Il va de soit que mis à part cette petite histoire rien dans le monde d'Harry Potter n'est à moi.

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Chapitre 1

Pourquoi moi ? Pourquoi cela n'arrive qu'à moi ? Douze années passée enfermé à Azkaban n'était ce pas suffisant ? Non il a fallu que je passe au travers de ce foutu voile ? Et donc me voilà devant un hôpital moldu.

Le temps semble suspendu. Aucun passage dans ces rues qui normalement devraient être animées. On croirait presque que le temps attend que je me mette en mouvement pour reprendre son cours. Et de fait dès que j'avance un pied tout s'anime comme par magie. Mais qu'est ce que je raconte moi ? Bien sur que c'est par magie. C'était donc cela que l'on attendait de moi, que je rentre dans cet hôpital. Au fur et à mesure que j'avance les néons du plafond s'allument, m'indiquant ainsi le chemin à suivre. Je monte sur trois étages avant qu'une porte ne s'ouvre à moi. Je la franchis. Une pancarte attira mon attention. A la lecture de son message j'écarquilles les yeux. MATERNITE. Mais qu'est ce que je fous là bordel ?

Soudain j'entend des hurlements. Aucuns doutes possible c'est une femme qui les pousse. Je me précipite. Tenez bon madame je viens vous sauver. Ben quoi il n'y a pas que mon filleul qui ai le droit de jouer au héros. Non mais !

Je rentre dans la salle et là je reste stupéfait devant le spectacle. Une femme est allongé sur ce qui semble être une table de torture. Elle à les cuisses largement écartés, ses pieds sont posés sur deux bouts de métal qui lui surélèvent les jambes. Le bas de son corps n'est seulement recouvert que d'un drap vert remonté au dessus des genoux. Entre ses cuisses ce trouve un homme. Je m'élance vers lui dans le but de libéré cette pauvre malheureuse.

Mauvaise idée, très mauvaise idée. C'est ce que je réalise en passant au travers du bourreau, me trouvant ainsi devant un spectacle que je n'aurais jamais voulu voir dans mes pires cauchemars. Beurk, il y a vraiment de quoi vous dégoûter des femmes à tout jamais. Remarque personnellement je n'ai pas attendu de me trouver face à un tel spectacle pour m'apercevoir que j'était plus attiré par la gente masculine que féminine, mais tout de même.

_ Poussez.

Hein ? Pourquoi veut-il que je pousse l'autre malade ?

_ Allez y madame poussez je vois le tête.

La tête ? Mais de quoi il parle ? Et soudain je la vois. Faut dire que vu ou je suis placé je ne risque pas de la rater. C'était donc ça. Je me relèves et regarde plus attentivement cette femme couchée là devant moi. Non j'ai beau réfléchir j'en arrive à la conclusion que je ne la connais pas. Je souffle soulagé. A l'époque de Poudlard j'avais une réputation de tombeur et je dois reconnaître qu'elle n'était pas volé. Pendant un instant je me suis demander si je ne m'étais pas retrouvé dans cette salle afin d'assister à l'accouchement d'une de mes nombreuses maîtresses. Remarque cela n'aurait pas été logique car premièrement j'ai toujours prit les précautions nécessaires pour que ce genre d'évènements ne m'arrive jamais, mais surtout aucunes des filles avec qui j'ai fautées n'était moldu. Hors là je suis de toutes évidences dans un hôpital moldu.

Soudain un cri strident me sort de mes réflexions. Je me tourne vers la source de ce vacarme et tombe en admiration devant ce petit être si innocent qui viens de pousser son premier cri. Bienvenu dans notre monde mon petit ange. On m'avait toujours dit que les bébé étaient très laids, mais celui ci est magnifique. Il semble si fragile entre les bras de l'homme qui c'est relevé. Ce dernier tend son précieux fardeau à une des infirmières ce trouvant dans la salle. Faite attention hein ! Ne le laissez pas tomber surtout. Elle le pause délicatement sur un petit plateau en plastique. Avec l'aide d'une éponge mouillé, elle le débarrasse du sang qui le recouvrait. Le petit continu à s'époumoner. Il ne semble pas apprécier le traitement. Rapidement sa peau apparaît, elle est presque transparente. Une fois parfaitement propre l'infirmière l'habille rapidement. C'est vrai que ce n'est pas le moment qu'il attrape froid. Puis elle le tend à la jeune maman. A peine couché contre le corps de sa mère il arrête instantanément de hurler. Au même moment, la porte s'ouvre, laissant passer un homme massif. La femme à sa vu laisse échapper un petit frisson à peine perceptible.

_ Félicitations monsieur Rogue ! C'est un garçon. Comment va t'il s'appeler ce cher ange ?

_ Séverus.

_ Hé ben Séverus Rogue bienvenu au monde.

QUOI ? SEVERUS ? SEVERUS ? MAIS MERLIN POURQUOI J'AI ASSISTE A LA NAISSANCE DE SERVILIUS MOI ? ET COMMENT J'AI PU LE TROUVER ADORABLE ? IMPOSSIBLE. TOUT BONNEMENT IMPOSSIBLE. CE BEBE NE PEUX PAS ETRE LE SEVERUS ROGUE QUE JE CONNAIS.

Non c'est ça ! Il doit s'agir d'un homonyme. Puis de toutes manière ce foutu Serpentard vient d'une vielle famille de sang-pure, il n'y à donc aucune raison pour qu'il soit venu au monde dans un hôpital moldu.

Enfin je crois…

Mais en y réfléchissant bien, je ne connais aucunes familles de sang-pure du nom de Rogue. Cela pourrait il signifier que Servillius serait en réalité un sang-mêlé? Oui cela semble logique. Du coup j'en reviens à ma question première qu'est ce que je fous là bordel. Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ce genre de galères?