Titre: Une révélation embarrassante
Série: Junjou Romantica
Auteur: Cannelle-chan
Disclaimer: Aucun personnage cités ne m'appartient.
Remerciements:
MissAkatsuki, Nodoka83,Naijira,Sasu-yaoi, Horumy,Naus,Bananemask,Yaoi-no-ongaeshi, Ange-déchus,Liul,eiji: Je vous remercie chaleureusement pour vos review. Ca m'a permis de me pousser aux fesses pour continuer cette histoire. Elle est d'ailleurs plus longue d'un chapitre, j'avais finalement plus de choses à dire sur le sujet que prévu. J'espère que çà vous plaira encore.
Seshoumaru: Oui je sais, merci de me l'avoir signaler et c'est corriger dès le second chapitre. J'espère que ça ne te dérangera pas pour lire la suite.
Kiranagio:Voila la suite. La réaction de Misaki est...Ben j'espère identique à ce qu'il ferait si cela se passait dans le manga ^^.
Note de l'auteur:
A mon dieu j'ai fais dans le fluff à mort!!!!! Quelle horreur, je régresse à fond !!!! Et moi qui m'étais promis de ne plus le faire T_T.
Attention Dans ce chapitre, relations sexuels explicites (non arrêter de vous marrer, si c'est très explicite...enfin pour moi ça l'ait déjà beaucoup trop!)
Juste pour dire, merci de laisser des reviews pour cette fiction. Continuez à encourager l'auteur ça lui fait du bien de connaître l'avis de ceux qui lisent ses histoires, si c'est bien ou mauvais peu importe. Donc voici ce que vous attendiez, je ne vous retiens pas, voici la suite!
Bonne lecture.
Chapitre 3
Misaki accélérait le pas en se dirigeant vers la bibliothèque. Il était en retard et le travail n'avançait pas tout seul. Pourtant toute la soirée de la veille lui revenait en boucle dans sa mémoire. Pourquoi n'avait-il pas un peu plus de self control? Le matin Usagi n'avait rien fait pour le toucher, ni l'embrasser et encore moins, faire toutes ses choses perverses qu'il affectionnait tant. Comment pouvait-il rattraper sa bêtise? Est ce que cela nuirait à la carrière de son aîné?
Isaka l'avait déjà mis en garde une fois par le passé que leur relation était scandaleuse. Néanmoins, tout ce scandale était venu aussi par sa faute. Il manipulait les gens à sa guise tant que cela pouvait faire vendre ses livres. C'était un opportuniste.
En arrivant devant son université, la tête toujours dans des pensées peu agréables, Misaki ne remarqua pas de suite que la majorité des personnes autour de lui le regardaient étrangement. Pourtant les murmures devinrent des chuchotements, finalement Misaki regarda autour de lui. Il était l'objet de tous les regards.
« Oh non, ce n'est pas vrai! La rumeur n'a pas pu se répandre aussi rapidement? J'ai l'impression d'être revenu à mes premiers jours en fac là! C'est l'angoisse! »
Misaki vit la majorité des étudiants s'écarter sur son passage. Les regards lancés allaient de l'amusement, du choc , de l'indignation voire même écœurement pour une majorité des garçons.
« Comme si je n'avais pas assez de soucis comme ça. Bande de vautours, laissez-moi tranquille! »
Malheureusement pour lui, les personnes aux alentours n'entendaient pas ses pensées. Il arriva très vite dans la bibliothèque et s'installa sur une petite table dans le fond pour ne plus être regardé comme un animal de foire. Il soupira de soulagement lorsqu'il retrouva le calme et la solitude.
- Bonjour à toi, notre nouvelle célébrité locale!
Misaki fit un bond en sentant une main posée sur son épaule. Il se retourna vivement pour tomber nez à nez avec son seul véritable ami de fac, Sumi Keichii.
- Oh, sempai! Je ne t'avais pas vu arriver.
Un léger rire s'éleva.
- Oui je vois çà. Comment va notre vedette?
Misaki grogna.
- la nouvelle n'a pas pu faire le tour aussi rapidement de la faculté!
Un regard moqueur lui fit face.
- Une nouvelle comme celle-là n'a pas pu faire le tour aussi lentement des lieux. Tu es tout de même passer aux informations!
Misaki se cacha la tête sous ses mains.
- Je suis un homme mort!
Une main réconfortante caressa la tête brune.
- Allons remets-toi. Tu n'es pas le premier à faire ton coming out. Et Usami sensei? Comment le prend-il?
Le jeune étudiant se redressa un peu. L'air un peu perdu. Il était mitigé à parler de ce genre de choses avec son aîné. Après tout, même si il ne le montrait plus, Sumi avait des sentiments pour l'écrivain. La question avait pourtant été posé sans aucune animosité, ni intention cachée.
- Je ne sais pas trop. Nous n'avons pas vraiment parlé depuis. Se décida-t-il à avouer. Il est même...distant. J'ai vraiment fait une énorme erreur. C'est normal si il m'en voulait.
Le regard de chiot battu touchait toujours autant Sumi. Il passa une main en frottant énergiquement les cheveux de son cadet.
- Allons ne te mets pas dans des états pareils ! Cela ne sert à rien. Et puis si Usami sensei, t'en tenait rigueur, il y a toujours de la place dans mon futon pour les longues nuits. Dit-il mi-rigolant, mi-séducteur.
- Sumi-sempai! S'énerva Misaki malgré les rougeurs qui apparurent sur ses joues.
Un rire franc et amicale lui fit écho.
- Je rigole, du calme! Mais au vu de ce qui c'est passé , je crois que tu n'arriveras pas à te concentrer vraiment sur ton dossier avant que tu n'aies mis les choses à plat avec Usami sensei.
Ce n'était pas faux. Depuis qu'il s'était installé à sa table, Misaki n'avait rien fait de bon. Usagi emplissant sa tête. Comme pour le convaincre de partir, Sumi lui promit d'avancer sur ce projet en commun.
- Je te remercie, je suis désolé de te laisser en plan. Je te suis redevable.
- Allez, file!
Misaki ne se fit pas prier et rangea en catastrophe ses affaires et pris la direction de l'appartement de son compagnon.
Il n'avait plus qu'une pensée à l'esprit : rentrer rapidement à l'appartement pour s'expliquer avec Usagi. Il devait crever l'abcès . Ne pas parler était pire que tout le reste. Misaki devait savoir ce que pensait son compagnon de tout ça.
Ses pensées tourbillonnait pendant que l'ascenseur l'amenait au dernier étage de l'immeuble. Droit devant l'appartement où il vivait depuis un long moment maintenant. Après une longue inspiration, il poussa la porte d'entrée et signala sa présence.
- Je suis rentré !
Il défie ses chaussures et entra dans le salon. Au premier coup d'œil, il n'y avait personne.
- Usagi-san ? Lança-t-il a tout hasard.
- Je suis ici Misaki. La voix venait de la terrasse où l'écrivain fumait en contemplant le paysage qu'il voyait .
Prenant son courage à deux mains, l'étudiant s'approcha de lui.
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Le propriétaire des lieux se retourna vers son vis à vis. Il tendit une main vers le visage de son cadet avant de se rétracter. Dieu qu'il avait envie de pouvoir caresser à nouveau cette joue, ce visage .Les paroles dures de Takahiro résonnaient pourtant dans sa tête. Il n'avait pas vraiment peur de l'idée même d'un procès mais la colère et le dégoût de son ami forceraient Misaki à faire un choix entre lui et son frère.
Il lui était impossible de faire ça. Takahiro était le seul membre restant de la famille de son amant. Usagi avait passé sa jeunesse seul à cause de parents trop souvent absents et d'un frère égoïste. Misaki n'avait pas à être séparé de sa seule famille. Même si ce choix était douloureux, il devait se résigner. Le bonheur de son amour comptait avant toute chose.
Misaki paraissait nerveux lui aussi mais il fallait bien commencer la conversation.
- Tu rentres bien tôt Misaki, je ne t'attendais pas avant au moins deux heures.
- C'est parce que... C'est parce que j'avais besoin de te parler... Je sais que tu ne m'as rien reprocher pour hier et que tu ne veux plus que je m'excuse mais... Je tiens à réparer ce que j'ai fait et dit.
Ce qu'il pouvait être adorable aux yeux de l'écrivain. Malheureusement la situation étant ce qu'elle était. Il devrait blesser son amour pour son bien. Il lui offrait une occasion pour se séparer de lui. « Pardonne-moi d'avance ».
- Si tu veux, mais pour l'instant j'ai besoin de réfléchir.
La tension dans le corps de l'étudiant était palpable. C'est à grand peine que le plus âgé n'entoura pas ses épaules en soufflant des mots réconfortants. Il tira une bouffée de cigarette plus forte que les autres avant de reprendre la parole.
- Takahiro a appelé tout à l'heure. Je lui ai demandé de te reprendre à ses côtés, histoire que toute cette histoire se tasse.
Misaki paraissait sous le choc.
- Tu...Tu me demandes de partir... Dit-il dans un souffle.
Tous les médias vont se tourner vers toi et envahir les abords de l'appartement. Réfléchis, tu es encore étudiant. Tu dois encore travailler pour trouver ta place dans ce monde. Je ne veux pas que ce soit dû au fait que tu sois le compagnon d'un écrivain.
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Les mots d'Usami était durs, vraiment durs à encaisser pour l'étudiant. Ainsi donc Usagi n'avait pas pardonné ces paroles malheureuses. Un froid immense envahi la poitrine du jeune homme. Misaki rendit son visage lisse, ne montrant plus une émotion.
- Quand est-ce que mon frère vient me chercher? Aurais-je au moins un peu de temps pour préparer mes affaires?
Il ne vit pas les poings serrés de son amant.
- Demain, dans la matinée. Ça te laisse le temps de préparer tes valises.
Ainsi donc, il n'avait même pas de temps. Tout ce passait trop vite. « Est-ce définitif? » Cette question brûlait les lèvres du brun. Mais il se retint. Il se sentait perdu, seul et surtout abandonné mais en aucun cas, il n'avait voulu être un poids pour celui qu'il aimait. Il avait toujours eu la crainte d'être une gêne. Voilà que le seul avec qui il voulait être le considérait comme tel.
- Très bien, je serais prêt.
Il accepterait la décision. Il n'avait pas besoin de compliquer encore plus la situation. Il ne voulait pas paraître pour un enfant capricieux.
- Si tu veux bien m'excuser, je me retire dans ma chambre. Dit-il en se précipitant dans les escaliers.
- Misaki! L'appel d'Usami passa inaperçu.
Non il ne pouvait rien faire pour soulager la peine de son compagnon et aussi de la sienne. Ce n'est que plus tard qu'il desserra ses poings qui étaient en sang.
En soirée, leur repas se fit dans un silence lourd et gêné. L'un comme l'autre ne savait pas quoi dire, ou plutôt avaient trop de choses à dire avant qu'ils ne se séparent. La nuit fut pire encore chacun dans sa chambre.
Misaki ne trouvait pas le sommeil. Inconsciemment, il n'arrivait pas à croire ce qu'il lui arrivait et espérait à tout instant voir arriver Usagi dans sa chambre. Ce lit lui semblait si froid. Il n'avait pas l'odeur de son amant et il n'y avait pas sa présence rassurante. Il tendit la main vers le second oreiller posé à côté du sien. Un manque important se faisait en lui. Pourtant il n'était pas loin, juste à quelques mètres derrière le mur en face de son lit. Pourtant c'était les mètres les plus longs qu'il n'aient jamais ressenti.
En plein milieu de la nuit, Misaki prit une résolution avant que le jour n'arrive. C'est inquiet qu'il se leva de son lit. Il se dirigea nerveux dans la pénombre, en direction de la chambre qu'il avait eut, pendant si longtemps, l'habitude de s'endormir. Il ouvrit la porte délicatement.
Le grincement de porte fut remarquer par le propriétaire des lieux. Propriétaire qui n'arrivait pas non plus à trouver le sommeil.
-Misaki? Que fais-tu ici? Demanda l'écrivain en se redressant.
Prenant son courage à deux mains, le jeune homme s'approcha du lit et s'assit à côté d'Usagi. Ce dernier laissa faire son compagnon qui s'approcha doucement de ses lèvres. Sans vraiment comprendre ce qui arrivait, le romancier écarta doucement l'étudiant, l'interrogeant du regard.
- Juste une fois, une dernière fois avant que je ne parte. Ne me force pas à supplier. Expliqua Misaki alors que l'on pouvait imaginait le rouge envahir tout son visage.
Ce n'était pas un Usagi amoureux qui allait l'en empêcher. Il le prit dans ses bras.
- Viens là, dit-il en le faisant basculer dans le lit.
Misaki se laissa faire. Ils comptaient en profiter tous les deux. Un baiser, puis d'autres qui se succèdent. Des vêtements que l'on froisse et délaisse. Peau contre peau laissant monter le désir . Des gestes connus d'eux-seul pour se montrer que l'on s'aime. Après tout ce temps toujours une légère douleur quand la danse éternelle commence enfin. Les prénoms qui se cherchent s'appellent l'une plus désespérée que l'autre. Une sensation qui monte, qui augmente pour les submerger tous les deux lorsque la danse touche à sa fin, les laissant satisfait physiquement mais avec une sensation de manque.
Misaki resta contre le torse de Usagi quelques temps encore après s'être séparés. Les battements de cœur de son compagnon l'apaisait et en même temps le laissait encore plus seul encore. Bien après que Misaki se soit endormi, Usagi tenait serré contre lui ce corps qu'il avait tant de fois, aimé. L'idée de l'abandonner était insupportable pourtant il devait se résigner.
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Le lendemain dans la matinée, Takahiro était sur le pas de la porte.
- Bonjour Misaki, je suis heureux de te revoir. Tes affaires sont prêtes?
Après un dernier regard vers Usagi-san, espérant peut être que celui-ci le retiendrait , en vain...
- Oui il ne reste plus qu'à les mettre dans la voiture.
Un sourire apparut sur les lèvres du grand frère.
- Bien tu verras, Minami t'a préparé une chambre très bien. Il ne manque plus que toi.
Puis en se tournant vers le propriétaire des lieux.
- Je te remercie d'avoir prie soin de mon frère. J'espère que nous ne serons plus une gêne pour toi à l'avenir. Dit-il , j'espère que tu te porteras bien. Je t'appellerai plus tard.
-Très bien, au revoir.
C'est sur ces paroles que la porte d'entrée se ferma, sur son meilleur ami et son jeune amant, laissant l'appartement vide et sans plus aucun attrait.
A suivre.