Titre : One hundred flowers

Auteur : Taki

Rating : NC-17

Résume : Recueil de oneshots lemoneux consacrés à divers couples

Warning : Yaoi… J'y déverse toute mon innocence

Disclaimer : Rien n'est à moi. Je me permets juste d'emprunter les personnages, d'Hino Matsuri, afin de les soumettre à mon esprit pur et innocent.

Note de l'auteur : Diverses mises en scènes, inspirées par divers manga…

En espérant que ça vous plaise…

Chapitre 1 : Be my lover and hold me tight…

Un costume noir foncé signé Armani

- Zero-kun je t'en prie, j'ai vraiment besoin de ton aide… Tu ne laisserais pas ton vieil ami dans la merde, n'est ce pas ?

- Tu plaisantes j'espère ? Je travaille sur un gros projet en ce moment, je te signale… Tu penses vraiment que je n'ai rien d'autre à faire que de jouer à l'host dans ton club de merde ?

Une chemise en soie rouge légèrement ouverte, laissant apercevoir un torse viril.

- Pardon ? Tu ne disais pas ça, quand le club de merde comme tu l'appelles t'aidait à financer tes études…

- Ce n'est pas la même chose… Et il y a un moment je te signale…

- Je vois… Très bien… Je suis sûr que papa sera très heureux d'apprendre ce que son petit protégé pense de son business

- Ca suffit Kain, ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit !

Des souliers en cuir noir signés Gucci

- Je sais que tu es vraiment occupé mais là… j'ai vraiment besoin de toi.

- Ouais…

- Allez, je reçois beaucoup d'invités importants demain et comme par hasard j'ai 3 hôtes qui sont malades ! S'il te plait, juste pour une soirée… tu es ma dernière chance , Kiryuu

- T'abuses vraiment… Ca fait quatre ans que je n'ai pas fait ça… Je ne suis pas sure que…

Des cheveux mi-longs argentés, une frange sur le front

- T'inquiètes… Ca va vite revenir tu vas voir… Après tout, tu étais l'un des meilleurs à l'époque, tu te rappelles ? Et puis, papa sera tellement content si je lui dis que tu reviens nous filer un coup de main… Si tu savais à quel point il était heureux quand il a appris que tu avais eu une promotion

- Impossible !!! Ca fait des lustres que je n'ai pas parlé à Ichijô-san.

Un rubis à l'oreille droite, un parfum masculin et envoutant

- Bof tu connais papa… Il ne le montre peut-être pas mais il t'adore… Je l'ai plusieurs fois surpris en train de parler de toi avec ton père adoptif, Kaien Cross

- Quoi !!!

- Enfin… Kiryuu je dois y aller là… mais promets moi d'y réfléchir… J'ai vraiment besoin de toi sur ce coup là.

Une légère touche de Kohl pour avoir un regard irrésistible… Et c'est partit…

- Bonjour Madame, bienvenue au « One-hundred-flowers Club », Zero, pour vous servir… fit-il en posant un chaste baiser sur la main de la cliente.

- Woowww, Kain-san !!! C'est un nouvel hôte... Ahhhhh !!!! Qu'il est beau !!!! Zero-kun, je peux t'appeler comme ça, n'est ce pas ?

- Bien sûr… C'est toujours un plaisir, d'entendre des paroles aussi flatteuses, de la part d'une aussi belle jeune dame…

- Ne sois pas aussi froid tu sais… Appelle moi Mariah…

- Mariah-sama… Désirez-vous boire quelque chose…?

- Ouiiiiiii !!!!! J'ai la gorge sèche tout à coup ! Kain…. Champagne !!! Viens par là Zero-kun… assied-toi près de moi… Je veux tout savoir sur toi…

Kain s'inclina respectueusement et chuchota à l'oreille de Zero, avant que celui-ci ne rejoigne la cliente.

- Mariah Valentine, la fille du richissime industriel…. Sois très gentil avec elle, c'est une de nos meilleures clientes. Rien de spécial, sauf qu'elle a les mains un peu baladeuses quand elle boit plus que de raison

- Je vais te tuer Akatsuki !

- Bon courage... Zerooo-kun fit l'autre en s'éloignant.

Quelques heures plus tard

Zero avala rapidement un comprimé. Cette femme était un vrai pot de colle, elle n'avait pas arrêté de se coller à lui, de le toucher, de l'embrasser. Elle était même allée jusqu'à le forcer à boire pour l'accompagner, et Dieu sait qu'elle buvait comme un trou. Résultat il avait un petit mal de tête et se sentait légèrement saoul. Un petit tour au toilettes du club, puis il allait pouvoir enfin rentrer chez lui, et dormir quelques heures avant de retourner au boulot.

Pendant qu'il libérait sa pauvre vessie complètement à bout, il remarqua avec contrariété qu'il n'était pas seul dans la pièce. Ne vous méprenez pas, ce n'était pas le fait qu'il y ait quelqu'un d'autre qui le gênait vraiment… il était tout simplement agacé par les regards curieux que ce dernier jetait sur votre entrejambe.

« C'est quoi son problème à celui-là » pensa l'hôte en se dépêchant de terminer et de ranger ses petites affaires à la place où elles devraient être.

Vivement qu'il se lave les mains et disparaisse de ce club de dégénéré !

- Zero-kun ? C'est cela ? fit l'inconnu en ouvrant à son tour le robinet d'eau.

Ce n'est qu'à se moment qu'il se retrouva vers l'homme, bien décidé à lui dire une parole très gentille qu'il n'oublierait pas de si tôt.

- Ou… Oui…

Ces yeux… Cette bouche… Ce visage… Il en était presque choqué

- Le club ferme bientôt ses portes n'est ce pas ?

- En effet…

Eh… Il n'allait quand même pas se mettre à rougir comme un adolescent !

- C'est dommage… J'aurais aimé.. discuter un peu avec vous mais… il semblerait que vous ayez été très occupé toute la soirée…

Satané Mariah !

- … Si ca ne vous dérange pas… On pourrait aller boire un verre… quelque part…

« Mais je travaille moi… demain… et il est déjà 1h du matin »

- Bien sûr… Je n'ai rien d'autre de prévu…

- Bien… dans cinq minutes… devant l'entrée principale ?

- Pas de problème… à tout de suite !

Plus tard…

A peine une heure avait suffit pour qu'ils se retrouvent dans cette chambre d'hôtel, se jetant l'un sur l'autre comme des loups affamés. L'alcool étant un puissant désinhibiteur, Zero se rendait à peine compte de ce qu'il faisait : c'était comme si ces yeux le faisaient sombrer dans une puissante folie, ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant. Il désirait ce corps à un tel point qu'il en avait mal. Les vêtements volèrent sans plus de cérémonie dans la pièce et le lit fut rapidement mit à contribution.

- Zero-kun… essayait de protester l'autre, pendant que les dents de l'hôte s'attaquaient violemment au téton droit.

- C'est de ça que tu avais envie, n'est ce pas ?

- Non… Ah.. fit l'autre, en sursautant…

- Ne me mens pas… J'ai bien remarqué comme tu regardais ma queue… dans les toilettes. Ne t'inquiète pas… je vais te donner ce que tu veux… mais avant… fit-il en descendant le long du torse…

- …

- Laisse moi goûter la tienne… fit-il en engloutissant entièrement la virilité dressée de l'autre.

Ne se laissant pas distraire par les mouvements de bassins de l'autre, il suçait, léchait , caressait le morceau de chair avec une délectation presque perverse. Ca faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas eu l'occasion de faire ça ! Il n'avait pas eu d'amants depuis un bon moment et son travail l'occupait tellement qu'il n'avait pas le temps de sortir s'amuser avec d'autres garçons de son âge. Mais là, ce qu'il avait dans la bouche compensait fortement toutes ces semaines d'abstinence. Il n'y avait pas de mot pour décrire le plaisir qu'il ressentait à sentir ce morceau de chair grossir lentement dans sa bouche… il avait oublié à quel point cette odeur, ce gout salé et unique enivrait ses sens. Rien que de voir la petite tête rouge, il sentait que l'orgasme était imminent, et il ne pouvait que qu'attendre avec impatience ce moment chéri où il pourrait enfin recueillir dans sa bouche ce cru de haute qualité dont il avait été privé pendant si longtemps.

Lui même était tellement dur qu'il en avait mal. Sa queue, frustré par ces moments de longue abstinence exprimait elle aussi son impatience par des mouvements brusques et nerveux, pendant que les gouttes qui s'en échappaient souillaient progressivement les beaux draps blancs. Sentant que lui même n'allait plus pouvoir tenir très longtemps, il laissa sa langue glisser vers l'intimité de son partenaire, frôlant au passage les belles couilles rose et dures à souhait, sur lesquelles il aurait aimé passer un peu plus de temps, s'il était pas aussi pressé.

Comment était ce possible d'être aussi fasciné par un corps ?Il venait à peine de rencontrer cet homme et voilà qu'il était déjà envouté… Ce corps blanc, mince, viril, musclé était tout simplement divin. Chaque toucher le rendait encore plus fou, chaque coup de langue augmentait la tension dans son bas-ventre… Et puis cet antre ! Par tous les forces de la natures réunies !!! On aurait dit que c'était une étoffe rare, tellement c'était chaud, tellement c'était doux à l'intérieur. S'il arrivait à peine à avoir la force de retirer ses doigts, comment réagirait sa queue une fois à l'intérieur ? Ca en était trop… Il n'en pouvait plus.

Vraisemblablement, c'était aussi le cas de l'autre qui, enivré par ces caresses divines, ne semblait plus pouvoir contrôler ces accès de chaleur et ces frissons de plaisirs qui traversaient maintenant tout son être. C'est comme si cet homme par ses caresses, arrivait à briser toutes ses barrières naturelles et à réchauffer son cœur mort. Cette atmosphère, ce désir naturel presque sauvage, cette possessivité le désarmait complètement. N'arrivant plus à supporter cette tension dans son bas ventre, il bascula son partenaire en dessous de lui, interrompant les va–et-vient de la langue perverse dans son intimité, lui colla un baiser qui lui vola ses dernières résistances puis enfin, laissa lentement glisser son sublime corps sur la virilité douloureusement tendue de l'hôte.

Ca en était trop pour notre pauvre Zero qui, comprimé dans ce fourreau de chair, gouttait littéralement à ce qu'on pourrait appeler un second paradis. Comment pouvait-il résister à cela ? Avant qu'il ne s'en rende compte il avait déjà déversé son plaisir dans son ami. Putain comment pouvait-il aussi faible ? Pour une fois qu'il avait trouvé le partenaire idéal, voici qu'il se comportait comme un adolescent… Se couvrant le visage de ses mains, incapable de se résigner à se retirer de cet antre brulant et trop honteux pour regarder son partenaire dans les yeux, il eut cependant un sursaut de surprise lorsqu'il sentit un liquide chaud affluer sur sa poitrine. Visiblement dans le même état que lui, le partenaire en question, exténué, se laissa aller sur la poitrine de l'hôte, décidé à ne pas laisser s'éteindre cette flamme, capable de réchauffer son pauvre corps solitaire.

La nuit fut longue… et agitée…

Même quelques jours après, Zero pensait à cette histoire avec un léger pincement au cœur. Qu'est ce qui lui avait prit de passer la nuit avec un homme, et un inconnu de surcroit ? Et pire encore… Qu'est ce qui lui avait prit de disparaître comme ça, à peine le jour levé, comme un voleur ?

- Allo ?

- Kiryuu !

- Kain ? Qu'est ce que tu me veux encore ?

- Oh ça va calme-toi… J'appelais juste pour te remercier... Tu es parti tellement vite la dernière fois qu'on n'a pas pu se voir… Qu'est ce qui s'est passé au juste ?

- Désolé, j'ai plus vraiment l'habitude de boire autant… Je ne me sentais vraiment pas bien…

- Ah je vois… Au fait Mariah a été ravie… Si un jour tu venais à en avoir marre de ton boulot, je t'embauche sans hésiter…

- C'est ça oui… C'est tout ce que tu avais à me dire ?

- Ne sois pas aussi froid… Je voulais savoir si tu avais un moment un de ces quatre… On pourrait sortir et s'amuser, comme au bon vieux temps !

- Désolé, mais j'ai beaucoup de travail ces derniers temps… Je t'appelle dès que j'ai un moment.

- Ok… à bientôt alors. Prends le temps de reposer quand même, t'as pas l'air très bien…

- T'inquiète… à bientôt

Qu'est ce qu'il croyait au juste ? Que ce type dont il ne connaissait même pas le nom aurait cherché à le retrouver/contacter ? C'était juste une passade, un coup d'un soir, ils s'étaient bien amusés et ça s'arrêtait là , n'est ce pas? Et puis d'ailleurs, ce n'était vraiment pas le moment de parler de ça, avec le boulot de dingue qu'il avait. Il devait présenter un gros projet, de plusieurs millions de yens à un important client, et les enjeux étaient trop importants pour qu'il se laisse distraire par des choses aussi insignifiantes.

Mais alors… pourquoi ne pouvait-il oublier ce regard ?

Le jour J

Zero rassemblait méticuleusement ses notes et documents dans la salle de réunion. Il profitait des quelques minutes avant que le sponsor n'arrive pour vérifier que tout était en place.

- Ne t'inquiète pas Ryu-kun, je suis sûr tout va bien se passer lui fit son patron en lui donnant une petite tape à l'épaule.

- Merci Touga-sensei. Répondit-il simplement, évitant de montrer à quel point ce simple geste pouvait le rassurer…

9h49… Ils devraient bientôt être là…

- Kiryuu-kun !!! s'écria une petite voix dans son dos

- Yuuki-san? fit-il en se retournant vers la porte.

- Je sais, je suis un peu en avance… Je suis juste venue voir si tout allait bien et si possible te donner un coup de main pour les derniers préparatifs avant que mon frè… enfin le patron arrive. Fit la jeune fille d'un air enjoué

- C'est très gentil de ta part, tu n'aurais pas du te déranger pour si peu de choses…

- Non au contraire, nous avons travaillé tous les deux sur ce projet, c'est normal qu'on se soutienne n'est ce pas ?

- Merci… fit sincèrement le jeune homme

9h58…

- Kiryuu-kun, regarde qui je t'emmène… cria la jeune fille à notre ami qui écoutait attentivement les dernières recommandations de son patron avant la présentation.

Surpris, et absorbé la conversation, il ne parut pas avoir clairement comprit ce que sa collège semblait lui dire…

- Tu …. Fit-il, d'un air distrait, en se retournant

….

Non ce n'était pas vrai !!! Qu'on ne lui dise pas que…

- Je disais que je te présente mon frè… enfin le patron, Kaname KURAN-sama

Pitié non !!! Tout sauf ça !!!

- Kuran-sama, je suis heureux de faire enfin connaissance…

- Moi de même Kiryuu-san. Yuuki m'a fait tellement d'éloges à votre sujet, il me tardait de vous rencontrer

- Mais je vous en prie, tout le plaisir est pour moi…

Après tout le Zero hôte et le Zero manager étaient tellement différents qu'il n'y avait pas moyen qu'il le reconnaisse.

Et apparemment c'était le cas…

La présentation fut un succès. N'était ce pas suffisant ?

Bien sûr que si…

Alors pourquoi sa poitrine lui faisait aussi mal ? Pourquoi le seul fait de rencontrer le regard de cet homme lui donnait envie de pleurer ?

- Kiryuu-kun tu viens prendre un verre avec nous ?

- Non merci Touga-sensei… je suis un peu fatigué, je pense que je vais rentrer…

Plus jamais d'alcool…

- Je comprends, tu t'es beaucoup investit pour la réussite de ce projet… Ne t'inquiète pas, je t'excuserais auprès de Kuran-sama. Repose toi bien…

- Merci…

Plus tard

Zero s'affala sur le canapé, après avoir avalé un comprimé. Il avait mal sans ressentir aucune douleur franche et il étouffait littéralement sous le débardeur dont il se débarrassa très rapidement, restant torse nu.

Ding dong

« Pitié non… pas maintenant »

Ding dong, ding dong, ding dong ding dong

Kain à coup sûr…. Cet imbécile était le seul à pouvoir se permettre de se pointer chez lui et faire autant de grabuge. Et il ne perdait rien pour attendre… pensait-il en marchant d'un pas énervé vers la porte.

- Kain... tu vas arrêter de foutre le bordel et me laisser déprimer en paix ? cracha-il en ouvrant brusquement la porte.

- …

Merde…

- Kuran-sama ???!!

- Tu ne m'invites pas à rentrer ?

- Bien sûr… Entrez , installez-vous ! Excusez le désordre,… je ne m'attendais pas à recevoir de la visite….Vous voulez boire quelque chose ?

- Ca ira… merci

- Mais qu'est ce qui… ?

- On m'a dit que Kiryuu-san était un peu souffrant , donc je suis passé prendre des nouvelles.

- Vous n'auriez pas dû… Ce n'est rien de bien grave…

Qu'est ce qu'il avait à le regarder comme cela…

- Bien… Je suis plutôt rassuré, donc je vais m'en aller… fit l'homme en se levant

- Merci de vous soucier de…

Il eut à peine le temps de finir sa phrase qu'un superbe coup de poing et une magnifique gifle l'envoyèrent valser sur le canapé. Complètement déboussolé, le pauvre jeune homme leva des yeux interrogateurs vers son interlocuteur :

- Tu ne trouves pas que cette comédie a assez duré , Kiryuu-san ou devrais-je plutôt dire… Zero-kun !

Merde !!! Il savait…

- Tu t'es bien moqué de moi hein ?

- ?

- Me dire… Me faire… toutes ces choses et ensuite disparaître à la première occasion venue… Pour ensuite prétendre que rien ne s'est passé !

- …

- Qu'est ce que tu faisais dans cet host club ? Tu étais à la recherche d'un « bon coup », c'est ça ?

- Non !!!

- S'il n'y avait que ça qui t'intéressait, pourquoi est ce que tu ne me l'as pas dit franchement ? Pourquoi est ce que tu m'as dit toutes… ces choses…

Au fur et à mesure qu'il prononçait ces mots, la colère s'effaçait progressivement de son visage, pendant que la tristesse et la douleur prenaient place.

- Si tu ne ressentais rien pour moi… pourquoi m'avoir laissé… espérer… Pourquoi m'avoir laissé croire que … continua Kaname, ému au point de ne pouvoir terminer ses phrases.

Zero, impuissant et honteux, détourna la tête pour ne pas rencontrer ces yeux… Il avait tellement mal lui même… qu'il en restait sans voix…

- Je suis désolé… Je reconnais ne pas avoir été tout à fait honnête avec toi…

- …

- Tu as pu constater que je ne suis ni aussi beau, ni aussi distingué, ni aussi attrayant que le Zero que tu as connu ce soir là…

- …

- J'ai juste revêtu la casquette d'hôte pour donner un coup de main à un ami… Je ne cherchais pas… Pour tout te dire, je serais directement rentré chez moi si tu ne m'avais pas abordé…

- …

- J'avais un peu bu et j'étais tellement excité que je n'ai pas eu le courage de te l'avouer avant qu'on ne monte dans la chambre… Je suis désolé, tout est de ma faute…

- …

- Généralement les hommes qui fréquentent les Host-club, sont des gens importants, avec d'énormes responsabilités familiales et sociales. Ils ne peuvent pas se permettre de s'engager dans une relation sur le long terme… Je n'ai jamais aimé les relations d'une nuit, encore moins les relations basées uniquement sur le sexe…

Qu'est ce qui lui arrivait ? C'était quoi ce gout salé dans sa bouche ?

- … Mais pour je ne sais quelles raisons, j'ai accepté ta proposition… Je ne connaissais pas tes réelles intentions, ni ton identité, ni même ton nom … mais ça me suffisait, parce que j'étais décidé à ne prendre que tu voudrais bien me donner….

- Zero. !!

- Cette nuit était idyllique pour moi et… peut-être que j'ai été trop lâche pour pouvoir affronter la réalité le lendemain matin … fit le jeune homme en prenant son visage dans ses mains.

- Zero… je suis désolé… je ne voulais … fit-il en s'accroupissant, pour se mettre au même niveau que son amant

Il pouvait sentir ces douces mains se poser sur les siennes

- Comment as-tu pu une seule seconde douter de mes sentiments ? Tu n'as aucune idée de l'enfer que j'ai pu vivre ensuite… penser à toi chaque secondes, chaque minutes… Et puis te rencontrer à nouveau… ce matin… dans ces conditions… Et tu as le culot de me faire passer pour le dernier des enfoi…

Il eut à peine terminé sa phrase que ses bras furent plaqués sur le rebord du canapé, libérant son visage et plongeant son regard dans celui de son ami.

- Si je te disais que tu me plaisais et que je voulais être avec toi, qu'est ce que tu me répondrais… demanda ce dernier, on ne peut plus sérieux…

Ce n'était pas vrai… Il rêvait n'est ce pas ?

Le lendemain…

Debout, sous la douche, les yeux fermés et les deux mains plaquées contre le mur, Zero se laissait enivrer par le bruit, la sensation de l'eau tiède qui coulait sur sa peau. C'était comme s'il flottait complètement, submergé par le bonheur. Une histoire d'amour… avec un homme aussi riche et aussi puissant…. Etait ce réellement raisonnable ?

Absorbé par ses pensées, il ne put s'empêcher de sursauter lorsque deux mains vinrent se poser sur sa taille, et son dos fut parcouru de baiser…

- L'espace d'une seconde, je pensais que tu t'étais encore volatilisé !

- On est chez moi ici je te le rappelle !

- C'est vrai… Mais tu sais… je suis très peu rationnel lorsqu'il s'agit de toi !

- ?

- Je veux faire l'amour tous les soirs… Dormir dans tes bras… Me réveiller à tes côtés chaque matin…

- C'est très alléchant, mais je crains que ce ne soit malheureusement pas possible…

- Pourquoi ?

- Parce que tu es un homme très occupé et je doute qu'on puisse se voir aussi régulièrement… fit Zero en se retournant et en lui posant un chaste baiser sur la bouche…

L'homme se raidit et parut réfléchir un moment, puis déclara…

- Tu pourrais venir vivre avec moi…

- Quoi ?

- La maison est assez grande … tu auras tout l'espace dont tu auras besoin. Et tu pourras toujours utiliser une de mes voitures au cas où c'est trop éloigné de ton lieu de travail… A moins tu préfères que je t'en achète une ? Peut-être que tu aimerais autre chose aussi ? Je sais … je vais te donner une de mes cartes de crédit, comme ça tu pourras t'en servir à chaque fois que tu en aura envie…

- Kaname …

- Je vais demander à Yuuki de s'occuper du déménagement, comme ça tu n'auras à t'occuper de rien !

- Kaname… C'est très gentil mais…

- Mais… ?

C'était quoi ce regard de tueur ? Et pourquoi son étreinte devenait aussi douloureuse ?

- Tu ne veux pas vivre avec moi ?

- Non… mais… c'est peut-être un peu tôt non ?

- Je vois… Excuse moi de t'ennuyer… fit l'autre en le relâchant brusquement et en sortant de la douche

Merde… Qu'est qu'il avait encore dit !

- Kaname… Attends ! fit-il en refermant le robinet de douche et se précipitant dans la chambre à coucher, sans oublier d'attraper une serviette au passage.

Trop tard, l'amant en question, vexé par sa remarque avait déjà commencé à se rhabiller

- Kaname, ne le prends pas comme ça !

- Et comment veux-tu que je le prenne ? Tu penses réellement que ça me suffirait de te voir une fois de temps en temps….

- Ce n'est pas ce que je voulais dire…

- Je pensais que tes sentiments étaient sincères… Que tu voulais qu'on soit ensemble…

- Je t'ai déjà dit de ne pas douter de mes sentiments !

- C'est quoi le problème alors ?

- C'est juste que… Je pensais qu'on pourrait attendre de se connaître un peu mieux…

- Parce que tu penses qu'on se connaitra mieux en se voyant une fois par semaine… ou par mois… ?

- … mais se précipiter n'est pas non plus une solution, tu le sais très bien !

- Je sais… Mais c'est juste que… je ne veux pas te perdre Zero… fit Kaname en se laissant aller désespérément sur le rebord du lit

Pourquoi ces mots ressemblaient à un cri de détresse ?

- Je sais que ça peut te paraître stupide mais… j'ai besoin de toi… Est ce que tu peux comprendre ça ?

- …

- Ne me repousse pas… je t'en prie…

Pourquoi son cœur battait tellement fort qu'il arrivait à peine à respirer ? Pourquoi ne pouvait-il s'empêcher de prendre son amant dans ses bras et de l'embrasser avec fougue.

- Kaname… je pense que tu ne m'as compris… je serais extrêmement heureux de vivre à tes côtés… Mais c'est juste que c'est tellement nouveau pour moi… J'ai besoin d'un peu de temps…

- Combien de temps?

- Je ne sais pas… quelques semaines… tout au plus. Je ne suis pas sûr de pouvoir tenir très longtemps, moi non plus…

- Hum… Je suis très contrarié…

- Je sais… et je ferais de mon mieux pour me faire pardonner…

- Si tu commençais tout de suite…

- ?

- …. Ecarte les jambes…. J'ai envie de toi…

- … A vos ordres Kaname-sama !

- Ah mon cher Zero, j'ai bien peur de ne plus pouvoir me passer de toi… Plus jamais je ne te laisserais t'échapper…

- … mais j'y compte bien, mon amour…

- Oh Zero… Dis le… encore une fois…

Fin

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Oh… J'ai honte !!!

Inventer toute cette histoire d'amour rien que pour supporter le lemon. (Oui parce que c'était ce qui était prévu au départ).

J'espère que les autres chapitres seront moins ennuyeux…

Pour ceux qui se poseraient des questions, ce oneshot est principalement inspiré de « Watashi ni nita dare ka » de Masara Minase , traduit par Dangerous Pleasure.

Taki