Voici ma dernière idée... enfin, la dernière que j'ai mise sur papier.

Dans quoi Ziva s'est elle laissé embarquer par son amie Hannah....

C'est ce que vous découvrirai dans cette courte fic, qui, je l'espère bien, saura vous plaire. Vous aurez la suite, si vous jugez que ça en vaut la peine, alors faites moi savoir vos impressions, j'attends vos commentaires...

Partie 1

28 novembre 2008…

La jeune femme rentrait chez elle après une semaine épuisante. Elle était heureuse qu'à la suite de leur dernière affaire particulièrement difficile le directeur leur ait à tous octroyé le week-end de congé. Le seul qui n'avait pas paru enchanté par la nouvelle était Gibbs, bien entendu. Ziva se demandait ce qu'elle allait faire de tout ce temps libre. Tony lui répèterait surement qu'elle ne savait pas comment s'amuser et qu'elle manquait de spontanéité. Elle chassa de son esprit l'image de son partenaire et se concentra sur son programme pour le week-end. Elle en profiterait très certainement pour aller passer quelques heures au gym le lendemain et peut-être même faire un saut au stand de tir. Prendre le temps de se cuisiner quelque chose de bon lui ferait aussi le plus grand bien, elle avait du se contenter de fastfood toute la semaine. Elle quitta sa voiture en élaborant un possible menu et en se disant qu'elle pourrait bien inviter le reste de l'équipe à partager son diner du lendemain. Elle allait entrer chez elle lorsqu'une série de jurons, prononcés par une voix familière attirèrent son attention. En se retournant elle aperçut Hannah Cohen, son amie et voisine du dessus. La jeune femme menue aux longs cheveux blonds cuivrés habituellement si gracieuse se débattait en ce moment pour se déplacer à l'aide de béquilles tout en transportant un énorme sac de sport et cela apparemment sans grand succès. La jeune israélienne se précipita vers sa jeune amie et d'une main secourable, la délesta de son fardeau encombrant tout en s'exclamant :

" Hannah, qu'est-ce qui t'es arrivé !

- Ce n'est rien, enfin presque rien. J'ai atterrit de travers à l'entrainement et je me suis bousillé la cheville. Le médecin de l'urgence m'a rafistolée en attendant que je puisse voir un orthopédiste lundi, mais selon lui, c'est une entorse du troisième degré. D'ici là, je ne dois pas marcher dessus, la garder surélevée, appliquer de la glace et me droguer aux antidouleurs. Je devrais en avoir pour quelques semaine à me déplacer avec ces trucs, termina-t-elle en soupirant, désignant ses béquilles.

- Oh non ! Ça veut dire que…

- Oui, tout est à l'eau, Dan est au désespoir parce que la seule personne qui aurait pu me remplacer est clouée au lit par une pneumonie pour les deux prochaines semaines.

- Il doit bien y avoir quelqu'un.

- Dan à fait des dizaines d'appels, mais il n'a trouvé personne, pas sur un avis aussi court et à cette période de l'année. On va devoir tout annuler.

- Mais c'est impossible, c'était tellement important pour toi, pour ta carrière et pour Daniel.

- Je sais, en plus Dan perd gros en annulant tout maintenant. À moins que… je crois que j'ai peut-être une idée.

- Ne me regarde pas comme ça.

- Zee… s'il-te-plait, plaida la jeune femme doucement.

- Pas question, maintenant suis-moi !"

Sur ces mots, Ziva secoua la tête, se détournant du regard de chien battu que lui lançait la jeune femme et lui indiqua d'un mouvement du bras de la suivre chez elle. La jeune israélienne posa le sac de son amie dans l'entrée et fit la sourde oreille aux protestations de cette dernière qui affirmait qu'elle devait rentrer chez elle. La jeune israélienne prit place au salon, attendant que son amie la rejoigne. Celle-ci se laissa tomber mollement près d'elle quelques instants plus tard et reprit la parole :

" Zee, tu es notre seule option, tu n'es pas une débutante, loin de là, je t'ai vu à l'entrainement, tu es déjà familière avec la plus grande partie de ce que tu devras faire et tu connais Dan. Tu seras parfaite !

- Hannah ! Je croyais pourtant avoir été claire je ne…

- S'il-te-plait… je te serai redevable pour une éternité, allez…. Dis oui ! persista la jeune femme blonde d'un ton qui rappela à Ziva celui d'une fillette à qui on refusait un jouet."

La jeune israélienne resta silencieuse pendant un moment, étudiant le visage de son amie. Cette dernière n'avait aucune idée à quel point il lui était difficile de lui refuser quoi que ce soit lorsqu'elle utilisait se regard plaintif qui lui rappelait tellement celui qu'avait sa petite sœur, des années plus tôt, lorsqu'elle mettait tout en œuvre pour obtenir ce qu'elle voulait. Dès leur première rencontre, quatre ans plus tôt, devant l'immeuble, Ziva avait sentit qu'elles allaient bien s'entendre toutes les deux. Elle avait aidé Hannah à entré chez elle en trafiquant sa serrure. Celle-ci venait tout juste d'emménager dans l'immeuble et à 19 ans, c'était son premier appartement. Elle avait perdu ses clés et il pleuvait à verse. Pour remercier Ziva, la jeune femme l'avait invité à diner et elles avaient vite découvert que malgré la différence d'âge, elles s'entendaient comme larrons en foire et Ziva avait rapidement adopté le rôle de grande sœur auprès de son amie, au plus grand plaisir de la mère de cette dernière qui s'inquiétait constamment de savoir sa fille seule dans la grande ville. Elles avaient depuis partagés de nombreux bons moments. Leur amitié avait résisté au départ de Ziva en Israël et lorsqu'elle était revenue, la jeune israélienne avait été ravie de voir qu'elle récupérait son ancien appartement, au plus grand bonheur également de sa voisine. Ramenée à la réalité par le bruit de la jeune femme blonde se raclant la gorge, Ziva soupira et un air de triomphe apparût sur le visage rieur de sa compagne.

" Je suis un agent du NCIS, Hannah, je ne fais plus ce genre de choses, je n'ai pas le temps. Comment crois-tu que je vais jongler entre mes horaires et ce que tu me demandes sans que mon patron le découvre, protesta-t-elle finalement sans conviction, sachant qu'elle avait perdu la bataille.

- Merci, Zee, tu vas voir, ça va aller tout seul, tu vas être parfaite, de toute façon tu n'as jamais vraiment arrêté de t'exercer et ce genre de chose là, ça ne s'oublie pas.

- C'est comme faire de la trottinette…

- Oui presque, acquiesça la jeune femme en réprimant un éclat de rire.

- Bon alors j'imagine que je devrais contacter Daniel pour lui faire part de ton idée géniale, fit Ziva d'un ton ironique."

La jeune israélienne se dirigea vers le téléphone, tentant de comprendre comme cette fille pouvait trouver si facilement le moyen de lui faire faire ce qu'elle voulait. Elle avait finalement trouvé à quoi elle occuperait son week-end, ainsi que la plupart de ses temps libres à venir. Elle sourit tout de même, l'idée ne lui déplaisait pas totalement et qui sait, peut-être même que cela lui ferait du bien.

À suivre...