Note de l'auteur : Cette fic est la suite de ma première fiction twilight Accident, je pense que vous pouvez la lire sans problème sans avoir l'avoir lu, mais j'y ferai probablement référence à plusieurs reprises. L'histoire reprend quatre années après la fin d'Accident. Pour ceux qui n'auraient pas lu Accident, je précise également que cette fic est All Human, les personnages sont donc TOUS humains.

Chapitre 1 : Junkie

Je n'étais pas guérie d'Edward Cullen et le constater faisait mal. C'était comme découvrir que la substance à laquelle vous aviez été accro pendant des années et dont vous pensiez être désintoxiquée vous tentait toujours autant.

Edward avait été la drogue qui m'avait fait planer durant plus d'un an, la cure avait été difficile et apparemment inefficace.

J'avais pourtant cru être sevrée, quand exactement, je ne sais plus. Ces choses là ne se font pas du jour au lendemain. Peut-être quand j'avais réussir à sortir de chez moi pour aller ailleurs qu'à la bibliothèque, ou quand j'avais accepté un rendez-vous avec un autre garçon, peut-être quand j'avais réussi à faire l'amour avec un autre homme, ou encore quand j'avais vécu une autre rupture.

Je ne sais pas quand le poids de son absence avait cessé d'être tellement douloureux que j'avais pu oublier à quel point je l'aimais encore. Mais je m'étais probablement habituée à la douleur sans pour autant en être jamais soulagée.

Dans notre couple comme dans bien d'autre, il y avait eu des promesses, il y a avait eu des engagements, des toujours et des jamais, et comme dans bien d'autres couples il y avait eu une rupture.

Certains diraient que c'est la vie, moi j'aurai plutôt dit que c'était l'amour. Edward était un musicien d'exception, doué d'un talent comme peu de personnes peuvent prétendre en avoir un. Alors quand il avait été accepté au Conservatoire de Vienne avec l'assurance d'être pris sous l'aile d'un des plus grand pianiste contemporain, c'était l'aboutissement d'années de travail et un rêve qui se concrétisait pour lui. Pourtant, il avait refusé d'y aller. Pas à cause de sa famille à qui il était très attaché, pas à cause de ses amis, il en avait peu, pas à cause de Forks qu'il aimait pourtant. Non, à cause d'une fille, moi, raison que tout parent d'un enfant aussi doué aurait jugé ridicule. Néanmoins, les siens avaient acceptés son choix tandis que moi j'avais l'impression de défier les dieux.

Qui étais-je pour le priver d'une telle opportunité, pour gâcher son talent, ses années de travail ? Personne. Alors je lui avais demandé de partir.

Il avait juré, tempêté. Lui qui s'inclinait d'ordinaire à la moindre de mes volontés, n'avait pas cédé si facilement. Il avait promis que j'avais plus d'importance, qu'il travaillerai aussi bien à Seattle, que les professeurs étaient aussi compétents, mais au fond de lui-même il savait qu'il était entrain de cracher sur une chance qui ne se renouvellerai jamais.

Il était donc parti pour Vienne après un mois de négociations, non sans m'avoir fait la promesse de revenir pour les vacances de Noël.

Au début, il y avait des mails, des appels, des lettres presque quotidiennement. De mon côté, j'avais commencé un cursus en littérature à la Faculté d'Art de l'Université de Washington, tentant vainement de combler l'absence par le travail. Mais on ne peu pas réellement remplacer un être qu'on a aimé et chéri chaque jour par des bouquins et des dissertations. Et puis l'amour à distance, est-ce encore réellement de l'amour ? Il n'y a plus de caresses, de moments intimes, chacun fait de nouvelles connaissances, se crée une autre vie, bientôt elles n'ont plus grand-chose en commun et les mails et les coups de téléphone s'espacent.

Evidemment, dans ce genre d'histoire, il y en a toujours un qui vit moins bien la situation que l'autre. Dans notre couple c'était moi. J'avais plutôt bien tenu le coup jusqu'en novembre, et puis Edward m'avait annoncé qu'il ne pourrait pas rentrer pour Noël. A partir de ce moment, j'avais littéralement craqué. Chaque récit de son bonheur parfait et nouveau à Vienne était autant de preuves que je n'étais pas indispensable à son bonheur, qu'il se débrouillait très bien sans moi, alors que j'étais juste bonne à me morfondre en l'attendant, chaque mail était une gifle en plein visage, chaque appel un déchirement.

Peu à peu, j'avais arrêté de le contacter quotidiennement, je trouvais des excuses pour ne pas répondre, car ne pas l'entendre était moins douloureux que le contraire. Et finalement, j'avais simplement arrêté d'écrire et de décrocher le téléphone, bien que je me rendais compte de la lâcheté de ce que je faisais.

Mais j'étais entrain de mourir, de tomber dans le gouffre et le quitter était ma seule chance de survivre. Puis, il était également temps que je lui rende sa liberté, une amoureuse déprimée à des milliers de kilomètres n'est plus vraiment une amoureuse.

Bien sûr, il avait appelé, il avait envoyé des lettres, mais ça n'avait pas duré très longtemps. Il s'était résigné plutôt rapidement. J'avais donc tenté une reconstruction précaire de ma nouvelle vie à Seattle, ce souvenir de ma première année à l'université était noir et je ne sais même pas comment j'ai réussi la totalité de mes examens, tant je ressemblais à un zombie à cette époque.

Depuis, de l'eau avait coulé sous les ponts. Beaucoup d'eau. Trois années s'était écoulées, et le second trimestre de ma quatrième année de littérature venait de démarrer, autant dire qu'Edward Cullen me semblait à des années lumière de moi.

Alors le voir là, planté au milieu de l'auditorium, à quelques mètres à peine, c'était simplement hallucinant. Délirant et douloureux. Horriblement douloureux.

Il ne faisait plus partie de ce monde, de mon monde. Il aurait du être à Vienne ou n'importe où en Europe, mais pas ici. Il n'avait plus rien à faire ici.

J'aurai tant voulu que cette rencontre ne provoque pas tout ça en moi. J'avais l'impression qu'on me piétinait le cœur, qu'on me l'arrachait, qu'on me coupait en deux. Et pourtant, je me sentait plus en vie que je ne l'avais été depuis des années, comme réveillée d'un coma, tirée de ma torpeur, sauvée de la noyade : rendue à la vie.

Ca faisait tellement mal et pourtant c'était bon. Revoir ce visage qui n'avait presque pas changé, qui était toujours aussi beau, peut-être même plus qu'avant. Je chassais rapidement cette idée de ma tête, j'étais entrain de rechuter.

J'étais juste une putain de junkie à qui ont propose la meilleure héroïne. J'avais les mains moites, la bouche sèche, les jambes tremblantes et l'envie terrible de céder, de me jeter à son cou. Je nouais mes bras sur ma poitrine, réflexe ancien que j'avais pris quand la douleur qui semblait constamment me déchirer était trop lancinante.

Mon cœur palpitait envoyant douloureusement le sang dans mes artères qui semblaient en feu, mes poumons m'avaient lâchée depuis quelques secondes déjà et j'avais la vague impression que mon estomac allait rejeter tout son contenu.

- Bella ?

J'étais incapable de bouger, figée à la sortie de l'amphi, indifférente aux élèves qui me bousculaient en râlant pour quitter la salle. Il était là, à quelques mètres de moi, il s'approchait.

Mon rythme cardiaque s'accéléra brutalement, comme si mon cœur voulait briser mes cotes pour pouvoir s'échapper de ma poitrine afin de ne plus ressentir cette douleur.

- Bella, ça va ?

Bien sûr que non ça n'allait pas. J'avais envie de vomir, de m'évanouir, de mourir tout à la fois. Qu'est-ce qu'il croyait ce crétin ? Je pris sur moi afin d'inspirer longuement pour pouvoir émettre une réponse.

- Qu'est-ce que tu fais là, demandai-je sèchement.

- Je… J'ai cours ici, répondit-il d'une voix rauque.

- Vienne… Le Conservatoire, articulai-je difficilement.

- Je… Je suis parti…

Je m'adossais contre le mur derrière moi et me laissais glisser sur le sol. Il était revenu, c'était une information trop lourde à digérer pour moi. Il voulu poser sa main sur mon épaule, mais je la repoussai aussi vite, il ne fallait pas qu'il me touche où j'allais craquer. Je sentais déjà les larmes venir.

- Monsieur Neumann… Mon maître a reçu la chaire de musicologie. Je l'ai suivi…

Une rapide opération mentale me permit de me souvenir que le Conservatoire dépendait de ma Fac d'art. Nous avions des cours en commun : au secours !

Sans savoir pour quoi, à cause du choc sûrement, des larmes se mirent à couler sur mes joues et ma respiration devint hachée. Je n'étais pas du tout préparée à le revoir et j'aurai presque préféré que ça n'arrive jamais si ça devait faire si mal.

- Bella, tu es sûre que tout va bien ?

Il posa doucement ses deux mains sur mes épaules et une vague de souvenirs intimes m'ébranla. Je frissonnai et j'eus envie de me laisser aller à ses bras avant de me faire violence. J'étais entrain de replonger.

- Ne me touche pas, m'exclamai-je en le repoussant.

- Tu… Tu veux que je…

- Vas-t-en, le coupai-je.

Je savais que j'avais l'air pitoyable et j'étais bien contente qu'il n'y ait plus que lui pour me voir, mais je n'arriverai pas à reprendre mes esprits tant qu'il serait là.

- Je t'en supplie, Edward, laisse-moi.

Il resta planté là durant quelques secondes, comme s'il hésitait sur ce qu'il devait faire, mais il quitta enfin l'auditorium.

Je passai mes mains sur mes joues, tentant vainement d'essuyer les larmes. Me jugeant stupide, je me relevai en m'appuyant contre le mur. Je rejoignis ma voiture les jambes tremblantes et encore hébétée par la situation surréaliste que je venais de vivre.

Je jetai un œil à mon reflet dans le rétroviseur, j'étais redevenue en quelque seconde cette fille pâle et défigurée que j'avais été pendant des mois. Edward Cullen était vraiment une substance nocive pour moi, capable de me faire planer comme rien d'autre, mais aussi de me détruire en quelques minutes à peine. J'essuyai les coulées noires qu'avait laissé mon maquillage sur mes joues avant de mettre le contact. Alice, ma meilleure amie, me devait quelques explications.

Les larmes coulaient toujours et je conduisis à l'aveugle jusqu'à un immeuble à appartements un peu à l'extérieur de Seattle avant de descendre de ma voiture en claquant la porte. Je montai rapidement les deux étages qui me séparaient de l'appartement d'Alice et Jasper. J'appuyai nerveusement sur la sonnette une première fois, puis une seconde et une troisième fois comme la réponse ne venait pas assez vite à mon goût.

- Ouais, j'arrive, râla une voix masculine à l'intérieur.

La porte s'ouvrit sur un Jasper un peu agacé par mon empressement.

- Bella, tu es devenue folle ou quoi ?

Je levai mon visage baigné de larmes vers lui et lui offrit un regard d'excuse piteux.

- Excuse-moi, marmonnai-je avant d'éclater en sanglots.

- Ah merde, dit-il mal à l'aise en se grattant la tête. Tu as croisé Edward, c'est ça ?

J'opinai.

- Je m'attendais un peu à te voir en faite, je l'avais bien dit à Alice…

Il m'attrapa par l'épaule et me serra contre son torse épais.

- Allez, entre…

Il m'attira à l'intérieur et la voix anxieuse d'Alice l'appela.

- Que ce passe-t-il ?

- C'est Bella… Elle a croisé ton frère, lâcha-t-il avec une pointe de reproche sans la voix.

Elle déboula aussitôt dans le living-room, une petite fille blonde comme les blés calée sur sa hanche. Elle déposa la gamine dans les bras de Jasper et me serra contre elle à son tour.

- Oh, Bella, je suis désolée !

Elle me garda longuement dans ses bras, caressant doucement mes cheveux tandis que Jasper occupait l'enfant par des gazouillements.

- Tu veux en parler, demanda-t-elle en m'écartant d'elle, mais gardant tout de même ses mains sur mes épaules.

- Je ne sais pas… Je n'ai pas vraiment réfléchi avant de venir ici. Je ne pensais pas que tu gardais Eléa.

- Rose et Emmett me l'ont déposée pour la soirée, expliqua-t-elle.

- Je peux m'en occuper, déclara Jasper.

- Tu as cours ce soir! Tu ne vas pas manquer dès le premier jour du trimestre ! Je peux discuter avec Bella et m'occuper d'Eléa…

- Vous avez besoin de tranquillité, je crois… Ca ne me dérange pas de rester, dit-il avec un regard pour l'enfant qui confirmait qu'il préférait passer du temps avec sa nièce plutôt que d'aller s'enfermer dans un auditorium.

- Merci… Tu es un amour…

Elle posa un baiser sur la bouche de son fiancé et un autre sur la joue d'Eléa avant de m'entraîner vers le salon dont elle ferma doucement la porte. Je me laissai tomber dans le canapé et elle s'installa dans un fauteuil face à moi, les doigts légèrement écartés et appuyés les uns contre les autres, elle semblait attendre que je parle.

- Ils sont mignons tous les deux…

- Tu tiens vraiment à parler de l'instinct paternel de Jasper ?

- Pas vraiment, non, répondis-je.

- Ca tombe bien parce que moi non plus…

- J'ai l'impression de me faire psychanalyser là…

- Je coûte moins cher qu'un psy, sourit Alice.

- T'as moins de diplômes aussi…

- Ne fais pas ta difficile…

- Tu as raison. Alors docteur c'est grave ?

- Hum, je me tâte ! Symptômes à la vue de l'individu problématique ?

- Insuffisance cardiaque et pulmonaire, tremblements, sueurs froides, nausées, douleurs, état de choc…

- Carrément…

- Pire !

- Pire ?

- Pire. Sensations de manque…

- Ok… C'est grave !

- Si grave ?

- Tu es toujours amoureuse de lui ?

- Tu penses ?

- Je ne pense rien, je te pose la question.

- Je ne sais pas… Ca fait si longtemps, je devrais être guérie…

- Je crois qu'il y a des choses dont on ne guérit jamais vraiment…

Je soupirai et deux larmes coulèrent de nouveau sur mes joues.

- Il est là pour longtemps ?

- Ca a l'air plutôt définitif… Son maître vient de recevoir une chaire à la faculté ainsi qu'une place dans le philharmonique de Seattle… Ou l'as-tu rencontré ?

- Il est dans mon cours d'histoire de l'art…

- Je n'ai pas osé t'en parler, je me doutais que ce genre de situation allait se produire, mais nous avions mis un tel point d'honneur à ne pas l'évoquer.

Quand j'avais quitté Edward, j'avais essayé de couper les ponts avec tout ce qui me le rappelai trop durement, Alice notamment. C'était sans compter sur la ténacité de la jeune femme qui m'avait soutenue dans mes moments les plus terribles, mais une règle tacite c'était établie entre nous : ne pas faire allusion à Edward.

- Je ne t'en veux pas, je pense qu'être prévenue ne m'aurait pas plus aidée…

- Tu es consciente que sécher histoire de l'art n'est pas une solution ?

- Je pourrai obtenir le syllabus auprès de quelqu'un, dis-je d'une petite voix.

- Bella !

Je soupirai lourdement, pas tout à fait résignée à arrêter de me rendre à ce cours.

- Tu ne mérite pas ça, Bella, soupira-t-elle tristement.

- Non, tu as tord… Je l'ai poussé à partir et puis… je l'ai quitté, Alice…

- Bella…

La porte s'ouvrit doucement sur Jasper qui tendit son portable à sa fiancée.

- C'est ton frère, annonça-t-il.

Il ne précisa pas lequel. Mais comme il savait parfaitement calmer les inquiétudes de Papa Poule d'Emmett, j'en déduis qu'il s'agissait d'Edward.

Il s'assit sur l'accoudoir du canapé et posa sur son genou Eléa qui l'avait suivit de ses petits pas encore hésitants.

- Alice a raison, Bella, tu ne mérites pas ça…

Je soupirai.

- C'est très mal de laisser traîner ses oreilles partout…

- J'étais juste derrière la porte !

- J'ai pas été super réglo avec lui, alors j'imagine que je suis entrain de payer…

Il secoua la tête comme si je venais de dire une absurdité.

- Tu sais, je ne serais jamais parti, même si Alice me l'avait demandé…

- Hé bien, Alice a beaucoup de chance… Quand est-ce qu'elle t'épouse ?

- J'imagine que maintenant qu'Edward est revenu, elle ne devrait plus mettre trop de temps à se décider… Je crois que je vais interdire à tous les membres de la famille, toi y compris, d'entreprendre le moindre voyage… C'est tellement important que vous soyez tous alentour d'elle pour l'occasion…

- Tant que tu es là, toi…

- Je pense qu'elle ne voit pas les choses sous cet angle, hélas…

Alice raccrocha et rendit son portable à Jasper.

- Tu devrais la coucher, dit-elle en jetant un regard à Eléa. Ses yeux se ferment tout seul…

- Déjà, demanda le jeune homme clairement déçu.

- Elle va devenir grognon sinon…

- Tu as probablement raison… Bon, je vous laisse…

Il quitta la pièce, l'enfant presque endormie dans ses bras.

- C'était lui, demandai-je.

- Oui, il s'inquiétait pour toi, il voulait savoir si tu m'avais contactée…

- Toujours aussi curieux…

- Je dirai prévenant, mais c'est comme tu voudras. Tu sais de quoi tu as besoin, ajouta-t-elle après une pause.

- Dis-moi !

- D'une bonne glace avec plein de chantilly…

Je fis une moue septique.

- D'un super café caramel de chez Sami, alors…

- Mais tu ne peux pas laisser Jasper seul, s'il avait besoin de toi !

- Ne sois pas ridicule, Jasper se débrouille mieux que moi avec Eléa… Et puis je ne serai pas absente longtemps…

- OK, cédai-je.

Nous enfilâmes nos vestes avant de sortir dans la rue. L'air était doux pour une fin janvier. Alice glissa son bras alentour du mien et posa sa tête sur mon épaule.

- Tu verras, tout va s'arranger, Bella.

- Tu as eu une vision ?

- Non, mais je le sais…

Je souris. Nous étions arrivées devant le café en question et je retins Alice.

- Tu sais ce qui me ferrait vraiment du bien ?

- Non, dit-elle avec une moue méfiante.

- Un mariage ! Tu sais, une preuve que le véritable amour existe vraiment ! Ca me remonterait le moral ! Et puis les frous-frous, les fleurs, une belle robe, une pièce montée – j'adoooore les pièce montée, ça me donne envie d'être joyeuse, mentis-je.

- Jasper t'a demandé de plaider sa cause ?

- Non, mais il fait vraiment pitié le pauvre…

- J'imagine que maintenant que la famille se trouve réunie dans un périmètre de moins de quatre mille kilomètres, je n'ai plus de raison de le faire attendre.

- T'as la trouille, hein ?

- C'est horrible, avoua-t-elle.

- Hé ouais, chacun sa merde ma belle, moi je suis une saleté de Junkie et toi tu as peur de t'engager avec le type avec lequel tu t'es déjà engagée…

- C'est quoi cette histoire de Junkie ?

- Oh, c'est une longue histoire ! Trop longue, déclarai-je avant de l'entraîner dans le café.

Fin du chapitre 1

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