus embarrassé, mais cela n'empêchait que je notais scrupuleusement ses conseils dans un coin de ma tête afin d'espérer lui donner un plaisir équivalent à celui qu'il allait sans nul doute me donner. Quand on savait que rien que sa façon de m'embrasser me laissait souvent pantelante, je n'osais imaginer ce que donnerais l'étape supérieure comme la nommait Alice.
Une fois la conversation terminée, nous nous prîmes dans nos bras puis nous levâmes d'un même mouvement. Le moment des réconciliations entre Alice et Edward était enfin arrivé.
Alors qu'elle ouvrait la porte de sa chambre, je découvris que nos hommes se situaient tout deux dernière. Edward arborait un petit sourire, ne sachant que faire pour éviter de brusquer sa douce, tout en sachant grâce à ses dons de télépathe qu'elle lui avait d'ors et déjà pardonné.
Face à cet indécision, Alice lui envoya elle aussi son sourire et lui dit l'air impatiente :
- Qu'est ce que tu attends pour venir m'embrasser ? Le déluge ?
Celui-ci ne se fit pas le redire deux fois et fondit comme un aigle sur sa proie sur les lèvres d'Alice dans un baiser fougueux. Baiser auquel elle répondit son petit sourire ne l'ayant pas quittée.
Quand à moi, je ne mis que peu de temps à retrouver les bras réconfortant de l'homme que j'aimais. Malheureusement, cette promiscuité me fit immédiatement repenser à la discussion que je venais d'avoir avec Alice et donc ma gêne et mon désir refoulé également. En sentant mon état d'esprit actuel, Jasper sembla intrigué mais ne posa pas plus de question. Préférant sans doute que je lui parle de ce sujet quand je serais prête.
Je ne pouvais que remercier les parents Cullen d'avoir fait insonoriser toutes les chambres de la demeure. Je ne savais pas comment j'aurais réagit en sachant que Jasper aurait écouté chaque mots de notre conversation avec Alice.
Une fois que les deux tourtereaux se décollèrent l'un de l'autre, Edward me lança un regard reconnaissant auquel je répondis par un sourire. Reconnaissante moi aussi qu'il n'ait soufflé mot à Jasper de mes préoccupations actuelles.
Pour fêter ces retrouvailles Alice décida de passer la suite de la soirée au cinéma. Proposition acceptée à l'unanimité. C'est ainsi que nous nous nous retrouvâmes tous les quatre dans la Volvo prêt à passer la soirée dans la joie et la bonne humeur sous l'œil méprisant de Rosalie vexée de ne pas avoir été invitée à cette petite fête improvisée.
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J'avais beaucoup réfléchis durant le chemin que nous parcourions en voiture. J'en étais finalement arrivée à une conclusion, fortement influencée par la présence de Jasper à mes côtés. Celui-ci ayant posé une de ses mains sur ma jambe. Celle-ci était que même si j'appréhendais plus que tout le moment où nous passerions à l'acte, il n'en était pas moins vrai que j'avais en lui une confiance aveugle et un désir plus important que celui d'un simple baiser à son égard. Aussi j'avais décidé de finalement, sauter le pas. Mais comment le faire comprendre à Jasper. Ceci était une toute autre histoire. Tout en m'excusant mentalement auprès d'Edward d'ainsi parasiter son esprit avec mes pensées pour le moins libidineuses.
Je n'avais pas vraiment fait attention au film qu'avait choisit Alice. Tout ce que je savais c'était que nous nous étions retrouvés dans une salle obscure avec peu de personnes présente. De plus, Edward et Alice avaient préféré se mettre au fond de la salle alors que Jasper et moi étions situés vers la rangée du milieu.
Ce n'est que quand le film commença, et par la même l'attention des quelques spectateurs dorénavant dirigée sur celui-ci que je me décidais à mettre le plan que j'avais mis au point dans la voiture grâces aux conseils d'Alice, en action. Tout en espérant bien évidement que Jasper comprendrait le message.
Je commençais alors par de simples effleurements de mon pouce sur la paume de sa main avec laquelle il entrelaçait nos doigts. Comme il ne semblait pas réagir, préférant se concentrer sur le film, ce qui me vexa un peu je devais bien l'avouer, je décidais alors de quitter sa main pour faire s'aventurer la mienne sur son genou, reprenant ainsi mes caresses circulaires. Caresses qui avaient parfois tendance à déborder sur la naissance de sa cuisse.
Cette fois ci je le sentis se tendre tout d'un coup, mais ses yeux plutôt que les poser sur moi étaient encré sur ce foutu film que j'étais sure désormais de détester. D'ailleurs je commençais à me poser des questions. Etait ce vraiment le film qui l'intéressait ou c'était tout simplement moi qu'il ne désirait pas ?
Voyant mes tentatives se révéler infructueuses les unes après les autres, mon désir se transforma peu à peu en déception et je retirais ma main de sa jambe pour la mettre sur la mienne.
Agissement qui eut le mérite de détourner son attention du film pour la poser sur moi. Il me regardait à présent avec interrogation, se demandant sûrement ce qui me prenait. Mais vexée comme je l'étais, je décidais à mon tours de l'ignorer en portant à mon tour mon attention sur le film. Film pour lequel je ne comprenais rien ayant passé plus de la moitié de celui-ci à faire en sorte de faire craquer Jasper.
Comprenant le fin mot de l'histoire en ayant mit bout à bout les émotions qui m'avaient envahi jusque là combiner à mes derniers agissements, sa main vint se poser sur ma joue afin que mon visage se tourne vers le sien. Une pression à laquelle je résistais quelque peu, trop honteuse maintenant d'avoir agis de la sorte.
Mais il ne faibli pas et je cédais malgré moi à regarder de nouveau son visage. Son autre main vint se poser sur mon autre joue et il posa délicatement ses lèvres sur les miennes.
Notre baiser qui au départ fut doux, se fit plus exigeant alors que je sentais la langue essayer de se frayer un passage entre mes lèvres. J'ouvris alors la bouche et le laissait ainsi caresser ma langue de la sienne.
Une de ses mains quitta ma joue pour se poser sur ma jambe, se mettant à la caresser de la même façon que je l'avais fais sur la sienne. M'envahissant par le biais de son pouvoir du désir qui l'animait me concernant. Me faisant ainsi comprendre que je me trompais sur son attitude qui n'était pas comme je l'avais initialement pensée dédaigneuse mais plutôt gentleman.
Face à l'intensité de son désir combinait au mien, je ne pus que réprimer comme je le pouvais du gémissement qui voulait sortir de ma gorge. Gorge qu'il couvrit de baiser pour mieux revenir quelques instants plus tard à mes lèvres.
Nous passâmes tout le restant du film ainsi. Quand celui-ci se termina, nous eûmes bien du mal à nous détacher l'un de l'autre et quand je regardais ses yeux, ceux-ci semblaient noircis par le désir qui l'animait, jumeaux parfait des miens.
Nous regagnâmes rapidement la voiture d'Edward pendant que je me plaçais devant lui afin de l'aider à cacher ce que nos actes avaient déclenchés en lui.
Nos amis ne mirent que peu de temps à nous rejoindre et leur attitude me laissait à penser que nous n'étions pas les seuls dans notre situation. D'ailleurs, le retour à Forks se fit étonnamment plus rapidement que l'aller. Non que je m'en plaigne, entendons nous bien.
Autant vous dire que quand enfin nous arrivâmes à destination, aucun de nous ne traînâmes pour sortir de la voiture et nous diriger pour notre part à Jasper et moi dans la chambre de celui-ci et d'Edward pour lui et Alice. Tout cela non sans avoir essuyé un regard lourd de sous entendu de la part d'Emmett.
Une fois être entrée dans sa chambre, Jasper ferma rapidement celle-ci pour mieux se jeter sur mes lèvres. Puis quelques instants plus tard le baiser fougueux se fit plus doux et ce fut Jasper qui interrompit notre baiser pour plonger son regard dans le mien et me demander d'une voix qui se voulait douce mais non moins teintée de désir :
- Tu es sûre, je peux attendre tu sais, même si ça risque d'être difficile pour moi, on a tout le temps.
J'étais émue par tant de prévenances de sa part, mais devrais je en être étonnée venant de lui ? Alors, même si mon appréhension était revenue sachant l'acte imminent, je ne pouvais que m'abandonner dans ses bras et lui répondre la seule chose qui me venait à l'esprit :
- Je t'aime Jasper Withlock.
Faisant passer dans ces trois premiers mots toute l'étendue des sentiments qu'il m'inspirait.
- Je t'aime aussi Isabella Swan.
Et pour clore sa déclaration, il reposa doucement ses lèvres sur les miennes. J'eus soudains l'impression que cela faisait des siècles que nous nous étions pas embrassés et redécouvrait comme à chaque fois la douceur de ses lèvres tièdes sur les miennes comme si ce fut notre tout premier baiser. D'abord hésitantes, celles-ci se touchèrent, se séparèrent, pour mieux se retrouvées une fois encore.
Puis elles se mirent à bougées l'une contre l'autre, toujours en douceur. Bientôt, une langue mutine me demanda l'entrée lui permettant de retrouver sa compagne. Mes lèvres s'ouvrirent alors et elles vinrent aussitôt se caressées. Se goûtant l'une l'autre, fragrance subtile d'un fruit défendu.
Ses mains se mirent alors à parcourir mon dos, lentement, presque en m'effleurant, comme si, par ce simple geste, je puisse me briser. Les miennes vinrent alors imitées les siennes, partant à la découverte de son dos, de son torse, si dur et si accueillant à la fois. Parfois, pendant que nous nous découvrions, nos mains se rencontraient, s'entrelaçaient, puis se séparèrent pour mieux reprendre leur ascension interrompue.
Au fil du temps, les caresses se firent plus appuyées, passant au-delà de la barrière de nos vêtements.
Ses mains qui s'étaient placées de chaque côté de mon cou, descendirent sur mes épaules, le long de mes bras pour finalement se saisir de mon pull et me le retirer. Je levais alors les bras pour l'aider dans sa tâche, rompant un instant notre baiser. Une fois retiré, je me retrouvais ainsi exposé à son regard, celui-ci s'assombrissant de plus en plus, signe d'un désir qui me rassura en plus de son doux sourire avant que ses lèvres ne viennent se poser dans le creux de mon cou. Quelques instants plus tard, je sentis sa langue remonter le long de celui-ci pour venir s'attaquer au lobe de mon oreille. Ma respiration devenu auparavant irrégulière ne fit que se saccadée d'avantage à l'instar de la sienne au fur et à mesure que mon désir pour lui augmentait.
Je décidais alors de ne pas rester inactive et entrepris, hésitante, à lui retirer chaque bouton de la chemise qu'il portait, permettant ainsi d'offrir à ma vue la fine musculature de son torse dont je traçais les contours du bout de mes doigts. Les siens s'attaquèrent alors à la fermeture de mon soutien-gorge cependant que ses baisers étaient descendus à la naissance de mes seins. Une fois fait, il fit doucement glissé, à l'aide de douces caresses, chaque bretelle le long de mes bras tout en embrassant chaque parcelle de peau que libérait le vêtement au fur et à mesure de sa descente vers le sol.
Il pris un de mes seins d'une mains pour en titiller le mamelon, pendant qu'il en faisait de même avec l'autre à l'aide de sa langue. Puis il inversa les rôles, alors que j'entreprenais d'embrasser chaque partie de sa peau que je parvenais à atteindre.
Désertant ma poitrine, ses mains s'attaquèrent à la fermeture de mon jean alors que ses lèvres virent embrassées les miennes dans un baiser fiévreux. Fermeture auquel il ne mit que peu de temps à venir à bout. Une fois ouvert, il me le retira, toujours avec cette douceur qui le caractérisait, encore plus maintenant. Libéré de cet obstacle il remonta vers moi tout en embrassant ma peau laissant après chaque passage de sa langue une traînée brûlante sur celle-ci. Finissant une fois de plus sa route pour retrouver sa consoeur tandis que nos corps se frottèrent l'un contre l'autre d'une telle sensualité que mon bas ventre déjà éprouvé, ne cessait d'en demander plus alors qu'il sentait contre lui la dureté de Jasper, signe d'un désir évident à mon encontre.
Aussi, pour sentir encore plus de sa peau contre la mienne, mais peu sûre encore de mes actes, je mis mes mains sur la ceinture de celui-ci tout en regardant ses yeux hésitante. Il me souris alors et posa ses mains sur les mienne, défaisant avec moi sa ceinture et son pantalon me guidant tout en caressant, entrelaçant nos doigt quand la tâche fut achevée.
Notre baiser repris et mes mains vinrent se poser sur ses joues pendant que les siennes s'attardèrent sur mes fesses, les massant doucement.
Me soulevant, il m'allongea délicatement sur son lit pour se placer aussitôt à mes cotés. Ses mains s'égarèrent sur tout le long de mon corps effleurant celui-ci du bout de ses doigt cependant que je faisais de même avec les miens, apprenant ainsi à le découvrir plus intimement, connaître les parcelles de celui-ci dont il était le plus sensible pour y accentuer la caresse comme au creux de sa clavicule que je m'évertuais à taquiner avec ma langue sous ses gémissement.
Je n'étais d'ailleurs pas en reste. Son pouvoir l'aidant sans nul doute à découvrir lui aussi les endroits où il passait qui me faisait le plus vibrer. Les gémissements que je poussais se faisant de plus en plus fort. Remerciant intérieurement encore plus maintenant que les lieux soient insonorisés. Mais je m'attardais pas trop sur ces détails préférant me focaliser sur les sensations que me procurais Jasper par de simples caresses, parfois volatiles, parfois appuyées.
Sa main vint alors s'égarer vers ma féminité et la caressa avec douceur par-dessus le tissu de mon sous-vêtement. Bientôt, sa bouche vint rejoindre sa main pendant que celle-ci ainsi que sa jumelle entreprirent d'abaisser le dernier obstacle me couvrant.
Une fois fait, Jasper plaça ma jambe gauche sur son épaule, puis fis de même avec la suivante, ayant ainsi un meilleur accès à ma féminité. Sa langue vint immédiatement trouver mon clitoris qu'il darda avidement de celle-ci, me goûtant avidement et déclenchant par la même en moi des sensations jusqu'alors insoupçonnées, mes gémissements s'accroissant de concert.
Une de ses mains qui jusque là caressait mon ventre, vint rejoindre sa langue puis, quelques instants plus tard, il introduisit un doigt en moi. Mes yeux s'ouvrirent en grand et je poussais alors un cri de plaisir face à l'action combinée de son doigt et de la langue. Bientôt, un deuxième vint se joindre au premier, l'accompagnant dans son mouvement de va et vient qui me rendait complètement folle de désir et de plaisir.
Voulant également être à l'origine d'un tel déclenchement de sensation chez lui, j'abaissais mes jambes et pris délicatement sa tête entre mes mains pour le mener jusqu'à moi afin de partager un baiser des plus passionné, goûtant par la même un peu de ma propre saveur.
Le repoussant doucement afin qu'il s'allonge sur le dos j'entrepris alors à mon tour la logue descente vers l'objet de plaisir de l'homme que j'aimais tout en embrassant chaque parcelle de peau se trouvant sur mon passage sans pour autant lâcher du regard celui de plus en plus fiévreux de mon futur amant au fur et à mesure que j'arrivais à destination.
Une fois avoir atteint mon but, je pris sa virilité en main et entreprenait un long mouvement de va et vient sous les grognement de Jasper. J'observais son bout violacé attentivement et me décidait après un moment à y passer ma langue exacerbant par la même les grognement de son propriétaire. Puis, trouvant que le goût n'était si mauvais que je l'avais pensé de prime abord, je le pris alors totalement en bouche.
- Oh Bella ! Grogna celui-ci rejetant sa tête en arrière alors que je commençais un long mouvement de va et vient dont j'augmentais le rythme au fil du temps.
Je n'étais pas sure de bien m'y prendre au début, j'agissais plus par instinct qu'autre chose mais les multiples grognements et gémissements de celui-ci m'encouragèrent dans mon entreprise, surtout quand je sentis sa main se poser sur ma tête afin de me guider sur le rythme qu'il préférait me voir adopté pour m'occuper de lui.
Quelques instant plus tard, il me redressa et m'allongea alors qu'il se plaçait juste au dessus de moi. Ses yeux assombris par le désir à en devenir presque noir ne faisaient qu'exacerber le mien. Puis après un tendre baiser, son regard se fit plus doux, me laissant une dernière chance de reculer face à l'acte que nous étions sur le point de faire. Et bien que j'étais anxieuse sur la suite des évènements, j'avais une pleine confiance en lui et lui sourit une nouvelle fois en réponse.
Sourire auquel il répondit prenant ensuite mes lèves des siennes alors qu'il se plaçait devant mon entrée. Il s'introduisit alors tout doucement en moi, ayant peur de me blessé, stoppant son baisé afin de pouvoir jauger mes réactions. Une douleur s'insinua en moi mais comparé à celle de la transformation elle me paru bien dérisoire, d'autant plus que celle-ci était le fruit d'un acte de pur amour et promettait maint plaisir par la suite. Aussi, je gardais un visage plutôt serein, préférant me concentrer sur l'or liquide de ses yeux.
Une fois complètement en moi, il s'immobilisa. Me laissant ainsi le temps de m'habituer à sa présence et ce n'est que quand je bougeait mon bassin afin d'aller encore plus à son encontre qu'il se décida à se mouvoir, m'embrassant une nouvelle fois. Ses va et vient furent tout d'abord lent et langoureux. Ce n'était pas simplement l'acte sexuel que nous réalisions, nous faisions l'amour. Et chacun de ses coups de reins, chacun de ses baisers et chacun de ses regards me démontrait tout l'amour qu'il me portait.
De part cet acte, nos corps ne faisaient plus qu'un comme notre âme que nous ne sentions complète qu'en présence de l'autre. Ainsi, nous étions reliés de toutes les façons qu'il nous étaient possible de l'être : de corps et d'esprit.
Au bout d'un moment, alors que mon plaisir m'avait complètement fait perdre la tête, tellement que je n'étais plus que cris et lui plus que grognement, je sentis le rythme de ses pénétrations augmenter, plus rapide, plus forte, à la cadence que je le suppliait d'adopté et auquel il accédait dans la seconde suivante. Une douce chaleur, commença à s'insinuer en moi, provoquant au fil de sa progression, une perte total des réalités et de conscience de la force de mes cris m'assaillis alors qu'une explosion naissait en mon sein, me contractant autour de la virilité de mon amour qui par ce geste poussa un grognement encore plus profond que les autres alors qu'il déversait sa semence en moi. Dans notre délivrance, nous avions crié tous deux le nom de l'autre, au même instant.
Il m'embrassa une dernière fois, avec plus de douceurs que les baisers que nous venions d'échangés et se libéra de moi pour se coucher à mes côtés, le souffle à l'instar du mien, encore erratique. Souleva son bras en une invitation à me blottir contre lui, invitation auquel je répondis trop heureuse de pouvoir encore une fois sentir sa peau contre la mienne, puis me serra fortement dans ses bras tout en déposant un baiser sur mon front.
- Je t'aime
- Je t'aime
Nous nous sourîmes. Je plaçais alors tendrement ma tête sur son épaule alors qu'un de mes bras l'enlaça au moins aussi fortement que son étreinte à lui.
J'étais heureuse. Nous avions finalement fait l'amour. Je ne regrettais rien mes anciennes appréhensions s'étaient vites envolée face à la douceur dont avait fait preuve Jasper et cette première fois était la plus belle chose qu'il m'eut fait découvrir.
D'ailleurs, je me rendis vite compte que je voulais de nouveau de son corps, et je savais d'ors et déjà que je n'étais pas prête de m'en lasser.
Dès que cette pensée me traversa l'esprit mon désir pour l'homme que j'aimais grimpa une nouvelle fois en moi, attirant par la même l'attention de celui-ci dont le sourire ne faisait que s'accentuer au fur et à mesure qu'il sentait mon désir lui arrivé par vague.
- Mais ma parole tu es insatiable ! Pas que cela me dérange entendons nous bien. Au contraire même.
A peine eut il prononcé ses mots qu'il m'embrassa de nouveau fiévreusement. Après tout, la nuit nous appartient et j'avais bien l'intention de profiter au maximum de celle-ci. D'ailleurs Jasper n'avait pas l'air contre l'idée…
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Ce n'est que tard dans la matinée que nous avions consenti à quitter le lit dans lequel nous étions tendrement enlacés. Après une douche prise ensemble qui dura plus longtemps que prévu, nous nous résignâmes à retrouver les autres au salon.
J'y retrouvais le reste de ma famille en visite en compagnie des Cullen. Visiblement, nous étions les derniers à arriver. Constatation que ne manqua pas biensûr de nous faire remarquer Emmett avec de graveleux sous entendus.
Je tournais la tête vers mon frère qui me souriait. Appuyant de temps à autres les commentaires d'Emmett à notre égards. Je sus alors que leur toute nouvelle amitié n'était vraiment pas une bonne chose pour notre vie intime à Jasper et moi. Mais bon, j'étais néanmoins heureuse qu'ils s'entendent à nouveaux bien depuis l'épisode Rosalie.
Celle-ci fit comme si rien n'était arrivé et agissait normalement, incluant bien évidement le fait de m'ignorer, chose qui me convenait très bien.
Nous passâmes une bonne partie de la journée à discuter, comme il faisait dehors un soleil magnifique, nous étions dispensé de lycée, ce qui me convenait également puisque ainsi, je n'avais pas à me déloger des bras de Jasper qui ne m'avaient pas quitté de toute la journée.
Quand la nuit tomba, nous partîmes ensemble à la chasse où j'eus tout le loisir de voir à quel point mon vampire était sexy lorsqu'il chassait.
Ce n'est que quand nous revîmes tous à la demeure des Cullens qu'Alice se figea. Ses yeux regardant dans le vide. Au fur et à mesure que le temps passait durant la vision de celle-ci, je vis Edward se tendre, ses traits prenant un air soucieux.
Quand enfin, celle-ci revint à elle, elle nous dit d'une voix catastrophée :
- Les Volturis sont en chemin, ils arrivent !
Alors qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Le lemon était il à hauteur de vos attentes ? En tout cas comme vous venez de le voir, les choses dans l'histoire vont commencer à s'accélérer.
En espérant que le chapitre vous ait plu, je n'ai plus qu'une chose à vous demander, c'est d'appuyer sur le petit bouton vert, là en bas et me dire ce que vous en avez pensez.
En attendant,
Biz
Au prochain chapitre ;)
