Chapitre 1
Enterrement de vie de garçon
Dans mes bras Bella ne veut toujours pas s'endormir ou tout simplement n'arrive pas à s'endormir.
― Tu me manque déjà, me chuchote-t-elle à l'oreille.
― Je ne suis pas obligé de partir. Je peux rester.
― Mmm. Qu'est-ce que je n'aurais pas donné pour savoir ce qu'elle pense.
Un long silence suit, seulement brisé par nos respirations et le merveilleux battement de son cœur. Je m'étais habitué à ce son et j'allais bientôt devoir le couper à tout jamais pour que notre relation puisse continuer, je ne peux y remédier encore, mais elle a déjà fait son choix et je ne peux le modifier.
Il étais si facile pour elle de m'embrasser, comme si elle oubliait ce que je suis en réalité, ne voyant que «l'homme» que je suis. Je maintenais mes lèvres sur les siennes de façon qu'elle ne remarque combien je lutte à l'odeur de son sang, bien qu'il ne soit de moins en moins puissant sur moi. Je voyais maintenant Bella comme la personne que j'aime et que j'aimerai toujours et non comme un «repas». Bien que son odeur continue à me faire souffrir et me brûler la gorge comme si j'avalais des flammes.
Je la regardais, yeux fermés, penser en essayant de deviner le sujet qui l'a faisait partir aussi loin dans sa tête. Elle ouvrit les paupières à ce moment me regardant. Elle n'avait pas l'air de le croire elle-même, mais elle était ma récompense et non l'a personne à qui la chance avait souri.
Nos pupilles s'accrochèrent pour ne plus se lâcher, les siennes marrons noisettes, si profonde et révélante de son amour pour moi. Elle avait l'air de croire que j'avais encore une âme, bien que moi je n'y crois pas du tout. Mais dans ses yeux on voyait très se qu'elle ressentait, soit de l'amour, du désir, mais aussi de l'angoisse, mais je ne portais pas beaucoup d'importance à cette dernière car s'est le mariage qui la stressait et non moi, elle me faisait complètement confiance.
Elle attira mon visage vers le miens et j'y décelais beaucoup de chose d'un coup.
— Je reste, c'est clair, murmurais-je quelques instants plus tard.
— Non, non. C'est ton enterrement de vie de garçon. Il faut que tu y ailles.
Bien quel aille dit ces paroles, les doigts de sa main droite agrippèrent ma chevelure et ceux de sa gauche se plaquèrent sur mes reins. J'effleurai donc ses joues de ma paume, ce qui provoqua en elle des jolies rougeurs sur ses joues.
Ce genre de soirée est prévue pour qui regrette la perte de son célibat. Personnellement, j'ai hâte que le mien soit derrière moi. Ma présence là-bas n'a donc aucun sens.
Oui, c'est vrai, souffla-t-elle dans mon cou.
Je vérifiai que Charlie dormait toujours.
«Ohhh… regarde le gros poisson qu'il a pêché…»
De tout évidence, il dormait toujours.
Blottis sur son lit étroit, nous avions entremêlés nos corps autant que cela pouvait se faire et se permettre. Je l'avais obligée à mettre un couverture de laine autour d'elle de façon qu'elle ne gèle pas sous mon corps froid comme glace et que Charlie ne se doute de rien, car si le chauffage avait été parti en se mois d'août cela aurait paru suspicieux. Quant à moi, ma chemise gisait sur le plancher, sous le plus grand plaisir de Bella. Elle fit courir ses mains sur mon torse, suivit les contours plats de mon estomac, elle semblait ravie. Elle me fit frissonner de plaisir, si elle savait les sensations qu'elle me procurait. Mes lèvres cherchèrent les siennes derechef. Prudemment, elle posa le bout de sa langue sur ma bouche et je soupirai voyant qu'elle commençait à aller trop loin.
Je reculai.
—Attends ! dit-elle crochetant mes épaules pour qu'elle puisse se plaquer contre moi.
Libérant une des ses magnifiques jambes, elle m'enroula la taille d'une de celle-ci.
—La perfection s'obtient à force d'exercice, ajouta-t-elle.
J'eus un petit rire.
Quelques instants plus tard, je perçu de nouvelles pensés dans le secteur.
«Il ne se défilera pas de même», pesais Emmett.
«S'il pense qu'on va le laisser se filer comme ç»a ! pensa à son tour Jasper.
—Nom d'un chien ! Il ne manquait plus que ça !
—Qu'y a-t-il ? s'inquiétais déjà Bella.
—Tu n'auras pas besoin d'appeler mes frères à la rescousse, maugréais-je. Apparemment, Emmett et Jasper n'ont pas l'intention de me laisser me défiler ce soir.
Elle m'enlaça brièvement avant de me lâcher, elle savait très bien qu'elle n'avait aucune chance contre Emmett.
—Amuse-toi bien.
«On va voir ce que tu vas faire de celle-là.»
Le carreau émit un crissement – Emmett griffait délibérément la fenêtre de ses ongles d'acier. Bella frissonna.
—Si tu ne libères pas Edward tout de suite, lança Emmett, nous montons le chercher !
—File, m'ordonna-t-elle en riant, avant qu'ils ne cassent la maison !
Je levai les yeux au ciel, mais me levai quand même et enfilai ma chemise. Je me penchai et lui embrassa le front d'un doux baiser.
— Dors, lui conseillai-je. La journée sera chargée, demain.
Merci ! voilà qui va m'aider à m'assoupir !
Je te retrouverai à l'autel.
Je serai la fille en blanc, dit-elle d'un ton faussement blaisé qui l'a fit sourire.
Très convaincant !
Je m'accroupit et sauta dehors, trop vite pour ses yeux, j'atterris sur Emmett le faisant juré.
—Allez soit gentil, ce n'est qu'un jeu, essai-je de le calmer avec succès.
Vous avez intérêt à ce qu'il ne soit pas en retard demain, murmura-t-elle, bien que nos oreilles vampiriques puisse l'entendre.
Jasper me regarda. «Je peux y aller si tu veux ». Je lui fit signe que oui de la tête. Il serait le meilleur pour lui faire évacuer sa tension.
Ne te bile pas Bella ! «Désoler pour le mot» pensa Jasper après m'avoir entendu grogné. Nous le ramènerons à la maison largement à temps à la maison.
Jasper ? En quoi consistent les enterrements de garçon, chez les vampires ? Vous ne comptez tout de même pas l'emmenez dans une boîte de stipe-tease, hein ?
Je parti d'un rire contrôlé, qu'est-ce qu'elle a de l'imagination !
— Ne lui dis rien ! grogna Emmett. Je le frappai de nouveau, pourquoi ne pas lui dire la vérité, il n'y a rien de mal à cela.
Du calme, la rassura Jasper. Nous autres Cullen, nous avons notre propre version de la chose. Rien que quelques pumas, un ou deux grizzlis. Une soirée ordinaire en quelque sorte.
Merci Jasper !
Il vint donc nous rejoindre et nous partîmes à la course dans la forêt. Nous devions aller assez loin de Forks ou une surpopulation de pumas et de grizzlis causait problème.
«Et le frère, on s'est fait des mamours toutes la soirée, hein ?»
Très drôle Emmett, dis-je d'un ton morne.
«Quoi ! Rien ? Vous avez passer la soirée à étudier ou quoi ?!?»
Je laissai un grognement sortir.
«Hey ! Tu calmes, je blaguais !»
—Ça ne vous dérangerais pas trop de continuer la conversation à voix haute, j'en ai marre de ces conversations silencieuse, râla Jasper qui commençais à s'énervé.
—Donc pour résumé, , ici présent, n'a rien fait avec sa fiancé se soir et se son contenté d'étudier !
Ce n'est pas du tout vrai Emmett !! criais-je. Bon, nous sommes arrivé, bon appétit, nous laissâmes donc nos sens prendre le dessus et pister un carnivore.
Tout en chassant, je pensai à demain, à ce qui m'attendais, au magnifique jour que demain allais être, enfin je l'espérait.