Bonsoir, bonjour ^^!

Je suppose que vous n'attendiez plus rien sur cette fic? Vous aviez presque raison ^^! Mais après plus de neuf mois en plan, je ressort un chapitre avec tous ces chers petits qui veulent faire un petit câlin à leurs papas respectifs. La cause... Et bien, je suis une auteur inconstante ^^'... J'ai commencé à écrire cette suite après deux reviews postées récemment (merci Ichigo ^^), puis je l'ai mise de côté. Et me rendant compte qu'elle attendait là, j'ai fini par la reprendre. Oui, étant en manque d'inspiration presque total, je mène de front environ cinq fics d'affilées (et une correction) que j'avance à tour de rôle, au gré des idées qui me viennent. C'était le tour de celle-là ^^.

Ce chapitre peut à la fois être une suite du précédent et ne pas l'être. Telle est la question que je me pose encore, mais là aussi vous risquez d'attendre encore six mois avant une éventuelle suite ^^'. Je suis vraiment à la bourre avec mes fics... J'ai aussi pris pas mal de liberté avec la chronologie, je dirais.

Bonne lecture ^^!


Un matin, Hiyori décida d'aller seule se chercher des croissants, puisqu'elle était la première levée et qu'aucun des autres glandeurs n'allait s'en charger. Elle ouvrit la porte de leur hangar, marmonnant des choses à propos de « crétinus qui dorment jusqu'à pas d'heure » et heurta quelque chose de mou.

La blondinette ouvrit les yeux, réveillée d'un seul coup et prête à engueuler voire faire passer de vie à trépas l'importun qui s'était foutu dans le passage ou le propriétaire de la chose qui traînait devant la porte.

-Euh? hoqueta-t-elle, surprise.

Elle n'avait pas pour habitude de heurter des gens plus petits qu'elle. C'était un enfant, avec une enveloppe qui la regardait en souriant d'un air bête.

-Qu'est-ce que tu fous là, minus, t'as envie de mourir? cracha-t-elle avec hargne.

Ce n'était pas comme si rentrer dans un morpion allait la mettre de bonne humeur... Le minus en question sourit encore plus, l'air idiot, et lui tendit l'enveloppe. Hiyori le regarda d'un air interloqué pendant quelques secondes, puis, voyant qu'il attendait encore, essayant de lui fourrer l'enveloppe dans la main, saisit le bout de papier.

-Je renvoie cet enfant à son père, disait une écriture ronde.

-Qu'est-ce que c'est que ce binz? demanda la gamine d'un air perplexe. Hé, toi! Qui t'envoie?

L'enfant, qui faisait dans les six ans, agrandit encore son sourire sans répondre, donnant l'impression d'un attardé mental.

-Ton père?

Elle le regarda. Il avait des cheveux blonds soyeux, des yeux bruns. Et un sourire où il semblait y avoir beaucoup trop de dents... Elle sursauta.

-SHINJIIIIIII (le hurlement de Hiyori se poursuit normalement sur toute la ligne, mais le site censure les cris trop long T_T) !!!!!

Le blond se réveilla en sursaut, affolé. Que se passait-il? Hiyori se faisait agresser? Elle avait découvert ses sous-vêtements dans le tiroir à Hirako, ou l'inverse?

Kensei se mit à râler parce qu'il était tombé du lit en entendant hurler.

-Quoi qu'est-ce qu'ya? bredouilla Shinji d'un ton mal réveillé en se précipitant vers la porte.

Il fut accueilli par un mémorable coup de tatane qui le renvoya à l'intérieur du hangar, parfaitement réveillé à son tour.

-Mais ça va pas? hurlèrent en parfaite synchronisation Muguruma et la victime.

Le reste de la petite troupe arriva enfin sur les lieux, pas en très bonne forme, pour trouver une Hiyori rouge de fureur, un papier crispé dans sa main et prête à assassiner le monde entier. Avec à côté d'elle, un gamin souriant d'un air idiot.

Elle colla le papier dans la main d'Hachigen, retira sa claquette d'un coup de pied, l'attrapa au vol et se prépara à ré-attaquer le blond.

-Je renvoie cet enfant à son père, lut à voix haute le géant.

-Hein? C'est quoi ça? s'énerva Kensei.

-Cet enfant? Son père? s'étonna Lisa en regardant alternativement le gamin et Hyori.

-C'est cette rouquine, HEIN? s'égosilla l'ex-vice capitaine en bondissant sur Shinji.

-Mais qu'est-ce qui te prend? s'énerva ce dernier en repoussant les attaques, une fois n'était pas coutume.

Son beau profil avait déjà été suffisamment amoché pour aujourd'hui.

-C'est toi le père, sale pervers, HEIN? brailla la petite en contre-attaquant aussitôt.

-Mais ne dis pas de connerie!

-Arrête, Hyori, intervint Love, en attrapant le bras de la blondinette. Qu'est-ce qui ce passe? C'est qui ce mioche?

L'hyperactive cessa ses tentatives de torture pour se tourner vers les autres.

-C'était devant la porte avec ce message, il me l'a mis dans la main!

-C'est quiiiiiiiiiii? demanda Mashiro en se pinçant la joue.

-On ne sait pas encore, répondit Love. Ohé, petit, t'es qui?

L'interpelé le regarda en agrandissant son sourire de débile.

-Hey! On te parle le morveux! T'es qui? Tu viens d'où? commença à interroger Kensei avec sa douceur et sa délicatesse habituelle, saisissant le t-shirt de l'inconnu qui se recroquevilla.

-En gros, on reçoit ce débile avec ce message. Vu le sourire, les cheveux blonds et la crétinerie qui s'en dégage, il n'y a pas à tortiller sur qui est le père! Shinji! C'est cette rouquine, hein? Orihime?

-Arrête de déconner, je la connais que depuis trois mois! se défendit l'accusé.

-Plus important, comment la mère ou ce gamin savait qu'on était ici? intervint Rose.

Il y eut un brusque silence.

-Et en plus tu as dit à cette nana où on était! hurla Hyori en se jetant sur Hirako, s'apprêtant à l'étriper à mains nues.

-Mais arrête! Puisque je te dis que je n'ai rien à voir avec ça et que je ne sais pas d'où ce gosse vient!

-T'es quiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii? insista Mashiro, tirant sur les mèches blondes avec douceur.

Elle se vit offrir le sourire avec beaucoup trop de dents du petit.

-Je crois qu'il ne sait pas ou ne peut pas parler, remarqua Love.

-Nan, tu crois? ironisa Hyori. Mais je suis sûre que crétinus nous cache quelque chose. C'est quoi cette ressemblance avec lui? T'es encore aller courir après les filles, HEIN?

-N'exagère pas, il lui ressemble qu'un peu, tempéra Rose.

Il y eut un autre petit silence, tout le monde dévisageant l'intrus qui se tortilla, inquiet.

-Bon, il est blond, mais à part ça... grogna Kensei.

-Il a le sourire de crétinus, affirma Sarugaki, mécontente. Et son intelligence.

-Hé! Je te rappelle que je sais parler, moi! S'offusqua l'ex-capitaine.

-T'as peut-être dragué une débile.

-Mignon, mignon! s'exclama joyeusement Mashiro en tirant sur les joues du gamin. On le garde?

Sa demande entraîna le troisième silence pesant de la matinée.

-NON! s'écrièrent en cœur Kensei, Shinji et Hiyori.

-Nous ne sommes pas des baby-sitter, annonça Lisa d'un ton sans réplique.

-Et c'est un humain, compléta Love.

-Laissez-moi le tuer, ça va régler l'affaire, proposa la blondinette.

-Attends, on ne sait toujours pas d'où il vient et comment il a su qu'on était là! C'est important, si quelqu'un a pu nous trouver... finit Rose en replaçant l'une de ses mèches.

-Et si il y avait une erreur? suggéra Hirako.

-Ça t'arrangerait bien, sale coureur de jupons! s'énerva Hiyori.

Puis Hachigen ouvrit la bouche pour la première fois, ramenant le silence :

-Un humain ce n'est pas.

-Euh?

-C'est quoi, alors?

-Un shinigami? Nan, quand même pas?

-Je ne sais pas, avoua Hachigen.

-Donc ce n'est pas une erreur de destinataire, fit sombrement Hirako.

Pourtant il avait eu des rapports protégés avec toutes ses conquêtes... La blonde semblait tenir un raisonnement similaire.

-C'est un croisement humaine/Vaizard, HEIN?

-Tu sembles assez en colère, pour quelqu'un qui n'a pas de preuves, remarqua Love.

-HEIN? s'énerva la blondinette en se tournant vers celui qui venait de parler.

-Oui. On dirait que tu es jalouse, commenta Lisa en rajustant ses lunettes.

Le visage de Hiyori prit une teinte cramoisie.

-Ne dites pas de conneries! Si cet ahuri a livré des informations sur nous par crétinerie, il y a des raisons d'être en colère!

-Il n'y a pas de preuves, objecta la fille très-intéressée-par-la-chose-mais-pas-obsédée.

-Et la ressemblance? s'époumona la blonde.

-Ben...

-Il semblerait que mon charme fasse des ravages, soupira Hirako en se passant la main dans les cheveux, faussement désolé.

-TA GUEULE CRETINUS! Comme si tu avais du charme! brailla la naine en envoyant un autre coup de pied dans le visage de son ami.

-Bon, on en fait quoi? On ne va pas le garder, tout de même? demanda Rose.

-Bien sûr que non! s'énerva Kensei. On va retrouver l'envoyeur et lui mettre la tête au carré!

-Wooooh! Il est là! s'exclama une voix joyeuse dans leur dos, les faisant se retourner.

Ils se retournèrent d'un bloc.

-Urahara!

La petite blonde vit rouge.

-C'est toi le propriétaire de cette chose? s'enquit-elle d'un ton dangereux montrant du doigt le gosse qui faisait maintenant un câlin à Mashiro.

-Plus ou moins, oui, répondit le marchand en cachant son sourire derrière son éventail.

-Et qu'est-ce que ça fout chez nous? beugla Muguruma.

Kisuke se mit à rire, referma son éventail et s'approcha de l'enfant.

-Eeeet bien, en fait, j'ai vendu une mod soul à Ichigo-kun, vous savez?

-Non, mais maintenant oui, marmonna Shinji d'un air exaspéré.

-Il s'inquiétait que sa précédente mod soul s'ennuyait chez lui, expliqua Urahara en prouvant encore une fois son génie de l'euphémisme.

Ce n'était pas comme si Kurosaki se souciait des états d'âmes de Kon, sauf quand il lui laissait son corps et que la peluche était d'humeur à draguer. Et auquel cas c'était une catastrophe pour la réputation du rouquin.

-Alors, il m'a demandé un compagnon gentil pour le garder, Kon étant dans un lion en peluche la plupart du temps, je me suis dit qu'un enfant serait parfait pour ça, ajouta le marchand en dissimulant son sourire derrière son éventail.

-Elle a pas l'air brillante, la mod soul, remarqua Love, perplexe.

Ce n'était pas comme si ces choses étaient des lumières, mais quand même...

-Ichigo-kun voulait une mod soul silencieuse et calme. C'est ce que j'ai trouvé de mieux dans monb stock, rit Urahara. Mais il semblerait que Kon ait fait une crise de nerfs après seulement une heure en sa présence... Ichigo-kun a dû demander à Pyon de revenir chez moi, et celui-ci vous a sans doute détecté.

-Et pourquoi il ressemble à crétinus? demanda Hiyori en pointant un doigt accusateur sur le marchand.

-Hum, il n'y a pas de ressemblance particulière, j'ai juste voulu le faire mignon, se défendit le blond en se cachant derrière son éventail. C'est un hasard s'il ressemble à Hirako-san.

-Va encore dire que j'ai pas de charme, râla Shinji en direction de sa détractrice, tâtant du bout des doigts les dégâts sur son visage.

-La ferme! ordonna Sarugaki, vexée. C'est pas parce que cet idiot a des goûts de chiottes que tu dois te sentir fier. Et puis d'abord il n'est pas mignon!

Le gosse avait rejoint Urahara pour lui faire à son tour un câlin. En voyant les tendances pieuvresques de la mod soul, les vaizards comprirent pourquoi le rouquin n'avait pas voulu garder le petit. Ce gosse devait aimer la terre entière et vouloir le lui faire savoir en l'étouffant dans ses bras et en lui bavant dessus.

-Hum, Kisuke, tu fais encore des gigai, hein? demanda finalement Hirako d'un air profondément pensif.

-Oui, pourquoi? interrogea le marchand en lui jetant un regard calculateur ainsi que son meilleur sourire commercial.

-Et bien... Ce serait possible de me fournir une mod soul dans un gigai, disons une grande blonde, jolie, pas farouche et avec des seins gros comme ç... commença-t-il avant d'être coupé par l'arrivée du pied de Hiyori.

-HORS DE QUESTION, SALE PERVERS!

-Je pense que c'est une bonne idée. Mais je préfère les brunes, intervint Lisa en redressant ses lunettes.

-Non, non, on arrête le délire ici, s'interposa Love, imaginant le côté explosif de la situation.

-Bon, et bien je vais ramener Pyon, puisque Kurosaki-kun n'en est pas content.

-Et tu te barres comme ça? s'énerva Kensei.

-Merci de vous en être occupé! coupa l'ex-capitaine de la division scientifique en agitant la main.

Il y eut un autre silence, durant lequel les vaizards regardèrent les deux s'éloigner. Curieusement, ce fut Muguruma qui le rompit :

-N'empêche, il a une écriture drôlement efféminée, l'Ichigo, marmonna-t-il en se grattant la tête.

-Pourquoi on l'a pas gardéééééééé????? se mit à piailler Mashiro en se roulant par terre.

-Arrête de te comporter comme une gamine! brailla celui qui avait été son capitaine cent ans plus tôt.

-Bon, et si on allait déjeuner? proposa Rose.

Et ils rentrèrent, les disputes habituelles recommençant déjà.

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-Éclate, Kyoka Suigetsu, fit une voix profonde dans une salle vide de Las Noche.

Aizen soupira, détendu. Taquiner son ancien capitaine était l'un des meilleurs moyens de décompresser qu'il connaissait. Surtout après l'épidémie de marmots qu'il venait de subir.