Salut à tous!

Voici enfin la fic commune que Dexterine et moi avons écrite il y a quelques temps! J'ai écrit le premier chapitre, elle a écrit le suivant, et ainsi de suite! Ne vous attendez surtout pas à un chef d'œuvre de poésie ou à une fic extrêmement profonde, nous avons surtout beaucoup déconné en l'écrivant! Ce n'est pas une crack!fic, parce que nous n'aimons pas vraiment ça, mais c'est plutôt léger quand même! En témoignent le titre (Dex je t'aime 3 ) et les défis que nous nous sommes lancés l'un à l'autre tout au long de la fic!

D'ailleurs, petit jeu en parallèle! Vous allez essayer de deviner quel était le défi pour chaque chapitre, et nous vous donnerons la réponse au chapitre suivant! Ca ne sert évidemment à rien, mais ça peut être sympa non?

Time frame: pendant la saison 3.

Longueur: 9 chapitres (plus ou moins longs, ça dépend de qui l'a écrit, de notre motivation, des défis à la con qu'on s'est donné... )

Disclaimer : Les personnages et l'univers de Supernatural ne nous appartiennent pas, bla bla bla... We love you Kripke.

Warning : Du langage parfois cru, de l'humour souvent douteux, quelques passages bien saignants. Enfin, rien de bien méchant si vous êtes habitué à nos fics! ;)

Résumé: Une tête, une jambe, un bras... Les membres arrachés pleuvent dans le supermarché d'une petite ville de l'état de Washington. Une affaire classique pour les frères Winchester. Sauf que...


Un caddie pour l'enfer

1

Du rififi à Snoqualmie

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Dean commençait à croire qu'ils avaient été touchés par une malédiction les condamnant à s'occuper d'affaires dans des villes aux noms ridicules perdues dans le trou du cul du monde. Son humeur s'était toutefois considérablement améliorée lorsque Sam l'avait informé que Snoqualmie, la petite ville de dix mille habitants de l'état de Washington dans laquelle ils se rendaient, avait servi aux prises de vue extérieurs de Twin Peaks.

A chaque tournant, à chaque coin de rue, il s'attendait presque à voir débarquer Kyle MacLachlan avec ses cheveux gominés et son costume noir, marmonnant quelques pensées totalement burlesques dans son dictaphone.

Sam, comme s'il savait ce qui se passait dans le cerveau complètement barré de son frère, ne cessait de soupirer en secouant la tête. Quelle fabuleuse idée il avait eu, franchement, de raconter ça à son frère qui avait passé une partie de son adolescence à fantasmer sur Laura Palmer. Ouais, la morte. Sam préférait ne pas se poser de question sur ce que le subconscient de son frère pouvait renfermer.

« Tu crois qu'on aura le temps d'aller voir les chutes? » demanda Dean, aussi excité qu'un junkie sous héroïne.

Évidemment, c'était le boulot de Sam de jouer le petit frère rabat-joie.

« Tu sais bien que non. Il faut qu'on y soit dès que la nuit sera tombée. C'est plus qu'une question d'heures avant que le FBI ne débarque et j'aimerais qu'on soit parti depuis longtemps avant qu'il n'arrive. »

Dean grogna quelque chose qui ressemblait vaguement à un oui. Il savait que Sam avait raison, mais c'était pas pour autant qu'il devait l'accepter avec bonne humeur.

« Je prends ma douche en premier. Et tu vas chercher la bouffe. » râla Dean avec la plus belle moue de la création.

Sam envisagea un instant de ronchonner rien que pour être un peu plus chiant encore, puis changea finalement d'avis. Dean avait roulé non-stop depuis des heures alors il pouvait bien aller voir ce qu'il pouvait dénicher comme restaurant pas trop cher dans le coin et prendre sa douche plus tard, pour une fois.

« D'accord, mais tu prends pas toute l'eau chaude. » acquiesça-t-il

« Marché conclu. Mais pas question que tu m'embrasses, t'es bien trop laid pour moi. »

Malgré la violente envie d'arracher le rétroviseur et de frapper Dean avec jusqu'à ce que mort s'en suive pour faire des blagues aussi nases, Sam plaqua un sourire colgate sur son visage ; la journée avait été presque parfaite et même lui appréciait parfois de ne pas être plongé dans les sombres abymes de l'emo attitude.

Ils trouvèrent un motel dans la rue principale (qui n'était pas trop difficile à trouver étant donné la taille ridicule de la ville), juste en face de la mairie et du poste de police d'où le shérif les regarda descendre de voiture avec un regard mauvais qu'il réservait très probablement à tous les étrangers. Tout du moins à tous les étrangers qui arrivait un peu trop vite dans une muscle car qui fait un boucan de tous les diables.

Sam déposa ses affaires au pied de son lit ; il le faisait toujours lui-même depuis que Dean avait réussi à fissurer l'écran de son ordinateur en deux. Il ressortit et affronta fièrement le regard de l'homme de loi qui semblait ne rien avoir de mieux à faire que de manger un doughnut, adossé contre sa voiture, tout en observant les gens passer devant lui.

Il dénicha un fast-food quelques pâtés de maisons plus loin. Une fois passée la délicate épreuve de la commande avec la serveuse débile, il put enfin retourner au motel avec ses magnifiques cartons Taco Bell.

Constatant que Dean n'était toujours pas sorti de la salle de bain, Sam poussa un long soupir. Sans prendre la peine de frapper (il avait surpris Dean dans tellement de situations embarrassantes qu'il n'en éprouvait quasiment aucune gêne), il entra et fut accueilli par un nuage de vapeur d'eau.

« Je te laisserai pas faire, Mégablog, même si je dois y laisser la vie! » scanda Dean d'une voix fluette.

Sam contempla la scène bouche-bée, totalement incrédule.

« Ah ah ah, tu ne peux rien contre moi petit! » reprit l'aîné d'une voix cette fois-ci caverneuse.

S'en suivit un combat épique entre un canard en plastique et une bouteille de shampoing, déclenchant raz-de-marée en chaîne et bruitages de cartoons.

« Il va falloir sortir du bain, Deano! C'est l'heure de dîner, Papa t'as rapporté un menu enfant! » lança Sam avec un sourire mesquin.

Il savait qu'il avait de quoi se moquer de Dean pendant un bon bout de temps, avec ce qu'il venait de surprendre. Dean tourna la tête vers lui, l'air totalement horrifié. Le rouge lui monta aux joues et il se mit à bafouiller. Sam éclata de rire et retourna dans le séjour, la perspective d'une douche totalement oubliée.

Sam ne fit aucun commentaire lorsque Dean le rejoignit pour manger mais le léger sourire moqueur qu'il arborait parlait pour lui. Dean se montra plus grognon que jamais et attaqua ses hamburgers avec hargne, comme s'ils étaient responsables de la mort de son chien. Ou de son canard en plastique.

Décidant que Dean avait eu sa dose de moquerie pour la journée, Sam lui tendit son dessert en guise de trêve. Dean l'accepta instantanément, ce qui confirma une fois de plus à Sam à quel point son frère avait du mal à rester fâcher contre lui.

Le soleil baissa lentement dans le ciel et après avoir parlé de tout et de rien pendant leur repas tout à fait équilibré, les frères se recentrèrent sur l'affaire en cours. Un supermarché, des cadavres mutilés, une bestiole invisible. Rien de bien méchant, a priori.

Lorsque la nuit fut bien installée, ils quittèrent la chambre. Le shérif n'était heureusement plus là pour les épier ; ils pouvaient s'éclipser ni vus ni connus. Sam insista pour prendre le volant, ce qui rendit Dean assez mal à l'aise, comme d'habitude. Non pas qu'il avait développé une fixation maladive et malsaine sur sa voiture, mais la conduite de Sam lui procurait plus de sensations qu'un tour dans les montagnes russes. Comment Sam pouvait être persuadé d'être une excellent pilote, il n'en avait aucune idée.

Si leur père avait été là, il leur aurait dit à quel point c'était stupide de se lancer sur le terrain de jeu préféré d'une bête sanguinaire sans en savoir plus et leur aurait mis une mandale à tous les deux. Cependant, enquêter sur place était la seule solution : aucun témoin, des rapports d'autopsie inutiles, aucun fait similaire dans les environs recensé dans les archives. Et puis ils étaient de grands garçons, quand même.

En l'espace d'une dizaine de minutes, Sam avait réussi l'exploit de prendre tous les nids de poule et toutes les bosses de la route à une vitesse vertigineuse sans finir dans un arbre et les avait mené à destination sans dommages, mis à part pour les amortisseurs de la pauvre Chevrolet.

En descendant de voiture, Dean promit silencieusement à son bébé qu'il ne laisserait plus jamais son barbare de frère la toucher. Il repensa alors au Sam d'il y a quelques années, hyper respectueux du code de la route, qui se faisait doubler par des mémés. Que s'était-il passé pour que Sam change aussi radicalement? Dean supposait que c'était son influence qui en était la cause et se sentait plutôt fier d'avoir réussi à retirer le balai si profondément planté dans le cul de son frère.

Sam se gara quelques rues plus loin ; une mesure de sécurité qu'ils prenaient systématiquement. Comme ils ne savaient pas vraiment à quoi ils allaient faire face, ils prirent un mini-arsenal avec eux. Le Colt, un revolver avec des balles d'argent, de l'eau bénite, un couteau avec une lame en acier, deux machettes… la parfaite panoplie pour jouer dans le remake de Rambo.

Ils marchèrent quelques minutes dans un silence confortable vers le supermarché, épaule contre épaule. C'était l'une des raisons pour laquelle on les prenait souvent pour un couple mais Sam avait depuis longtemps appris à passer outre ; le côté mère poule de Dean, aussi agaçant était-il parfois, était quand même drôlement agréable. Bien sûr, il préférerait se couper lui-même la langue plutôt que de l'avouer, il avait tout de même une réputation à tenir.

Alors que Dean s'apprêtait à entrer dans la supérette où les attendait leur contact, Sam l'attrapa par le bras. Les sourcils froncés, il fit un vague geste de la main en direction du parking.

« Euh… tu pourrais être un peu plus clair? C'est pas moi le médium! » lança Dean.

Sam, conscient qu'il passait ses journées à lever ses yeux au ciel à cause de son frère, se força à ne pas le faire.

« Les voitures. Y'en a un peu trop à mon goût. Le magasin est censé être fermé, je te rappelle. Il devrait n'y avoir qu'une voiture ou deux. Ca dépend de combien y'a de gardes de sécurité…»

« Les gens sont peut-être garés ici mais ça ne veut pas forcément dire qu'ils sont à l'intérieur. »

Sam lui lança un regard dubitatif.

« Ouais bon d'accord. C'est pas vraiment l'idéal mais on a pas le choix de toute façon, c'est ce soir ou jamais. C'est déjà un miracle que le FBI ne soit pas encore là. »

« Ils peuvent toujours débarquer pendant qu'on est là. » fit sombrement remarquer Sam.

« T'as le don de rendre les choses tout de suite plus faciles, merci beaucoup Sammy. »

La porte, évidemment, était verrouillée. Sam frappa quelques coups bien distincts pour qu'on vienne leur ouvrir. Quelques secondes, une femme d'une trentaine d'année aux cheveux noués en natte et au visage sévère fit son apparition.

« Fermé! » aboya-t-elle en frappant la vitre pour leur montrer les horaires d'ouverture du magasin.

« On vient voir David. » répondit précipitamment Sam qui sentait son frère prêt à bondir et à montrer les crocs.

« Bien essayé mais je suis pas née de la dernière pluie. Barrez-vous avant que j'appelle le shérif! » menaça-t-elle.

Les deux frères échangèrent un regard exaspéré. Dean plongea la main dans sa poche pour saisir son téléphone. La femme, croyant à une tentative de braquage, dégaina son arme.

« Ne bouge plus blanc-bec où je t'assure que je fais un trou dans ta jolie petite gueule. » gronda-t-elle.

Un drôle de bruit fit se retourner Dean qui constata, étonné, que ça venait de son frère. Sam avait grogné. Grogné. Comme un animal sur le point d'attaquer. Et plus vite que Dean ne l'aurait cru possible, lui aussi avait sorti son âme qu'il pointait droit vers la tête de Lara Croft. Sam avait tendance à être quelque peu borderline depuis quelques temps...

« Baisse ton arme. Tout de suite. »

Sam avait parlé de cette voix autoritaire et froide qui rappelait douloureusement à Dean le souvenir de son père. Il observa les deux adversaires, prêts à se tirer dessus au premier faux-pas, et décida qu'il devait faire quelque chose avant que ça ne dégénère.

« Mais qu'est-ce que…?! » s'étrangla une autre voix à l'intérieur du magasin. « Miranda, baisse ton arme, ce sont des amis! »

Miranda, presque déçue, s'exécuta et recula de quelques pas alors qu'un homme assez mince aux cheveux roux coupés très courts s'avançait pour leur ouvrir la porte.

« Désolé, ma collègue fait parfois un peu trop de zèle. Ca fait un bout de temps, Dean! Je suppose que c'est ton frère? »

Dean approuva d'un signe de tête.

« Ouais, c'est Sam! »

Sam lui serra la main sans toutefois quitter Calamity Jane des yeux. Et si un regard pouvait tuer, elle serait déjà morte et en bouillie. C'est que Sam pouvait être flippant quand il s'y mettait.

« Il s'enflamme un peu de temps en temps, lui aussi. »

Et David d'éclater de rire.

« Les chiens ne font pas des chats. »

Dean eut un sourire de connivence. Sam baissa la tête avec la désagréable impression d'être mis à l'écart par ce trait d'esprit qu'il ne pouvait pas comprendre. Il se doutait bien que son père avait dû montrer son tempérament impulsif et sanguin lorsque lui et Dean avaient rencontrés David mais n'en saurait jamais plus ; Dean refusait catégoriquement de parler des années Stanford comme si ces quatre ans avaient été avalés dans une mystérieuse faille spatio-temporelle.

« Je vous présente donc la charmante et délicate Miranda. »

L'intéressée fit un bref signe de la tête avant de s'éloigner à grands pas nerveux.

« Un vrai rayon de soleil. Travailler avec elle, c'est un bonheur de tous les instants. » ironisa David.

« On n'en doute pas. Dis, y'a beaucoup de voiture sur le parking. Pas vraiment l'idéal pour qu'on mène l'enquête. »

David haussa les épaules, sincèrement embarrassé.

« Y'a Chris qui est là avec sa copine. C'est un gamin qui bosse ici pour payer son inscription à l'université l'année prochaine. Officiellement il fait des heures sup' alors je peux pas le virer. » expliqua-t-il.

Son visage se rembrunit lorsqu'il reprit.

« Puis y'a Callum qui traîne sûrement dans le rayon alcool. C'est le frère du big boss alors on peut pas faire grand-chose, tu comprends. »

« Faudra faire avec, je suppose. Mais euh… Ils n'ont pas peur? Je veux dire, y'a quand même eu trois personnes atrocement mutilées. » s'étonna Dean.

« Ils sont pas au courant. La police veut garder ça secret le plus longtemps possible pour ne pas effrayer les gens. Et tu penses bien que ça arrange le directeur. Si ça venait à se savoir, plus personne ne viendrait et le magasin fermerait. »

« Et ça vous pose pas de problèmes de conscience, de garder les gens dans l'ignorance au risque qu'ils se fassent bouffer par une bestiole affamée? »

Sam avait apparemment envie de se mettre tout le monde à dos, ce soir-là.

« Sam, ça suffit! »

David leva les mains pour tenter d'apaiser les choses.

« C'est rien, il a raison. Ca me pose problème, oui. C'est pour ça que j'ai appelé le FBI. Ils sont sur le chemin. Si vous n'avez pas réglé le problème d'ici quelques heures, ils boucleront le secteur et plus personne ne pourra être tué. »

Sam hocha la tête, acceptant l'explication et se calmant légèrement.

« Donc, comment vous savez que la créature est invisible? » questionna-t-il.

« Les caméras de sécurité. La vidéo est assez perturbante, je dois dire. »

« La vidéo?! Ca veut dire que… »

« Ils ont été attaqués tous les trois en même temps, oui. »

Sam fit une grimace à mi-chemin entre "beurk dégueulasse" et "oh mon Dieu c'est quoi cette chose".

« On peut la voir? » demanda Dean après quelques secondes.

« Non, confisquée par la police. »

Sam mordilla sa lèvre inférieurecomme à chaque fois qu'il réfléchissait.

« Les victimes. Est-ce que vous savez si elles étaient liées entre elles? Le moindre détail peut avoir son importance. »

La dernière réplique était digne d'une série policière de seconde zone mais ça faisait toujours son petit effet. Enfin, d'habitude.

« J'y avais déjà pensé, mais non, aucun lien. Une petite vieille, un enfant de douze ans et un auto-stoppeur de passage en plein milieu du rayon frais, aucune logique dans les meurtres. »

« Rien ne nous dit que la créature est toujours là mais on doit quand même trouver le moyen de vérifier. » marmonna Sam dans sa barbe inexistante.

Et comme à chaque fois qu'une situation le dépassait, il se tourna vers Dean avec dans ses yeux la certitude que son frère allait résoudre tous leurs problèmes d'un coup de baguette magique. Sérieusement, est-ce qu'il avait la gueule d'une fée?

« Essayons l'EMF. C'est peut-être un esprit. »

« Ca m'étonnerait quand même. Il n'y a pas eu de morts violentes dans le coin depuis une vingtaine d'années. Les esprits attendent jamais aussi longtemps avant de se manifester. » rétorqua Sam.

« Super, le FBI va arriver d'une minute à l'autre et on a toujours pas l'ombre d'une piste. »

« T'as le don de rendre les choses tout de suite plus faciles, merci beaucoup Dean. »

« Oh ta gueule. » le gratifia Dean qui détestait par-dessus tout que son frère retourne contre lui ses propres paroles.

Lorsque Sam constata que David les regardait d'un air incrédule comme s'ils étaient deux demeurés, il tenta de se redonner une contenance et se racla la gorge.

« Hum, oui donc bon… On sait toujours pas ce que c'est mais on peut toujours tenter de faire dégager la fille. Elle a rien à faire là. Et puis si vous dites au gamin qu'il peut rentrer chez lui, que vous le couvrez, ça nous fera deux civils en moins. »

« Bonne idée. » approuva Dean.

Alors que David acquiesçait d'un signe de la tête, les lumières se mirent à clignoter frénétiquement. Avant qu'ils n'aient eu le temps de réagir, ils se retrouvèrent dans le noir le plus total et une lourde grille d'acier s'abaissa devant l'entrée, rendant toute fuite vers l'extérieur désormais impossible.

Des cris retentirent dans le magasin. Une fille et un gosse. De deux endroits totalement opposés.

« Et merde. » lâcha Dean.