Kikoo tout le monde ! I'm back ! Eh oui… Icy Lethal Kiss est déjà fini que je m'y remets déjà. Mais là, c'est particulier.
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Message pour ceux qui NE fONT PAS partie du forum Matériel Céleste :
Je vous explique un peu le but de cette histoire qui va un peu changer de mes fics habituelles : j'ai acquis, le 18 août dernier, ma premier BJD (voir dans Wikipédia pour ceux qui ignorent ce que c'est). Ca faisait un moment que je louchais dessus et j'ai fini par craquer. XD Résultat, me voilà l'heureuse propriétaire d'un B&G Boy trop choupi que j'adore.
En plus de devenir mon modèle pour la photographie (à laquelle je me suis mise) et mon mannequin à la couture (à laquelle je vais essayer de m'y mettre), ma BJD est surtout devenue une nouvelle muse d'écriture.
Ca a pas loupé, j'ai trouvé son histoire que je vais essayer de vous relater au mieux. Il s'agira donc ici d'une histoire inventée par mes soins et tous les persos m'appartiennent.
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Pour les membres de Matériel Céleste
Vous n'avez peut-être pas l'habitude de ce site, alors je vais vous servir de guide. XD Ici, c'est à la base un site de fanfictions sur lequel je sévis comme auteur depuis quelques années maintenant. Pour éviter de mettre le bazar dans la galerie photo de Sakkun, je vais poster mon histoire ici.
Pour laisser votre avis (ce qui me ferait incommensurablement plaisir XD), il vous suffit d'aller touuut en bas à gauche de la page et de sélectionner Submit Review puis cliquer sur le bouton Go. Après, y'a plus qu'à écrire dans ta tite fenêtre ! Quand je posterai un nouveau chapitre, vous serez informés depuis le forum (soit dans ma signature ou dans la galerie photos). Pour d'éventuelles questions, envoyez un MP sur le forum ou depuis (cliquez sur mon pseudo tout en haut de la page à gauche pour aller dans mon profil et trouver le lien MP). Voiloo !
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Les précisions sont faites, on passe au plot habituel! Pour les habitués, vous savez comment je fonctionne. XD
¤ Genres ? : Conte mélancolique. Oui, c'est exactement ça. Un conte moderne triste. Romance. Un peu de fantastique.
¤ Ca dure longtemps ? : Bonne question vu que je n'ai pas encore fini… T.T Les chapitres sont aussi longs que d'hab, environ 3200 mots. J'ai prévu de faire assez rapide, un peu comme si je faisais un film.
¤ Reviews appréciées ? : C'est ma raison de vivre, vous le savez tous… XD
¤ Autre chose à déclarer ? : Rien, si ce n'est que j'espère que vous allez aimer. Les lecteurs qui me connaissent pourraient me faire remarquer que par rapport à d'habitude, j'ai été assez rapide à caser mes deux persos ensemble. Oui, c'est vrai. Pour UNE FOIS, je voulais un coup de cœur immédiat. Mais rassurez-vous, ça ne sera pas tout rose et facile. Jamais avec moi… XD
Les précisions sont faites, on y va ! Bonne lecture à tous !
(+) NOT AS WE (+)
Chapitre 1 : Prélude - Naissance et enlèvement d'un dauphin
« Vous avez déjà tous entendu au moins une fois un conte dans lequel la jeune fille pauvre ou sans histoire devint une princesse vivant dans un palais doré. Et elle vécut heureuse et aimée jusqu'au dernier jour de sa vie.
Je suis dans ce cas-là. Sauf que mon palais doré est devenu ma prison, et mon riche titre, ma malédiction. Alors, le bonheur…
L'amour ? Ah… »
C'était un matin pluvieux d'octobre. Une journée maussade de grisaille comme n'importe quel jour d'un triste automne. De gros nuages noirs s'étaient amoncelés dans la voûte céleste et formaient un patchwork de tons gris plus sombres et déprimants les uns que les autres. La pluie tombait drue depuis le début de la matinée. Les caniveaux des rues de Kyôto étaient à présent des torrents miniatures qui emportaient dans leur sillon des feuilles arrachées par le vent sifflant. Les couleurs mordorées et rousses de ces petits bateaux naturels piquetaient la toile anthracite qui avait recouverte l'ancienne capitale japonaise au goudron mouillé.
C'était un samedi ordinaire. Les lycéens sortaient en bandes pour faire du shopping dans les galeries marchandes couvertes de Shinkyogoku-Dori ou se mesurer les uns aux autres au karaoké, les commerçants qui attendaient le client se félicitaient d'avoir leur établissement pour les tenir bien au sec, les quelques courageuses geishas au teint de poudre de riz blanc trottinaient à toute allure dans le quartier de Gion sous leur parapluie en papier pour se mettre à l'abri et les moines priaient au temple avec le son apaisant de la pluie de l'autre côté de leur fenêtre entrouverte. Malgré le temps déplorable, les rues ne désemplissaient pas. Une grande ville ne mourrait jamais au Japon, même lors d'averses comme celle-ci. Vu d'en haut, les parapluies ronds des passants devenaient des ballons colorés qui rebondissaient sur les trottoirs en se heurtant légèrement les uns aux autres lors des croisements.
Il flottait dans l'air l'odeur caractéristique de la pluie, ce parfum étrange et amer qui mêlait eau et béton. Cette fragrance, tout comme la vision de la ville striée par un large rideau humide, était une des choses simples qu'aimait un petit garçon posté sur le balcon de son appartement situé au douzième étage d'un immeuble du centre ville.
C'était un enfant de quatre ans qui avait les traits doux et ronds de l'enfance avec les attributs d'un chérubin. Des cheveux d'un blond délicatement cendré un peu en bataille retombaient en une frange indisciplinée sur son front et ses tempes, caressant ses joues éburnéennes. Dans le linceul rosé pâle qui recouvrait sa peau, ses yeux ressortaient aussi distinctement que les étoiles dans la nuit. Ses iris étaient d'un bleu cæruleum si clair qu'ils semblaient faits d'un fragment du ciel du Paradis dilué dans du cristal.
Encore assez petit pour son âge, il n'en demeurait pas moins attentif au spectacle de la ville sous les trombes d'eau avec un regard sûr et vif. Il se tenait sagement à un pas de la haute rambarde en verre du balcon comme le lui avait toujours ordonné sa mère pour obvier à un éventuel accident. Assis en tailleur devant la vitre qui était, à ses yeux, bien plus intéressante que celle de la télévision, le garçon ne bougeait pas. Il écoutait la sonorité des gouttes qui toquaient contre la barre et le bruissement des branchages d'un arbre en contrebas, respirait l'odeur de la nature et se délectait de la fraîcheur qui transperçait son tee-shirt à manches longues. Il ne savait pas pourquoi il aimait la pluie. Peut-être parce qu'il aimait voir le soleil revenir après. Cela illustrait une phrase que sa mère lui répétait quand il avait des soucis « Tout finit par s'arranger ». C'était pareil avec la pluie.
Sa mémoire d'enfant venait tout juste d'enregistrer le chant de l'eau qui murmurait tout autour de lui lorsqu'un son vint parasiter cette douce sérénade naturelle. C'était un ronflement rude et enroué qui crachotait un vrombissement agressif à ses tympans. Il fronça les sourcils et se leva sur les genoux pour s'approcher du balcon.
C'était une voiture qui venait d'arriver juste en bas de son immeuble. Elle était si immense que pour son jeune regard, il crut presque qu'elle faisait toute la longueur de la rue. C'était une grosse voiture noire qui ne ressemblait pas du tout aux voitures qu'il avait l'habitude de voir quand il sortait. Celle de sa mère ne devait même pas dépasser le capot de celle-ci.
La portière du conducteur s'ouvrit et un homme tout vêtu de noir en sortit avec hâte en dépliant aussitôt un parapluie, noir également, qui le couvrit aussitôt. L'enfant observa en silence le rond de toile sombre longer le véhicule et ouvrir la portière arrière. Quelques secondes passèrent puis le parapluie s'éloigna de la voiture en direction du hall de l'immeuble.
Ce fut à ce moment-là que la porte fenêtre du balcon coulissa dans son dos.
- Encore là ? Allez, rentre, ordonna gentiment une douce voix. Tu vas attraper froid. Je t'ai préparé un jus de fruits.
Il ne se retourna pas, trop intrigué par le gros engin en bas qui attirait le regard des passants. La femme rejoignit son fils en l'appelant une nouvelle fois.
- Qu'est-ce que tu regardes comme ça, hum ? questionna-t-elle en se penchant. Tu as…
Elle se tut dans la seconde. Le silence qui s'ensuivit interpella le garçonnet qui leva les yeux vers elle.
- Il y a un monsieur qui est entré dans notre immeuble, annonça-t-il de sa petite voix claire et fluette.
L'expression déjà pincée et sombre de sa mère s'accentua lorsqu'elle blêmit à cette déclaration. Ses jolis yeux aigue marine qu'elle avait laissés à son enfant unique s'étaient voilés d'inquiétude et elle creusait ses joues en les mordant. Ce regard fixe et sinistre ne plut pas au garçon qui tira un peu le bas du pull de sa mère.
- Maman… ?
Elle cligna des yeux en s'échappant de ses pensées et lui adressa un sourire qui se voulait détendu. Même avec ses beaux cheveux blond foncé qui retombaient devant ses yeux, il devinait encore la détresse qui les zébrait. Il voulait savoir ce qui se passait mais était incapable de le faire.
- Ca va. Rentre à la maison maintenant.
Il obéit et retourna dans la tiédeur de leur minuscule salon qui avait juste de quoi accueillir trois personnes. Il alla s'installer en seiza derrière la table basse qui trônait au centre pour attraper son jus de fruits et le siroter à la paille comme il l'aimait.
Le carillon de l'entrée le fit sursauter. Sa mère traversa la pièce en deux enjambées rapides en direction de la porte.
- Va dans la chambre, s'il te plait.
Il comprit à ce ton, bien que sans trace aucune de colère, qu'il devait obéir sans poser de question. Voir ainsi sa mère d'ordinaire si douce et avenante, lui donnait une boule à l'estomac. Un frisson le traversa, à croire qu'elle avait réussi à lui transmettre son malaise. Il s'exécuta sans un mot, sa boisson dans la main, et s'en alla vers sa chambre.
Le salon était la pièce principale de ce tout petit appartement dans lequel il avait grandi seul avec sa mère. Il fallait dire que c'était la plus grande. Il avait beaucoup de souvenirs ici. Ses Noëls certes intimes mais tellement chaleureux, les longues soirées d'hiver bien au chaud sous le kotatsu, les moments de complicité avec sa mère quand elle l'aidait à faire ses devoirs par exemple. Il y avait en plus de la table un meuble-bibliothèque qui faisait toute la longueur du mur et un petit meuble qui servait à ranger les papiers. C'était très spartiate mais amplement suffisant pour le peu d'affaires qu'ils comptaient. Vu la petitesse des lieux, il occupait la chambre parentale. Il avait souvent réclamé sa propre chambre, en vain, bien sûr. Il en avait d'ailleurs encore parlé le matin même. Il ignorait que ces paroles seraient bientôt son premier regret.
A peine eût-il franchi le seuil de la chambre que sa mère venait d'ouvrir la porte. Curieux de nature, il passa discrètement la tête dans l'embrasure sans trop se montrer dans l'espoir de voir le visiteur. C'était un homme élégamment habillé d'un long manteau beige et un peu plus âgé que la femme qui l'accueillait d'un regard noir. Le teint légèrement hâlé, il avait les traits jeunes et avait encore la fringance d'un jeune homme. Le nez droit en accord avec la forme allongée de son visage, il avait cependant des petits yeux noirs plissés sous des sourcils bien marqués aussi sombres que ses cheveux cachou. L'enfant fut frappé par le contraste que formaient les deux adultes qu'il épiait et pensa qu'ils ne se ressemblaient pas du tout. Etrangement, cet homme exerçait sur lui une fascination inexplicable.
Après un court silence à se dévisager l'un l'autre, la femme prit enfin la parole.
- Que fais-tu ici ?
- Hanako… commença le visiteur d'un air assuré – le garçon fut impressionné par la prestance de sa voix.
- Non ! Hors de question d'arriver de la sorte comme si de rien n'était ! Tu n'es qu'un… qu'un… Sors d'ici ! lâcha son interlocutrice, presque tremblante de colère.
- Ecoute, je suis…
Il s'interrompit alors qu'il avait jeté un coup d'œil par-dessus l'épaule d'Hanako. L'enfant sursauta et fila vite dans la chambre, craignant s'être fait voir de l'inconnu.
Il avait fini par entendre des pas traverser l'étroit vestibule et des voix converser dans le salon. Il attendit sans bouger, le temps pour lui de savourer son jus de fruits. Très vite comme pour tout enfant qu'il était, le temps lui parut long. Il avait laissé ses jouets dans son petit coffre attitré, resté dans la pièce principale.
Il songea alors à cet homme qu'il n'avait jamais vu. Qui cela pouvait-il bien être ? Etait-ce le monsieur à la grosse voiture en bas de l'immeuble ? Il en était certain. Un homme aussi grand que lui – beaucoup plus grand que sa mère – ne pouvait aller que dans une grande voiture comme celle qu'il avait vue. Peut-être que sa mère le connaissait avec son travail ?
Il ne comprenait pas tout car sa mère changeait souvent de travail. Il peinait à suivre ce qu'elle faisait au jour le jour car elle gardait un emploi au maximum trois mois. Quand il lui demandait pourquoi elle avait plusieurs travails, elle se contentait de lui sourire avec tendresse et de passer une main dans ses cheveux en lui répondant qu'elle n'avait pas le choix parce ce que ce n'était pas facile. Ensuite, elle prenait un grand sourire malicieux et lui réitérait sa phrase magique :
« - Mais tout finit par s'arranger ! ».
Quand sa mère faisait la même chose à manger pendant plusieurs jours, il devinait que c'était « parce que ce n'était pas facile ». Il avait fini par comprendre, en comparant avec ses camarades de classe, qu'il ne vivait pas comme eux. Il n'avait pas d'aussi gros paniers-repas qu'eux ou n'allait pas au parc d'attractions aussi souvent qu'eux. Mais ce dont il était sûr, c'était que sa mère faisait de son mieux, comme elle le lui avait enseigné. Il l'admirait beaucoup et son amour pour elle n'avait d'égal que sa volonté de ne pas lui causer de soucis.
- Pardon ?! Jamais ! Comment oses-tu me demander ça ?!
Il tourna vivement la tête vers la porte, le cœur battant. Jamais auparavant il n'avait entendu sa mère élever la voix, même quand il avait fait une bêtise. Son inquiétude monta d'un cran. Que se passait-il à la fin ?
Alors, tout doucement, les doigts tremblotants, il tourna la poignée de la porte. Son cœur battait à tout rompre, pourquoi ? Avait-il conscience qu'il allait se passer quelque chose de grave ?
L'entrebâillement de la porte laissa couler un flot de paroles animées dont le sens lui échappa :
- … quatre ans sans nouvelles, et tu penses vraiment que je vais…!
- Mais regarde autour de toi, Hanako ! Tu vis avec un petit enfant dans un appartement exigu, tu vas de petit boulot en petit boulot ! Ce n'est pas une vie !
- Et comment crois-tu qu'a été ma vie après que tu m'ais quittée, hein ? Quand je pense que tu m'as caché ça…
Il y eut un silence si dense qu'il perçut sans problème le soupir qui fuit des lèvres de sa mère. Il passa la moitié de la tête dans le couloir pour apercevoir de profil le visiteur assis à la petite table basse du salon. Cet homme était si grand, on aurait dit un géant dans une maison de poupées. Il tendit le bras en face lui où devait se trouver son interlocutrice mais sa main fut rejetée brutalement. Il soupira et reprit la parole avec détermination.
- Il aura un vrai toit, une excellente éducation, un avenir… Tu ne peux pas lui refuser cela.
- Tais-toi !! s'emporta Hanako, outrée. Tu fais ça pour toi, pas pour lui ! Maintenant, son existence t'arrange plus qu'auparavant !
- Oui, je me suis mal comporté ! concéda l'homme en haussant le ton à son tour. Vois ici un moyen de me racheter ! Pense à lui et à ce que tu veux pour lui !
Nouveau silence tendu. L'atmosphère était si chargée en tension qu'il se sentit tout à coup bien faible. Tous ces éclats de voix lui faisaient peur. Qui était ce « il » et « lui » si souvent mentionné ? Un millier de questions et de sentiments confus tourbillonnaient dans son esprit étourdi.
Soudain, malgré le bourdonnement intérieur qui l'assourdissait, il entendit quelque chose qui lui glaça le sang : un début de sanglot. Maman… pleurait… ?
- Maman !
Sans réfléchir, il ouvrit la porte en grand et accourut dans le salon où il s'y arrêta aussi net. L'homme avait planté ses yeux bruns dans les siens et le dévisageait avec une intensité qui l'immobilisa tout entier. Il fut incapable de rompre ce contact visuel alors qu'il entendait sa mère étouffer ses larmes dans un mouchoir.
- Il me semblait bien t'avoir vu, dit l'homme avec un sourire affable.
Il avait un très gentil sourire qui rassurerait n'importe qui, mais pas lui. Il ne pouvait ni parler, ni bouger et encore moins détacher son regard de lui.
L'inconnu se mit debout. Le garçon aurait pu pousser une exclamation de surprise tant il se sentait petit et insignifiant face à ce géant d'un mètre quatre-vingt-cinq. Il ne cilla même pas. Ses jambes étaient bloquées. Il ne put que le regarder s'agenouiller face à lui et poser sa grande main sur sa tête avec un geste apaisant qui lui donna des fourmis dans toute la colonne vertébrale.
- Enchanté de faire ta connaissance, Sakurai. Je suis ton papa.
Oui oui, pas très évocateur, hein ? Mais faut savoir éveiller la curiosité ! XD
Prochain chapitre posté dans je ne sais pas combien de temps car je préfère ne pas trop m'avancer quand je n'ai pas fini mon histoire jusqu'au mot FIN.