Disclaimer : Je n'ai aucun pouvoir qui me permette d'être à la fois étudiant en France, et Masashi Kishimoto au Japon. A Vous d'en déduire les conclusions qui s'imposent.

Et voui, nouveau one shot guerrier, un truc qui m'obsède en ce moment.

-Très bien, messieurs, ce sera tout, vous pouvez y aller.

Un à un, les différents responsables militaires désertèrent la salle du conseil. Le Sandaime se retrouva seul, et se permit un soupir de lassitude, le genre de signe de faiblesse qu'il ne pouvait se permettre qu'en l'absence d'autres personnes.

La guerre s'éternisait, mais les troupes avait un bon moral, et lui conservaient toute leur confiance. Il parvenait à limiter au plus les pertes, et même les missions Kamikaze, toutes annoncées comme telle, trouvaient systématiquement des volontaires.

Il quitta à son tour la salle, et se dirigea vers son bureau, où l'attendait un tout autre type de consultation.

Il en ferma la porte, et se tourna vers son visiteur, le chef de la police, Fugaku Uchiha.

-Alors ? demanda-t-il d'entrée de jeu. Que pense la population ?

-Pour être franc, le moral ici n'est pas des meilleurs. La guerre dure.

-Mais encore ? insista le vieil homme, sentant qu'il y avait autre chose.

Fugaku hésita un instant, puis continua.

-La population se demande pourquoi vous ne prenez pas part aux combats.

Voilà, c'était dit.

-C'est tout ? questionna l'Hokage, quoique le sachant déjà. Le meilleur pour la fin, dit-on, et l'information lâchée par son chef de la police devait bien être sa plus grosse.

-Oui. Répondit-il en effet.

-Très bien. Vous pouvez disposer.

Fugaku partit, abandonnant le chef de village dans ses méditations.

L'éternel débat qui animait chaque guerre : pourquoi l'Hokage ne participe-t-il pas en personne au combat, lui qui est si fort ? Est-ce qu'il serait lâche ?

Les civils sont stupides, ils ne pensent pas plus loin que le bout de leur nez. Pensa le Sandaime. Ont-ils seulement imaginé l'impact sur les soldats si l'Hokage venait à être tué au combat. L'armée serait comme un corps décapité, qui s'écroule.

Ils croient que c'est facile, pour lui, d'envoyer tous ces hommes, ces femmes, ces enfants, parfois, au devant des armes ennemies ? Ils croient qu'il ne pense qu'à préserver sa petite vie ?

Mais, s'il avait le choix, il serait en première ligne, encore et toujours, et il tremperait ses mains dans le sang, dans celui de ses ennemis et le sien.

Mais il ne pouvait pas, car alors, il n'aurait plus sa vue d'ensemble, et le pays du feu perdrait…

Lui demander d'aller à la guerre ! Ses poings se crispèrent de rage.

Ils peuvent bien y aller eux même, puisqu'ils tiennent tant à y envoyer quelqu'un !

Lui, il n'avait pas le droit de bouger du village ! Si toute l'armée venait à brûler, si le pays du feu s'effondrait, alors lui défendrait son village de toute sa puissance. Il serait le dernier à tomber. Un rôle difficile.

Mais jusque là, il devrait rester dans sa chaise, et diriger tous ces morts en sursis.

Le chef est destiné à vivre avec la culpabilité du survivant. Jusqu'à sa mort.

Même si c'est pour dire que c'est de la merde, même si c'est pour m'insulter, laissez des reviews !!