Bien bien bien… Amis du sadisme gratuit, bonjour ! Et si on jouait ensemble à « faisons souffrir notre cuisinier préféré » ? Ca vous dit ?

Je l'ai écrit il y a un moment mais je ne l'avais jamais publié. Ne vous attendez pas à ce que soit aussi délirant que les chapitres précédents, de toute façon je pense que je peux difficilement faire pire^^

Et pour le prochain, j'ai envie de tenter un LuNa humoristique… Je ne sais pas si je vais y arriver mais, comme dirait Chopper « Je vais faire de mon mieux ».

Allez, commençons à jouer ensemble. Où comment désintoxiquer un cuisinier sans patch ! Bonne lecture…


Stop la clope

C'était un matin comme tous les autres sur le Vogue Merry. Le soleil brillait au milieu d'un ciel sans nuage, et un léger vent gonflait la voile de la petite caravelle. Les occupants du navire étaient réunis autour de la table de la cuisine et attendaient leur petit-déjeuner, comme tous les jours.

Ils avaient fait la fête très tard la veille, et certains des pirates avaient du mal à émerger. Usopp avait un mal de tête terrible, Zoro avait encore les paupières lourdes et Chopper, lui, était sur le point de s'endormir, le nez dans son bol de céréales. Nami, quant à elle, avait mal au cœur après le concours de boisson de la veille. Elle le savait qu'elle n'aurait pas dû affronter Zoro sur ce terrain…

Sanji, lui, était en forme, comme Luffy et Robin d'ailleurs. Le cuisinier virevoltait autour des deux jeunes femmes en déposant devant elle une foule de petites douceurs, les abreuvant de compliments et de petits noms sucrés. Nami soupira ostensiblement et tourna la tête, essayant désespérément d'échapper à l'odeur qui lui retournait le cœur, mais rien à faire, Sanji la collait.

- Est-ce que quelque chose te ferait plaisir mon loukoum d'amour ? demanda le jeune homme en approchant son visage du sien.

- Que tu t'éloignes, lâcha-t-elle, exaspérée.

Elle s'en voulut aussitôt en voyant l'expression peinée de son ami.

- Non, Sanji-kun, ce n'est pas ce que je voulais dire, c'est juste que… Ecoute ce matin je ne me sens pas très bien, j'ai très mal au cœur. Et toi tu… enfin… tu sens le tabac, dit-elle en n'osant plus le regarder.

- Ma cigarette te gêne ? Excuse-moi Nami-swan, je vais la jeter tout de suite.

- C'est pas seulement ça, dit-elle en tournant la tête avec une grimace. C'est juste que… Est-ce que tu éviter de me parler d'aussi près s'il-te-plaît ?

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Elle te dit que tu pues de la gueule love-cook, lança Zoro, hilare.

- Quoi ?

Le monde s'écroula autour du jeune cuisinier qui recula de quelques pas, entouré d'une aura sombre. Nami culpabilisa aussitôt.

- Je suis désolée, Sanji, mais cette odeur de tabac froid qui te suit partout…

- C'est vrai, approuva Robin. Je ne l'aurais pas dit de cette façon mais c'est effectivement très désagréable, surtout le matin comme ça.

- Tu schlingues Sanji ! cria Luffy, mort de rire.

- La ferme crétin ! s'emporta le cuisinier en lui envoyant un coup de pied. Et toi, arrête de rire, ajouta-t-il en fixant Zoro d'un air menaçant.

- Sanji-kun, intervint Nami. Pourquoi est-ce que tu fumes ?

- C'est vrai, c'est une très mauvaise habitude, insista l'archéologue.

- Mais… Je… Je ne sais pas… J'en ai envie… Et puis la cigarette ça donne un côté classe qui fait craquer les filles.

- Absolument pas ! répondirent en chœur Nami et Robin.

- Ca pue, ajouta la rousse.

- C'est moche, insista la brune.

- Ca jaunit les dents.

- Et les doigts.

- Et c'est mauvais pour la santé, ajouta Chopper. Tu risques de tomber très très malade, d'avoir un cancer de la gorge, ou des poumons, ou…

- Hey, le coupa Sanji. On est pirates, on vit dangereusement et on peut mourir à n'importe laquelle de nos aventures. Alors un cancer hypothétique, ça ne me fait pas peur.

- Mais avec la fumée de ta cigarette, tu peux rendre malade les gens qui t'entourent, insista le renne.

- Quoi ? glapit Usopp en portant les mains à sa gorge et en se mettant à tousser. Je-Je ne me sens pas bien les gars, j'ai de la fièvre, ma gorge me brûle, je…

- T'en rajoute pas un peu, là ? demanda Sanji en secouant la tête.

- Egoïste ! protesta le sniper, outré. Pense un peu aux autres ! Tu t'en fous que je tombe malade à cause de toi ?

- Complètement.

- Et nous monsieur le cuisinier, intervint Robin, tu t'en ficherais qu'on tombe malade à cause de tes cigarettes Nami et moi ?

Le cuisinier pâlit et accusa le coup. Il n'avait pas pensé à ça. Les filles virent son trouble et décidèrent de pousser leur avantage.

- Si tu arrêtais de fumer, dit Nami, tu nous sauverais en quelque sorte.

- Ah oui… Oui, je sauve les jeunes femmes en détresse moi.

- C'est vrai, et là, avec cette maladie qui rôde autour de nous, je t'assure qu'on est en grand danger, insista Robin.

- On serait vraiment contentes si tu arrêtais, reprit Nami en papillonnant des cils.

- Et on serait très fières de toi…

- Et reconnaissantes

Sanji devint tellement rouge, alors que son imagination s'emballait, que Chopper s'inquiéta. Il avait l'impression que de la fumée allait lui sortir par les oreilles. Soudain le cuisinier arracha sa cigarette de sa bouche et la jeta sur le sol avant de l'écraser d'un geste déterminé.

- C'est décidé ! cria-t-il. J'arrête de fumer !

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La décision avait été facile à prendre, mais tenir s'avéra plus difficile que prévu pour le jeune homme. Au bout de quelques jours, sa volonté s'effritait et il était tombé dans une profonde déprime. Il ne chantonnait plus, ne virevoltait plus, avait une tête à faire peur… Même son sourcil vrillé faisait grise mine et semblait se dérouler et pendre lamentablement sur son visage triste.

Même sa cuisine en souffrait, elle était devenue fade, banale. Mais ça n'était pas le pire. Il en était réduit à s'acharner sur ses mains, qu'il considérait comme ses trésors, et il se rongeait tellement les ongles que les autres avaient peur qu'il finisse avec des moignons à la place des doigts.

Les jours passaient, et son état était de plus en plus alarmant. Il avait décidé de remplacer les cigarettes par des cure-dents et le pont du Vogue Merry était maintenant recouvert de petits bouts de bois mâchouillés, déchiquetés, torturés… Chopper avait des pansements plein les pattes à force de marcher sur les cure-dents, mais quand il en avait fait la remarque à Sanji, celui-ci lui avait jeté un regard effrayant, où il était question de commencer à mâcher du renne à la place des bouts de bois, et le petit médecin s'était vite réfugié dans l'infirmerie, craignant pour sa vie.

La situation devenait de plus en plus intenable, et l'ambiance sur le Merry était détestable. La tension ambiante portait sur les nerfs des pirates et ils passaient tous leur temps à se disputer. Une nuit, la situation devint vraiment incontrôlable.

Ils furent tous réveillés en sursaut en entendant des bruits de vaisselle brisée venant de la cuisine. Ils s'y précipitèrent, persuadés que Luffy avait encore fait une razzia dans les provisions, mais ils trouvèrent le capitaine sur le pas de la porte, ébahi. Et il y avait de quoi.

Assis sur le sol de la cuisine, entouré de nourriture déballée, de pots entamés, de tout ce qui pouvait se manger sur le Merry, Sanji leur lançait un regard désespéré. Lui qui était d'habitude tiré à quatre épingles faisait peine à voir. Il avait le visage et les vêtements maculés de nourriture et son ventre débordait de son pantalon. C'en était trop pour Nami.

- Ca suffit ! Ca ne peut plus durer.

- Nami-swan…

- Si Sanji n'a pas assez de volonté pour se désintoxiquer seul, on va l'aider, dit-elle en levant le poing. C'est parti pour l'opération « Stop la clope ! ».

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L'opération « désintoxication de cuisinier » était lancée, mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Plusieurs techniques furent testées mais sans succès et les filles se rendirent rapidement à l'évidence, la douceur ne suffirait pas à sevrer leur ami.

- Il va falloir utiliser la force, dit Robin. Lui faire détester la cigarette.

- Comment faire ?

- La répulsion.

Elle n'en dit pas plus mais son sourire énigmatique les dissuada de poser des questions. Et le lendemain, ils la virent arriver avec un paquet d'images. Elle se posta au milieu du pont et fit venir tout le monde.

- Les amis, dit-elle, nous allons débarrasser notre ami de son vice.

- Lequel ? lança Zoro avant de se prendre un coup de pied. Je vais te…

- Du calme Zoro, tu vas avoir l'occasion de te venger.

- Hein ?

Elle ne donna pas plus d'explications mais fit asseoir Sanji sur une chaise avant de le ligoter. Le jeune homme rit au départ, comme les autres, jusqu'à ce qu'elle fasse signe au sabreur de s'approcher.

- Sanji, je vais te montrer des images. Tu devras à chaque fois me dire « bien » ou « pas bien ». Si tu te trompes, Zoro te frappera.

- Quoi ? s'étrangla le cuisinier.

- C'est vrai ? demanda le sabreur, qui ne croyait pas à sa chance.

- Allez c'est parti. Des fleurs ?

- Bien.

- Des castors qui construisent un barrage ?

- Bien.

- Un paquet de cigarettes ?

- Bien… Non…

Trop tard, il reçut un coup de poing sur le crâne qui le sonna alors que Zoro éclatait de rire, s'amusant comme un gosse.

- On recommence. Un paquet de cigarettes ?

- Pas-Pas bien.

- Un petit chiot ?

- Bien.

- Un canard ?

- Bien.

- Un canard qui fume ?

- B…

Il fut interrompu par un nouveau coup et un grand éclat de rire de son bourreau qui adorait cette méthode. Ils continuèrent comme ça plusieurs heures, mais sans résultat autre que de divertir Zoro. Robin désespérait.

- T'es pas censé t'amuser Zoro ! protesta Nami.

- Tu rigoles ? C'est encore mieux qu'une partie de chasse-taupes ! lança-t-il en frappant à nouveau le cuisinier qui protesta.

- Mais j'ai rien dit là !

- Non mais tu le pensais.

- Bon ça suffit, intervint Robin en reposant les images. Ca ne marche pas. Désolée.

- C'est pas ta faute…

Ils étaient tous déçus, mais Nami n'avait pas dit son dernier mot. Elle se réunit avec ses compagnons, excepté Sanji, pour leur expliquer son nouveau plan. Le pauvre cuisinier, toujours attaché sur sa chaise, avait pâli, se demandant à quelle sauce il allait être mangé. Et ça ne s'arrangea pas quand il les vit tous revenir avec un grand sourire sur les lèvres.

- Qu'est-ce que…, commença-t-il avant d'être interrompu.

- La clope c'est nul, la clope ça pue, la clope ça tue ! chanta le chœur des Mugiwaras avant que Nami lui lance une claque.

- Aïe ! Mais…

- La clope c'est nul, la clope ça pue, la clope ça tue !

Et un coup de pied d'Usopp.

- La clope c'est nul, la clope ça pue, la clope ça tue !

Et un coup de boule de Luffy. Ils continuèrent une heure durant leur litanie, jusqu'à ce que le visage de Sanji ne soit plus qu'une accumulation de bleus et de bosses. Alors, Nami le détacha et lui présenta une cigarette. Elle était là, sur la paume de sa main, tentante… Le jeune homme pâlit et recula, utilisant toute la volonté qui lui restait. Il s'éloigna et il avait presqu'atteint la porte de la cuisine quand il céda. Il se précipita vers Nami et voulut lui prendre la cigarette mais il fut cueillit par une salve de coups de poings qui le mit KO.

- Encore raté, pesta Nami.

- Je crois que j'ai une idée, dit Chopper. Attendez- moi là.

- Tu penses que ça va marcher ?

- Je vais faire de mon mieux.

Il fonça à l'infirmerie et en revint rapidement avec un gros livre de médecin qu'il ouvrit et montra à tout le monde. Les pirates eurent une grimace de dégoût.

- C'est quoi ?

- Ca représente un poumon atteint par un cancer, expliqua le renne. Sanji ? Tu as vu ? Regarde bien. C'est à ça que ressembleront tes poumons si tu tombes malade.

Et là il se mit à lui montrer d'autres images, toutes plus horribles les unes que les autres, en lui énumérant par le menu tous les symptômes qui le toucheraient, insistant sur tous les détails sordides. Mais c'était peine perdue, le jeune chef se contentait de le regarder de son air impassible. Finalement, Chopper abandonna et referma son livre avant de se retourner vers ses compagnons. Il eut la surprise de les trouver tous vaguement verts, voire carrément malades, et complètement terrifiés par la maladie.

- Ecoutez les amis, dit finalement Sanji. Je vous remercie pour tout mais vous voyez bien que ça ne fonctionne pas.

- On n'abandonne pas, le coupa sèchement Nami. On va te désintoxiquer, que tu le veuilles ou non.

- Je pense qu'il faut tenter une autre méthode, intervint Robin.

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Il fut décidé qu'ils cesseraient de lui cacher son tabac, et qu'au contraire ils tenteraient tous de reprendre une vie normale. Mais ils allaient le surveiller et au moindre signe de faiblesse... Ils frapperaient. Le but était qu'il réussisse à se désintoxiquer de lui-même, qu'il soit capable de résister.

Au départ ça marcha plutôt bien. Ils le suivaient comme son ombre, où qu'il aille il trouvait l'un des Mugiwaras qui le fixait, l'air soupçonneux. Quand il cuisinait, quand il se réveillait le matin, quand il sortait de la salle de bain… Toujours, il tombait nez-à-nez avec l'un de ses nakamas. Mais comme il semblait qu'il tenait plutôt bien le coup, ils finirent par relâcher leur surveillance. Et un soir…

Sanji se glissa discrètement hors de la chambre des garçons, vérifiant que ses nakamas dormaient tous à poings fermés. Il alla jusqu'à la cuisine, à pas de loup, et il ouvrit doucement la porte pour éviter qu'elle grince. Il se glissa comme un chat jusqu'à ses fourneaux et ouvrit l'un des tiroirs, sortant une marmite. Avec des airs de conspirateur, il plongea la main dedans et en sortit une cigarette qu'il regarda comme si c'était la plus belle chose au monde.

Il resta quelques instants à la regarder, sans voir l'œil qui le fixait du mur du fond. Il sortit sa boîte d'allumettes, fébrile, avant d'en sortir une et de la craquer. Il l'approcha de la cigarette quand soudain…

- Seis fleurs.

Des bras apparurent de nulle part et l'enserrèrent avant de commencer à la frapper. Un uppercut au menton, un coup de poing sur le crâne, un autre dans l'estomac. Quand les bras disparurent, la cigarette était réduite en bouillie et ce qui avait jadis été le cuisinier gisait en tas informe sur le sol.

Les Mugiwaras entrèrent dans la cuisine, déçus par leur ami. Ils attendirent que Chopper l'ait examiné et remis sur pied avant de donner leur verdict.

- C'est pas possible ! s'énerva Nami. On ne peut pas te faire confiance.

- T'as aucune volonté, commenta Usopp.

- T'es pitoyable, insista Zoro.

- La ferme Marimo.

- Pour une fois il n'a pas tort, dit Nami.

- Bon qu'est-ce qu'on fait ? demanda Luffy. J'ai faim moi !

- Je crois qu'on ne peut plus rien faire, répondit la navigatrice, déçue.

- Moi j'ai bien une idée.

Ils regardèrent tous Robin qui venait d'avoir une illumination. Bien sûr. Elle venait d'avoir l'Idée qui débarrasserait à jamais Sanji de son vice. Ca ne pouvait pas rater.

- Sanji, dit-elle, c'est terminé, nous ne te suivrons plus, nous ne cacherons plus tes cigarettes, nous ne te frapperons plus.

- C'est vrai ? demanda le cuisinier avec espoir.

- Je vois pas où est la bonne idée…

- A chaque fois que tu craqueras, continua-t-elle. A chaque fois qu'on te verra prendre une cigarette, en regarder une où même juste avoir envie de fumer…

Tous étaient pendus à ses lèvres.

- A chaque fois Luffy embrassera Nami.

Sanji émit un gargouillis étrange avant de pâlir et de lancer un regard meurtrier à son capitaine qui, lui, devenait aussi rouge que son gilet, comme Nami. Les autres avaient éclaté de rire.

- T'as eu l'idée du siècle Robin !

- Génial !

- Là tu m'impressionnes.

- Non mais ça va pas ? dirent ensemble Luffy et Nami avant de se regarder et de s'éloigner l'un de l'autre.

- Alors Sanji, demanda Robin sans tenir compte de leurs protestations. Tu t'en sens capable ?

- Et comment ! répondit le cuisinier en s'enflammant. Jamais les lèvres de cet abruti ne se poseront sur celle de ma Nami-swan adorée ! Foi de Sanji !

Et pour prouver ses dires, il fit le tour de toutes les cachettes qu'il avait sur le bateau et donna toutes ses cigarettes à l'archéologue, déterminé.

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Et pour une fois, sa volonté ne faiblit pas, l'enjeu était trop important. Plusieurs jours passèrent et la vie reprit son cours normal sur le navire.

- Alors mademoiselle la navigatrice ? Qu'est-ce que tu penses de mon plan ?

Nami se contenta d'un grognement désabusé qui fit sourire l'archéologue. Elle allait répondre quand la porte de la cuisine s'ouvrit à la volée. Elle sursauta et vit Luffy se faire éjecter d'un coup de pied de la cuisine.

- Dégage de là, cria Sanji. J'en ai ras le bol que tu me suives partout comme ça !

- Mais c'est pour voir si tu prends pas une cigarette en douce, protesta le capitaine.

- Et pourquoi ça t'intéresse tellement ?

Le jeune homme au chapeau de paille allait répondre lorsqu'il se rendit compte que tout le monde le regardait. Il referma la bouche, essayant de prendre un air détaché démenti par la rougeur qui colorait ses joues.

- On dirait que notre capitaine espérait prendre monsieur le cuisinier en flagrant délit, lança Robin, mine de rien.

- Et bien… Je… Il n'a pas tort, le défendit Nami. Après tout, le but de l'opération c'est d'aider Sanji, c'est tout, et s'il n'est pas complètement désintoxiqué… Enfin… Peut-être qu'il fume encore en cachette ?

- Je ne crois pas.

- Ce matin il sentait le tabac, j'en suis sûre, insista Nami, pivoine. Alors dans le doute on pourrait…

- Je suis sûre que non, la contredit Robin qui s'amusait de plus en plus.

- Moi j'ai l'impression qu'il y pense encore, il ne faut peut-être pas laisser tomber comme ça. Il est encore accro, c'est sûr !

- On se demande qui est le plus accro, murmura l'archéologue avec un sourire en coin.

- Je ne vois pas du tout ce que tu veux dire, protesta Nami. C'est à des fins thérapeutiques que je dis ça moi, c'est tout…

Robin rit doucement, alors que la rouquine tentait désespérément de la convaincre, et c'est un Vogue Merry débarrassé de toute odeur de tabac qui fila vers une nouvelle aventure.

- Hey… Qui a caché des cigarettes dans mes casseroles ? lança soudain Sanji.