Me revoilà ! Je sais, je sais l'attente a été un peu longue… Voici donc la suite de ma fic, qui était à la base un Two Shots, mais j'ai tellement d'idées de rebondissement que je pousse à trois chapitres, éventuellement quatre. J'espère que ce chapitre vous plaira. Avant de commencer la lecture, je tiens à remercier Lollipop, georgette 2006, Chocolatine, Dunky, Silvermirror Lily, Lollipop58, DD Love HP, Lili, Atchoum16, Elyana Black, Puky, LilyPetiteFleurDeLys, Miss Butterfly 22, Maliiia, Bella Black 2b Certains d'entre vous sont toujours fidèles à mes fics et je vous en remercie. Quand je reçois un mail avec vos reviews, ça me fait super plaisir et je me dis que ce que j'écris ne doit pas être si horrible :)
Une Mornille, Un Baiser.
2) Paye-moi, je t'embrasse, embrasse-moi je te paye.
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Potter : nom propre. Associé au prénom James : arrogant, fier, insupportable, atteind d'un complexe de supériorité, imbu de lui-même, égocentrique, beau , cruel, sadique, se réjouit du malheur d'autrui, aime tourner les autres en ridicule, beau, nombriliste, pratique régulièrement l'ironie poussée, très beau.
Cinq heures du matin. Hum, pourquoi ai-je mis le réveil aussi tôt, déjà ? Ah oui, pour me venger de Potter. Mouhahahahah ! Radar enclenché : direction, la perfection. Il est recommandé de prendre une douche, de se faire un brushing, se maquiller, mettre une jupe courte et de se parfumer allégrement. Ca y est, vous êtes arrivée.
Sans vouloir me vanter, quand cet ignoble Serpentard va m'apercevoir, ça va être la fête dans son slip ! (Sans vouloir être vulgaire) Rien que d'y penser j'en ris d'avance. Le plan est très simple : je ne vais pas déjeuner, Potter ne me verra pas, et il sera donc intrigué. Il fera donc attention à mon arrivée en cours de potions. Et là, je vais apparaître, plus belle que jamais, démarche assurée, et laissant derrière moi un nuage de parfum enivrant. Il sera éblouit par ma seule présence, et c'est à se moment précis que je m'approche de lui, que je lance l'offensive de drague et que… JE LUI LANCE LE GALLION D'HIER DANS LA TRONCHE ! Je repars ensuite, très digne, faussement peu fière ( parce que intérieurement je vais jubiler à mort), à ma place.
Je me suis entraînée toute la nuit à lancer le Gallion. Je l'ai pesé, j'ai calculé sa trajectoire. Aucun risque que j'échoue. Potter va le sentir passer et avec un peu de chance il aura la marque de la pièce de monnaie sur la joue pour trois semaines. Je suis diabolique !
C'est l'heure de descendre. J'ai peur, j'ai peur ! Arrivée devant la salle de potion, j'aperçois que Potter est déjà assis à sa place. Je prends une grande inspiration et je rentre.
Bon allez, j'expire. Encore cinq secondes. Bon cette fois-ci c'est bon, j'inspire, et j'entre dans la salle. Tout marche comme prévu. Potter est bouche bée. Il me reluque comme un vieux cochon. Je prends une démarche que j'espère féline et je vais m'asseoir sur sa table.
Ah, je ne pensais pas que la jupe remontait à ce point quand j'étais assise, mais en tout cas Potter l'a remarqué lui aussi. Il émet un petit sifflement.
-Alors Evans, tu nous as sorti toute l'artillerie ?
-Nous ? Je ne l'ai sortie que pour toi, tu le sais très bien. D'ailleurs je me disais, pourquoi est-ce que nous perdrions notre temps bêtement en potions ? Allons dans ta chambre.
Oula, j'y vais un peu fort non ?
-Vraiment ? Tu sais Evans, c'est pas une jupe et ton adorable petit minois qui vont faire que j'aurais envie de te sauter. Je veux des femmes, des vraies, pas des adolescentes qui veulent se faire embrasser. Et de toute façon, je suis trop cher pour toi.
-J'avais de quoi payer.
Quelle réplique magnifiquement trouvée ! Sur ce, je sors le Gallion, je me souviens de tout ce que j'ai fait hier soir, et je l'envoie de toutes mes forces.
-AIE !
Merde, je ne suis pas si douée que je le pensais !
-Désolée, Black.
Beurk ! Je viens de dire à un Serpentard que j'étais désolée ! Ahah mais c'est qu'il est comique le serpent, avec une trace rouge et rouge sur le front. Je me bidonnerais bien mais le regard qu'il me lance me refroidit quelque peu.
-Désolée ? Ca ne suffit pas, Evans. Il va falloir que tu fasses quelque chose pour moi, si tu veux te faire pardonner.
Pourquoi il matte mes jambes comme ça, lui ? Oh, je commence à comprendre ce que je vais devoir faire pour obtenir son pardon. Mais je ne suis pas comme ça ! J'ai juste fait ça pour provoquer Potter ! Jamais je n'ouvrirais les cuisses pour un tel goujat ! Mon Dieu, qu'est-ce que je vais faire ?
-Respire Evans, me conseille Potter. Après tout, Sirius ou moi, c'est un peu pareil non ? Si tu y tiens, vous pouvez faire ça dans ma chambre. J'aurais le droit de regarder ?
-Quoi ? Tu n'es vraiment qu'un gros pervers ! Et toi aussi, dis-je à l'attention de Black. Jamais vous ne verrez ne serais-ce que ce qu'il y a sous ma jupe ! Rien, même pas une petite culotte !
-Eh bien, Miss Evans, nous somme tous ici présents ravis de l'apprendre, dit la voix de Slughorn dans mon dos. Veuillez s'il vous plaît descendre du bureau de M. Potter et cesser de crier de telles choses dans une salle de classe.
Cramoisie, je descends du bureau en bois qui date de l'an 40 de Potter. Je sais, vous n'en avez rien à faire que son bureau soit en chêne qui a fait son temps. Pourtant, c'est indispensable pour la suite de l'histoire. Une écharde dépasse du bois, elle se prend dans ma jupe. Quand je descends, elle oppose une faible résistance, faible, certes, mais une résistance tout de même, qui pousse Potter à baisser les yeux. Et là, une lueur lui traverse les yeux. Il attend que je sois débout et il soulève ma jupe.
Oui, vous avez bien lu, IL SOULEVE MA JUPE LE PETIT SALIGAUD !
-Potter !
J'ai crié en même temps que le prof.
-Mais monsieur, Melle Evans avait une tache rouge sur la jambe, et je voulais vérifier si elle n'était pas blessée. Puis, il ajouta à mon attention : et je voulais voir ta petite culotte.Décevante, comme toi.
-Bien, et maintenant pourriez-vous nous dire quelle est la nature de cette tâche ?
-Et bien, au début, j'ai craint que Melle Evans ici présente soit dans sa mauvaise période du mois, mais il me semble que c'est en fait une brûlure.
Saleté de brûlure à cause de cette saleté de chocolat chaud ! Je mets une claque à Potter, et cette fois je vise bien, et je me dirige vers la porte. Potter a mis le Gallion dans ma poche quand le prof lui parlait. Je le déteste.
-Est-ce que je pourrais aller à l'infirmerie pour ma brûlure ? Et je ne me sens pas très bien aujourd'hui.
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Tout ce que je veux, c'est qu'on me laisse tranquille. Malheureusement, ça semble impossible dans ce château. Tout le monde a entendu parler de l'incident Potter-jupe-potion-Black-culotte. Et dire que ce matin j'avais hésité à mettre un string !
Bref, où que j'aille, tout le monde ricane. C'est le nouveau virus qui circule dans le château, en ce moment. La ricanite aiguë. Résultat, pour ne pas être contaminée, je mange directement aux cuisines. Au moins les elfes ne souffrent pas de ce syndrome, mais en plus je peux rajouter beaucoup de sel dans les plats des Serpentards (quand les elfes ont le dos tourné).
Je me sens mal. Pas pour la petite culotte. Pas pour le sel. J'ai besoin d'embrasser Potter. Il le faut. Et je sais exactement où il est. Tous les vendredi soirs il court, il fait des tours du terrain de Quidditch. Je le sais, parce que je m'arrange pour ne pas aller courir en même temps que lui. Et nous courrons tous les deux quand les autres mangent, pour avoir la paix. Je sais, mon blabla vous ennuie, on va donc faire avance rapide jusqu'au moment où j'arrive devant le terrain.
Il fait tout noir, mais vraiment super noir. Je ne vois presque pas mes pieds. Et j'ai pas pris ma baguette. Pour en rajouter, je n'entends rien, aucun bruit. Je commence sérieusement à flipper. Il ne me reste qu'une seule chose à faire.
-Potter ?
Un énorme silence me répond.
-Ecoute Potter, je sais que là, je sais que tu m'entends. Et si tu ne te montres pas je vais faire une crise cardiaque de peur, je vais mourir, ton bouche à bouche sera inutile et je vais mourir par ta faute.
-Lumos.
La honte. Il était juste devant moi. Il est couvert de sueur, a les yeux luisants et les joues rouges. Très objectivement, il est diablement attirant.
-Qu'est-ce que tu veux, Evans ?
-Ca.
Je lui pris la main, et y mit le Gallion de ce matin. Il me regarda, d'abord moqueur, puis il s'apprêta à me le rendre quand je coupais court à toutes ses intentions et dit :
-Tu es trop cher pour moi. Est-ce que tu accepterais de me faire une réduction ?
Sans attendre de réponse, je me hisse sur la pointe des pieds et je dépose un baiser sur sa joue. Il ne bouge pas. Je prends alors mon courage à deux mains : j'effleure sa joue avec le dos de ma main plusieurs fois. Il ne bouge toujours pas. Lentement, avec mon index, je caresse ses paupières, traçe la courbe de son nez, de ses lèvres. Il ferme les yeux. Je m'approche de lui, doucement, et posemes lèvres sur les siennes. Je les enlève, et je le regarde, on dirait qu'il le veut autant que moi.
Prise d'un soudain élan, je me jette sur ses lèvres, et il répond enfin à mes avances. Il m'embrasse durement, comme on ne m'avait jamais embrassée. Je n'ai pas le temps de respirer correctement, tout s'accélère, nous ne sommes pas rassasiés l'un de l'autre. Tandis qu'il s'attarde dans mon cou, je tente de reprendre mon souffle. Peine perdue. Ses baisers, même s'ils ne sont pas sur mes lèvres, me donne le vertige. Il reprend possession de ma bouche. Je vais m'évanouir. Comme si sa langue voulait encore danser avec la mienne, autant qu'elle le pouvait. Je ne vais pas m'en plaindre.
Il se recule, me regarde avec une expression indéchiffrable, entre la stupeur et le désir.
-Evans, même si tu as les même petites culottes que ma sœur de dix ans, tu embrasses bien. Mieux que la dernière fois.
Sur ces paroles, il me tourne le dos, et ce fut de nouveau le noir. Une fois rentrée au château, je pense que je vais me rejouer cette scène des milliers de fois. Est-ce que je vais réussir à dormir ?
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Il fait beau, les oiseaux chantent, lalalala. Je me sens d'humeur joviale ce matin. Allez hop, soyons folles, je prends une deuxième tartine de confiture de citrouille. Alors que je tends la main vers le pot de confiture, le courrier arrive, et surprise ! J'ai une lettre !
L'enveloppe est assez lourde, bizarre.
Evans.
Ci-joint, deux Gallions. Celui que tu m'as donné hier. Je ne suis pas un gigolo. Un autre, pour l'énorme succion que tu m'as laissé te faire dans le cou.
Si tu as des envies un peu plus torrides que des baisers à satisfaire, fais-moi signe, j'ai hâte de voir ce que tu donnes au lit. Sans petite culotte.
Bisous bisous.
James.