Bonjour tout le monde,
Un manque de temps, et d'Internet, m'ont fait avoir un bon mois sans aucune publication. Mais puisque je suis en vacances pour encore quelques jours, voilà quelques cadeaux !
Voilà une nouvelle histoire. J'ai commencé à l'écrire l'été passé mais j'ai attendu pour la mettre en ligne… Mais là je tiens plus !
Le titre vient de la comédie musicale du même nom. Mais n'a pas grand rapport avec l'histoire… Enfin un peu…
J'espère que ça vous plaira, dites moi si vous aimez !
Bonne lecture.
Introduction : Mondes parallèles
Dumbledort crut tout d'abord à une farce. Bien qu'il soit un grand et imminent magicien reconnu de part le monde il n'avait jamais voulu croire à l'existence de mondes parallèles. C'était une chose qui bouleverserait profondément le monde de la magie et celui des sciences moldus. Il avait donc tendance à penser croire qu'un seul monde était bien suffisant aux hommes pour s'entre-tuer.
Alors que quatre inconnus venus d'un autre monde puissent atterrir dans son bureau juste devant son nez le dépassait complètement. Mais il dut bien vite se rendre à l'évidence et accepter la réalité : jamais Harry et Ron ne s'associeraient de leur plein grès à Draco et Blaise, simplement pour le plaisir de lui jouer un tour. Bien que depuis la fin de la guerre ses élèves semblaient se supporter sans se tuer, il n'était pas prêt de les voir un jour collaborer de la sorte.
De plus, jamais au grand jamais, Mr Malefoy junior n'aurait accepté de s'habiller de cette façon, et cela même si sa vie était en jeu… ni Mr Zabini d'ailleurs. Ils étaient bien trop classe et avaient une bien trop haute opinion d'eux-mêmes pour en arriver à faire de telles choses.
Face à lui se tenait un Draco toujours aussi blond et au teint toujours aussi pâle, mais couvert d'immondes tâches noires et de longues traînées de sang, portant pour tout vêtement un bas de jogging moldu troué et mal lavé, une longue cicatrice parcourant son bas-ventre. Ron et Blaise se tenaient à sa droite, étroitement enlacés, comme s'ils avaient peur de voir l'autre disparaître d'un coup de baguette magique. Ils portaient le même pantalon de toile, ayant dû autrefois être blanc, et un vieux tee-shirt de la même étrange couleur. A l'extrémité gauche, se tenait un Harry vêtu d'un large pantalon en jean troué et tâché de son propre sang et un tee-shirt en lambeaux. Draco lui tenait fermement la main et ne semblait pas décidé à le lâcher de si tôt.
Voici l'étrange tableau qui s'offrait au directeur de la plus grande école de sorcellerie du monde magique et qui lui faisait penser qu'il était soit sujet d'hallucination, soit témoin que d'autres mondes pouvaient véritablement exister. Ne doutant pas un seul instant de sa santé mentale, il préféra opter pour la deuxième solution, choisissant de croire que ces quatre jeunes gens étaient bien réels et remettant en doute les croyances de toute une vie.
La surprise passée pour les cinq protagonistes, l'inconnu ressemblant à son Harry, lâcha enfin la main de celui qui devait être son petit ami, pour se jeter vers lui comme un perdu. Son bureau ne se serrait pas trouvé entre eux qu'il aurait fini sur ses genoux.
« Vous êtes Albus n'est-ce pas ? » demanda-t-il d'une voix tremblante, presque suppliante, « Dites-moi que vous êtes bien Albus, je vous en prie. »
« Je suis effectivement Albus Dumbledort, directeur de l'école de sorcellerie de Poudlard, » répondit le vieil homme avec un sourire amusé, « Et vous, qui êtes vous ? »
« Harry… Harry… » commença avec assurance le jeune homme avant de se mettre à bégayer comme s'il avait un doute sur son nom de famille.
« Potter ? » suggéra le professeur sans se départir de son sourire, tâchant de garder à l'esprit que ce n'était pas ses élèves qu'il avait devant lui et qu'il ferrait bien de ne pas trop les brusquer de peur de les voir fuir.
« Non… Je… Je ne connais pas de Potter… Moi c'est Harry… Harry Finnigan... Mais je ne suis pas sûr d'avoir encore le droit de porter ce nom. Et mes amis… Draco, Ron et Blaise…. Ce sont, enfin s'étaient mes… »
« Draco Malefoy, Ron Weasley et Blaise Zabini ? le coupe le vieil homme, curieux.
Les quatre amis en face de lui eurent un moment d'hésitation, comme s'ils ne comprenaient pas le sens de sa question. Ron lâcha à son tour la main de son amour, provoquant une grimace de sa part, et se dirigea à son tour vers le bureau.
« Seulement Ron, Blaise et Draco, monsieur. Nous n'avons pas le droit de porter des noms de familles, » assura le rouquin d'une voix étrangement ferme qui ressemblait si peu à celle de son homologue dans son monde. « Nous ne venons pas d'une grande famille comme Harry. Nous n'avons pas eu cette chance. Lui il mérite son nom. Nous, nous n'étions rien… Mais s'il vous plait, écoutez-le. Pour l'amour de Merlin. »
« Nous venons d'un autre monde, » reprit Harry comme s'il n'avait jamais été interrompu. « Un monde parallèle au votre. Ça n'a pas été simple de traverser la barrière, mais nous y sommes parvenus. Nous sommes venu vous demander asile. Aidez-nous. »
« Tout ceux qui chercheront mon aide la trouverons, » assura Dumbledort soudain très sérieux. « Vous êtes à l'abris ici mes enfants. »
« Merci, » murmura le brun avant de s'effondrer. Le dernier son qu'il entendit fut la voix de son amour qui criait son nom. Il aurait voulu lui répondre, le rassurer, mais déjà les ténèbres se refermaient sur son esprit.
Draco tenait fermement la main de son amour entre les siennes, priant de toute son âme pour qu'il se réveille enfin. Pour lui, il était tout. Toute sa vie, ses rêves, ses espoirs. S'il mourait… S'il mourait il ne savait pas ce qu'il deviendrait. Derrière lui Ron et Blaise le regardaient avec amour et inquiétude. Le rouquin se leva et alla prendre son ami dans son bras. Il berça le blond tendrement, comme il l'avait si souvent fait par le passé. Draco ferma les yeux et se laissa aller contre le torse de son compagnon, refoulant ses larmes.
Dans un coin de l'infirmerie, le directeur de l'école et l'infirmière regardaient la scène qui se déroulait sous leurs yeux avec tendresse et une surprise non feinte.
« Je ne pensais pas un jour voir un des fils Weasley consoler de la sorte le fis Malefoy. Sans parler d'un Malefoy veillant de la sorte sur un Potter… C'est le monde à l'envers. »
« Ce ne sont pas les enfants que nous connaissons Pompom… Ils n'ont très certainement pas eu la même vie, pas vécu les mêmes choses… »
Les deux adultes se rapprochèrent de ceux qui n'étaient plus vraiment des enfants et les forcèrent à s'écarter de leur compagnon. Sous l'œil inquiet de Draco, madame Pomfresh tira une inquiétante fiole noire de sa robe de sorcière et en fit boire le contenu à Harry. Son visage se crispa et ses paupières clignèrent mais restèrent désespérément closes.
« Vous pouvez le soigner, n'est-ce pas ? » demanda le blond d'une voix suppliante bien loin du ton arrogant qu'utilisait son homologue de ce monde.
« Bien sûr, ne vous en faites pas. Avec la magie, presque tout est possible. Votre ami ne craint rien. »
Les trois nouveaux venus dans ce monde s'entre-regardèrent sans trop savoir comment ils devaient réagir face à l'évocation si crut de la magie. Cette femme en parlait avec tant de naturel… sans aucune crainte ni aucune peur dans sa voix. Comme quelque chose de normal.
« Vous êtes bien des sorciers ? » demanda le directeur, perplexe face au malaise visible des adolescents.
« Ou… Oui, » bredouilla Ron après un instant d'hésitation, regardant partout autour de lui, comme s'il avait peur que quelqu'un ne le surprenne à dire ces mots.
« Alors pourquoi cela vous étonne-t-il tant que l'on soigne votre ami par magie ? Ce n'est pas douloureux et il ne court aucun risque. »
Le rouquin se tourna vers ses amis, comme pour chercher leur approbation. Blaise l'encouragea d'un geste de la tête, la gorge bien trop serrée pour expliquer lui-même, Draco étant trop occupé à contempler le pâle visage de son compagnon pour s'occuper de lui. En poussant un soupir, Ron retourna son attention vers les sorciers.
« Chez nous, la magie est interdite. C'est un mot tabou, on ne peut pas le prononcer, c'est considéré comme un crime… on n'en parle pas, même entre nous. C'est anormal de posséder de tels pouvoirs. Alors ceux qui en possèdent, comme nous, sont considérés comme des monstres dangereux. C'est pour ça que les hommes « normaux » ont fait de nous leurs… leurs… »
« Leurs esclaves, » conclut Blaise face au malaise grandissant de son ami, retirant son tee-shirt pour exhiber un numéro tatouer dans la chaire de son bras gauche. « C'est ce que nous sommes, Ron, Draco et moi… Des esclaves… Mais grâce à Harry… »
« Attendez, » les coupa le directeur perdu dans les explications du jeune homme, « Harry n'était pas un esclave ?... Il n'est donc pas un sorcier ? »
« C'est une longue histoire… »
Alors, ça vous a plus ? Oui, non, peut-être...
Une review pour l'auteur ?
A la prochaine !