Titre de la fiction : Crois-moi.

Titre du chapitre : Trahison

Auteur : Dealo

Disclaimer : Akihito et Asami appartiennent à Yamane Ayano.

Genre : Romance/Drama/Policier

Couple : AsamiXAkihito

Voilà une nouvelle fiction de viewfinder ! J'espère que cela vous plaira ! Autre chose : A la fin de cette fiction, qui ne devrais pas prendre trop de chapitre, il y aura la fin alternative de « retour de chine ». Ceux qui ne l'on pas lu, allez-y lisez, c'est gratuit^^ Certes un peu gore mais… la vrai fin sera mieux^^

Trahison

Akihito souffla doucement l'air de ses poumons. Les yeux fermés, il se concentrait pour respirer le mieux possible, pour bien aider le docteur qui s'occupait de lui.

Il rouvrit ensuite les yeux et fixa le praticien droit dans les yeux. Il ne voulait pas qu'on lui mente. Lorsqu'il vit le visage inquiet du vieil homme, il déglutit péniblement. Il semblait que l'échéance approchait de plus en plus. Il soupira doucement et demanda :

- Pour quand ?

Le docteur lui fit signe de le suivre et alla s'asseoir derrière son bureau. Akihito se redressa de la table d'auscultation et avança jusqu'à sa chaise.

Le docteur Kunishisa lui répondit enfin :

- Je dois avancer la date de l'opération. Vous ne tiendrez plus longtemps encore ainsi.

- Mais… Je n'ai pas encore mis assez de côté pour vous payer… !

Le docteur le regarda avec pitié et lui dit simplement :

- Si cela continu ainsi, d'ici à deux semaines, vous serez mort. C'est aussi simple que cela. Pour l'argent, nous pouvons toujours nous arranger avec l'hôpital. Votre vie risque de s'achever rapidement. Ah et tout effort physique est proscrit.

- Mais… Vous ne pouvez pas me donner des médicaments ou… autre chose ?!? Pour tenir… j'ai un travail et il n'est pas de tout repos !

- Monsieur Takaba, vous avez une maladie au cœur. Ça ne se guérit pas avec des médicaments. Il faut vous faire opérer. Acceptez-vous ?

- Je n'ai pas vraiment le choix, marmonna le photographe.

- On a toujours le choix dans la vie, monsieur Takaba. Sois vous vivez, soit vous mourrez. Que choisissez-vous ?

Akihito n'hésita qu'une microseconde.

- Je veux vivre.

- Très bien, laissez-moi vous expliquer les conditions de votre prochaine opération…

Akihito écouta tout d'une oreille très attentive.

Il déglutit lorsque le docteur lui indiqua qu'il ne pourrait faire aucun mouvement brusque pendant deux mois. Ce serait vraiment long… il remercia ensuite le médecin et sortit de l'hôpital en soupirant. Il n'avait vraiment pas de chance…

Cela faisait trois mois qu'il avait apprit sa maladie. Sa valve cardiaque ne fonctionnait pas comme il le fallait. D'après ce qu'il avait compris, il y avait un décalage… de sa valve. Le sang dans son cœur ne circulait donc pas comme il le fallait… Il ne comprenait pas tout mais il était sûr d'une chose. Plus le temps passait, plus cela empirait. Il avait de plus en plus de mal à se remettre d'une petite grippe ou autre. La dernière fois, il était resté au lit pendant une semaine, trop fatigué pour ne penser qu'à se lever. Heureusement que sa mère était venue lui rendre visite à ce moment là. Tout en avançant vers son appartement, il vit une voiture noire tourner au coin de la rue. Ses pensées dérivèrent automatiquement vers un certain Yakusa.

Asami…

Il ne savait rien de sa maladie. Akihito préférait mourir plutôt que de le lui dire. Il ne voulait pas encore une fois dépendre du Yakusa. Cela faisait maintenant un an qu'il était revenu de son séjour en chine… il préférait mourir plutôt que de faire pitié au yakusa.

Il soupira encore une fois et s'arrêta en plein trottoir, le regard dans le vide. Il posa sa main sur son cœur et ferma quelques secondes les yeux. Si un jour on lui avait dit qu'il serait faible à cause d'une simple maladie, il ne l'aurait pas cru… Lui qui adorait courir… Qui devait savoir courir pour échapper aux Yakusa…. La vie était vraiment mal faite…

Un klaxon le ramena à la réalité et il remarqua rapidement une voiture noire garée en double file. Un homme lui faisait signe. Akihito reconnut un homme d'Asami. Il s'avança vers lui, pas plus inquiet que cela. Il aurait peut-être dut se méfier mais… L'annonce de sa prochaine opération ne l'enchantait guère et il était assez morose. Assez pour ne pas se méfier… Et se faire avoir comme un débutant. L'homme lui demanda de monter dans la voiture et croyant y voir Asami, il monta sans réfléchir. Il n'y avait qu'une seule personne sur le siège et c'était également l'un des hommes d'Asami. A peine monter, l'homme lui attrapa le bras et le tira en avant. Il lui plaça ensuite un bout de tissus sur le visage et une forte odeur de chlore lui emplit les narines. Il tenta bien de se débattre mais la poigne de l'homme ne se fit que plus forte. Il ferma ensuite les yeux, la « drogue » faisant son effet.

Il se réveilla dans un lit, des menottes aux poignets et la tête lourde. Il ouvrit péniblement les yeux et se crispa en sentant le fer sur sa peau nu… Et d'autres choses… sur sa peau également. Okay il était encore une fois nu… dans un lit… Avec des jouets pervers sur lui. Ça sentait le Asami à plein nez encore… Il fronça les sourcils, la peur se glissant insidieusement en lui. Il ne résisterait pas à une partie de jambes en l'air avec Asami… Si celui-ci avait pour but de faire durer le plaisir… Longtemps. Il se trahirait bien à un moment… Il déglutit doucement et tenta vainement de se détacher. Bien entendu, sans résultat.

Il grogna de frustration et commença à gigoter, trouvant le contact des « jouets » sur sa peau désagréable.

Il resta ainsi plusieurs minutes… Puis plusieurs heures. La soif commençait sérieusement à le torturer et la faim également lorsque la porte s'ouvrit enfin, dévoilant un Yakusa… Semble-t-il en colère. Les sourcils froncés, un éclat glacial dans les yeux, il le fixait avec rage.

Akihito se liquéfia à cette vue. C'était mauvais ça. Très mauvais pour lui. Qu'est ce qu'il avait bien put faire encore ? Asami aurait-il apprit pour sa maladie ? Non… C'était impossible… hein ?

Le yakusa s'assit sur le rebord du lit, silencieux et le fixa un long moment. Akihito rougit sous son regard. Non non non et non ! Il ne devait pas réagir ainsi ! La colère… Oui, c'était elle la solution !

Il tenta de se redresser du lit et cria :

- Toi bâtard ! Vieux pervers ! Détache moi tout de suite.

- Non.

La réponse fut claire, nette et précise.

Akihito se débattit encore un peu puis s'arrêta enfin, à bout de souffle. Il demanda enfin :

- Pourquoi ? Vieux pervers… ! Je ne t'ai rien fait… !

- Vraiment ?

Ce ne fut pas la réponse qu'il s'attendait à recevoir. Encore moins dite avec cette voix glacée. Surpris, il demanda :

- Qu'est ce que tu me reproches ?

- Trahison.

- Que… ? Moi ?

- …

- Mais… mais je n'ai rien fait ! Asami ! Qu'est ce qui te fait dire que… ?

La voix glacée demanda, lui coupant la parole :

- Où étais-tu avant-hier soir ? Et ne me mens pas…

Akihito blêmit rapidement. Avant-hier soir… Il était à l'hôpital. Asami le saurait-il ? Non… Il avait été transporté aux urgences pour un malaise cardiaque… Asami ne pouvait pas le savoir. Il déglutit avant de répondre enfin :

- Chez des amis…

- Lesquels ?

- Ca ne te regarde pas !

Asami se baissa violement jusqu'à lui et lui attrapa le menton, le maintenant tout près de lui. Il répéta, la voix plus dangereuse que jamais :

- Ca ne me regarde pas ? Vraiment Akihito ?

Le photographe préféra se taire plutôt que d'aggraver sa situation. Asami continua :

- Les traîtres doivent payer Akihito. C'est ainsi dans l'underworld. Tu le sais aussi bien que moi. Maintenant dis-moi où tu étais. Je n'accepterais aucun mensonge.

- Je…

Non… Il ne pouvait pas le lui dire ! Plutôt crever que de recevoir de la pitié. Il s'en sortirait… Encore une fois… Et puis pourquoi ne le croyait-il pas… ? Il le pensait réellement capable de le trahir après tout ce qu'il s'était passé entre eux ? Il le fixa droit dans les yeux, le défiant malgré lui du regard.

- Tu ne me crois pas ?

- Tu me mens.

- Je n'ai rien fait contre toi. Je le jure Asami.

- Alors où étais-tu ?

Akihito secoua doucement la tête de droite à gauche.

Il murmura doucement :

- Crois moi.

Asami le fixa un long moment droit dans les yeux avant de se redresser enfin. Akihito le regarda faire, espérant que le brun allait le croire. Mais Asami se pencha une nouvelle fois sur lui et enclencha quelques mécanismes. Akihito se cambra sous la douleur ressentit. Il y avait cette chose en lui qui… vibrait… et sur ses tétons… de petits coups de jus le traversaient, imposant un mouvement spasmodique à son corps. Il ouvrit grand les yeux et gémit. Mais cette douleur ne fut rien comparée à celle produite par le regard dédaigneux que le Yakusa lui jeta avant de le laisser là, abandonné sur le lit, des larmes coulant sur ses joues.

C'est le premier chapitre, j'espère qu'il vous plaira !