* Promesses interdites *

Chapitre 1

L'air matinal était frais sur sa peau blanche et délicate. La lumière acre du soleil se reflétait sur l'horizon et embaumait la capitale de sa lumière dorée, lui donnant l'illusion d'une cité céleste. Il aimait cette vue qui avait coutume de lui donner une paix intérieure, chose qu'il ne parvenait à trouver ce matin là. Au contraire, un goût amer persistait dans sa bouche. Ce panorama lui faisait tant penser à l'être qu'il aimait ; de lui émanait tant de chaleur, de douceur et de bienveillance, pourtant elle lui paraissait hostile.

Des pensées douloureuses lui traversèrent l'esprit et il ferma les yeux avec force, comme pour les chasser mais il ne put y parvenir. Ses yeux le picotaient et il sentait son sang lui monter à la tête. Il ne pouvait contrôler ses émotions ni les larmes qu'il déversait si facilement depuis la veille.

Il s'était penché sur la rambarde de la terrasse de sa chambre car ses jambes ne pouvaient plus le soutenir dû à l'émotion. Sa conversation avec Gwendal lui avait déjà couté cher mais les mots de Yuuri retentissaient dans sa tête comme le son sourd d'une cloche.

- Flash back -

Il était tard et Wolfram se trouvait dans le bureau de Gwendal. Il venait de finir son rapport de patrouille sur les bordures de Shin Makoku. Durant toute son explication, il avait senti le regard fixe et perçant de son frère aîné sur lui. Ce dernier ne laissait jamais paraitre ses émotions mais quelque chose dans son regard inquiétait le blond.

« Bien, si tu me le permet, j'aimerai prendre congé. » Dit-il puis commença à lui tourner le dos pour se diriger vers la porte.

« Wolfram. » L'ainé l'interpella de son ton autoritaire ce qui stoppa ses pas.

Le blond se tourna vers lui attendant ce qu'il avait d'autre à lui dire.

« Le vingt cinquième anniversaire de sa majesté approche… Tu sais ce que cela implique n'est-ce pas ? » Gwendal qui avait les doigts croisé devant sa bouche regardait son petit frère avec un air grave.

« Je n'ai pas la tête à réfléchir à cela. La patrouille m'a fatigué et j'aimerai avoir un peu de repos. » Répondit-il d'un ton sec.

« Tu comptes encore fuir longtemps ? Est-ce que rester dans cette situation sans aucun espoir d'évolution te satisfait ? Arrête de te bander les yeux et de te boucher les oreilles. Tu n'es plus un enfant et dans cette situation, tu sais mieux que personne à quel point tu souffres. Si tu désires que je te le dise de vive voix pour mettre fin à cette mascarade, je vais le faire volontiers… Sa majesté ne… »

« JE SAIS ! » S'écria Wolfram la tête tourné sur le côté, incapable de lui faire face. « Je sais tout ça » Reprit-il avec plus de calme.

« Alors pourquoi persistes-tu ? Ce n'est certainement pas par fierté. »

Oui, il avait déjà perdu toute sa fierté à s'accrocher de la sorte à Yuuri alors que ce dernier lui était indifférent. A cette pensé, il sentit son cœur se serrer douloureusement dans sa poitrine.

« Tu as attendu assez longtemps, plus tu t'accrocheras, plus tu en seras blessé. D'engager tes sentiments dans ses fiançailles accidentelles a été ton erreur mais ne t'enfonces pas plus bas, Wolfram, cela m'est insupportable. » Continua l'aîné.

« Cela ne regarde que moi. » Coupa le blond mais Gwendal pouvait bien voir la détresse et la souffrance de son petit frère dans ses yeux si expressif. S'il y avait une chose pour laquelle il était doué s'était la facilité qu'il avait d'exprimer ses sentiments. Cela lui venait de son caractère impulsif et passionné. Quoi qu'en pensait les autres, au fond de lui, Gwendal qui avait tant de mal à s'ouvrir aux autres trouvait ça adorable.

L'ainé soupira. « Ce qui t'as fait attendre pendant tant d'années, ce n'est pas seulement ton amour pour lui mais cette petite lueur d'espoir qui te souffle qu'avec le temps, il finira par reconnaître tes sentiments et y répondre. Mais la vérité, c'est que tu pourras attendre encore 5 ans, 10 ans, même une éternité, rien ne changera car Yuuri t'aime mais seulement que comme un ami. »

Wolfram était tendu et faisait son possible pour contrôler ses émotions, il ne voulait pas pleurer devant son grand frère qu'il admirait tant. Il ne voulait pas se montrer plus faible qu'il ne l'était déjà… Il se sentait misérable. Un nœud s'était formé dans sa gorge et il était incapable de sortir un seul son de sa bouche au risque d'éclater en sanglot. Tout ce que Gwendal avait dit étaient vrai et il le savait déjà, mais de l'entendre d'une autre bouche que de la sienne était bien plus douloureux qu'il ne l'aurait cru. Cela rendait les choses bien plus réelles.

« Tu ne peux forcer une personne à t'aimer ni le rendre prisonnier de vos fiançailles par égoïsme. Arrête de faire l'enfant gâté. Il est temps que tu ouvres les yeux et que tu renonces à lui. De cette manière vous pourrez tout les deux avancer à nouveau. »

Wolfram serra ses poings, il n'en pouvait plus. Il avait l'habitude qu'on le traite de gamin capricieux, égoïste et prétentieux mais que l'on mette tout les tords et responsabilités sur lui pour cette situation, il trouvait ça injuste. Il n'avait jamais forcé Yuuri à maintenir leurs fiançailles et la seule chose qui lui faisait peur était l'idée qu'il ne les avait pas annulés par pitié à son égard. Au fond, Wolfram n'attendait pas que Yuuri accepte ses sentiments, il avait compris depuis bien longtemps que ce dernier ne les retournerait jamais. Ce qu'il désirait, c'était que Yuuri le délivre de leur engagement. Il en avait assez de l'altruisme de leur roi, c'était là une noble qualité, celle qui l'avait amené à l'aimer mais c'était aussi cela qui le détruisait. Yuuri aimait Wolfram comme il aimait les autres, ni plus ni moins et cette réalité lui faisait mal. Mais ce que Yuuri faisait avec lui n'était pas vraiment de la gentillesse, finalement il voulait juste que Wolfram endosse le mauvais rôle pour qu'il puisse se décharger du sentiment de culpabilité qu'il aurait ressentit s'il avait été celui qui avait mis fin à cette mascarade comme les gens aimaient appeler leurs fiançailles.

« Ce n'est pas en couvrant Yuuri que vous allez l'aider à aller de l'avant. Je n'ai jamais essayé de le convaincre de maintenir notre engagement ni supplié de me garder. La seule chose qui pourrait l'aider est de dire clairement ce qu'il désire et je ne discuterais pas. Pour une fois, j'aimerai que Yuuri pense à son propre bonheur avant de penser à ce que je pourrais ressentir. Faire face à un conflit, trouver la solution adéquate en affirmant son choix et grandir en surmontant leurs conséquences, n'est-ce pas là des qualités requises pour un roi ? » Répliqua Wolfram avec détermination puis des larmes lui vinrent aux yeux, il ne pouvait plus les retenir, il n'en avait pas la force. « De cette manière, peut-être que je pourrais moi aussi enfin être libéré de cette emprise… »

Il avait quitté la pièce avant que son frère puisse ajouter quoi que ce soit et il marchait désormais en direction de la chambre royale. Il ne comptait pas y dormir, simplement souhaiter la bonne nuit à Yuuri qui était probablement en train de dormir.

Alors qu'il approchait, il pouvait reconnaître les sons de la voix de Yuuri et de Conrad qui venait de l'antichambre. Tout deux étaient en pleine discussion et plus il s'approcha, plus les mots devenaient clair et Wolfram reprocha soudain au mur d'être aussi fin, effectivement, les murs avaient des oreilles.

« …temps, Yuuri. » Saisit-il la fin d'une phrase.

Wolfram n'aimait pas écouter aux portes autant qu'il n'aimait pas le lien fort et indestructible qui existait entre les deux personnes qui se trouvaient dans la pièce d'à côté. Il s'apprêtait à passer la porte lorsque les paroles de Yuuri firent stopper ses pas tandis que son cœur s'arrêta un instant.

« Mais je me demande si Wolfram a compris que je ne désire pas passer le restant de ma vie avec lui… J'ai beau l'éviter, être froid avec lui, il revient toujours et à chaque fois avec plus de force… Je ne sais plus comment me comporter avec lui. » Dit-il d'un ton fatigué.

« La situation ne doit pas être simple pour lui non plus tu sais. »

« Je veux bien le concevoir mais je n'ai juste pas envie qu'il m'étouffe. Cela fait longtemps que nous sommes dans cette situation et jamais il ne m'est arrivé de me sentir vraiment étouffé ou même dégouté par sa présence, mais ces dernier temps, cela me met mal à l'aise… » Le roi soupira.

Le pire cauchemar du blond prenait une tournure réelle et ses couleurs lacéraient son cœur déjà bien affaibli. Il porta sa main sur ses lèvres pour ne rien laisser s'échapper. Si de s'être fait faire la leçon par Gwendal l'avait blessé, les paroles de Yuuri venait de l'achever. Dégouter son fiancé était l'une de ses plus grande peur, c'est pourquoi ces mots lui faisaient d'autant plus mal.

« J'ai peur d'être répugné jusqu'au point que seul le son de sa voix ou l'écoute de sa respiration m'insupporte… » Le roi soupira à nouveau. « Je suis désolé de me livrer à toi de cette façon Conrad, d'autant plus que tu es son frère… C'est juste que je ne sais pas à qui en parler ». De là où il était, Wolfram se sentait mourir. De plus, il ne pouvait voir le regard inquiet et furtif que Conrad jeta en direction de la porte.

« Tu as seulement peur, ce qui veut dire que rien de tout ce que tu viens de dire c'est vraiment produit. Tu devrais lui en parler, je suis certain qu'il comprendra. » Réconforta le soldat.

« Ce n'est pas si facile, je l'aurai fait depuis longtemps si j'en étais capable. » Wolfram était paralysé mais il en avait assez entendu et sans s'en rendre compte, ses jambes l'avaient porté jusque dans sa chambre.

- Retour au présent -

Il s'essuya les larmes puis se dirigea vers l'intérieur où il alla se rincer le visage dans la bassine aux sculptures compliquées placée dans sa chambre à cet effet. Au dessus, il ne put empêcher ses larmes de couler à nouveau et il se réprimanda intérieurement d'être aussi faible et d'avoir la larme si facile.

« Je suis vraiment pitoyable. » Souffla-t-il en fermant les yeux. Ses larmes se mélangèrent avec l'eau sous lui. Il ouvrit lentement les yeux pour regarder son reflet sur la surface de l'eau. Son regard était triste.

« C'est la dernière fois que je pleure pour toi Yuuri, j'en fait le serment… Tout serait tellement plus simple si on pouvait arracher mon cœur pour que je n'ai plus à t'aimer, pour que je t'oublis… Pour pouvoir te regarder sans penser que c'est avec toi que je veux vieillir ni que tu es l'homme de ma vie et que je te désire. Si je pouvais te voir que comme un simple ami, tout serai plus facile… »

Il toucha la surface de l'eau avec ses doigts, ses yeux toujours mélancolique mais ses larmes avaient cessées de couler. « Je dit cela mais je ne peux pas m'imaginer sans t'aimer… Tu es devenu comme une partie de moi, ridicule, hein ? » Il sourit tristement. Son petit monologue l'avait calmé. Il fit un pas en arrière pour s'écarter de la bassine et se diriger vers le bureau.

« Je peux t'aider si tu le désires. » Entendit-il. Cela le fit sursauter puis il regarda tout autour de lui mais ne trouva personne. Il croyait halluciner mais il n'avait pas rêvé, il avait entendu la voix claire et douce d'une jeune femme.

« Qui est là ! Sortez de votre cachette !!! » Ordonna-t-il de manière autoritaire. Sa main était sur le manche de son épée, il était prêt à se défendre.

« Je ne peux pas me montrer sous ma véritable forme, Wolfram. » La voix provenait de la bassine, il en était certain.

« Qui es-tu ? Et comment me connais-tu ? »

« Pardonne mon impolitesse… Feld, tu peux m'appeler Feld. Cela doit être déroutant de parler sans voir son interlocuteur mais j'ai pu voir la tristesse dans tes yeux et entendre la détresse dans ta voix… Ce sont des émotions qui me sont familières… »

Wolfram pouvait entendre de la mélancolie dans sa voix envoutante.

« C'est difficile de croire à une entité invisible… »

Il entendit un petit rire. « Oui, je te l'accorde. Mais nous pourrons nous rencontrer si tu le désires, je me dévoilerai à toi lorsque la lune sera pleine à la fontaine où poussent les beaux Wolfram en abondance. »

« Comment connais-tu ces fleurs ? De plus, tu n'as toujours pas répondu à ma question, qui es-tu ? » Demanda Wolfram énervé. Il perdait patience.

« Je te le dirai lorsque nous nous verrons. Je dois bientôt partir mais avant, pourrais-tu t'approcher du point d'eau qui est proche de toi ? »

Wolfram haussa un sourcil. « Et pourquoi je le ferai ? »

« Je ne t'y oblige pas, fais-le si tu en as envie. » Répondit-elle et il s'approcha sans rien dire. Là, il regarda la surface de l'eau où il vit une petite onde se créer d'elle-même comme si quelqu'un y avait posé un doigt puis une deuxième onde apparu, une troisième, une quatrième puis une cinquième s'ajoutèrent.

« Tu vois les ondes crées par mes doigts ? Ceci est la preuve que j'existe et que j'ai partagé ce moment avec toi. Wolfram…. Je souhaitais te dire que de pleurer pour son amour n'a rien de honteux et tu es loin d'être pitoyable. Tes sentiments sont sincères et il n'y a rien de plus beau que l'amour dans ce bas monde. »

Il fronça des sourcils en regardant la surface de l'eau de la bassine. « A bientôt, Wolfram ! » Les ondes disparurent. Elle était partie, laissant un Wolfram penaud.

« Feld ? » Appela-t-il mais elle ne répondit pas. « Feld ? » Toujours rien.

Il passa sa main dans les cheveux. « Qu'est-ce que c'était ? »

Quelqu'un frappa à la porte et cela le ramena à la réalité.

« Père es-tu levé ? » Demanda-t-on à travers la porte fermé.

« Oui, Greta, tu peux entrer. »

Elle ouvrit la porte sur ces mots et lui offrit un chaleureux sourire. Greta avait grandit. Ses longs cheveux bouclés, son teint mat et ses yeux saphir faisaient d'elle une beauté exotique. Elle avait une tête de moins que lui mais tout deux paraissaient presque avoir le même âge. Wolfram quand à lui, avait prit un peu en carrure et avait grandit. Ses yeux s'étaient affinés autant que ses traits s'étaient endurcis. Il était toujours aussi beau et son air arrogant lui donnait du charme. « J'ai été surprise de ne pas te trouver dans votre chambre. » Dit-elle. « Effee m'avait dit t'avoir vu rentrer tard hier soir. Tu ne t'es pas disputé avec Yuuri, non ? » Demanda-t-elle inquiète.

Il lui sourit. « Bien sûr que non. Pourquoi me disputerai-je avec cette lavette ? » Il s'avança vers elle. « Allons déjeuner. » Il prit sa main puis quittèrent sa chambre ensemble mais Greta le regardait avec inquiétude. Il serra la main de sa fille un peu plus fort et la rassura en disant : « Ne t'en fait pas Greta, je vais bien. »

Cela ne la rassura pas plus mais elle resta silencieuse ne voulant pas embêter son père ni le mettre de mauvaise humeur.

Wolfram savait qu'elle s'inquiétait pour eux mais il n'avait pas la tête ni le cœur à reparler de ses problèmes sentimentaux. Cette pensée le ramena à sa rencontre avec Feld, quelques minutes plus tôt.

« Dis moi, sais-tu quand sera la pleine lune ? »

Elle porta son index sur ses lèvres en réfléchissant. Cela le fit sourire, il la trouvait mignonne à croquer. « Je dirai, dans deux jours, la lune était presque pleine hier soir. » Répondit-elle. « Pourquoi cette question? »

Il la regarda du coin de l'œil avec un sourire malin. « Ca, c'est un secret. »

**********

Yuuri était au bord de la fenêtre la plus proche de son lit. De là, il contemplait la lune et le ciel étoilé. Cela faisait deux jours que Wolfram était rentré et ce dernier semblait l'éviter alors qu'il avait enfin trouvé la force de le confronter.

Il soupira lorsqu'une tête blonde attira son attention. Que pouvait bien faire Wolfram dehors au beau milieu de la nuit.

Yuuri s'empressa de se lever pour aller le rejoindre mais après réflexion, il se dirigea vers son lit où il se blottit dans sa couverture. Il se tourna et se retourna mais ne parvenait pas à fermer l'œil. Savoir Wolfram dehors à cette heure inhabituelle le préoccupait. Il se leva, enfila ses chaussures et couru dans la direction qu'avait prit le prince.

Ses pas le guidèrent vers le jardin de Celi et de sa fontaine. Il était à bout de souffle car il avait couru aussi vite que ses jambes avaient pu le porter. Là, il découvrit Wolfram au pied de la fontaine, sa silhouette illuminé par la lune. Le spectacle était magnifique, même de dos, de la beauté se dégageait du blond mais quelque chose le gênait comme si quelque chose d'irréversible allait se produire.

Une autre silhouette se dégagea du blond. C'était une femme aux longs cheveux qui brillaient sous la lumière de la lune. Yuuri pouvait voir qu'ils s'échangeaient des mots puis elle déposa un baiser sur son cœur. Après cela, Wolfram se mit à genou devant elle comme un chevalier devant sa reine puis elle déposa un baiser sur son front. Elle se baissa à son tour puis Wolfram copia ses gestes en lu donnant un baisé dur la poitrine puis le front. Il leva la tête de la jeune femme avec ses doigts pour mieux accéder à ses lèvres qu'il scella avec les siennes.

Devant cette scène, Yuuri était resté immobile tant elle lui paraissait inconcevable. Comment Wolfram pouvait s'adonner à ce genre de plaisir alors qu'il le traitait d'infidèle ou de trompeur à chaque fois que son regard avait le malheur de se fourvoyer sur une femme ? Il se sentait trahis, trompé et son cœur se serra à ces pensées mais il ne put s'égarer longtemps car ses yeux s'écarquillèrent au moment où les deux s'effondrèrent dans les bras de l'un et de l'autre.

Son souffle coupé, Yuuri avait l'impression que son cœur s'était arrêté l'espace d'un instant. « WOLFRAM !!! »

Fin du chapitre 1

J'ai pris plaisir à écrire ce chapitre et la suite sur laquelle je suis en train de travailler. Laissez-moi savoir ce que vous en avez pensé en m'écrivant des petites reviews ! Toutes critiques constructives sont les bienvenues :3