Et voilà le chapitre 3 tant attendu par certains!
ATTENTION: Certains noms ou termes pourront sans doute vous sembler barbares et pourtant, ils seront expliqués dans les prochains chapitres. Ceci dit, si vous avez des questions, je vous promets d'y répondre!!
Bonne lecture!
Chapitre 3
« Qu'est-ce que vous foutez ici ? »
Carey sursauta et retint sa grimace en voyant l'homme qui lui parlait. Boiteux, défiguré, bossu, en un mot, monstrueux. Mais il y avait quelque chose dans son regard qui l'émouvait. De la solitude, de la peine et un peu d'espoir aussi.
« Je suis désolée. Je crois que je me suis perdue. »
« Je déteste qu'Hadès laisse traîner ses âmes. Allez ! Retournez aux Champs Elisées ! »
« Je ne suis pas morte ! J'étais dans un bar, il y a eu une attaque de vampire et quelqu'un m'a poignardée. Mais je ne suis pas encore morte ! Je m'appelle Carey ! »
« C'est votre véritable prénom ? »
« En fait, c'est Macaria mais tout le monde m'appelle Carey. Pourquoi ? »
« Les noms ont beaucoup de significations. Macaria est un vieux prénom Grec qui signifie 'la mort heureuse' Carey est celte et ça signifie 'entourée de ténèbres'. On dirait que tout vous ramène à la mort. »
« Super. Et vous ? Qui êtes vous ? »
« Héphaïstos. »
« Vraiment ? Le dieu forgeron ? Je vous imaginais plus… plus difforme en fait ! Je peux regarder ce que vous faites ? »
« Oh rien de bien fameux je le crains. Depuis qu'on ne fait plus la guerre, mon boulot est très limité. Je me lance dans l'art et les bijoux. »
« C'est pas grave. J'aime bien ça aussi ! » Sourit elle en sautant sur son établis. « Alors ? A votre avis, qu'est-ce qui m'a amené dans votre domaine ? »
« Je n'en sais rien mais c'est étrange. Aucun mortel n'est admis ici. Bah, je ne vais pas râler ! Pour une fois que j'ai de la visite. Quel âge avez vous ? »
« 15 ans. mais je vais bientôt avoir 16 ans. »
« C'est jeune. J'espère qu'ils parviendront à vous sauver alors. »
« J'espère aussi. Je commence à bien aimer ma vie ! »
« Vraiment ? Pourtant vous êtes très belle ! Je ne vois pas de raison pour ne pas aimer votre vie ! »
« C'est compliqué. J'ai toujours été dans l'ombre de ma sœur. Elle était reine de l'école, avait des tonnes d'amis, elle était très cool et prisée par tous les garçons. Je préfère les livres en règle général mais il y a cet homme qui était dans le bar où j'ai été blessée. Je crois qu'il est différent. Je suis une complexée de première, je n'ai aucune confiance en moi et je n'ai jamais été à l'aise dans ce corps que beaucoup de garçons trouvent parfaits. »
« Bizarre ! Tu veux bien te mettre derrière ce miroir là ? J'aimerais vérifier un truc ! »
Elle obéit avec un salut militaire. Il fronça les sourcils en observant son âme de fond en comble. Noir et blanc étaient les deux couleurs prédominantes. Sachant que les âmes mortelles étaient toutes dorées, ça ne signifiait qu'une seule chose. Elle n'était pas mortelle.
« Alors ? Que voyez vous ? »
« Qu'Hadès va se prendre mon poing dans la figure. »
« Je me sens bizarre ! » Souffla t elle en fronçant les sourcils.
« Tu deviens transparente. Je suppose qu'ils t'ont sauvée ! »
« Oh ! Est-ce que je pourrais revenir ici ? »
« Tu en as envie ? » Haleta t il ahuri.
« C'est sympa ici. Et vous êtes sympa aussi. Et puis, c'est reposant ici. »
« Je pourrais passer te voir si tu veux ! »
« Avec plaisir. J'habite Sunnydale ! »
« T'inquiète pas pour ça. Je te retrouverais n'importe où ! A bientôt Carey ! »
« A bientôt Héphaïstos. » Sourit elle en posant ses lèvres sur sa joue abîmée avant de simplement disparaître.
« » « » « »
« Madame Summers ? Votre fille est réveillée. La lame s'était nichée dans les côtes et un éclat était resté fiché dedans mais nous sommes parvenus à l'enlever. Elle ne devrait garder qu'une mince cicatrice mais elle s'en sortira bien. » Expliqua le médecin en souriant.
Joyce soupira et prit Buffy dans ses bras qui pleurait mais de bonheur cette fois ci. Elles entrèrent dans la chambre de Carey qui les accueillit d'un sourire fatigué.
« Comment vas tu mon poussin ? » Demanda doucement Joyce.
« Groggy. C'est trop cool la morphine. Vous avez une idée sur qui m'a poignardé ? »
« Non désolée. Tu es certaine que ça va ? »
« Ouais. Juste un peu mal au dos mais je suppose que c'est normal ! »
« Tu nous as fait une belle frayeur sœurette ! » Soupira Buffy en grimpant dans le lit à ses côtés.
C'est toujours ce qu'elles faisaient quand l'une d'elle était triste ou malade. Joyce observait consciencieusement sa fille sans rien voir de différent. Elle était comme d'habitude. Gentille et lumineuse.
« Le docteur nous a dit que tu étais réveillée ! » S'exclama Willow en entrant. « Comment tu vas ? »
« Fatiguée mais ça va ! Ils m'ont dit que le coup n'était passé qu'à quelques millimètres du poumon. Je m'en sors plutôt bien finalement. Quand est-ce que je peux sortir ? »
« Si tout va bien ? D'ici trois ou 4 jours ! » Sourit l'infirmière en vérifiant sa température.
« Tant mieux. Je déteste les hôpitaux ! »
« On va te laisser te reposer. Mais on reviendra tout à l'heure. Repose toi chérie ! » Sourit Joyce en l'embrassant sur le front
« J'ai rien de mieux à faire je crois ! » Pouffa t elle en les regardant sortir.
« Je peux entrer ? » S'enquit une voix masculine quelques minutes plus tard.
« Darion c'est ça ? »
« Exact. Comment vous sentez vous ? »
« Comme quelqu'un qui a été poignardée et qui est sous morphine. Shootée. Et vous ? »
« Votre sang sur mon pantalon a laissé des tâches ! Ce n'étais pas vraiment comme ça que j'aurais pensé vous voir terminer. »
« Franchement, moi non plus ! » Pouffa t elle. « Merci d'être venu… et de m'avoir protégée si ce n'était pas déjà une hallucination. »
« Je vous en prie. Vous aviez l'air en mauvaise position. »
« L'histoire de ma vie ! Alors ? Vous courrez souvent au secours des pauvres filles sans défense ? »
« Seulement quand elles sont aussi belles que vous, je le crains. »
« Vous ne devez plus avoir une seule minute à vous alors ! »
« Détrompez vous ! Ma vie est d'un ennui mortel ! »
« J'aimerais que ma vie soit pareille. Mais bon, avec une sœur qui tue les vampires, on s'ennuie jamais ! Ça fait longtemps que vous habitez Sunnydale ? »
« Oh, je n'y fait que des passages éclairs. Finalement, j'habite un peu partout mais c'est vrai que mes endroits préférés sont la Nouvelle Orléans, Sunnydale et l'Angleterre. Quand vous sortirez de cet endroit, ça vous dirait qu'on aille prendre un verre ensemble ? »
« Un endroit calme alors ! Et en plein jour de préférence. J'en ai marre de me faire attaquer par des vampires ! »
« Vous n'avez jamais pensé à apprendre à vous battre ? »
« Je ne suis pas très douée ! »
« Je me ferais un plaisir d'être votre professeur. Si vous voulez bien évidemment. »
« Pourquoi faites vous tout ça ? »
« Ça serait dramatique que la population féminine de Sunnydale qui en vaille vraiment la peine soit décimée par des vampires ! »
« Vous savez Darion, très sincèrement, vos commentaires sur mon physique me donnent des sueurs froides ! »
« Vraiment ? Pourquoi ? »
« Parce que. Ça me met mal à l'aise c'est tout ! »
« Dans ce cas, j'arrêterais ! » Promit il solennellement.
« Les heures des visites sont terminées ! » Prévint l'infirmière en entrant.
« Je repasserais vous voir plus tard. Souhaitez vous que je vous amène quelque chose à lire ? »
« Ma sœur s'en occupe. Merci Darion. Merci d'être passé. »
« Je vous en prie Carey. Je repasserais demain dans la matinée. » La prévint elle avant de sortir.
« » « » « »
« Tu as fait des recherches sur le poignard ? » S'enquit Darion en s'installant devant Teri à la terrasse d'un café.
« Ouais. J'ai découvert une petite gravure que quelqu'un avait essayé d'effacer. Un épi de blé. »
« Perséphone ? »
« Sans aucun doute. Elle n'a jamais pu concevoir d'enfants avec Hadès alors, le voir être père doit la rendre folle de rage. Et le pire, c'est que c'est Briarée qui a fait le coup ! »
« C'est impossible ! On l'aurait remarqué ! »
« Non ! Il a acquis la faculté de prendre une apparence humaine. Tu sais ce que ça veut dire ? »
« Oui. Que la petite princesse est dans la merde jusqu'au cou et qu'il est grand temps que je lui apprenne à se battre. »
« Ça signifie aussi qu'il est temps qu'Hadès et Hécate reviennent dans la partie ! Ils protégeront leurs filles mieux que nous ! »
« Non ! S'ils s'en mêlent, Zeus le saura. Et ça ne sera pas bon pour elle. C'est à nous deux qu'il incombe de la protéger. »
« Je suis sur que tu es ravi ! » Susurra Teri avec un regard malicieux.
« Que veux tu dire ? »
« Que j'ai vu ton regard quand tu la croyais morte. Tu étais paniqué. Et puis, tu es resté longtemps à l'hôpital ! Elle te plaît avoue le ! »
« Je me contente de la protéger ! »
« Moi aussi mais je ne l'ai pas invitée à prendre un verre ! »
« En tout bien tout honneur ! »
« Oh arrête ! Après près de 6500 ans de vie, tu as bien le droit de te poser non ? »
« Me poser ? Avec elle ? Et tu veux que Savitar me tue tout de suite ou bien qu'il attende encore un peu ? »
« Savitar s'en fout ! Vu tout ce qui passé par son lit, il serait mal venu de sa part de faire le moindre commentaire. »
« Carey vaut mieux qu'un coup à la sauvette dans un lit ! » S'exclama t il outré qu'elle puisse penser ça de lui.
« Elle te plaît ! » Chantonna Teri.
« Teri ! Quand bien même ça serait vrai, ça serait impossible. Elle est une déesse et moi un dragon garou katagaria. Les parques n'admettront jamais qu'elle puisse être ma compagne et même si s'était le cas, ça ne changerait rien. Ce qui me reste comme famille me déteste, mes neveux cherchent à me tuer. Quelle vie pourrais je lui offrir ? »
« Darion ! Elle est immortelle. Quel homme pourrait mieux lui convenir que toi ? même si ça ne dure que quelques siècles ou quelques millénaires, ça sera mieux que rien ! Elle aura besoin de toi quand elle apprendra qui elle est. T'imagines que tu pourrais même en tomber amoureux ? Ça serait une première pour toi ! »
« Teri ! On va seulement prendre un verre ensemble quand elle sera sortie de l'hôpital. Je ne compte pas la demander en mariage ! »
« Pas encore ! » Roucoula la brune avec un sourire radieux.
« » « » « »
Un peu nerveux, il devait bien l'avouer, Darion frappa à la porte de la maison blanche dans laquelle vivait celle qui occupait ses pensées pour le moment. Ce fut sa sœur qui lui ouvrit en le détaillant de la tête aux pieds.
« Vous êtes le type du Bronze. Celui qui a protégé ma sœur et qui lui a fait un massage cardiaque pour la sauver ! Qu'est-ce que vous voulez ? »
« Je m'appelle Darion en fait. Est-ce que je peux la voir ? »
« Elle se repose dehors dans le jardin. Suivez moi ! » Ordonna t elle en jetant un coup d'œil au cadeau qu'il tenait dans sa main. « Carey ! Tu as de la visite chérie. Si tu as besoin d'aide, crie ! »
« Darion ! Comment avez vous eu mon adresse ? »
« Aux fichiers des admissions de l'hôpital. Je me suis fait passer pour le contrôleur médical du lycée de Sunnydale. Vous m'en voulez ? »
« Non ! Mais votre détermination m'effraie un peu. Dites, vous n'êtes pas un harceleur perturbé hein ? »
« C'est vraiment à ça que je vous fait penser ? » Demanda t il outré et vexé.
« Pardonnez moi si je vous offense mais essayez de me comprendre. On ne s'est vus que quelques instants dans le bar avant l'attaque mais vous m'avez quand même protégée, vous êtes venu me voir à l'hôpital et maintenant, vous avez manipulé le service administratif de l'hôpital pour avoir mon adresse. Ça ne vous semble pas excessif ? »
« Non ! Vous me plaisez beaucoup Carey et je ne suis pas connu pour ma patience mais plutôt pour ma ténacité. Je vous ai déjà dit à quel point votre physique me plaît mais ça va au delà de ça. J'ai vraiment envie de vous protéger et d'apprendre à vous connaître mais si cela vous déplaît, dites le moi et je ne vous importunerais plus. »
« C'est pas ça. C'est juste que j'aime passer inaperçue. Je suis une complexée compulsive avec un très gros manque d'assurance et je me déteste de façon pathologique. Toutes les filles que je connais seraient ravies qu'un homme comme vous leur dise qu'il les trouve belle ou attirante tandis que ça ne me rend que très mal à l'aise. Je suis une fan des vêtements très larges, des casquettes et des queues de cheval mais ma sœur n'est pas de cet avis. Je n'aime pas que l'on me regarde Darion ! »
« Vous auriez été laide et sotte, j'aurais compris, là, j'ai un peu plus de mal mais je respecte votre choix. Alors ? Vais je devoir me bander les yeux la prochaine fois que je viens ? »
« Parce que vous voulez revenir ? »
« Cela vous dérange t il ? »
« Je viens de vous expliquer à quel point j'étais cinglée et vous voulez quand même me revoir ? »
« Votre côté cinglée me plait lui aussi ! »
« Tutoyez moi alors ! Voulez vous un café ou un thé ? »
« Avec grand plaisir. Et toi aussi tu peux me tutoyer. Il paraît que c'est le premier pas vers l'intimité ! »
« Ne va pas trop vite. Je suis très novice en la matière ! »
« Je me sens une âme de pédagogue pour le moment. Tu as de la chance. »
« Dis moi, dans le bar, il y avait une fille que tu semblait bien connaître. Toute habillée en noir. Teri je crois ? »
« Hystéria en fait mais elle préfère Teri ce qui est normal quand on est affublée d'un nom pareil. Que veux tu savoir sur elle ? »
« J'avais l'impression de la connaître mais je ne me souviens pas d'où ! »
« Oh, ça ne doit être qu'une impression. Teri adore jouer les bons samaritain, et défendre les jeunes femmes dans les bars est sa deuxième passion. »
« La tienne aussi ! »
« Dans certains cas seulement. Tu as l'air d'avoir une charmante famille ! » Remarqua t il en voyant une photo de famille clouée sur un mur.
« Elle a été prise à noël passé. La dernière photo de famille avant que Buffy ne soit renvoyée de Los Angeles et qu'on soit venues nous installer ici. Avant que nos parents ne divorcent. » Soupira t elle en s'enroulant dans sa couverture polaire.
« Pourquoi ont ils divorcés ? »
« Oh pour beaucoup de raisons. Ils ne faisaient que se disputer vers la fin. Avec les obligations nocturnes de ma sœur, elle était parfois blessée et papa n'arrêtait pas de lui reprocher son comportement, ses bagarres, il ne la comprenait pas et ça se finissait en cris. Ça ne pouvait plus continuer comme ça. »
« Et lui est resté à Los Angeles ? »
« Oui ! Il y avait son travail et il ne voulait pas le quitter. C'est pas grave. On est entre filles ici. C'est mieux. »
« Il ne te manque pas ? »
« Papa avait toujours beaucoup de travail et finalement, on ne le voyait pas souvent alors, ça ne change pas. »
« Et comment te sens tu par rapport a la vie nocturne de ta sœur ? »
« Je suis constamment inquiète pour elle et je ne lui facilite pas la vie ! » Soupira t elle en écartant une mèche de cheveux, dévoilant une morsure encore fraîche. « Pour peu que je sorte, je me fais attaquer par des vampires parce que je suis sa sœur. »
« Raison de plus pour apprendre à te défendre. Je suis un très bon professeur ! »
« D'accord ! Que devrais je faire ? »
« Te muscler un peu pour commencer ! Mais seulement quand tu seras guérie. Un peu de course pour muscles ces superbes jambes, des abdos, quelques tractions et je t'enseignerais le combat à mains nues et avec armes. »
« Ma sœur est extrêmement protectrice avec moi alors, je préférerais qu'elle ignore nos petites séances. »
« D'accord. Quand au reste, Teri se fera un plaisir de t'apprendre à être mieux dans ton corps ! Elle fait des miracles parfois ! »
« Merci Darion ! Merci pour tout ! »
« Tout le plaisir est pour moi. Au fait, je t'avais apporté un petit cadeau. Je me suis dit qu'une jeune femme de ton âge devait absolument en avoir un ! »
« Un journal intime ? » S'étonna t elle en inspectant le gros livre muni d'une serrure.
« J'espère que j'y aurais ma place ! » Sourit il avec un clin d'œil coquin. « Je te laisse te reposer mais je repasserais te voir ! »
Il l'embrassa sur la joue, aux commissures des lèvres et s'en alla avec un petit sourire tandis que Carey passait le bout de ses doigts là où il avait posé sa bouche. Il était exaspérant et sur de lui. Mais tellement séduisant aussi ! Et puis, il avait le don de la faire se sentir unique et désirée ce qui était une première.
« Il te plaît hein ? » La surprit Buffy avec un demi sourire.
« Il est très sympa ! »
« C'est ce que j'ai cru voir oui. Ceci dit, fait attention, j'ai pas envie que ma petite sœur souffre à cause d'un homme ! »
« T'en fais pas pour moi Buffy. Je suis solide. »
« Je sais ! J'ai rendez vous avec Giles. Ça te dérange si j'y vais ? »
« Qu'est-ce qu'il y a avec le bibliothécaire ? »
« Toutes les tueuses ont un observateur. C'est le mien ! »
« Oh ! Ben vas y vite alors. Faut pas le faire attendre ! »
« Maman devrait rentrer tard, elle a une exposition à la galerie. Ça va aller toi ? »
« Mais oui ne t'en fait pas ! Allez ! Va vite retrouver monsieur Giles ! »
« T'es géniale. A tout à l'heure sœurette ! »
Carey soupira amusée et reprit son bouquin sur la mythologie Grecque dans lequel elle s'était replongée après sa pseudo rencontre avec Héphaïstos. Elle avait toujours été fascinée par les Dieux Grecs et éprouvait une fascination toute particulière pour le monde souterrain qu'elle jugeait moins égocentrique que les hautes sphères de l'Olympe.
« Pour te voir seul à seul, faut prendre un ticket non ? » La surprit une voix masculine qui la fit sursauter.
« Héphaïstos ! » S'exclama t elle ravie. « Vous m'avez fait peur. Justement, je pensais à vous ! »
« C'est vrai ? »
« Oui ! Après ma petite visite dans votre domaine, je me suis replongée dans mes bouquins ! Vous n'avez pas vraiment eu une vie facile et j'ai comme dans l'idée que Zeus ne vous apprécie que moyennement. »
« C'est le moins que l'on puisse dire. Bah, ma mère m'a enfantée seule alors, il doit l'avoir de travers. Je t'ai amené un petit cadeau. J'ai eu envie de faire ça quand tu es partie. » Déclara t il en lui tendant une longue boîte.
« Nom de… » Souffla t elle en soulevant le couvercle.
Il y avait une longue épée et un poignard finement travaillées avec un filigrane doré dans la lame qui brillait comme une étoile. Les manches étaient enchâssés d'une multitude de petites gemmes merveilleusement travaillées. Quand elle les prit en main, elle eut l'impression qu'elles avaient été faites pour elle.
« Elles sont magnifiques Héphaïstos. Merci beaucoup ! »
« Je t'en prie ! Ça m'a fait plaisir de faire de nouvelles armes. Ça m'avait manqué en fait. Le métal est spécial . C'est de l'orichalque et ça tuera absolument tout. Vampires, démons, même les dieux donc, soit prudente et veille à ce que l'on ne te les vole pas ! »
« Promis. » Sourit elle.
« Bon, je retourne dans ma forge mais je reviendrais quand tu iras mieux et que tu auras appris à te servir de ces trucs ! »
« Merci ! »
Il lui serra la main plus doucement qu'il ne l'aurait réellement voulu et disparut comme il était venu.
A suivre…
Voilà, j'espère que vous avez tout compris sinon, n'hésitez pas à me le faire savoir! Bisous à tout le monde et oubliez pas les reviews, ca fait toujours plaisir!