Coucou tout le monde!

Et oui ça y est.

C'est fini.

Ce n'est pas sans une petite larme et un pincement au cœur que je vous annonce le tout dernier chapitre de DCLM.

Il n'y en aura pas d'autre après.

Ce fut une magnifique aventure, je suis très heureuse de l'avoir partagée avec vous.

Merci a toutes pour vos reviews adorables, je remercie aussi toutes celles à qui je n'ai malheureusement pas pu répondre car vous n'êtes pas inscrites sur le site.

Je crois que je n'aurai pas eu la force de faire tout ça sans votre soutient et votre amitié, j'espère vous recroiser un jour, on ne sait jamais si l'envie me vient de me remettre à écrire, mais je crois que ce sera pour une autre histoire.

Encore un grand merci à vous, à ma Giaah d'amour bien que tu ne m'aies pas laissé de review pour l'acte IX lol, à ma Juju pour avoir été ma relectrice pour ces deux derniers chapitres, à Beth pour son soutien sans faille, à Jeny et Odrey pour vos impressions toujours délirantes, à Didine et Mélanie pour votre dévouement ^^ et à toutes celles qui sont moins proches mais qui compte aussi beaucoup pour moi.

Tout ceci c'est grâce à vous.

Merci encore, je vous aime.

Après ce petit moment larmoyant, je vous laisse découvrir la fin du scénario, j'espère que cela vous plaira. :D

ça y était, nous étions enfin arrivés.

Le trajet jusqu'à l'endroit secret fut long et difficile, Edward voulait encore garder le secret sur la destination finale et m'avait obligée à ne rien regarder jusqu'à ce qu'il m'y autorise.

Mon cœur s'affolait par anticipation, où qu'il eut décidé de m'emmener, je savais que cela me plairait et de toute façon, je me fichais bien de l'endroit tant que j'étais avec lui.

Je m'étais finalement assoupie dans le taxi et Edward me réveilla doucement par un léger baiser sur mes lèvres, je soupirais d'aise et m'étirais lentement dans l'habitacle réduit, je regardais mon amoureux et lui demandai si je pouvais enfin jeter un coup d'œil au delà des vitres de la voiture.

Il me fit son petit sourire en coin les yeux plein de malice, après un hochement de tête il m'ouvrit la portière et je regardais au dehors, la première chose qui me frappa fut le paysage verdoyant, nous semblions au milieu de nul part, complètement engouffrés sous les arbres d'une forêt dense.

Je me tournais vers mon amoureux, un peu étonnée, il sortit de la voiture et me tendit la main pour que j'en sorte à mon tour, il avait déjà les valises dans une main et j'entendis le taxi repartir.

Je le suivais alors qu'il me guidait le long d'un petit sentier à l'abri des arbres, nous ne marchâmes pas longtemps et déboulâmes devant une petite maison à deux étages.

Elle était magnifique, toute en pierre, son toit recouvert d'ardoise était percé par une cheminée, elle semblait ancienne et fragile, croulant sous le lierre qui montait le long d'un mur.

J'étais estomaquée, elle était tellement belle, féérique, à taille humaine (chose étonnante pour les Cullen), on s'y sentait immédiatement en sécurité.

Je ne sais pas si c'était le charme français mais j'étais tombée amoureuse de cette maison au premier coup d'œil, je me tournais vers Edward, un sourire immense aux lèvres, il me regardait un peu inquiet, appréhendant ma réaction.

Je me mis sur la pointe des pieds et l'embrassai furtivement, puis je sautillai jusqu'à la porte d'entrée, impatiente de découvrir l'intérieur de cette merveille.

Edward rit de ma réaction, je devais ressembler à une enfant qui découvrait ses cadeaux le jour de Noël et qui piétinait dans l'attente de l'ouverture.

Il vint m'ouvrir rapidement et en un clin d'œil, il tenait la porte ouverte, m'invitant à rentrer, je le suivis de bonne grâce afin de découvrir l'espace et fus éberluée par la décoration.

Du pur style Esmée sans doute aucun, tout était à sa place et s'accordait parfaitement les uns aux autres, sans aucune fausse note.

Edward alla poser nos affaires à l'étage tandis que je m'accordais quelques instants d'humanité, quand je revins dans la pièce principale – qui en fait faisait la superficie du rez-de-chaussée et qui comprenait le salon, la salle à manger et la cuisine de type américaine – Edward était déjà en train de faire un feu dans l'immense cheminée.(R/N : Eh bien ma foi, elle a l'air bien jolie cette masure. Tu m'invites Pooh ? =D)

Je vins m'asseoir sur le canapé confortable face à lui, et le regardais faire en silence, je ne me lassais pas de le détailler, étant toujours aussi surprise par sa beauté et sa grâce naturelle.

Une fois le feu parti, il se tourna vers moi avec un sourire affectueux et je l'invitais à me rejoindre sur le canapé.

Il s'assit à côté de moi et je me calais aussitôt contre son torse en passant mon bras autour de sa taille tandis qu'Edward me caressait le dos, la tête posée sur mes cheveux.

Nous étions bien, et le temps s'écoulait lentement sans que l'un ou l'autre n'ayons le besoin de parler.

Mon ventre me rappela toutefois à l'ordre et Edward se leva rapidement pour aller dans la cuisine, j'allais avec lui pour le regarder faire, quand je fus parcourue d'un frisson.

« Tu devrais aller te couvrir mon amour, le feu de la cheminée n'a pas encore réchauffé toute la maison, et je te veux en pleine forme pour notre weekend. »

J'hochais la tête et me penchais par dessus le comptoir pour lui donner un baiser, il y répondit automatiquement et j'eu du mal à me détacher de ses lèvres. (R/N : Bah t'es pas obligée... :/)

C'est avec un soupir de regret que je me dirigeais vers la chambre pour trouver quelque chose de confortable à me mettre.

Mais c'était mal connaître Alice qui avait elle même fait mes bagages, je soupirai en inspectant le contenue de ma valise, il y avait beaucoup de dentelle, de soie, de choses légères et transparentes ou sinon toujours très près du corps et sexy. (R/N : La pauvre Alice, c'est toujours sa faute ce genre de chose. Allez, avoue que t'as fait ta valise toute seule Bella !)

Et forcément, rien contre le froid.

Ne se rendait-elle pas compte qu'un humain pouvait avoir froid?

A moins qu'elle ne se soit dit que je ne passerai pas beaucoup de temps habillée, et ça je ne pouvais nier que je n'y avais pas pensé non plus...

Cette réflexion m'amena à me souvenir de ce que j'avais acheté à l'aéroport, j'étais impatiente de voir la réaction d'Edward et décidais de ne pas attendre pour le vérifier, j'allais donc chercher mon paquet et le déballais délicatement.

Il allait falloir que je dise à Edward d'être prudent avec ces vêtements, je ne voulais pas qu'ils soient à usage unique! (R/N : C'est encore mal connaître ton chéri...)

Je me déshabillai rapidement et enfilai la petite merveille, j'en avais des frissons d'avance, je passais une petite robe en lainage noire par dessus afin que mon amoureux ne se doute de rien et descendis vite au rez-de-chaussée afin de goûter à ce qu'Edward m'avait préparé, l'odeur me chatouillant déjà agréablement les narines.

Edward se tenait devant la cheminée, les doigts au dessus du feu comme s'il voulait les réchauffer, il faisait déjà sombre dans la pièce et son corps parfait se détachait des flammes rougeoyantes, je vis qu'il avait étendu une couverture devant l'antre et que mon repas m'y attendait, comme lors d'un pique nique.

Je m'approchais doucement et enlaçais mon amoureux qui ne bougea pas, perdu dans ses réflexions.

Je posai ma tête entre ses omoplates et caressai son ventre du bout des doigts, il plaça ses mains sur les miennes et prit une grande inspiration.

Il écarta doucement mes bras et se tourna pour me faire face, un sourire ému aux lèvres, je me demandais pourquoi telle humeur mais n'eu le temps de lui poser la question car il prit mon visage dans ses paumes et m'embrassa tendrement.

Ce fut tout d'abord un baiser léger, qui se transforma vite en un long baiser langoureux, Edward passa le bout de sa langue sur le contour de mes lèvres et les poussa pour y rentrer, je le laissais faire et je m'accrochais vite à son cou avant que mes jambes ne me lâchent.

Nous nous embrassâmes passionnément pendant de longues minutes, je sentais déjà le désir naître au fond de mon ventre et je gémissais doucement tandis qu'Edward me plaquait contre lui en plaçant ses mains sur mes reins en feu.

Je commençais à onduler des hanches, recherchant la friction que j'aimais tant, mais il ne me laissa pas faire et me repoussa doucement.

Nous reprîmes tous les deux notre respiration qui était devenue haletante et je le regardais étonnée de se rejet.

Une boule se forma dans ma gorge quand des flash me rappelèrent toutes les fois où il m'avait ainsi repoussée et toute la peine que cela m'infligeait. (R/N : Ah cette Bella. Comme s'il allait reculer mnt !)

Je portais automatiquement ma main sur mon cœur qui était en train de se fissurer, le suppliant du regard de m'expliquer, il se passa la main dans les cheveux, l'air gêné, et se rapprocha doucement de moi.

« Bella mon amour, je ne te repousse pas parce que je ne veux pas faire l'amour avec toi, je pense qu'il faut que nous parlions de plusieurs choses. »

Je le regardais incrédule, je n'avais pas bougé d'un centimètre comme si j'étais figée dans l'horreur.

Il tendit une de ses mains et colla sa paume contre ma joue, séchant les larmes que je n'avais pas senti couler, je sursautai, sortis de ma transe et fis un pas pour prendre son visage dans mes mains.

« Que se passe-t-il Edward ? De quoi faut-il que nous parlions qui nécessite ce rejet ? Explique-moi s'il te plaît car cela me blesse énormément. »

Il soupira puis vrilla ses prunelles dorées dans mes yeux que je devinais débordant de larmes et écarquillés par l'incompréhension.

« Ne t'en fais pas Bella, il n'y a rien de grave. Pendant... Pendant que tu te changeais j'ai repensé à beaucoup de choses, beaucoup de choses dont nous n'avons pas parlé depuis longtemps. Te souviens-tu de ce que je t'ai raconté sur ma vie ? Les mœurs et les coutumes de mon époque ? »

J'hochais la tête, me rappelant très bien de quoi il voulait que l'on parle, je sentis mon ventre se tordre en attendant la suite.

« Bien. Si tu te souviens de tout ça, et si cela ne t'ennuie pas, je voudrai que l'on en reparle ce soir. J'ai pensé à beaucoup de choses et je crois qu'il faut que l'on clarifie tout ça pour mieux avancer et voir l'avenir. Mais avant, je voudrai que tu manges, ton ventre crie famine. »

Il m'invita à m'asseoir par terre, à côté de mon assiette, j'obtempérais gentiment, décidée à ne pas me laisser faire dans la conversation et les choix que nous aurions à faire plus tard.

Edward m'avait préparé un vrai festin, j'avalais le tout en silence et rapidement, je voulais en finir au plus vite, il me regarda faire sans commentaire mais avec tendresse, je pouvais lire tout l'amour qu'il éprouvait pour moi dans ses yeux et je détendais immédiatement.

Je crois que je pouvais bien faire ça pour lui, surtout après tout ce qu'il m'avait donné.

Je comprenais mieux la raison de notre voyage, outre le fait que cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés tous les deux, il voulait un cadre isolé et romantique pour me parler.

Je soupirais et renonçais intérieurement à toute résistance, que pouvait-il arriver de toute façon ?

Je l'aimais, il m'aimait, rien d'autre ne comptait, et si cela pouvait le rendre heureux, je pouvais bien faire ça.

Je relevais la tête de mon assiette, son expression avait changé, lorsque je rencontrais son regard, ses yeux exprimaient de l'appréhension, du doute, de la peur, et même de la peine.

Il devait avoir peur des conclusions de ma réflexion, je lui souris amoureusement pour le rassurer.

Je vis soudain ses yeux s'illuminer, il avait compris que je ne rejetterai pas sa demande, j'étais vaincue. Comment ne pas avoir envie de voir ce regard flamboyant et ce sourire magnifique ?

Je rigolais en secouant la tête et vins me blottir contre lui, mon cœur avait malgré moi prit un rythme saccadé et je levais la tête afin d'embrasser sa mâchoire.

« Bon alors tu me la poses cette question? »

Je l'interrogeais doucement, et le forçant à me regarder, il fronça les sourcils, l'air mécontent.

« Mais qu'est ce que j'ai dit de mal ? »

Il m'embrassa le bout du nez et m'éloigna un peu de lui.

« Bella mon amour, si tu veux vraiment me rendre heureux, laisse moi le plaisir de faire ça dans les règles. »

Il ponctua sa phrase d'un baiser et se leva pour débarrasser mon repas.

Je m'appuyais le dos contre le canapé en regardant les flammes dans le foyer, je n'allai pas m'en tirer comme ça, en même temps, j'aurai du m'en douter, Edward faisait toujours tout parfaitement, cette chose y comprit.

Il revint à peine une minute après, une part de gâteau dans une main et un saladier de fraises avec de la chantilly dans l'autre. (R/N : Oh. Des fraises. De la chantilly. Hmmm. Ca me donne des idées. J'espère à eux aussi...)

Je lui souris, j'adorais les fraises et il le savait, je me demandais d'ailleurs comment toute cette nourriture avait pu atterrir ici mais ne m'en formalisais pas, après tout, avec des vampires, on pouvait s'attendre à plein de choses irréelles.

Il posa le saladier devant moi et me tendit la part de gâteau, il avait un regard très sérieux que je ne compris pas sur le moment, je m'emparais de l'assiette et tapotais le sol à côté de moi pour qu'il s'y assoit.

Il me donna une fourchette à dessert et je commençais à couper un bout du gâteau pour le manger, je vis du coin de l'œil que son sourire en coin était apparu, son regard perçant posé sur moi me mit un peu mal à l'aise et je sentis mes joues se réchauffer.

J'avalais difficilement le morceau de gâteau et en coupais un autre morceau, il était vraiment délicieux, alors que je portais la fourchette à ma bouche je vis Edward retenir son souffle, j'arrêtais mon geste étonnée de cette réaction et il se dépêcha de retrouver un air calme et serein en m'intimant de continuer à manger. (R/N : Je me demande bien ce qu'il y a dans ce gâteau dis donc...)

Je haussais les épaules et mis le morceau dans ma bouche, alors que je laissais fondre la crème je sentis quelque chose de dur et de froid contre mon palais, je tournais la chose dans ma bouche afin d'en déterminer l'origine et le recracha dans ma paume quand je compris que ce n'était pas comestible.

Je regardais ma main attentivement, je sentis ma mâchoire se décrocher et je tournais vivement la tête vers Edward, il avait l'œil pétillant et était tout sourire.

Je déglutis difficilement lorsqu'il prit l'objet puis ma main gauche pour l'amener à lui, mon cœur loupa un battement et j'étais comme pétrifiée.

Il me porta rapidement pour me poser sur le canapé et se plaça devant moi, un genou au sol.

Je baissais la tête et mis ma main droite devant mes yeux, je ne voulais pas voir ça, j'étais vraiment trop mal à l'aise!

Edward s'avança pour dégager ma main, il soupira en secouant la tête et je décidais de me reprendre afin de lui faire plaisir, je me calais au fond du canapé et le regardais dans les yeux.

Il prit une profonde inspiration et semblait peu sûr de lui tout à coup, cela ne lui ressemblait pas, je l'encourageais d'un sourire et il se reprit en un quart de seconde.

« Et bien Bella, tu dois avoir deviné ce que je vais te demander, je connais ton avis à ce sujet et tu connais le mien, je crois que nous pouvons arriver à un compromis. »

J'hochais la tête, incapable d'émettre le moindre son car une grosse boule obstruait ma gorge, un compromis ?

Que pouvait-il bien m'offrir pour que je change de position ?

« Parfait. Alors voici ce que je te propose, si tu me réponds positivement, je veux bien que l'on reparle de ta transformation, aussi bien de la date que celui qui la fera. »

Il plongea son regard au fond du mien, il devait souffrir en cet instant de ne pouvoir lire en moi.

« Isabella Marie Swan, veux-tu m'épouser ? » (R/N : Oh, c'est trop mignon =D)

Il plaça la bague à mon doigt, je regardais la scène se dérouler comme si j'étais une personne extérieure, je n'arrivais pas à réaliser ce qui était en train de se passer.

Edward me fixait, avec ses magnifiques yeux remplis d'espoir et d'amour, je me giflais intérieurement quand je vis le doute apparaître dans ses prunelles dorées.

Je regardais ma main, et la bague qui était maintenant à mon doigt, je regardais ensuite Edward et lui caressa doucement la joue, il ferma les yeux, appréciant la caresse.

« Oui Edward. Bien sur que je veux devenir ta femme. Je t'aime. Et ce n'est pas ce compromis qui me dicte d'accepter. Je te veux, pour toujours. »

Je l'attrapais alors par le cou pour l'attirer à moi et m'asseyais à califourchon sur ses cuisses, le dos contre le canapé.

Il se laissa faire et mit ses mains sur mes fesses pour me presser contre lui, son baiser était plus passionné que jamais, et je sentais son excitation augmenter à la même vitesse que la mienne.

Il passa rapidement ses mains sous ma robe afin d'atteindre ma poitrine, il stoppa le baiser et se recula en haussant un sourcil, il découvrait du bout des doigts mon corset avec un regard amusé.

Je me sentis rougir mais ne me démontais pas pour autant, je soutenais son regard avec un sourire malicieux et enleva moi même lentement ma robe.

Edward détailla mon carcan d'un œil rond, je vis son souffle se faire plus hiératique et j'étais vraiment fière de mon effet, lorsqu'il passa ses mains sur mes cuisses il se rendit compte de mes bas ainsi que de mon porte jarretelle.

Je vis une lueur de folie traverser son regard, il me mit debout et s'assit sur le canapé, il me détaillait des pieds à la tête d'un air plus qu'appréciateur et je savais qu'il se retenait de ne pas tout arracher. (R/N : Mais pourquoi se retenir hein ?)

Etrangement, je ne ressentais aucune gêne à ce qu'il me reluque ainsi, j'avais pris une confiance en moi incroyable, et je savais qu'il ne porterait jamais aucun jugement étant donné qu'il m'aimait.

Je posais un pied sur le canapé, entre ses jambes et commençais à dénouer lentement le ruban qui fermait mon corset, j'essayais de prendre un air aguicheur en me passant la langue sur la lèvre et me rendis compte que ça fonctionnait parfaitement.

Edward était comme hypnotisé, la bouche entrouverte et les mains agrippant fermement le tissu du canapé, je jouais avec le ruban entre mes doigts et tirais lentement dessus, les liens se dénouant peu à peu.

Je pouvais voir les mains d'Edward trembler et sa mâchoire se serrer, j'étais impressionnée par ce contrôle de lui même ne sachant pas comment je réagirai s'il me faisait la même chose.

Une fois les liens défaits, j'enlevais entièrement le ruban et laissais le corset tomber par terre. (R/N : C'est qu'elle se dévergonde la Bella ! En même temps, avec un Eddy, c'est pas étonnant.)

Ma poitrine découverte était tendue pour mon amant, un frisson me parcouru le dos lorsque je vis ses yeux fous de désirs me détailler, j'enlevais ma jambe du canapé et me penchais en avant afin d'embrasser Edward.

Mes cheveux tombèrent sur ma poitrine, je léchais les lèvres entrouvertes de mon amoureux et me reculais lorsqu'il voulu approfondir notre baiser, il grogna de frustration et profita du fait que j'étais penchée vers lui pour mettre mes cheveux dans mon dos, il laissa ses mains retomber dans le creux de mes reins et je lui donnais un petit coup sur le nez en m'éloignant.

« Sois sage mon amour... »

Il me sourit et retomba au fond du canapé, je montais dessus et restais debout, les pieds de chaque côtés d'Edward, je penchais la tête afin de rencontrer son regard, il avait la sienne posée sur le dossier et me contemplait sans piper mot.

Je commençais à me déhancher langoureusement, lui offrant une petite danse sensuelle mais maladroite comme j'étais, je devais ressembler à une poupée désarticulée que l'on secoue de droite à gauche.

Je me mis donc à défaire les liens qui retenaient mes bas, je pris ensuite les mains d'Edward et les plaçais sur mes cuisses afin qu'il les enlève lui même, je prenais appui sur ses épaules lorsqu'il me les ôta complètement et me redressais.

Je dénouais ensuite les nœuds de ma culotte, Edward m'approcha de son visage en me poussant par les fesses et commença à m'embrasser le ventre.

Je frissonnais au contact froid de ses lèvres sur ma peau et lorsqu'il glissa ses mains sous ma culotte afin d'emprisonner mes fesses je ne pu retenir un gémissement. (R/N : Glurps. Bon comme l'acte précédent je crois que je vais me taire et vous laissez apprécier, mdr.)

Mon dos se cambra automatiquement, je sentais mes jambes trembler et reprenais appui sur ses épaules afin de ne pas m'écrouler par terre, il pencha la tête sur le côté et fit doucement descendre ma culotte avec ses dents en profitant pour effleurer mon intimité en feu du bout de son nez.

Il avait gardé ses mains sur mes fesses et les massait tendrement, je me débarrassais de ma culotte et Edward me poussa pour que je me rapproche encore plus de son visage, je prenais donc appui sur le dossier du canapé alors que je me retrouvais au dessus de sa tête.

Il levait celle ci et se retrouvait maintenant face à mon centre nerveux, je savais que j'étais déjà trempée de désir et lorsque je sentis Edward lécher les gouttes qui coulaient à l'intérieur de ma cuisse je ne pus m'empêcher de gémir encore plus fort.

Il maintenait fermement mes hanches afin que je ne bouge pas, j'étais plutôt contente qu'il le fasse car ça faisait cesser mes tremblements et ça me permettait de ne pas m'écrouler sur lui, il me goûta alors profondément, lapant mon intimité (R/N : Comme un petit chat ? *pardon* chut), s'y introduisant, la mordillant.

Je l'entendais me sentir intensément, je crus m'évanouir tellement c'était délicieux, un plaisir presque douloureux se propagea dans tout mon corps fiévreux, mes jambes étaient sur le point de me lâcher.

Alors que tremblais comme une feuille, Edward mit ses mains en coupe sous mes fesses pour me soutenir, je m'y asseyais et laissais tomber tout mon poids sur mes avant bras qui étaient posés sur le dossier du canapé.

J'étais en train de haleter comme un petit chien, mes tempes me brûlaient et je sentais mon sang battre intensément dans tout mon corps, quel délicieux supplice!

Edward grognait fortement à chacun de mes gémissements, je voulais absolument lui prodiguer le même plaisir mais mon corps était comme tétanisé, je ne pouvais rien faire à part attendre que mon amant en finisse avec moi et j'étais loin de vouloir que cela s'arrête!

Je ne fus bientôt plus en mesure de penser correctement, mon cerveau était embrumé par le plaisir, je sentais que toutes mes terminaisons nerveuses étaient hypersensibles, la langue d'Edward m'apparaissait plus clairement que jamais, froide dur et agile.

C'en était trop, je sentis tous mes muscles se contracter au moment où mon amant mordilla mon clitoris, c'était tout ce qu'il me fallait pour partir et c'est en hurlant son prénom que je perdis toutes mes forces.

Il me fit descendre doucement de façon à ce que je sois assise sur ses genoux, je me laissais aller contre son torse et me rendis compte qu'il avait la respiration aussi saccadée que moi.

« Ho mon dieu Edward... Tu... C'est... C'était... Wahou! »

Je n'arrivais pas à trouver mes mots, mon esprit complètement déboussolé après cet orgasme incroyable, mon amoureux riait doucement en me caressant les cheveux.

Je me calais mieux contre lui et sentis son érection puissante contre mon ventre, cela déclencha une nouvelle vague de frisson et d'excitation, dans le même temps j'étais un peu soucieuse du fait qu'Edward n'ait pas eu son apothéose personnel.

Je levais la tête afin d'embrasser sa mâchoire, je m'éloignais un peu de lui pour caresser son torse du bout des doigts et descendais ma main jusqu'à son pantalon.

Il rit et arrêta mon geste, je me redressais pour lui faire face et comprendre son geste.

« Bella mon amour, tu n'es pas obligée de me rendre ce que je viens de te donner. Tu m'as déjà donné la plus belle chose au monde, je voulais te remercier. » (R/N : Style il va dire non à une gâterie ! Mouhahaha !)

Je fronçais les sourcils, ce n'était pas une question de rendre quoi que ce soit, son plaisir comptait pour moi autant voir plus que le mien.

« Je ne suis pas d'accord avec toi, j'ai envie de donner du plaisir. Et ce, même quand tu ne m'en donnes pas autant avant. »

« Et bien je crois que nous sommes sur la même longueur d'onde futur Madame Cullen... »

Je frissonnais devant ce nom, mais de plaisir, je ne pensais pas que cela me ferait cet effet là.

Edward ponctua son discours d'un baiser dans mon cou, et cette fois je frissonnais vraiment de froid, il se leva en me portant et nous déposa devant la cheminée.

Je sentis ma peau se réchauffer aussitôt, j'enroulais mes bras et mes jambes autour de mon amoureux tandis que je trouvais sa bouche pour un long baiser.

Il bascula doucement en avant afin de m'allonger sur la couverture et prit appui sur ses avant bras afin de ne pas m'écraser, il me caressa doucement les joues et les tempes du bout des doigts en me regardant amoureusement.

« Je trouve que tu es encore bien trop habillé mon chéri, ce n'est pas très équitable... »

Edward s'esclaffa et se releva afin d'ôter sa chemise, j'en profitais pour déboutonner son pantalon qu'il enleva rapidement ainsi que son boxer, il se réinstalla confortablement entre mes cuisses et repris ses caresses sur mon visage.

Je ne pouvais m'empêcher de le fixer, de détailler son merveilleux visage, je sentais que mon cœur repartait dans une course folle et que ma respiration s'accélérait de nouveau.

Je caressais alors sa nuque, ses joues, sa bouche, son front, ses épaules, je voulais toucher toute la surface de sa peau, comme pour la mémoriser.

Il posa son front contre ma joue et respira profondément dans mon cou, je le sentis se tendre et lorsqu'il vrilla de nouveau son regard dans le mien il bougea ses hanches contre les miennes afin de me montrer son désir.

Je frissonnais de plaisir, nos deux sexes en friction me ramenèrent proche de l'orgasme, je gémissais fortement en fermant les yeux afin de profiter au maximum des sensations.

J'encourageais Edward en roulant des hanches à l'unisson et il me pénétra enfin en étouffant mon cri par un baiser, je m'accrochais à ses épaules et repliais au maximum mes jambes afin qu'il entre au plus profond de mon être.

Notre étreinte se fit brutale et rapide, en échos à notre état d'esprit, nous nous voulions, fortement, violemment, et l'assouvissement ne se ferait que d'une manière animale.

Plus il accélérait ses pénétrations, plus j'hurlais mon plaisir à m'en exploser les tympans, je n'étais vraiment pas loin de mon deuxième orgasme de la soirée (et pas le dernier je l'espérai) et criais à Edward d'être encore plus brutal, d'aller encore plus vite.

L'entendre grogner à mon oreille et me murmurer plein de mots d'amour me fit perdre la tête et c'est dans un dernier cri puissant que je me contractais autour de mon amant, mon dos s'arquant sous l'effet du plaisir tandis que tous mes membres se tétanisaient.

Edward vint à son tour et je le sentis jouir en moi, je continuais de gémir à cette sensation et pris son visage entre mes mains pour m'abreuver de ses lèvres.

Il posa sa tête sur ma poitrine pour entendre les battements de mon cœur, je calmais ma respiration et m'étirais de tout mon long, en bougeant, mon bras droit tapa contre le saladier et je me rappelais les fraises et la chantilly. (R/N : Ah ! *se frotte les mains*)

Un petit sourire malicieux apparut sur mon visage, Edward se rendit compte de ce changement d'humeur et releva la tête, posant son menton entre mes seins.

Je lui prenais le visage entre mes paumes et le levais vers moi afin de l'embrasser, je léchais le contour des ses lèvres et les mordillais doucement tout en me redressant et en l'allongeant sur le dos.

Je m'asseyais à califourchon sur lui et pris une fraise dans le saladier, je vrillais mon regard dans celui d'Edward et mis la fraise dans ma bouche en croquant dedans doucement.

Edward me fixait intensément en faisant courir ses doigts sur mes cuisses, je léchais le jus de la fraise et la suçais avant de l'avaler, je mis un à un mes doigts dans ma bouche pour en ôter tout le nectar et attrapais ensuite la bombe de chantilly.

Il me regardait faire comme hypnotisé, j'espérais encore une fois faire quelque chose de sensuel et vu son regard j'étais contente de voir que cela fonctionnait, je secouais la bombe – par la même occasion ma poitrine, ce qu'Edward avait aussi bien remarqué que moi – et commençais d'abord par en mettre sur une fraise que je dégustais comme la précédente.

Je positionnais ensuite la bombe de sorte que la chantilly se répande sur le torse parfait de mon amant, au contact de la crème il stoppa ses caresses et remonta ses mains dans mon dos quand je me penchais pour la lécher.

Je l'entendais gémir doucement quand je le nettoyais entièrement à l'aide de ma langue, ma respiration se faisait de plus en plus irrégulière, je sentais le désir renaître entre mes cuisses aussi bien pour moi que pour lui.

Je me déplaçais sur ses jambes et laissais apparaître son membre dressé devant moi, je lui lançais un regard amusé qu'il me renvoya, se doutant de ce que j'allai faire.

Je m'efforçais alors de le recouvrir entièrement de chantilly, une fois la petite montagne faite j'entrepris de la manger, la dégustant comme une friandise ou comme un dessert à la fin d'un repas. (R/N : Hmm ! Coquine la Bella !^^)

Je sentais Edward se raidir, il grognait de plaisir et me regardait faire avec des yeux brûlants de désir et d'envie, il ne tenait pas en place et se trémoussait sous ma bouche, tendant les hanches pour que je le prenne enfin.

« Oh mon dieu Bella, je n'en peux plus, fais quelque chose s'il te plaît! »

Je relevais la tête et levais un sourcil, je me remettais debout et croisais les bras sur ma poitrine.

« Parce que je ne fais rien là peut être? »

Il rit à ma remarque et me caressa tendrement la joue, je pris un air boudeur et il éclata carrément de rire.

« Mon amour, tu sais très bien ce que je veux dire... »

Je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase et je sautais sur sa bouche, je rentrais immédiatement ma langue et il répondit à mon baiser passionnément, me tirant vers lui en mettant une main derrière ma nuque, je gémissais lorsqu'il bougea des hanches afin de mettre nos deux sexes à la même hauteur.

Edward grogna dans ma bouche ce qui me fit gémir de nouveaux, je bougeais des hanches avec lui pour une friction plus intense, il mit une de ses mains sur hanche, voulant me guider pour que nous allions plus loin.

Je stoppais net mon baiser et mes mouvements, je lui fis non de la tête et redescendais sur ses jambes, c'est avec un sourire carnassier que je me penchais pour effleurer son membre du bout de ma langue.

Il retint sa respiration, et je le mettais un petit peu dans ma bouche, je me retirais en l'aspirant ce qui fit un 'pop' sonore, je ne pu retenir un petit rire et me léchai les lèvres.

Edward avait les yeux rivés sur ma bouche, il semblait retenir sa respiration, les lèvres entrouvertes, je redescendais sur son membre et le prenais un peu plus profondément, le serrant entre mes dents.

Je savais que je ne pouvais pas le blesser mais je voulais voir si cela lui faisait du bien, à en juger par des yeux presque exorbités, j'en concluais que cela fonctionnait à merveille.

Je faisais donc descendre mes dents le long de sa verge, faisant un mouvement de va et vient en serrant plus ou moins la mâchoire de temps à autre.

Edward grognait de plus en plus fort en jurant, je ne l'avais encore jamais entendu jurer pendant l'amour et cela m'excitait au plus haut point, j'augmentais alors la cadence de mes mouvements.

Alors qu'il augmentait les impulsions d'un mouvement de ses hanches, je décidais de l'amener au bout de la jouissance en prenant ses bourses entre mes doigts.

Je les massais d'abord doucement puis je les comprimais dans mes paumes à intervalles réguliers, au même rythme que mes mouvements, Edward se mit à trembler de tous ses membres et c'est en soulevant ses hanches du sol qu'il se mit à jouir dans ma bouche.

J'avalais le jus au fur et à mesure, appréciant son goût si particulier, je gémissais de plaisir et le nettoyais ensuite jusqu'à la dernière goutte.

Edward avait la respiration saccadée, il avait un bras sur les yeux tandis que l'autre tenait un bout d'une bûche qu'il avait prise dans la cheminée, je voyais son torse se soulevait et retomber sur le sol à un rythme irrégulier.

Je m'allongeais sur lui et posa ma tête à côté de lui, sur son bras qui reposait par terre, j'avais le cœur qui battait la chamade (R/N : Elle va nous faire une crise cardiaque la Bella !)et un désir presque douloureux battait à l'intérieur de mon ventre.

Je dessinais les contours de son visage du bout de mes doigts tremblants, il ôta son bras de ses yeux et tourna la tête pour rencontrer mon regard, il me sourit amoureusement et se rapprocha pour m'embrasser.

Je me blottissais contre lui en passant mes jambes sur ses hanches, il me rapprocha en passant une main sous mes genoux et je sentis son sexe de nouveau dur se heurter à mon intimité trempée.

Il recula la tête pour me regarder et caressa toutes les parties de mon visage tendrement, je lui souriais, il avait un regard rempli d'amour, de tendresse et de désir.

Il me rallongea délicatement sur le dos et se plaça entre mes cuisses ouvertes pour lui, il joua d'abord avec moi en frôlant son sexe contre mon clitoris, je frissonnais de désir, il ne me lâchait pas des yeux et caressait toujours mes joues.

Il descendit ensuite ses mains sur mon cou, mes clavicules, mes épaules, puis dessina le contour de ma poitrine du bout des doigts.

Je me cambrais pour qu'il les prenne dans ses paumes, il me sourit puis se pencha pour m'embrasser sensuellement, il accéda à ma demande et les massa doucement, jouant avec les pointes dures entre ses doigts.

Je tendais des hanches vers son bassin pour qu'il me pénètre enfin, il rit et me souffla sur les lèvres, j'ouvris la bouche pour respirer son haleine et sortis la langue pour qu'il la prenne dans sa bouche.

Il me pénétra doucement en me donnant un baiser langoureux, je jouis presque sous l'effet que cela me fit, il partit dans un mouvement doux et lent sans cesser de m'embrasser, je sentais tout son amour dans cette merveilleuse danse érotique et l'accompagnai doucement.

Cette façon de faire l'amour était tout aussi agréable, on se montrait tout notre amour, on se donnait à 100% sans aucune gène, je voulais lui donner mon âme autant que mon corps et mon cœur et j'essayais de lui montrer comme je le pouvais.

Nous passâmes une bonne partie de la nuit à faire l'amour, passant de la douceur à la bestialité en fonction de notre patience ou de notre humeur, je finis le saladier et la chantilly non sans en faire profiter mon amant et m'endormais paisiblement dans ses bras, doucement réchauffée par les braises de la cheminée.

Je me réveillais le lendemain matin seule et dans un lit.

Je grognais de mécontentement en me retournant, en reprenant peu à peu connaissance j'entendais les bruits de la maison.

J'avais l'impression d'entendre des voix, comme des chuchotis lointains et me redressais lentement contre les oreillers, je me frottais les yeux pour m'habituer à la luminosité de la pièce et sursautais quand je reconnus une voix.

Ce ne pouvait pas être vrai, je secouais la tête afin de me réveiller complètement, lorsque la porte s'ouvrit en grand et qu'une chose me tomba dans les bras en criant je crus m'évanouir.

« Bella! Quelle marmotte! Tu es enfin réveillée c'est génial! »

J'essayais de reprendre mes esprits ainsi que ma respiration qui s'était coupée sous le choc.

« Alice! Mais qu'est ce que tu fais là ? Tu es venue toute seule? » (R/N : Mais ouais ! Qu'est-ce qu'elle fait là ?)

Elle s'assit en tailleur à mes pieds et me regarda avec des yeux brillants d'excitation, j'eu un mouvement de recul devant cet air que je ne connaissais que trop bien, elle me cachait quelque chose et je pouvais déjà deviner que ça ne me plairait pas.

« Et bien Bella, j'ai vu que tu dirais oui à Edward, et comme je connais bien mon frère, je savais qu'il voudrait que vous vous mariiez le plus vite possible, et tu as vu cet endroit ? Ce n'est pas l'endroit le plus parfait au monde pour se marier ? Je sais ce que tu vas dire, mais je t'arrête tout de suite, tu n'as rien à faire à part me laisser prendre les commandes, tu vas avoir le mariage le plus romantique du monde ! Aller maintenant lèves-toi et files sous la douche, j'ai beaucoup de travail devant moi et pas beaucoup de temps, tu te rends compte que tu as dormi jusqu'à plus de midi ? Je ne sais pas si j'arriverai à tout faire en si peu de temps, heureusement que Rosalie est là pour m'aider... »

Je ne l'écoutais déjà plus, mon cerveau était comme en mort cérébrale depuis qu'elle avait prononcé le mot mariage.

Pourquoi était-elle aussi pressée?

Elle avait parlé à une allure presque vampirique, sans reprendre son souffle, évidemment elle n'en avait pas besoin.

Je me faufilais sous la douche chaude, laissant la chaleur se propager dans tous mes muscles, je levais la tête vers le pommeau pour définitivement me réveiller.

Je sursautais en sentant deux bras glacés autour de ma taille, j'entendais au même moment Alice hurler dans la pièce d'à côté et Edward rire dans mon cou, il chuchota à sa sœur qu'elle n'avait rien à dire et qu'elle pouvait s'en aller si elle ne voulait pas entendre.

J'entendis un soupir fortement exagéré et la porte de la chambre claquer, Edward me serra fort contre lui je pu ainsi sentir son désir déjà ardent plaqué contre mes fesses. (R/N : Et c'est parti pour le round... euh... 4 ? 5 ? Youhou !)

Je gémis doucement et passais une main dans ses cheveux, attirant sa tête encore plus près de mon cou, il me poussa contre le mur et se colla encore plus contre mon dos.

J'ouvrais légèrement les jambes et me cambrais, il me murmura plein de mots d'amour tout en me parcourant le dos de baisers et en me caressant la poitrine.

Il descendit sa main le long de mon ventre et le pressa gentiment, je laissais un long gémissement sortir de ma bouche lorsqu'il arriva à mon entrejambe, il massa mon clitoris avec son pouce et caressa mon entrée avec ses doigts.

Je tournais la tête afin de lui offrir mes lèvres, il s'en empara rapidement tout en me pénétrant d'un doigt, je gémis dans ses lèvres en appuyant mes hanches contre sa main, il entra un deuxième doigt et commença un exquis mouvement circulaire afin de caresser la totalité de ma parois.

Je gémis son prénom, il retira ses doigts et me fit écarter encore un peu plus les jambes, je posais mes deux paumes contre le mur et me cambrais lorsqu'Edward poussa mes hanches vers les siennes.

Il me pénétra profondément et je ne pus retenir un cri de plaisir, cette nouvelle position était extraordinaire, les sensations étaient complètement différentes et Edward pouvait accéder à des endroits inhabituels de mon intimité.

J'accompagnais ses mouvements de rein et mes fesses claquaient contre ses hanches, j'espérais que les vampires présents dans la maison ne puissent pas entendre mais oubliais vite leur présence quand Edward accéléra la cadence.

Ses grognements accompagnaient mes gémissements de plus en plus aigus, j'haletais devant la puissance de l'orgasme qui s'insinuait rapidement en moi, mon amoureux comprit que j'allai bientôt exploser et pinça doucement mon clitoris entre ses doigts.

Il ne m'en fallait pas plus et je jouis en criant son prénom tandis qu'il se répandait en moi par à coups, mon corps tremblait fortement et Edward entoura ses bras autour de ma taille en m'embrassant la nuque.

« Si tu savais comme je t'aime ma Bella... »

Je pouffais doucement et me retournais pour l'enlacer tendrement.

« Je crois que je peux le deviner... Je t'aime aussi Edward »

Il me sourit amoureusement et replaça une mèche de cheveux sur mon front, je me mis sur la pointe des pieds pour l'embrasser et il m'étreignit à m'en écraser, je pouvais sentir qu'il voulait me montrer la force de son amour, il n'avait pas besoin de cela pour que je le sache, un simple regard de lui réussissait à me faire perdre la tête.

Le reste de la journée passa dans un demi-brouillard, Alice avait en fait déjà tout organisé après avoir eu sa vision et lorsque je descendis pour manger un morceau je me rendis compte que la maison avait été transformée pour la cérémonie. (R/N : Eh ben, c'est ce qui s'appelle du rapide ! Heureuse la Bella hein ?)

Ma mère et mon père était dans la cuisine tandis qu'Angela et Ben s'occupait des décorations dans le jardin, Alice avait prévu un programme très chargé pour l'après midi et le mariage devait se dérouler le soir même.

J'étais tellement surprise que je n'eu pas une minute pour angoisser, entre ma préparation et les directives d'Alice je passais le reste de la journée à obéir sans broncher à tout ce qu'elle me demandait.

Les filles jouèrent donc à la Barbie grandeur nature tandis que les garçons s'occupaient de tous les derniers détails à régler.

La cérémonie fut très belle et très émouvante, je détestais par dessus tout être le centre d'attention mais comme le groupe d'invités était très restreint, je ne me sentis pas une seule fois mal à l'aise.

Dire oui à Edward fut la plus belle chose qui puisse m'arriver, j'étais sur un petit nuage tout le reste de la soirée, nous dansâmes, nous rîmes, et ce fut à l'aube que tout le monde se retira dans la ville la plus proche pour aller dormir – excepté la famille Cullen qui faisaient juste semblant pour la forme.

Alice me souffla à l'oreille que tout se passerait bien avec un clin d'œil, je me demandai de quoi elle voulait me parler mais les autres attendaient impatiemment leur tour pour me dire au revoir, ils étaient exténués et voulaient rentrer.

Une fois tout le monde parti, je soupirais de contentement, Edward m'embrassa sur la tempe et me porta jusqu'à notre chambre, je ne tenais plus debout mais j'avais encore assez de force pour consommer notre mariage comme il se devait.

Je portais encore mes sous vêtements de la veille, Alice avait sauté de joie quand elle les avait vus et les avait religieusement nettoyés afin que je puisse les remettre.

Une fois allongée sur le lit, Edward me déshabilla lentement, il scrutait tous les détails de mon corps et je n'étais absolument pas gênée devant son inspection, il avait l'air ravi de ce qu'il avait sous les yeux et je rougis lorsqu'il siffla d'admiration.

Il ôta doucement les rubans présents un peu partout et me chatouilla avec, j'eu soudain une idée et le renversais sur le lit en m'asseyant à califourchon sur lui.

Il leva un sourcil interrogatif et je prenais son bras gauche et le tendais vers la tête de lit, j'enroulais ensuite le ruban autour de son poignet puis de la barre, je savais bien qu'il pouvait s'en défaire d'une pichenette mais je trouvais cela rigolo. (R/N : Wow ! Du SM ! Pooooh ! mdr)

Il me laissa faire avec un sourire coquin, je regardais mon œuvre et la vision d'Edward soumis à ma merci m'électrisa de la tête au pied.

J'enlevai le reste de mes vêtements moi même puis ôtai son pantalon et son boxer, Edward était déjà prêt pour moi, je me mordis la lèvre à la vue de son membre dressé et commençai à me caresser.

Edward grogna en me voyant faire et je voyais ses bras qui tremblaient d'envie de me toucher, je vrillais mon regard dans le sien et me léchais la lèvre inférieure, je me préparais pour lui bien que je n'en avais pas vraiment besoin car la démonstration de son désir suffisait à chaque fois à me rendre humide pour lui.

Je descendis mes mains de ma poitrine vers mon ventre, puis entre mes cuisses, Edward s'agitait de plus en plus et quand je rentrais un doigt dans mon intimité un sifflement aigu s'échappa de ses lèvres entrouvertes.

Il cassa les rubans et se jeta sur moi, me pénétrant en même temps, je hurlais mon plaisir en arquant mon dos et m'accrochais à lui.

Edward me fit l'amour brutalement, je l'avais rendu fou de désir et j'aimais ça, je criai à m'en arracher les poumons tellement ses coups de rein me faisaient du bien, il allait de plus en plus profondément et buttait à chaque fois au plus profond de moi.

Il s'arrêta subitement et vrilla son regard dans le mien, ma vision était floue, obscurcie par le plaisir, je respirais difficilement et le regardais interrogative.

« Bella mon amour, je veux faire quelque chose pour toi maintenant... »

Il semblait hésiter, je l'encourageais d'un signe de tête et il prit une profonde inspiration dans mon cou avant de plonger ses yeux dans les miens.

« Tu te souviens de ce dont je t'avais parlé avant de te demander en mariage ? De ta transformation ? »

J'acquiesçais, ne sachant pas très bien où il voulait en venir.

« Et bien, je veux t'offrir ça, si tu en as toujours envie, je veux bien te transformer moi même et ce, quand tu voudras. »

Je le regardais avec des yeux ronds, mon cœur fit un saut périlleux dans ma poitrine, un sourire immense apparut sur mon visage et je prenais le sien entre mes mains, je l'attirais à moi pour l'embrasser et entre deux baisers lui donnais ma réponse.

« Oh Edward, c'est un des plus beaux cadeaux que tu pouvais me faire, merci merci merci mon amour »

Il me rendit mon baiser avec passion et reprit ses mouvements de hanches, beaucoup plus sensuellement cette fois, je l'arrêtais cependant après avoir eu une idée.

« Edward, je... Je ne sais pas si tu voudras bien mais... »

Je me mordis la lèvre, cherchant mes mots, il planta ses magnifiques yeux dorés débordants d'amour dans les miens et je pris une grande inspiration avant de me lancer.

« Edward. Je voudrais que tu me transforme ce soir, et je voudrais que tu le fasses pendant que nous sommes en train de faire l'amour. »

Il fronça les sourcils et scruta mes prunelles, il devait essayer de voir si j'étais vraiment prête, et je l'étais, il ne devait y voir que de la détermination et de l'amour.

Il soupira enfin et m'embrassa doucement, comme s'il avait soudainement peur de me faire du mal.

« Ma Bella, je ne sais pas où tu vas chercher tes idées parfois... Mais si tu y tiens, je suis d'accord, je t'ai promis de le faire, et je le ferais. »

Je lui offris un sourire radieux en retour, il secoua la tête en souriant et m'embrassa, je bougeais mes hanches afin qu'il recommence ses mouvements, ce qu'il fit tout doucement, comme s'il voulait apprécier chaque dernière seconde de mon existence humaine.

Je n'avais pas peur, je savais que ce qui m'attendais après avec lui serait infiniment meilleur que ce que nous vivions à présent, et si j'avais fait cette demande, c'est que j'espérais au fond de moi que lorsqu'il me mordra, nous aurions le meilleur orgasme de toute notre vie.

Je me mordais la lèvre en pensant à ça et Edward accéléra la cadence, je m'accrochais à ses épaules en enroulant mes jambes autour de ses hanches, je recommençais à gémir de plus en plus fort, je sentais que l'orgasme était tout près.

Edward devait le sentir aussi car il me regarda intensément, comme pour me laisser encore le choix, je lui souris amoureusement avant de l'embrasser de toute mes forces, je lui criais ensuite d'aller encore plus fort, il s'exécuta en grognant de plaisir.

C'est alors que je lui hurlais 'maintenant', je sentais que je contractais autour de lui, et c'est lorsqu'il commença à se déverser en moi qu'il me mordit dans le coup, la douleur de la morsure associée au plaisir me firent hurler.

J'entendais Edward répondre à mon hurlement, je tremblais et m'accrochais toujours aussi fort à lui, je savais qu'il était en train de boire mon sang, c'était mon dernier cadeau d'humaine.

Ma dernière pensée fut tournée vers lui, j'ouvris les yeux en grand et rencontrais ses prunelles qui me fixaient amoureusement mais remplies d'inquiétude, je puisais dans mes dernières ressources d'énergie pour lui sourire et lui caressais la joue.

Et après, le noir.

R/N : *glurps* Eh ben. Pfiou ! DCLM fut une grande aventure Pooh. Je te félicite ! Tu nous auras fait vibrer ! Merci ;)

Désolée si quelques fautes ont échappé à ma vigilance et j'espère n'avoir gêné la lecture de personne avec mes commentaires. Bye !

A/N : Alors alors?

Qu'en avez-vous pensez?

Est ce que cette fin est à votre goût?

Comment auriez-vous imaginé ça?

Et vous savez ce qui me ferait le plus plaisir comme cadeau d'adieu?

Un nombre record de review!!!

Je compte sur vous!

Sur ce, portez vous bien, sortez couverts et soyez heureuses!

Prenez soin de vous, je vous aime.

Pooh 3