Base : Bleach
Pairing : un pairing, quel pairing ?
Rating : ben à parti du moment que vous savez lire...
Genre : OS, humour (!), alcoolisme ?
Disclaimer : mais alléééé il en a plein pour lui, Tito Kubo, il peut pas ne prêter un ou deux ? Nan, même si on demande gentiment ?
Qui a dit que Renji n'était pas sortable ?
Epilogue
Renji jeta un coup d'œil à droite, un coup d'œil à gauche avant de se traîner dans les couloirs de la capitainerie, son capitaine sous le bras.
-'Tends.
Il s'immobilisa au simple son de cette voix, dans un réflexe quasi pavlovien, et baissa la tête pour voir ce que son balluchon lui voulait.
- Capitaine ?
- Encore. Vérifie.
- Heu... à vos ordres.
Il réitéra la manœuvre, s'assurant que personne, absolument personne, mais vraiment personne ne rôdait dans les couloirs de la sixième division. Mais en même temps, il ne voyait pas qui pouvait être assez maso pour vouloir faire le tour des bureaux en pleine nuit, au risque de tomber sur le capitaine le plus polaire de toute la banquise... heu, tout le Seireitei.
Il avait bien proposé de le ramener jusqu'à la maison des Kuchiki, mais devant le refus catégorique de son capitaine, il n'avait pas insisté. Il avait l'expérience des hommes ivres (non, rien de personnel, il était toujours sobre, pourquoi ?) et il avait compris, après avoir dû un jour ramasser tous les vêtements de Kira dans les couloirs de l'école quelques années auparavant, qu'il ne faut jamais contredire un mec bourré, quand bien même celui-ci profère la plus énorme des stupidités.
Il transportait donc un capitaine bien imbibé dans son bureau.
Remarque, il avait peut-être quelques dossiers en retard. A cette simple pensée, Renji fut parcouru de frissons tout le long du dos, imaginant l'état final d'un dossier traité en état d'ivresse. Bon, ça ne devait pas être très éloigné d'un dossier traité par lui en toute sobriété. Ce n'était tout de même pas sa faute si le langage administratif lui donnait mal à la tête. Alors qu'il tenait très bien le saké !
Il referma soigneusement la porte derrière eux. Des fois que... Non, l'idée de profiter de l'état d'ivresse de son capitaine ne fit pas long feu. Surtout parce que l'ébriété finissait toujours par passer. Impératif cosmique, chez les morts, les vivants, les gentils et les méchants : il y a toujours une gueule de bois en fin de ligne de course. Gueule de bois, d'où mauvaise humeur. Renji supportait plutôt bien la gueule de bois (la sienne et celle des autres) mais affronter un Byakuya Kuchiki de mauvaise humeur était au dessus de ses forces.
- Heu... je vous laisse ici ?
- Chambre. Derrière bureau.
Ha oui. Renji traîna son capitaine dans la chambre en question. Mais d'où elle sort cette chambre derrière le bureau ?
- Franchement, capitaine, pour votre sécurité, ce serait mieux que vous soyez chez vous, avec quelqu'un pour s'occuper de vous en cas de problème.
- 'Quoi tu crois t'es là ?
- Pardon ?
Kuchiki fit un effort d'articulation méritoire.
- Pourquoi crois-tu que tu sois là ?
- Mais... heuu...
- Tout en me surveillant, fais quelques dossiers en retard. Ta pile est planquée dans le tiroir des circulaires d'urgence.
Renji n'eut que le temps de se demander comment il avait pu trouver cette cachette introuvable, comment il pouvait penser à ça avec autant d'alcool dans le sang et pourquoi ça tombait encore et toujours sur lui, le glacial mais néanmoins ivre capitaine tomba comme une masse sur le futon qui prenait tout l'espace dans la petite pièce derrière son bureau.
Le reste de la nuit s'écoula avec l'horrible soupçon que, peut-être Byakuya Kuchiki avait-il tout planifié dès le début pour le forcer à faire du rab de travail. Non ça ne se pouvait pas, ce serait trop horrible.
Une gueule de bois contre le travail de son fainéant de lieutenant ? Le jeu en valait-il la chandelle ?
FIN