Hello tout le monde!

Pfiou, ça fait longtemps!! Ces derniers mois j'ai vraiment eu du mal à écrire -manque de temps, d'inspiration, etc...

Mais je me suis décidée à m'y remettre, et ça c'est grâce aux encouragements que vous m'avez prodigué!! Merci beaucoup!

Bon, eh bien voici un nouveau chapitre! Enjoy!


Une semaine passa. Le ciel, toujours gris, était parfois éclairé d'éclats de lumière rouge, or et de coups de tonerre. Sauf qu'aulieu d'être des coups de tonerres, c'étaient des bombes qui tombaient, ravageant tout sur leur passage. La ville était plongée dans une atmosphère inquiétante, apeurée, sauf que je m'en rendait pas compte.

Je ne pouvais penser à autre chose qu'à lui. Désormais, ma vie tournait autour de mon travail à l'hopital, de mes journées passées là-bas. Lorsque je me rendis compte quelle en était la raison, je me sentis un peu perdue. Etait-ce vraiemnt à cause d'un certain Edward? Si oui, Pourquoi?

Edward et moi apprenions à nous connaître, même si celui-ci paraîssait parfois plus distant que nécessaire. Je sentais que quelque chose de spécial nous unissait. Nous étions tels deux aimants, même si, à mon avis, j'étais la seule à ressentir cette attirance. J'étais vraiment trop banale pour qu'une personne aussi incroyable ne s'intéresse vraiment à moi...

Un matin, alors que je m'éveillai, j'aperçus des rayons de soleil provenant de ma fenêtre. Toute heureuse, je m'y précipitai : le ciel, d'un bleu éclatant, paraissait être une invitation à sortir dehors.

Je sautai de joie, et m'habillai, de très bonne humeur.

Une heure et quelques poussières plus tard, je pénetrai dans l'hopital, enjouée, et m'employai à chercher Carlisle, et surtout, Edward. En vain. Peine perdue. Aucune trace de leur présence. Mon excitation retomba d'un coup, et c'est les épaules affaissées que je me présentais à l'accueil :

- Bonjour Mademoiselle Swan!

- Bonjour! Sauriez-vous où se trouvent...

- Les Cullen? devina la femme, avenante.

Elle fit une grimace désolée, et continua :

- J'ai bien peur qu'ils ne soient pas là, ma chérie. D'après ce que j'ai compris, ils parlaient hier de faire une promenade à la campagne en famille dans les environs de Londres...

- Oh, murmurai-je, déçue, incapable de cacher ma déception. Ils ne viendront donc pas aujourd'hui je suppose...

- C'est ça.

- Bon, merci quand même, et bonne journée, la remerciai-je, un sourire forcé aux lèvres.

Elle s'y laissa prendre me souriant en retour.

Ce fut sans doute la plus longue journée de ma vie. Nous eûmes beaucoup à faire, dans la mesure où les bombes étaient tombées en masse la nuit précedente. Je n'eus pas un instant de répit, mais sentis, plusieurs fois, un manque. Parfois, je me retournai, la bouche ouverte, m'appretant à faire un commentaire où à poser une question à mon formateur, et ne pouvait que la refermer, me rendant compte, une fois de plus, de son absence qui me paraissait de plus en plus pesante. Je m'atais habituée à lui si rapidement...

Je sympathisait tout même avec une autre infirmière, Jessica, une petite brune. Elle avait elle aussi l'air d'être sous le charme du fils du docteur Cullen, et, je ne sais pourquoi, ce fut la seule chose qui me déplut chez elle.

Dès que Jessica m'avait vue, seule, elle s'était précipitée vers moi, se presentant puis m'accompagnant partout où j'allais, avide de faire ma connaissance. Je la trouvais sympathique, drole même si elle était folle de ragots, ce qui ne m'interessait pas forcément. Le soir, elle me fit promettre de revenir demain à l'hopital, et de la revoir J'acceptai, bien evidemment.

Ce fut aussi la pire journée de ma vie. Pourquoi? Je l'appris en fin de journée, lorsque le soleil se couchait, prenant un repos bien mérité, et que la lune commença à pointer le bouit de son nez.

Je rentrais du travail, lorsque le quartier où je vivais entra dans mon champs de vision. Je clignai des yeux plusieurs fois, me pinçai, même, pour vérifier que j'étais bien éveillée, n'en croyant pas mes yeux. Et oui, je ne rêvais pas.

Là où aurait normalement dû se dresser fièrement mon immeuble, ne reposait désormais plus qu'un tas de cendres fumantes.

Rien. Il ne restait plus rien.

Seulement des montagnes de gravats, de morceaux de verre brisés et de poussière.

Immobile, je me tins là, interdite, mon regard suivant les allées et venues des secouristes volontaires.

Tremblante, je vis mes parents, anéantis, se précipiter vers moi, me prendre dans leurs bras. Des sanglots soucouèrent nos épaules. Parce que ce qui venait de disparaître, c'était notre chez nous, et une grande partie de nos économies...

- Quand cela s'est-il produit, osai-je finalement, qulques minutes plus tard.

- Deux heures plus tôt, répondit ma mère. Nous sommes immédiatement allés voir ce qui ce qu'il se passait. Imagine si l'un de nous s'était trouvé là à ce moment?!

Sa voix s'étrangla dans sa gorge. Mon père lui tapa doucement sur l'épaule dans un geste de réconfort :

- L'essentiel, souffla-t-il, c'est que nous soyons vivants. Nous irons habiter chez ma soeur Liz, qui habite près de l'hopital, dans un grand appartement, afin d'avoir un peu de temps pour retrouver un logement. D'accord?

Nous acquieçames, et, curieuse, je me demandai comment était cette femme que je ne connaîssait que de nom.

Je l'appris très rapidement, sur le pas de sa porte.

Mon père appuya sur sa sonette, et un DRIIING retentit. J'entendis alors des pas secs résonner, puis son visage apparut dans l'embrasure de la porte.

- Oui? marmonna-elle.

Je compris instantanement pourquoi ma mère n'avait jamais voulu que je rencontre cette bonne femme.

Bonjour Liz, la salua mon père. Comment vas-tu?

- Ah, c'est toi, dit-elle. Qu'est ce qui t'amène ici?

- ... Et bien figure toi qu'une bombe vient de démolir mon immeuble...

- Ah, ça peut être embetant, siffla-elle, très compatissante.

- Oui, ça l'est en fait... Dis moi, tu aurais de la place pour héberger trois personnes?

Elle me toisa, m'examina de haut en bas, avant de s'exclamer:

- D'accord, mais pour quelques mois, pas plus!

Soulagés, nous entrâmees dans son appartement demesuré.

Plus tard, j'apprennai qu'elle était mariée, mais que son mari, désespéré par son carctère plus qu'anthipatique, l'avait supplié de gardé son bel appartement en échange de quoi, il pourrait partir sans qu'elle n'attise tout le voisinage par ce divorce très déshonorant à l'époque. Attirée par cet appat, elle avait tout de suite accepté.

Et elle se mit à me détester tout aussi vite. Peut-être par jalousie? Acariatre, aigrie, celibataire, elle avait le manie de toujours vouloir vérifier, de controler chacun de nos faits et gestes, en faisant à chaque fois des commentaires désobligeants. Dès la fin de la première soirée, je me mis à la fuir, évitant de me retrouver sur son passage.

Lorsque je m'endormis, je priai pour qu'Edward soit présent le lendemain avec, en fond sonore, tante Liz houspillant ma mère de sa voix aigue pour je ne sais quelle raison. Charmant, songeai-je ironiquement.

Je me réveillai, à sept heures du matin, à cause des bruyantes gouttes d'eau qui rebondissaient sur ma fenêtre. Super... Puis je souris: Si il pleuvait, une balade dans la campagne serait quelque peut impossible...

Quelques instants plus tard, je refermai mon parapluie, entrant dans l'hopital. Je montai quatre à quatre les marches lorsque je me figeai: des éclats de voix s'élevaient dans la pièce d'à côté. Sans le vouloir, je tendais l'oreille:

"Tu aurais pus le voir! Tu te rends compte de ce qui aurait pu se produire?"

Je trésaillis. C'était Edward. Une voix de femme lui répondit, alors que je me remetteai en marche, plus doucement:

"Tu sais très bien que les bombes sont imprévisibles, je ne peux les voir! Alors cesse de m'embêter avec cette histoire, d'accord? Je ne comprends toujours pas en quoi elle t'interesse!"

Abasourdie par cette révélation -de qui pouvait-elle bien parler?!- je ratai une marche, pour m'étaler de tout mon long dans un fracas épouvantable. La conversation s'arreta net.

Puis, la porte s'ouvrit et un Edward inquiet apparut alors. Il se précipita sur moi :

- Que s'est-il passé? S'étonna-t-il.

Embarassée, je murmurai:

- Loupé une marche...

Il éclata de rire, puis, remarquant le regard noir que je lui lançai, se tut et me tandit la main, pour m'aider à me relever.


Et voilà! Je me suis bien amusée à écrire ce chapitre!

Un grand merci à marion, puky, EetB, DaillyTill, naikyy, sonia, alessia, ava, katie, cinderella191, choupinettes, ^^, tchingtchong, Mione7142, Pitchoungirl, bella, Alizée, pauline, ficsmaniak, Plume-x3, lilie13, qui m'ont reviewées!!!

Voilà pour la petite dédicace! lol

Et merci aussi à celles qui me lisent!!

Bon, laissez moi votre avis sur ce chapitre -mais s'il vous plait, par pitié, ne me tuez pas parce que j'ai mis tant de temps à poster la suite- j'adoore les reviews!!!! ;D

Gros BSXX et la suite, prochainement!