Complètement désolée pour le retard! Je vous aime mes revieweurs! Je vous adore! :D * Fais un gros calin à tout le monde, puis leur offre des biscuits et un verre de lait* Et j'espère que vous allez aimer ce chapitre. Enjoy!

De son coin d'ombre, à moitié entré dans une classe, Greyback les regarda sortir en trombe du bureau de la Sang-de-Bourbe en chuchotant. Une étincelle s'était allumé dans les yeux de la brunette.

-Encore un…murmura-t-il lentement, à moitié amer.

Il le savait. Il l'avait su dès que le seigneur des Ténèbres lui avait fait part de son plan qu'il allait foirer. Tout simplement à cause de trois gamins. Ces mêmes trois gamins qui leur pourrissaient la vie depuis un peu plus de 15 ans. Il soupira et se recula, entrant par la même occasion par la salle de classe contenant toutes les baguettes magiques des élèves. Il referma la porte, la verrouilla en grognant et sursauta lorsqu'une voix glacée s'exprima clairement et lentement:

-Greyback.

Ce n'était plus qu'un sifflement, mais Greyback aurait reconnu cette voix même au beau milieu d'une rue bondée et bruyante. Il marmonna tout bas:

-Allez vous faire-

-Greyback. Tu m'as abandonné.

De la hargne dans cette voix, il y en avait toujours, mais cette fois, c'était pire. Sans trop savoir pourquoi, le loup-garou ne se retournait toujours pas, la clé encore dans la serrure de la porte. Les larmes lui montèrent aux yeux.

-Non, Maître, c'est vous qui nous avez abandonnés.

Il se retint comme il put pour retenir ses larmes de colère. Il ne pouvait pas pleurer. Il était un loup-garou. Les loups-garous ne pleurent pas. Il reprit:

-Et ce n'est qu'aujourd'hui que je me rends compte que…

-Attention à ce que tu vas dire, Greyback!, menaça la voix.

Il renifla fortement puis lâcha:

- Que je me rends compte que vous n'étiez qu'un pauvre type qui se foutait de nous. Et en plus…

Les sanglots lui barrait la voix, mais il parvint quand même à articuler:

-E-et en plus, c'est de v-v-votre FAUTE si je suis-s-s com-m-m-me ça!

Geryback se crispa, un vieux réflexe don't il ne se séparera jamais, attendant à tout coup le sort de Doloris qui ne vint jamais. Il arrêta de pleurer d'un seul coup, fit volte face et comme prévu, il n'y avait personne derrière lui. Il soupira, avança de quelques pas et fit face à une dizaines d'étagères. Greyback empoigna une dizaine de baguettes dans chaque main. Il toucha son avant bras pour alerter les autres. Il en avait assez d'attendre. Ce soir, ils passeraient à l'action. Après avoir éliminer toute la vermine, un nouveau règne se lèverait sur le monde, un règne de terreur et de sang, que pas un Élu ne pourrait décimer. Un sourire malveillant s'étira sur ses lèvres: ce soir, tout se terminerait enfin.

***

Hermione suivit Ron et Harry dans les couloirs qu'elle reconnaissaient de mieux en mieux. À présent, ils se tenaient juste devant l'escalier qui menait aux cachots.

-Allons-y, murmura Ron.

-Attendez! s'exclama Hermione, alarmée, nos baguettes!

Ron et Harry se regardèrent, complices:

-Les autres viendrons avec. Nous leur avons donné ton trousseau de clés…

***

Neville entrebailla la porte doucement. La pièce était plongée dans l'obscurité. Il tenta de se concentrer, mais tout ce qu'il entendait, c'était le bruit de la respiration des autres derrière lui.

-Pouvez-vous respirer un peu moins fort?, chuchota-t-il furieusement.

Il y eut quelques rires nerveux étouffés.

- Tenez vous prêts, fit George, à trois, on entre!

- À "trois" ou à "Go"?,demanda Seamus.

-Pourquoi compter alors qu'on peut simplement dire "Allons-y"?, remarqua Olivier Dubois.

-Chut!, fit Luna, moi je dit qu'on y va…MAINTENANT!

Et c'est ce qu'ils firent. Dans un cri de guerre féroce, le petit groupe s'élança dans la petite pièce sombre où toutes les baguettes étaient maintenues prisionnières. Quand tout le monde fut entré, la porte claqua d'un coup sec. Quelqu'un l'avait refermée. Les cris s'arrêtairent aussi sec. La lumière fut.

Et Greyback sourit de toutes ses dents pointues en voyant le troupeau de moutons innocents qui venaient de tomber dans son piège.

***

Au même moment, Harry s'engagea dans la volée de marches, suivit par Ron et Hermione. Lorsqu'ils tombèrent sur le cachot où tous les tableaux étaient retenus prisionniers, ils entendirent quelques murmures, mais plus rien quand ils passèrent devant le cachot où Rusard était enfermé. Hermione se prépara au pire lorsque Harry et Ron, d'un commun accord, défoncèrent la porte. Ils n'y trouvèrent rien, seulement une note sur le plancher qui disait:

"Les Cracmol ont plus d'un tour dans leur sac. –Rusard qui vous emm/"

Ron éclata de rire. Tout était dit. Ils poursuivirent leur route, cherchant le quartier général des Mangemorts sans jamais rien trouver. Lorsqu'ils eurent fait le tour, ils se rendirent à l'évidence: les Mangemorts avaient disparus. Soudain, alors qu'ils remontaient bredouilles, un cri d'agonie déchira le silence. Les trois amis, d'un seul mouvement, se mirent à courir vers les étages. Les cris se multipliaient, comme dans un horrible cauchemar. Enfin arrivés devant la porte, hors d'haleine, Harry, sans plus de cérémonie, défonça la porte d'un vigoureux coup de pied. Les cris se turent.

-Accio Baguette! cria Hermione, inspirée.

Tout de suite, Harry et Ron firent de même et trois baguettes s'envolèrent vers eux en projetant des étincelles rouges et or. En touchant le bois de sa baguette, Hermione fut soulagée d'un énorme poids qui s'abattait sur ses épaules sans qu'elle le sache. Enfin, elle allait pouvoir agir. Elle eut une vision particulièrement claire de la situation:

Tous les Mangemorts tenaient en respect le groupe d'élèves ayant retrouvé la mémoire. Tous se figèrent, comme en transe.

-Merde! Pourquoi on y a pas pensé plus tôt? demanda la voix de George, dépassé.

Ils s'écrièrent d'une seule et même voix:

-Accio Baguette!

Après quelques secondes de confusion, tout le monde eut une baguette en main. La bataille allait commencer. Et pour vrai cette fois.

***

Les sorts fusaient de partout dans la petite salle, mais les mangemorts avaient le dessus. D'un seul mouvement, le groupe s'éparpilla hors de la pièce en courant, lançant des sorts par dessus leur épaules. Les Mangemotrs les talonnaient, féroces et ne laissant aucune chance de salut.

-J'ai une idée!, hurla Fred à George, viens avec moi!

Hermione les vit disparaître dans un couloir. Personne ne les vit, sauf un Mangemort qui tourna aussitôt.

Sans se consulter, le groupe de rebelles arrivèrent devant la Grande Salle avec un choix difficile à faire:

-On ne peut pas ouvrir la porte!, criait Seamus en évitant un Sectumsempra, c'est l'heure de déjeuner pour tous les autres!

Olivier mit fin à l'interrogation en ouvrant la porte.

-Alohomora!

Un silence de mort s'abattit sur la Grande Salle, seulement coupé par le bruit des sorts et des exclamations des gens de l'extérieur. En regardant la bataille, certains amnésiques recouvrèrent la mémoire et sans plus attendre, se glissèrent dans la bagarre à mains nues, jusqu'à ce que Hermione hurle:

-Vos baguettes, bandes d'idiots! Accio BAGUETTES!

Une seconde passa, puis un bruit terrible retentit. C'était les baguettes qui déferlaient vers leur propriétaire. Même si quelques uns avaient retrouvé la mémoire, la majorité des élèves restaient assis, la bouche grande ouverte, à regarder la bataille qui faisait rage. Hermione pria pour que l'idée des jumeaux fasse fureur car sinon, ils étaient tous perdus.

***

Fred courait juste derrière George. Après le vacarme d'en bas, les couloir de l'étage d'au dessus semblaient paisibles. Plus que le bruit de sa respiration, celle de George et puis…

Il s'arrêta, fit volte-face, pointa sa baguette sur le Mangemort et lança le sortilège du saucisson. Il était temps, le Mangemort avait levé sa baguette. Sûrement pas pour un sortilège innonfensif. Sans plus tarder, il rejoignit Fred à la course.

-Ton idée? fit-il.

-La tour d'astronomie.

Ils se remirent à courir.

Quelques minutes plus tard, les deux jumeaux entrèrent dans la plus haute tour dans un éclair roux. Fred leva sa baguette mais…

-Merde! Je ne me souviens plus du sort!

George s'avança et murmura:

-C'est pour cela qu'on est deux têtes, et pas rien qu'une.

Il leva à son tour la baguette et prononça:

-Finite Incantatem.

Sous le soleil du matin, Poudlard apparut dans toute sa splendeur. Dans la Grande Salle, les amnésiques levèrent un regard ahuri vers le plafond enchanté. Peeves fit irruption dans la salle en caquetant une de ses chansons dont il avait le secret. Mais personne n'entendit sa mélodie grotesque, puisque tous les élèves et tous les professeurs retrouvait leur mémoire en voyant leur école. Un grondement terrible retentit, puis les baguettes volèrent jusqu'à leurs propriétaires et la bataille reprit de plus belle. Harry vit le professeur McGonagal terrasser McNair et un autre Mangemort non identifié à elle seule. Dix élèves, dont Olivier Dubois terrassèrent Greyback. Tout le monde s'en donnait à coeur joie, se battant pour leur libertée. La bataille ne dura pas longtemps. Vers midi, tout était terminé. Harry, Ron et Hermione étaient félicités de toutes parts, malgré le fait qu'il y avait plusieurs blessés graves. Quand Fred et George dessendirent de la tour, ils furent acceuillis en héros. McGonagal, après quelques heures passée à féliciter tout le monde, elle réclama le silence.

-Enfin, nous avons notre victoire, dit-elle, un peu émue. Et merci à Harry, Hermione, Ron, et tous les autres pour cela. Je propose un banquet..

Tous le maonde l'applaudit avec ferveur.

-…Mais après, je compte sur vous pour tout reconstruire Poudlard. Et les cours reprendront dans trois mois!

Pince-sans-rire ou sérieuse, les élèves ne le surent qu'après trois mois de belle vie. Mais pour l'instant, la victoire était assurée. Plus jamais, le peuple des sorciers allaient se laisser avoir de la sorte.

Harry, Hermione et Ron sortirent sur les rives du lac. Un énorme tentacule sortit une fraction de seconde, comme pour les saluer, puis disparut dans l'eau. Les centaures les saluèrent aussi de loin par une volée de flèches innofensives.

Les toris jeunes gens se regardèrent, acomplis:

-Tu crois que c'est vraiment fini, maintenant, demanda Ron.

Harry répondit avec force:

-Je l'espère de tout mon coeur.

-D'après moi, on en a encore pour un bon cinq minutes, fit Hermione en pointant une forme sombre allongée sur le sable.

Intrigués, les trois amis s'avancèrent vers la silhouette qui s'avéra être un Draco Malfoy trempé jusqu'aux os et le regard vague de quelqu'un qui avait oublié. En les voyant, il bégailla:

-J'ai voulu m'enfuir, mais je susi tombé dans l'eau… Mais je ne la voyait pas! Je ne comprends pas, je…

-Merde, la fouine n'a pas encore retrouvé sa mémoire!, fit Ron, un peu amusé.

-Draco, fit Harry avec douceur, retourne-toi!

Et c'est ce qu'il fit, apercevant du même coup Poudlard et enfin! Il retrouva sa mémoire. Il se releva d'un bond, gêné, les remercia, puis tourna les talons aussi sec vers le château bondé et attablé devant un fabuleux festin. Après quelques pas, il s'arrêta, se retourna, puis demanda:

-Suis-je un ami de vous? C'est le seul point que je ne me rapelle plus…

Les trois autres se regardèrent, puis Hermione répondit:

-Oui, Draco, tu es un ami à nous.

Rassuré, le jeune garçon partit vers Poudlard.

-Un ami?, fit Ron, dépassé.

-Mais oui, Ron, fit Hermione, à quoi bon se faire des ennemis, puisque la geurre est maintenant finie. Pour de bon. Je ne veux plus jamais d'ennemis, même ue si je croise Ombrage, je lui fait un gros câlin!

Les trois amis éclatèrent de rire en ce bel après-midi ensoleillé, savourant ainsi leur première vraie journée de libertée.

FIN

Merci à tous mes revieuweurs-euses et merci à tous d'avoir suivi mon histoire! Je vous aime! Aurevoir!

Audreyy