Prise d'une soudaine envie d'écrire une histoire se déroulant à Londres, je vous la fait découvrir en avant première!
A mon avis elle sera longue et il y a des possibilité de mort à la fin, mais je ne suis pas encore fixée Ca dépendra de vos supplication... bon c'est encore un Hors-Univers parce que j'aime bien et il y aura un peu de magie, un peu de mystère et beaucoup de Yaoi xD Voila, bonne lecture!
/!\ Homophobes, un conseil, ne lisez pas...
Prologue: La fuite
22 Janvier 1901, époque victorienne, Londres
Devant la tour Victoria
Un vieil homme d'une quarantaine d'années sortit du palais sous l'habituelle pluie battante de Londres en Mars, les gouttes d'eau tombaient et ricochaient sur ses chaussures cirées noires. Il portait un complet noir qui le boudinait légèrement vu sa ventripotence. C'était un costume traditionnel de l'époque, composé d'une redingote, d'une chemise blanche que cernait un nœud papillon et d'un chapeau haut de forme. Une cascade de cheveux gris dépassait justement de son couvre chef, donnant un air de vieux fou à l'homme qui avançait vers sa Ford noire. Une écharpe blanche reposait nonchalamment sur ses épaule et un « clac » régulier se faisait entendre au rythme de ses pas, produit par la canne vestimentaire qui complétait sa tenue de gentleman de ce siècle. L'homme marchait d'un pas pressé et luttait contre le vent qui tentait de retourner son parapluie lorsque enfin il atteignit son véhicule qui s'ouvrit de lui même, révélant à l'intérieur trois hommes, tout trois habillés de façon similaire au premier. Deux d'entre eux semblaient avoir environ dix-sept ans, l'un ne portait pas de chapeau, révélant une couronne de cheveux blonds. Il leva ses yeux bleus clairs sur le nouvel arrivant avec un sourire. Il avait la peau plus foncée que la plupart des londoniens et trois fines cicatrise s'étalaient de chaque côté de ses joues, lui donnant un air félin. Il semblait petit et svelte mais une impression de danger émanait de lui. L'autre était brun et ses mains gantées de blanc reposaient sur le rebord de la fenêtre. Deux mèches d'encre encadraient son visage de porcelaine alors que le reste de ses cheveux étaient dressés sur l'arrière de sa tête. Ses pupilles noires et profondes restèrent fixes lorsque l'homme entra. Le troisième, bien que plus âgé n'excédait pas vingt-cinq ans. Pourtant il avait lui aussi les cheveux gris en bataille, ébouriffés sur son crâne. Le moins qu'on puisse en dire c'est qu'il avait une allure étrange, impression confirmée par son œil gauche, caché par un bandeau noir ouvragé de fils argentés. Lui non plus n'eut pas de réaction apparente à l'entrée du quatrième homme. Ce dernier souffla en s'asseyant et retira son chapeau qu'il posa sur ses genoux avant de déclarer :
- La reine est morte... Son fils Edward va lui succéder... Mais ça ne change rien à nos affaires, j'en ai eu la confirmation par lui même... « Le havre » arrivera dans un mois, elle sera à bord...
Le blond émit un soupir de soulagement, les deux autres n'eurent pas de réactions et la voiture se mit en marche vers Westminster Bridge avant de s'enfoncer dans les rues étroites de Londres.
22 Janvier 1901, Ere Meiji, Kyoto
Quartier du hanamachi, Okiya de Tsunade
L'Okiya était en effervescence, chacune des résidentes, et elles étaient six, s'affairaient pour faire leurs paquets le plus vite possible. La nouvelle venait d'arriver, elles avaient obtenues leur droit de passage vers l'Amérique du Nord, puis vers l'Europe, direction Londres... Leurs cœurs battaient à la chamade, malmenés pas le stress de ce départ aussi inattendu qu'espéré. Vu l'état des relations mondiales et de la situation de leur pays, elles s'estimaient heureuses de pouvoir partir et ainsi, fuir la menace qui pesait ici à Kyoto sur leur maison de Geishas. Néanmoins, leur départ devait se faire en toute discrétion et c'était pour cela qu'aucunes d'entre elles n'avaient eu l'autorisation de faire ses paquets avant et ils se faisaient actuellement dans la précipitation et dans la peur. La plus âgée des femmes étaient la maîtresse de l'Okiya, une dame blonde à forte poitrine qui avait fait son succès, ses cheveux étaient actuellement relâchés en deux nattes basses et elle hésitait à prendre un Kimono... Son premier Kimono. A côté d'elle, sa première protégée tremblait tout en attachant ses paquets. Elle était tout à fait représentative de la beauté nippone discrète, ses cheveux noirs étaient mis longs et sa peau, bien que halée, restait plutôt pâle. Dans la pièce de droite, deux jeunes filles de dix-sept ans faisaient elles aussi leurs paquets dans la précipitation, entourant de papier kraft leurs objets personnels. La première était blonde et ses cheveux étaient relevés en trois couettes, elle se tenait accroupie et aidait sa cadette, jeune fille à la peau très pâle, aux yeux décolorés et aux cheveux noirs, à faire un nœud. Cette dernière était particulièrement appréciée des clients, mais sa timidité, loin de leur déplaire, avait pourtant empêché sa carrière de s'élever comme celle d'une de ses congénères qui se trouvait dans la pièce de gauche. La jeune femme en question avait des yeux vert pâle et ses longs cheveux roses coulaient sur un Kimono de voyage mauve, tout simple et confortable. Elle tenait dans ses mains un carnet dans lequel elle annotait des choses consciencieusement. Sa voisine et meilleur amie l'observait du coin de l'œil. Elle était blonde et ses cheveux tombaient sur le sol, ils semblaient lisses et soyeux et avait fait son succès, elle portait elle aussi un Kimono de voyage bleu pâle. Finalement, elle finit par prendre le carnet des mains de sa camarade et le fourra dans leurs affaires. Son amie resta un moment figée mais ses mains tremblaient. La blonde fit semblant de ne rien voir et quitta la pièce pour apporter leurs affaires dans la carriole qui les conduiraient au port. L'autre fut soudain prise d'une sorte de fureur et souleva un des tatamis , fit sauter une latte et prit un petit paquet qu'elle mit contre son sein, à l'intérieur du Kimono, elle avait faillit l'oublier. Soudain une voix masculine retentit :
- Vite ! Le « Général » part d'ici un quart d'heure, nous avons tout juste le temps !
L'homme était brun et une fine cicatrice barrait son nez et s'étalait sur ses pommettes tandis que ses cheveux étaient remontés en une queue de cheval, à ses côtés la réplique masculine de la geisha aux yeux clairs attendait, son front ridé par l'inquiétude. Les six femmes se levèrent ensemble et prirent la direction de la sortie. La jeune fille aux cheveux rose se retourna encore une fois... De toute façon, on pourra aller aussi loin qu'on le voudra, ils nous retrouveront pensa t'elle en s'éloignant, une boule au ventre. Le trajet jusqu'au port se déroula sans encombre et les militaires américains les accueillirent avec des sourires entendus, elles payaient le prix de leur voyage en nature. La maîtresse de l'Okiya répondit par un sourire et présenta dans un anglais parfait les jeunes filles qui l'accompagnaient : Voici Shizune, Temari, Hinata, Sakura et Ino, je suis moi-même Tsunade et nous nous feront un plaisir de rendre la traversée agréable...
La dénommée Hinata jeta un coup d'œil à sa réplique masculine qui resta de marbre, elle baissa les yeux et sentit les larmes venir... Pourtant, elle arborait un magnifique sourire en suivant leur accompagnateur, Iruka. Il les mena dans leur chambre qu'elles partageaient à elles six. C'était une chambre spacieuse, mais qui de toute évidence n'était pas censée servir de chambre au départ. Les lits superposés étaient en fer et n'étaient pas fixés sur le sol comme ils auraient dû l'être, une table de bois qui se trouvait au centre de la pièce était le seul meuble qui ne bougerait pas en cas de tempête. Il n'y avait rien d'autre... Iruka s'adressa à elles :
- Neji et moi sommes à côté.
Puis il leur sourit avant de refermer la porte. Les six femmes restèrent silencieuses. Iruka les avaient toujours protégées. Lui et Tsunade avaient été élevés par le même homme bien qu'elle soit de loin son aîné. Plus tard il était rentré dans la police et avait bien souvent couvert l'Okiya de celle qu'il considérait comme une mère, et encore aujourd'hui il avait joué de ses contacts pour pouvoir joindre leurs sauveurs à Londres, mais contre la suite des événements, ils ne pourraient rien faire. Le navire militaire n'était au départ pas censé transporter des civils et ce plan avait été monté par ceux qui les attendaient à Londres, mais contre le désir des militaires, ils n'avaient rien pu faire non plus, c'était le prix du silence des soldats... De toute façon, pensa Ino, ils avaient déjà fait beaucoup. Tsunade prit la parole :
- Bien...
Elle laissa un blanc, cherchant des mots pour exprimer la situation, mais n'en trouvait pas. Puis elle prit une inspiration et commença :
- Nous voilà donc à bord du « Général » en direction de Los Angeles... Arrivé là bas, nous prendront le train jusqu'à New-York, puis le bateau jusqu'à Londres... Concernant le trajet jusqu'à Los Angeles, je compte sur vous pour honorer la maison et ne pas nous créer d'ennuis... Aucun refus ne sera toléré. Ajoutât-elle en se tournant vers Hinata avant de reprendre : Nous avons de la chance de pouvoir leur échapper... Une fois à Londres, il vous faudra vous accoutumer au mœurs, apprendre la langue, ce que nous commenceront durant le voyage... Et surtout, contrôler vous... Personne ne doit découvrir vos...Particularités...
Ca, ça ne changeait pas pensa Temari, elle se tourna vers un des trois hublot de la chambre et regarda les côtes japonaises s'éloigner avec un nœud à l'estomac...
Sakura quant à elle retenait ses larmes, tout ceci était de sa faute... Elle serra les poings et posa sa main sur sa poitrine, vérifiant que son paquet était toujours là...
Même moment
Quartier du hanamachi, Okiya de Tsunade
Ils fracassèrent l'entrée et se jetèrent dans la pièce, puis n'y voyant personne, entreprirent de fouiller l'Okiya, mais au bout d'une demi-heure, la conclusion leur apparue évidente, elles s'étaient enfuies... L'homme aux cheveux gris et aux lunettes grogna, Orochimaru ne serait pas heureux d'apprendre qu'elles leur avaient échappés, surtout l'une d'entre elles...
Les quartiers dit de "Hanamachi" ou les quartier "Hanamachi" sont en fait els quartiers qui regroupaoent les Okiya qui sont les maison de Geishas.
Une Geisha n'est pas forcément une prostituée, ici c'est aussi le cas, mais Geisha désigne avant tout "celle qui pratique l'art"