Voilà, je commence une autre "grande" fic, mais pour une fois, je ne suis pas très organisée, j'y vais un peu comme ça, sans plan défini, je sais comment ça va terminer, c'est déjà ça, mais ne me demandez pas combien il y aura de chapitres, je sais pas! J'éditerai probablement cet entête pour préciser des changements importants en cours de route. C'est une fic légère, pas vraiment originale sur le thème, c'est juste qu'après Mécanique, j'ai envie d'écrire un truc humoristique sans prise de tête, après tout, j'écris pour me faire plaisir, et j'espère, faire plaisir à d'autres. Bonne lecture.


Auteur : Midwintertears, guerrière enragée des drarons (mais rassurez-vous, je ne mords pas !)

Titre : Alita

Pairing : Ben, Ron/Draco ! (plus quelques autres couples, slash ou non, canoniques ou non)

Genre : Humour et Amour (et Family aussi)

Avertissement: Je suppose que vous avez compris qu'il y avait du slash.. Spoiler Contes de Beedle le Barde au chapitre 5. Ensuite, beaucoup de lime, du lemon soft par endroit, et un lemon hard dans un certain chapitre.

Rating: On va dire T, mais ça peut changer.

Disclaimer : les personnages appartiennent à JKR sauf Alita et les autres personnages originaux(certains sont très secondaires, rassurez-vous)


Alita

Première partie: Poudlard

Chapitre un: Chose Mignonne Non Identifiée

Quand Severus Rogue sortit de son bureau, ce matin-là, il fut tout de suite confronté avec les deux grands yeux mignons du petit truc mignon qui le fixaient de façon mignonne.

—Tonton Sev' ! Dit-elle d'une voix mignonne.

—Gneuh ? Répondit le Maître des Potions avec éloquence.

—Bonzour, comment tu vas, Tonton Sev' ? Répliqua la chose mignonne avec un sourire timide, mais tout de même mignon.

« C'est quoi cette gamine ? » S'interrogea le professeur au nez crochu, « Qu'est-ce qu'une petite fille de six ans fait à Poudlard ? Et pourquoi dit-elle que je suis son oncle ? Je n'ai pas de nièce ! Surtout de nièce asiatique ! D'ailleurs, comment se fait-il que ses yeux bridés semblent immenses ? Et puis, fichtre, qu'est-ce qu'elle fout là ? »

—Qui es-tu, petite ?

—Ben…Tu m'reconnais pas, Tonton ? Ch'suis Alita !

—Je ne connais pas d'Alita !

—Tu zoues au zeu de l'annézique ? C'est marrant, ze peux zouer aussi ?

—Que fais-tu ici ? Rétorqua Severus avec mauvaise humeur.

—Ze cherche mes parents…Mais c'est où ici, d'abord ?

—Nous sommes à Poudlard, la plus réputée des écoles de sorcellerie du Royaume-Unis ! Mais vas-tu me dire ce que tu fais-là, à la fin ? Cette école n'est pas pour les petites filles, mais pour les adolesc…

Il stoppa net sa litanie : des perles venaient d'apparaître dans les yeux d'Alita alors que sa petite bouche se tordait dans une moue triste. Avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit, Severus Rogue se retrouva dans le couloir face à une enfant en pleurs !

—Bouhouhou ! Z'ai pas fais essprès !

—Pas fait exprès quoi ?

Mais elle ne semblait plus capable d'articuler la moindre parole et alla vider ses glandes lacrymales sur le bas de la robe de Severus qui eut un regard dégoûté. Décidément, il n'aimait pas les mômes !

Après avoir vainement essayé d'obtenir des explications sur sa présence, il convint que le mieux était de l'emmener dans le bureau de Dumbledore. Après tout, le vieil original s'était toujours montré capable d'expliquer l'inexplicable, y compris un débarquement de marmaille dans sa propre école, et pourtant…

—Monsieur le directeur, Dit-il en passant la porte tout en traînant la fillette par la main, J'ai trouvé cette jeune demoiselle ce matin devant ma porte.

—Ah.

Albus toisa Alita derrière ses lunettes en demi-lunes. La petite fille avait l'air terrorisée et se cachait derrière celui dont qu'elle affirmait qu'il était son oncle.

—Grande barbe fait peur ! Couina-t-elle.

—Oh, comme elle est mignonne ! S'exclama le directeur avec un sourire bienveillant, Dis-moi, petite, tu veux un bonbon au citron ?

—Zamais de la vie ! Cria Alita en lançant un index accusateur vers Dumbledore, P'pa m'a dit que les zinconnus qui donnent des bonbons c'étaient des « salpédofildemerde » !

Rogue et Dumbledore ouvrirent tous deux grand la bouche en entendant ce qui sortait de celle de la chose mignonne, et qui n'était pas mignon.

—Le professeur Dumbledore n'est pas un pédophile ! Gronda Severus une fois qu'il eut reprit usage de sa voix, C'est un homme hautement respectable !

—D'accord, Tonton Sev', si tu me dis qu'il est zentil, et bien ze te crois, même si sa barbe elle est vilaine, bèèèrk !

— C'est votre nièce, Severus ?

—Non, mais elle a l'air de le croire, je ne sais pas pourquoi elle est ici, et quand j'essaie de le lui demander, elle pleure ! C'est pourquoi je m'en remets à vous, monsieur!

— Ze peux l'avoir, ce bonbon ? Demanda Alita qui, maintenant qu'elle était convaincue que Dumbledore n'était pas un « salpédofildemerde », ne semblait plus avoir peur.

—Tiens, mon enfant…

—Merci monsieur !

—Peux-tu nous dire comment tu t'appelles et ce que tu fais ici ?

—Oui : ze m'appelle Alita, et z'étais chez ma Marraine, et ze zouais, ze suis allée dans l'atelier de Marraine, normalement z'ai pas le droit , mais ze voulais savoir ce k'yavait là, alors, pendant que Marraine, mes parents et mon Tonton Blaise étaient entrain de prendre le napéritif, z'en ai profité qu'on m'regardait pas pour aller dans l'atelier, y'avait plein des trucs bizarres, des chaudrons, et des livres avec même pas des images, et puis, y'avait le super-gros sablier ! Gros comme ça !

Elle écarta les bras le plus qu'elle pouvait pour décrire l'objet, puis, reprit son récit :

— Z'ai été voir de plus près et z'l'ai touché et z'ai du le casser, mais euh, pas essprès ! Et puis, y' a tout qui bougeait bizarrement, y'avait comme des vagues sur les murs et puis, ze me suis retrouvée ici, z'avais peur, mais heureusement, y'avait Tonton Sev' ! Ze peux avoir un aut' bonbon ?

Rogue et Dumbledore se regardèrent en silence, ils commençaient à comprendre : un sablier…dans le monde des artefacts magiques, ce genre d'objet avait tendance à rimer avec « voyage dans le temps », et d'après la taille de celui auquel Alita faisait allusion, celui-là était plus terrible que celui qu'une étudiante aurait pu porter en pendentif pour assister à plusieurs cours en même temps !

—Petite, Repris Dumbledore…Tu pourrais me dire ton nom complet ? Ca nous aiderait beaucoup pour te ramener chez toi !

—D'accord, ze m'appelle Alita Hermione Malfoy Weasley, M'sieur!

oOoOOOoO

—Granger! Weasley! Aboya le Maître des Potions en entrant dans sa sale de cours, Et vous aussi, mon petit Malfoy, Ajouta-t-il sur un ton plus doux, Dans le bureau du directeur!

Harry, Ron et Hermione échangèrent un regard d'interrogation et les deux derniers nommés se levèrent, suivis par le Serpentard. Une fois dehors, ils commencèrent à spéculer sur ce pourquoi on les demandait:

—Qu'est-ce que vous avez encore fait, maudit Gryffys ? Voilà que je me fais enguirlander par votre faute!

—Nous n'avons rien fait de répréhensible ! Répliqua Hermione sans le regarder.

—Enfin, pas dernièrement, Souffla Ron à la brunette, juste pour préciser.

— Alors pourquoi nous demande-t-on tous les trois?

—Ce pourquoi on te demande n'a peut-être rien à voir avec nous, Malfoy! Lui assena Ron, Si ça se trouve, ils veulent te remettre une récompense !

—Une récompense ?

—Ouais, ils vont te décerner le Grand Trophée du Roi des Chieurs, tu le mérites bien, après toutes ces années durant lesquelles tu as fais de ton mieux pour que tout le monde te déteste !

—Ron…Murmura Hermione, essayant de lui faire comprendre qu'une baston en plein couloir n'était pas la meilleure chose à faire.

Ils arrivèrent dans le bureau, dirent le mot de passe («saccharose») et pénétrèrent dans la pièce. Aussitôt, la petite chose mignonne se jeta sur eux en criant de joie.

—Papas ! Marraine!

Ils avalèrent tous les trois leur salive avec difficulté, essayant de comprendre ce qu'il se passait, alors que la fillette se précipitait pour les enlacer tour à tour.

—Qu'est-ce qui se passe ? Hurlèrent-ils en même temps à l'adresse du directeur. Celui-ci ne fit rien de plus que de leur adresser son sourire mystérieux et amusé qui, à force, était devenu une marque de fabrique (et était parfaitement agaçant !).

—C'est drôle, on dirait que vous zavez razeuni ! Gazouilla Alita en les contemplant.

Quelqu'un entra à son tour dans le bureau.

— Vous m'avez demandée, monsieur le directeur ?

—Oui, Pompom, j'aimerais que vous établissiez le bilan de santé de cette jeune personne (il désigna Alita d'un signe de tête), elle vient d'effectuer un déplacement temporel, il faut donc vérifier qu'elle se porte bien.

—Bien, monsieur…

—C'est qui la vilaine madame qui fait peur ?

—Venez, jeune fille.

—Nan, ze veux pas venir avec vous, zavez l'air méssante !

—Allons, Alita, va avec madame Pomfresh, Dit Albus d'un ton bienveillant.

—Naaannnn ! Veux pas !

Elle tourna un visage attristé vers les trois adolescents. Hermione, qui avait l'esprit vif, comprit ce qu'on attendait elle :

—Vas—y, ma puce, tu peux aller avec elle, elle est gentille, et elle donne du chocolat !

—D'accord, Marraine !

Et retrouvant le sourire, Alita suivit Pomfresh hors de la pièce en trottinant gaiement.

—Alors, vous êtes la marraine, Dit Dumbledore une fois qu'elles furent parties.

—Et bien, Répondit Hermione, Elle nous appelés « Papas et Marraine », si j'avais correspondu à « Papa », je l'aurais un peu mal pris!

—Cela explique pourquoi son second prénom est « Hermione », Dit le directeur avec malice, Quant à vous deux…, Commença-t-il en se tournant vers les deux garçons.

—Elle nous a appelés « Papas », Dit Ron, Je crois comprendre ce que ça veut dire, et j'espère que je me trompe…Parce que ça me fait peur !

—Comment peut-on…Entama Draco, sans savoir comment finir sa phrase.

— J'imagine que tant que je ne vous l'aurai pas exposé clairement, votre esprit aura du mal croire que c'est vrai, Dit Dumbledore…Et bien, cette petite fille, Alita Hermione Malfoy Weasley, c'est son nom, vient du futur, et…

Ron et Draco regardaient le directeur comme s'ils redoutaient qu'il leur énonce la terrible vérité qui allait suivre.

—C'est votre fille.

Draco explosa :

—Non, c'est pas possible ! Mais enfin, monsieur, comment deux hommes peuvent…

—De toute évidence, vous l'avez adoptée : elle est asiatique !

—Surtout que je veux pas avoir de fille avec cette espèce de grand plat-de-nouilles ! Poursuivit le blond en pointant un doigt furieux sur le rouquin.

—Va te faire shampouiner, Malfoy ! Répliqua Ron.

— Mais enfin, il est impossible que j'aie une fille avec toi, espèce de péquenaud !

— Je t'emmerde, connard ! Va te faire foutre ! Putain !

— Ron, arrête de dire des gros mots dans le bureau de notre directeur ! Gronda inefficacement Hermione.

— Ta mère la pute ! Fils de Harpie ! Lança le rouquin à l'adresse du blond.

Dumbledore ne semblait pas choqué, mais au contraire, semblait s'amuser :

« J'ai compris d'où venait le « salpédofildemerde », pas étonnant que la gamine ait un langage pareil si Weasley jure devant elle comme un vieux loup de mer ! »

—Monsieur, Dit Hermione qui voulait trouver un moyen de faire taire cette « délicate poésie », Comment Alita a-t-elle voyagé dans le temps ?

—Ah, nous pensons qu'il s'agit de l'œuvre d'un Retourneur de Temps assez puissant.

— Je me rappelle celui que j'avais en troisième, qui était assez petit et qui ne me permettait de remonter que quelques heures tout au plus…

—Alita a décrit un sablier beaucoup plus gros, qui lui a permit de remonter, apparemment, une dizaine d'années…

—Mais comment a-t-elle…

—D'après son récit, c'était vous, Mademoiselle Granger, qui étiez en possession de cet artefact, elle était chez vous, a outrepassé votre mise en garde à l'égard de cet objet dangereux et a involontairement actionné son pouvoir…

—Je possède un Retourneur de Temps de cette puissance ?

—Dans le futur, vous en aurez un, oui.

Les yeux d'Hermione se mirent à briller. Ron ricana.

—Si ça se trouve, quand tu seras adulte, tu voudras avoir plusieurs métiers en même temps, alors c'est pour ça que tu l'utiliseras: pour travailler plus !

—Mais, mais, mais… Balbutia-t-elle, Ce n'est pas vrai Ronald, je ne ferais jamais ça !

Elle réfléchit tout de même pendant un cours instant, histoire de vérifier si finalement, elle pouvait réellement résister à ce genre de tentation.

—Mais non, je charrie ! Continua le rouquin, Tu n'es pas complètement folle, tu l'es juste un peu…Allez, en fait, je pense plutôt que tu te lanceras dans la recherche sur la Magie du Temps ou un truc comme ça, et que tu vas ramener ce sablier d'un temple aztèque maléfique pour l'étudier !

Comme il ricanait encore, elle lui shoota dans le tibia. Pendant ce temps-là, Draco ruminait toujours sa fureur et Dumbledore faisait une mosaïque avec ses bonbons.

—Bien, Dit-il quand ils eurent l'air tous les trois de s'être calmés, Maintenant que vous avez compris la situation, il faut penser à une solution : nous allons tenter d'étudier le fonctionnement de ce sablier pour la renvoyer chez elle, mais pendant ce temps, il ne faut surtout pas qu'elle se doute de quelque chose, elle n'a que six ans, se croit toujours à son époque et ne comprend pas ce qui lui arrive, vous allez donc devoir jouer la comédie pour qu'elle se sente chez elle…

—Quoi ? Hurlèrent-ils à l'unisson.

—Oui, vous allez devoir vous comporter comme ses parents et sa marraine.

— Mais…mais…

—Et les parents, ça s'aime ! Il ne faut pas que vous vous disputiez devant elle, ça pourrait la rendre malheureuse !

— Alors, je vais devoir faire semblant d'être amoureux de Malfoy ?

—Oui, Monsieur Weasley.

—Oh, mon dieu, ça craaaaiiiinnnt !

—Je ne peux pas faire ça, Dit Draco.

—Allez, un peu de bonne volonté, Monsieur Malfoy.

—Je ne peux pas faire ça, Répéta-t-il, En plus, je déteste les gosses ! Ça bave partout, ça a toujours des mains collantes, et puis, c'est idiot !

— Moi, ce n'est pas que j'aime pas les gosses, Expliqua Ron, Mais que je ne suis pas doué pour m'en occuper ! Une fois, j'ai du remplacer Ginny pour un baby-sitting, elle avait eu un empêchement de dernière minute et il n'y avait que moi pour le faire, et ben, je peux vous dire que pour rien au monde je ne recommencerais cette expérience horrible !

—Je suis navré, messieurs, mais vous allez devoir faire un effort…

—Si je le fais, vous annulez mes examens ? Demanda Draco, toujours prêt à marchander.

—N'exagérez pas, Monsieur Malfoy ! Ceci dit, vous aurez une récompense, c'est sûr.

—Laquelle ?

Albus ricana dans sa barbe :

—« Mystère et ballongomme ! »

—Hein ?

—Allez, Dit Hermione, moins contrainte que les deux autres, Ce n'est pas la mer à boire !

—T'as raison : c'est le Pacifique à boire ! Répliqua Ron avec sarcasme.

—C'est pas compliqué : tout ce que vous avez à faire, c'est ne pas vous insulter et...ah oui, en fait, c'est compliqué…

—Tu vois !

—Au fait, Intervint Dumbledore, il faudra également que vous vous renseigniez sur le devenir de votre entourage, afin de recréer au mieux l'environnement familial et amical d'Alita…En ce qui vous concerne, Mademoiselle Granger, Alita a laissé sous-entendre que vous étiez mariée à Blaise Zabini…Mais ce n'est qu'une supposition, il faudra la vérifier…

—Quoi ?

Ron regarda sa camarade l'air de dire « C'est ton tour, nyark!»

Les trois jeunes gens sortirent du bureau après que le directeur leur ait arraché la promesse de faire leur possible pour qu'Alita se porte au mieux.

Et justement, elle les attendait sur le seuil avec l'infirmière, les gratifiant de son sourire mignon.

Et là, Ron et Draco firent un effort titanesque pour se donner la main et sourire, jouant au couple heureux.


Et donc, c'était le premier chapitre, j'espère qu'il donne envie de lire la suite. Vous constatez qu'il n'y a pour l'instant rien d'original, je dirais même que c'est un concentré de clichés, et le nom de la gamine sonne assez bien Mary-Sue…mais bon, je ne peux pas encore développer quelque originalité à ce stade, il fallait bien une entrée en matière (on se cherche des excuses comme on peut, hein ?)