Désolée du retard, et d'avoir un peu « disparue » des sites de fanfictions, mais maintenant, finis les jours tranquilles du lycée =p. J'ai un peu mis en pause les autres fanfictions pour le moment, mais je pense que la prochaine mise à jour sera « Magnétisée », à laquelle il ne reste plus tellement de chapitre ^^. Donc je vous dit bonne lecture, et à bientôt. Merci du soutien également, même si je ne répond pas toujours, ce sont quand même vos commentaires qui me motivent à continuer les mises à jour, car je sais combien l'arrêt en cours d'une série peut-être frustrant.
E pour Ésotérique:
L'odeur – non, pas l'odeur, la puanteur c'était de la puanteur, parce que dire que c'était une odeur aurait pu dénoter la possibilité que ce soit agréable, et il n'y avait pas moyen – de la vie marine était étouffante à Sakanamura. Tellement étouffante, en fait, que Deidara faillit en tomber à la renverse quand il posé une manche noire sur sa bouche et son nez. Les bouches sur ses mains grincèrent des dents.
Sakura semblait être la seule qui n'était pas prête à s'étouffer à cause de la puanteur. Elle marchait derrière Mwldbi d'un air décontracté, balançant les bras et le visage complètement stoïque.
Et c'était un peu bizarre, parce qu'en fait, Kisame n'était pas un poisson de toute façon? Mais c'était probablement lui qui était le plus affecté, vu qu'il fermait un œil et grimaçait.
Mwldbi les conduisit tous les trois jusqu'à une auberge délabrée, où il persuada le gardien de les laisser y rester gratuitement pour la nuit. Le gardien assura que deux chambres suffirait: une que les deux garçons partagerait, et une pour la « charmante petite dame » toute seule.
Il allait sans dire que Deidara envisageait de ré-arranger ceci dans un futur proche.
« Elle dort avec moi. »
Ou peut-être qu'ils feraient un ré-arrangement tout de suite.
Deidara jeta un coup d'œil à Kisame pendant que le maitre d'hôtel arrangeait leurs clés et brochures, trop occupé à les écouter déblatérer sur leur situation. « Pourquoi toi, mmh? »
« C'est évident », signala Kisame, comme si son raisonnement était absolument évident, « que je suis le plus doué pour garder un œil sur elle. »
Deidara renifla, et le regretta immédiatement. Cette horrible odeur... comment la fille pouvait supporter ça? Il se tourna vers elle et lui jeta un regard noir.
Elle lui lança en retour un regard mauvais, mais ne parla pas outre mesure.
Le maitre d'hôtel appela un petit garçon d'environ dix ou onze ans pour les conduire à leurs chambres. Il les laissa dans le couloir en face de leurs chambres respectives avec une courbette. « Profitez bien de votre séjour. »
Deidara arrêta Sakura avant qu'elle ne puisse entrer dans sa chambre, ses doigts se refermant sur la clé qu'elle avait en main. Il la lui retira discrètement, l'agitant devant son visage et souriant sournoisement. Il sentit la présence de Kisame, grimaçant probablement de la même manière, et réalisa qu'ils devaient avoir l'air de sadiques en puissance.
Enfin... qui avait dit qu'ils n'en étaient pas?
Kisame enleva la clé des mains du blond. « Comme je le disais, je garderai un œil sur elle. Va inspecter la ville. »
Et Deidara y alla donc.
Et Kisame resta avec Sakura.
Jusqu'ici, le village de Sakanamura était exactement ce qu'il avait l'air d'être: un port assez prospère avec beaucoup trop de femmes, beaucoup trop d'optimisme, et pas assez d'alcool.
C'était assez normal, vu que le commerce du poisson avait explosé depuis le début de la guerre. Mais c'était vraiment bizarre que tout le monde soit tellement amical avec lui. Il avait dû échapper à environ quatorze mains pendant la brève demi-heure qu'il avait passé dehors.
« Rebonjour, mon ami! »
Deidara essaya de s'enfuir. Vraiment.
Mwldbi l'attrapa cependant par la manche de sa cape maintenant retournée, le trainant vers une bande d'hommes. « Nous venons juste de recevoir une cargaison provenant d'une île de l'Est », dit-il, entrant dans une salle où un homme était très occupé à remplir plusieurs dizaines de verres avec ce qui ressemblait à du chocolat au lait.
Son hôte saisit deux verres pleins, tendant l'un à Deidara et gardant l'autre pour lui.
Deidara scruta la mixture avec méfiance. « C'est quoi, mmh? »
«C'est une boisson traditionnelle du village », répondit-il gaiment, reluquant une jeune femme qui sautillait à côté d'eux, sirotant elle aussi une boisson. « Nous l'appelons Sakana-Shita ». Il en prit une longue gorgée, puis rigola bruyamment. «Essaie! », lança-t-il, puis il lui fit un clin d'œil. « Tu es certain de trouver une femme après en avoir bu! »
Il ne savait pas vraiment ce que Mwldbi voulait dire, mais en fait, il ne voulait pas le savoir, même quand une femme avec de très gros seins passa doucement ses doigts sur sa hanche. « D'accord, mais qu'est-ce qu'il y a dedans? »
Mwldbi agrippa la femme, et elle gloussa. Il lui chatouilla un peu le cou quand il parla, et Deidara se sentit un tantinet écœuré.
Ouais. Juste un poil.
« Du saké, un peu d'eau pour le diluer, du jus d'orange pour donner du goût, et du Yohimbine. »
Deidara jeta un coup d'œil à son verre, le fixant et secouant son contenu. « Et le Yohimbine, c'est? »
« Une herbe », répondit-il occupé à... est-ce qu'il venait juste d'essayer de manger l'oreille de cette femme? « C'est comme la caféine... le café ». Il rigola doucement. « un stimulant, si tu veux. »
« Mmh, ça vous garde vraiment éveillé », ronronna la femme, remuant spectaculairement les hanches.
Deidara grimaça. « Mais il y a du saké dedans, non? »
« Bien sûr. »
La femme commença à le trainer plus loin, et Mwldbi agita une main. «Si tu en veux pour ta femme c'est gratuit. Pour fêter ça! » Il chancela légèrement, et la femme – probablement une concubine – éclata d'un rire perçant.
Tout en regardant le couple s'éloigner en titubant, Deidara se lécha les lèvres... et fit un grand sourire. Ce n'était pas mauvais. Pas mauvais du tout.
Et donc, sans approfondir plus sur le sujet, il attrapa un autre verre.
« Pour Kisame », se dit-il, prenant le chemin du retour à l'auberge.
Même si Sakura devait admettre que Kisame n'était plus aussi terrifiant les cheveux mouillés, ça ne voulait pas dire, quand même, qu'elle consentait à ce qu'il se balade à moitié nu.
Ce n'était pas comme si elle n'avait jamais vu de torse large, ou de bras forts et musclés auparavant. Et ce n'était pas que la teinte bleue de sa peau lui donnait des vapeurs. C'était le fait qu'il soit son kidnappeur, et qu'elle pensait qu'il était en fait... pas si mal. Et qu'elle aille se pendre si elle développait une espèce de syndrome de Stockholm.
« Une douche? » demanda-t-il soudain, se grattant la nuque.
Sakura secoua précipitamment la tête. « Non. »
« Pourquoi? » Et la serviette ficha le camp.
Sakura tourna rapidement la tête. Elle avait déjà vu des centaines d'hommes nus. Mais c'était diffèrent. Totalement diffèrent. Elle n'était pas en train de lui faire passer de visite médicale, ou ne lui recousait pas un rein. Elle était assise sur un lit dans une chambre d'hôtel dans un village qu'elle n'avait même jamais su qu'il existait.
Quand elle réussit à tourner la tête de nouveau, il était habillé – heureusement- et rattachait une boucle d'oreille d'un blanc terne à son oreille gauche. On aurait dit une perle.
A propos de ce syndrome de Stockholm...
« Comme tu veux », dit-il, et il s'arrêta quand il réalisé que Sakura le fixait.
Sakura ravala la boule dans sa gorge, remuant avec nervosité ses mains liées. Elle tourna la tête dans l'autre sens.
Kisame rigola. « Tu es embarrassée. » On aurait dit un gamin dans un magasin de bonbons. « Parce que je ne porte pas de tee-shirt? »
« Bien sûr que non! » toussota-t-elle, ignorant ses joues qui rosissaient. Peut-être que ça partirait si elle pensait à autre chose qu'aux hommes bleus et nus.
Au moment où Kisame ouvrit la bouche, un bruyant « Oomph! » suivit d'un bruit sourd les alerta d'une présence derrière la porte.
« Deidara », dit Sakura, reconnaissant automatiquement la signature de son chakra.
Kisame fronça les sourcils. « Il est tombé ou quoi? » Il ouvrit la porte, révélant un Deida ra chancelant, frottant la poussière sur sa cape.
Sakura fit de son mieux pour ne pas rire. Elle échoua misérablement.
Deidara lui jeta un regard mauvais quand il entra, tendant un verre dégoulinant à Kisame. « Je te ferai dire » grogna-t-il, bougeant pour poser son propre verre à moitié vide sur la table de nuit, « que j'ai traversé l'enfer pour t'amener ça Kisame. Ça fait tourner la tête. » Il continua son chemin vers le lit et s'allongea dessus.
« Qu'est ce que c'est? » demanda Sakura, curieuse.
« Les autochtones l'appelle Sakana-Shita, mmh », dit Deidara, croisant une jambe sur l'autre et posant un bras sur ses yeux. « Ils ont dit que c'était un « stimulant ». »
Kisame en prit une gorgée. «C'est bon », commenta-t-il, en buvant goulument une autre lampée.
Deidara acquiesça, alternant entre se couvrir les yeux avec le bras et les frotter avec insistance.
« Est-ce qu'il t'ont dit ce qu'il y avait dedans? » demanda Sakura avec méfiance, jetant un coup d'œil au verre que Deidara avait déposé sur la table de nuit.
« Je ne me rappelle plus. »
« Laisse-moi voir. »
« Viens ici pour que je détache les liens. »
Elle avança lentement et avec obéissance vers Deidara, et il se redressa pour la détacher. Une fois que ce fût fini, il grogna et se retourna. « Mal à la tête. »
Sakura attrapa le verre, le renifla, le remua avec son petit doigt, puis y gouta. Il n'y avait aucune trace de poison, ce qui était un point positif. Tout ce qu'elle pouvait détecter, c'était un faible goût d'orange, du saké, et une herbe qui poussait probablement autour du village. « C'est pas mauvais. »
Deidara remonta brusquement les couvertures sur ses épaules. « Mm. »
Kisame, ayant presque finit son verre entier, fit un grand sourire. «ça met de bonne humeur, non? »
« C'est sûrement l'herbe », déclara Sakura, en prenant une autre gorgée prudente. « Il y en a plein qui rendent joyeux, ou même ivre, ce qui peut-être un état d'esprit agréable. »
« On dirait que je vais rester éveillé toute la nuit », dit malicieusement Kisame, et il sortit sa langue pour se lécher les lèvres.
Un quart d'heure après son commentaire, Kisame ronflait par terre, et Sakura gigotait au pied du lit, les épaules rentrées et le dos rigide.
Un quart d'heure suffit pour que la situation dégénère rapidement.
Un quart d'heure plus tard, et Deidara avait maintenant une érection violente. Soit il avait fait un rêve très réaliste à propos d'une femme très habile de sa langue pendant ce court laps de temps, soit il s'était fait séduire dans son état à moitié ivre. Il ne se rappelait ni l'un ni l'autre.
Et ça n'était pas prêt de se calmer.
Retrouvant suffisamment de souffle pour parler, Deidara lança faiblement un « Kisame ».
« Il dort », dit Sakura, semblant aussi essoufflée que lui.
Ignorant la fille, il interpella de nouveau son partenaire.
« Il dort », gronda Sakura.
« Réveille-le alors. »
« Réveille-le toi même. »
« Très bien! » Il se leva donc du lit, soudain content de porter une cape ample, et s'agenouilla aux côtés de Kisame.
« Kisame », dit-il, enfonçant un doigt dans le flanc de l'homme.
Il marmonna quelque chose d'inintelligible et chassa l'appendice fautif.
Deidara secoua son partenaire par les épaules. Son attention fut attirée par la boucle d'oreille que l'homme choisissait souvent de porter. Il ne l'avait jamais vue d'aussi près auparavant...
Il abandonna son objectif de réveiller Kisame, se focalisant à la place sur le fait qu'il aurait presque pu s'envoyer en l'air avec le bijou, étant donné sa taille et sa forme. Il devenait cinglé. Complètement cinglé, mais oh, c'était une sensation merveilleuse, et il était certain que personne ne lui tiendrait rigueur si juste...il...
Avant de savoir exactement ce qu'il faisait, il prit le lobe d'oreille de Kisame dans la bouche, traçant les contours du fermoir avec la langue, effleurant à l'occasion la peau avec ses dents. Quelle peau douce. Est-ce que c'était aussi doux partout?
Ses lèvres tracèrent la courbe de l'oreille de son partenaire, et la pensée fugace qu'il allait se maudire de le toucher comme ça, et maudire Sakura de le laisser faire lui traversa l'esprit. Mais ce n'était que fugace. Donc il l'ignora afin de placer fermement une main sur la mâchoire de Kisame afin de l'immobiliser.
Kisame marmonna encore, et de merveilleuses vibrations firent gémir Deidara.
Sakura choisit ce moment pour apparaître. Elle hoqueta d'horreur. « Qu'est-ce que tu lui fais? »
Deidara sursauta, la bouche béante et les mains remuant comme s'il s'était brulé. Il fixa Sakura, son expression reflétant la sienne. « Que... que... »
« Est-ce que tu... est-ce que tu le tripotais? »
« Je...euh. Euh, non. Euh...euh. Oulah. Oulah. » Deidara posa les mains sur sa tête, se ba lançant d'avant en arrière, le regard égaré. « Oui. Je pense que j'ai juste... je...oh, non. »
Sakura se tortilla et rejoignit les deux hommes sur le sol. Elle attrapa Deidara par la cheville, le faisant sursauter. « Je pense que je sais ce qu'il y avait dans ces boissons. »
« Quoi? Le Sakana-shita? »
« Ouais. » Elle avala difficilement sa salive, rendant Deidara un poil nerveux, même s'il était déjà au bord du gouffre. Ça ne suffisait pas que les gens remettent en question sa santé mentale: oh non, ils allaient maintenant remettre aussi en question sa sexualité!
« C'était probablement une sorte d'herbe contre l'impuissance. »
« Et ça veut dire quoi ça, hein? » demanda Deidara, tout à fait certain qu'il était au bord des larmes. Il venait jste de tripoter son partenaire endormi – de tripoter Kisame, par dessus le marché.
« L'impuissance est un autre mot pour le dysfonctionnement érectile. »
Deidara faillit s'étouffer. « Je n'ai pas de dysfonctionnement érectile! » Malgré ses efforts pour résister, Sakura jeta un coup d'œil à son entrejambe, toussota, et se retourna. « Apparemment... »
Deidara gémit de frustration – un gémissement très différent de celui qu'il avait émis il n'y a pas si longtemps. « Ce n'est pas ma faute et tu le sais, mmh. »
« Je sais, oui! », se défendit-elle d'une voix aiguë. Un peu comme celle de la femme dans la rue.
Une ampoule proverbiale clignota dans la tête de Deidara. « Attends... tu es affectée par ça toi aussi? »
Son rougissement s'accentua, et elle croisa fermement les jambes. « Bien sûr que non! Je – je – »
« Si, mmh ». Il ria avec incrédulité. « C'est ridicule. J'y crois pas. »
« Nous... nous allons juste attendre que ça passe, alors. »
Elle devait plaisanter. Elle avait forcément plaisanté, parce que c'était foutrement impossible d'attendre que ça passe, à moins « qu'attendre » soit en quelque sorte un euphémisme pour « s'envoyer en l'air comme des bêtes », car ça aiderait. Peut-être.
Il se précipita vers le lit, loin de l'homme-requin au sol, arrivant sur le lit en même temps que Sakura.
Elle couina et sursauta, se serrant contre la fenêtre opposée – aussi loin que possible de lui. « Donc qu'est-ce que tu vas faire, alors? »
« Pas « quoi » », marmonna Deidara, surtout pour lui-même,. « Mais « qui ».
« Si tu me touche, je te jure que je vais - »
« Pas toi! » cria-t-il avec agacement, mais souhaitant vraiment, vraiment, que ça aurait pu etre vrai.
« Alors... Kisa - »
« Et pas Kisame non plus! Jamais Kisame! »
« Hé! » cria en retour Sakura, apparemment aussi énervée par la frustration sexuelle que Deidara. « Ce n'est pas moi qui ai apporté des boissons aphrodisiaques ici! »
C'est alors qu'il ne put plus en supporter davantage. Les choses devenaient embrouillées, il avait la tête qui tournait, il avait des démangeaisons à des endroits qui n'auraient pas dû lui démanger en présence de... de Kisame, et il devait arranger ça.
Sakura n'avait qu'à s'allonger et s'y résigner.
Enfin... avec un peu de chance.
Donc il se leva, la regarda essayer de se coller plus étroitement contre la fenetre, et il la plaqua contre celle-ci. Ses deux bras se posèrent contre la fenêtre de chaque côté d'elle, et elle trembla et frissonna comme une feuille secouée par le vent.
Une petite feuille, hmm?
Quand son corps toucha le sien, ce fût comme si le feu rencontrait le pétrole – une union d'énergie pure, montant et descendant, grésillant aux extrémités, le faisant enfoncer les ongles dans la fenêtre.
Elle n'avait pas l'air d'être en meilleur état que lui, avec ses yeux fermés et sa bouche à moitié ouverte, haletant comme si elle venait juste de courir un cent mètres. Et elle était chaude – oh, tellement chaude qu'il avait envie de s'enfouir en elle immédiatement.
« Arrête-ça », protesta-t-elle faiblement, mais il lui mit une main sur la bouche pour la faire taire.
« Je ne peux pas. » Et c'était entièrement de sa faute, mais tant qu'à faire, autant en profiter au maximum.
Peut-être à son avantage ou non, la langue de sa main sortit et glissa jusqu'à lui toucher les lèvres. Elle trembla et sursauta, comme si cette simple action était douloureuse. Sa bouche s'ouvrit contre sa paume, et sa langue... sa langue toucha celle qui appartenait à sa main.
Il la pressa plus étroitement contre la vitre, introduisant sa cuisse entre ses jambes pour bien la maintenir en place. Pas question de la laisser s'enfuir ou quoi que ce soit. Pas quand elle lui faisait des choses qu'il n'avait fait qu'imaginer auparavant.
Elle lui agrippa le poignet avec deux petites mains gantées, ses doigts de médecin massant et frottant chaque articulation, le bout de ses doigts... Et peut-être que son autre main se sentit un peu ignorée, car il commença à en faire bon usage en descendant la fermeture éclair de sa tunique.
Elle se figea.
Il hésita.
Et quand sa main glissa sous son soutien-gorge pour toucher ses seins nus, elle frotta ses hanches contre les siennes.
Il haleta et l'imita, et elle gémit, s'éloignant de sa main pour tourner la tête et lui empoigner les épaules.
« Deidara, arrête-ça », haleta-t-elle, mais elle glissa quand même ses mains sur ses épaules, les glissa sur son cou, suivit la courbe de sa mâchoire du bout des doigts.
Il savoura chaque caresse, haletant et suçant son index.
Elle fit un bruit mi-plaisir, mi-douleur, se tordant contre lui et produisant toutes sortes de merveilleux frottements.
Il devait enlever son pantalon. Maintenant.
Il la relâcha avec hésitation, et elle s'affaissa, glissant les doigts qui avaient été dans la bouche de Deidara sur ses lèvres et les goutant.
Deidara la regarda un moment, se sentant sur le point d'exploser, dans tout les sens du terme. Donc il la prit par la taille, la guidant jusqu'au lit, et la fit tomber dessus. Il tira sa cape au-dessus de sa tête, enleva son haut, et la suivit.
« Ce n'est pas bien », dit-elle faiblement, l'autorisant à lui ramener les mains au-dessus de la tête d'une poigne de fer. L'autre main entrouvrit complètement sa tunique, et il lécha et embrassa une zone qui allait de sa clavicule à son nombril. « Ce n'est pas bien. C'est une illusion. »
« Tu ne t'en plains pas », grogna-t-il, lu retirant sa jupe et son short d'un mouvement rapide.
« Toute- toute à l'heure si. »
« Mais plus maintenant. » Plus maintenant, car il lui fait faire des bruits avec lesquls il pourrait probablement la faire chanter plus tard s'il le voulait. Plus maintenant, car son pouce écartait ses -
Elle rua, et pendant un moment il ne vit que le visage de Sakura. Ce n'était pas comme s'il s'en plaignait... « N... »
Il frotta expérimentalement quelque chose. « Non? » la taquina-t-il prudemment. « C'est ce que tu allais – ? »
« Deidara! »
L'exclamation le chauffa d'un seul coup, et son problème de pantalon fût soudain plus important que jamais. Il s'écarta d'elle juste assez longtemps pour l'enlever. Puis il revint, la dominant et se frottant contre elle.
« Redis-le. »
« Di...dire quoi? »
« Mon nom. »
« Deidara. »
Si ce stupide Saka-je sais pas quoi pouvait lui donner la sensation d'être en feu en l'espace de dix minutes, il ne voulait pas savoir dans quel état il serait dans les cinq prochaines.
« Deidara... » haleta-telle, enfonçant les doigts dans les draps et l'attirant tout près d'elle avec ses jambes. Son visage, sa voix, la pression qu'elle distillait à l'intérieur de lui avec un simple souffle d'air à travers son oreille étaient trop dur à supporter.
Il n'allait pas tenir longtemps.
Donc il saisit sa chance au vol et réussit à s'installer de manière à ce qu'il puisse facilement poser sa paume à plat sur son sexe.
« Qu'est- ce que tu – ? »
Une langue sortit.
Elle commença à crier, mais Deidara scella sa bouche avec sa main libre pendant que la langue de l'autre sortait, revenait, essayant de la remplir complètement.
Elle commença à gémir, ne le réalisant probablement même pas, et se tordit légèrement, s'archant contre lui et le faisant gémir. C'était presque douloureux...
« Hé! Moins de bruit! » Un bruit sourd retentit contre le mur.
La voix – qui n'appartenait ni à lui ni à Sakura – le choqua, et il sursauta, ce qui déclencha une série d'évènements assez intéressants.
Premièrement, Sakura jouit, et intensément. Ses yeux verts, écarquillés et surpris, le fixèrent attentivement pendant qu'elle se tendait contre lui, alternant entre halètements et gémissements.
Deuxièmement, Deidara jouit, parce qu'il avait été bourré d'aphrodisiaques et d'un peu d'alcool, et parce qu'il y avait une femme très attirante se frottant contre lui. C'était assez embarrassant, mais il n'en avait rien à faire à ce moment précis.
Troisièmement, avant même qu'il ne puisse reprendre sa respiration et forcer son cœur à arrêter de battre aussi irrégulièrement contre sa cage thoracique, il s'endormit. Et on pouvait dire de même pour la médic-nin, car elle ne protesta pas contre son poids, ou n'essaya pas de bouger.
Et quatrièmement, Deidara rêva d'un endroit où il n'y avait que du soleil et des jours heureux, et où les regrets et la tristesse n'existaient pas.
Le Yombihime dans son sang, pulsant et lui brulant les veines, reflua jusqu'à finalement disparaître complètement.
Ce fût alors que le cauchemar commença.