Bonjour, désormais cette histoire est terminée, mais de nombreuses fautes d'orthographe et de frappes se sont glissées un peu partout, donc si quelqu'un a le courage de devenir mon/ma beta-reader, vous pouvez m'envoyer un message privé et on en reparlera. Merci d'avance !

B


« Si c'était à refaire … »

by Bluppy

Prologue : « Tout était bien ! »

« - Dépêchez-vous ! Allez ! On va être en retard ! » Cria une fillette aux cheveux flamboyants, de dix ans et demi en tirant par la main une belle femme rousse qui la regardait en souriant.

Derrière elles, trottaient deux jeunes garçons de treize et quatorze ans et un homme grand et brun qui souriait lui aussi. Les trois hommes poussaient trois caddies lourdement chargés de trois grosses valises, de deux cages d'oiseaux qui étaient occupées par deux majestueux hiboux blancs et gris aux grands yeux jaunes qui hululèrent en plein milieu de la gare de Londres, King's Cross. À ces cris, les Moldus, aux alentours, leur lancèrent des regards soupçonneux. La petite famille ne fit pas attention à eux et s'avança vers la barrière entre les voix 9 et 10. Plus ils s'approchaient, la fillette aussi rousse que sa mère semblait excitée. S'agrippant aux caddies, ils coururent vers le mur qui les avala les faisant disparaître. De l'autre côté de ce mystérieux passage, se trouvait le quai 9 ¾ connu par tous les sorciers de Grande-Bretagne. Se tenait là le grand train rouge encore plus célèbre que le quai, il était immobile et majestueux. De sa locomotive, sortait une fumée blanche et opaque qui recouvrait tout le quai. La petite rousse regarda à droite et à gauche comme si elle cherchait quelqu'un des yeux. Quand elle eut trouvé cette personne elle courut dans sa direction. La jeune femme rousse cria :

« - Lily attend, Lily Potter vas-tu attendre ta mère !

La jeune fille s'arrêta et souffla bruyamment et marmonna:

- J'arrive Maman j'arrive.

Sa mère la rejoignit et lui lança un regard noir spéciale maman en colère. Que fut sa surprise quand elle vit que sa petite fille chérie lui lançait le même regard. Ginny car c'était bien elle, leva les yeux aux cieux et suivit sa fille qui alla rejoindre Hugo, son cousin chéri. Elle lui sauta dans les bras en répétant à tue tête :

- On y va, enfin !

Hugo et elle explosèrent alors de rire. Ginny elle aussi se sentait toute légère mais étouffa son rire quand elle entendit derrière elle une voix masculine bien connue :

- Eh sœurette, il est où ton Survivant de mari ?

Elle sourit et se retourna :

- Ah Ron ! Je me disais bien aussi d'avoir reconnu la voix de mon cher frère.

- Pourquoi j'ai l'impression que tu te moques de moi ?! Ironisa le roux.

- Peut-être parce qu'elle se moque de toi Ron, répliqua Harry tout sourire.

- Je me disais aussi, espèce de sœur ingrate, exagéra-t-il.

- Ne dis pas ça chéri, sinon Ginny va se vexer, dit une voix bien familière.

- Mais Mione, elle se moque de moi, c'est plutôt moi qui risque de me vexer tu ne crois pas ? continua Ron sur un ton enfantin.

- Mmmh je ne sais pas, tu as peut-être raison » répondit Hermione qui savait que d'un instant à l'autre, un des Potter allait répliquer quelque chose de pas très gentil pour son mari. Mais elle ne s'attendait pas que se fût celle-là :

- Pour une fois que Tonton Ron a raison, répliqua une voix fluette d'adolescent, je crois que c'est la première fois que Tante Hermione n'a pas raison.

Ron sentit ses oreilles rougir et chauffer, les quatre adultes se retournèrent sur la surprise et découvrirent James Potter avec un sourire arrogant sur les lèvres. Ginny lui lança un autre regard noir, mais celui-ci était plus dans la maman très très en colère et lui lança :

- James Sirius Potter, comment oses-tu t'adresser sur ce ton-là à ton oncle et plus encore pour l'insulter lui et Hermione ? Demande pardon fils indigne !

James perdit son sourire dès qu'il entendit que sa mère commençait à s'énerver contre lui, il bredouilla des excuses qui ne paraissaient pas la convaincre. Ron, lui, explosa de rire ce qui lui valut un autre des regards de Ginny :

- C'est bon fiston, ce n'est rien tu n'as pas à t'inquiéter. Je suis vacciné contre les vannes nulles des Potter.

- N'insulte pas les vannes familiales Ron, répliqua Harry étouffant son rire. Bon arrêtons de dire des bêtises et passons aux choses sérieuses. Lily, Hugo venez ici !

Les deux plus jeunes se traînèrent vers leurs parents ne sachant pas ce qui allait leur arriver.

- Bien, continua Harry quand ils furent arrivés, je veux que vous me promettiez une chose, vous devez nous dire tout ce qui ne se passe pas bien, c'est clair. Même si c'est James ou Albus qui vous embêtent, n'est ce pas Lily ?

Hugo acquiesça de la tête tandis que Lily grogna un « oui » à peine perceptible.

- Bien alors c'est bon, vous pouvez aller mettre vos bagages dans le train.

- Besoin d'aide, petite Potter, demanda un grand jeune homme aux cheveux d'un vert pétant voyant que Lily avait du mal avec sa valise.

Il empoigna la valise sans attendre de réponse, grimpa à bord du train et redescendit quelques secondes après.

- C'est fait petite Potter. Alors on ne dit pas bonjour à son Teddy préféré ?

- Bonjour Teddy et merci, s'exclama Lily en sautant dans les bras du jeune métamorphomage.

- Bonjour petite Potter, souffa Teddy. Tu m'étouffes Lily.

- Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu alors j'ai bien le droit de t'étouffer aussi fort que je le veux, s'amusa la petit fille.

- Euh… tu pourrais éviter de tuer mon petit ami s'il te plaît Lily ? Demanda une voix féminine derrière eux.

- Victoire ! s'écria Lily, tu es là toi aussi, c'est génial ! Au fait, pourquoi vous êtes là ?

- Pour toi idiote ! Répondirent les deux amoureux en chœur.

- Pour moi ? demanda Lily interloquée. Pourquoi pour moi ?

- N'est-ce pas ta première rentrée à Poudlard ?

- Si mais …

- Eh bien, nous sommes là pour t'encourager et te dire au revoir, la coupa Victoire."

Et Lily leur fit de gros bisous. Le train émit son signal de départ et Lily dit au revoir à tout le monde et monta dans le train. Elle fit de grands signes de la main. Elle était triste de quitter tous ceux qu'elle aimait mais elle le savait, cette aventure serait sûrement la plus belle et la plus trépidante de sa vie de sorcière.

Ils étaient seuls sans rien ni personne, sans enfant qui gambade partout en salissant tout. Leurs progénitures les avaient abandonnés sur le quai froid. Ils regardaient disparaître le train rouge derrière le virage. Bien sûr, ce n'était pas la première fois qu'ils venaient sur ce quai pour dire au revoir à leurs enfants mais cette fois-ci ils étaient tous partis.

Harry serra fort Ginny dans ses bras et quand il la sentit pleurer, il resserra son étreinte. Des larmes coulaient lentement sur les joues de la rousse qui sentit son cœur se briser plus le train s'éloignait. Un peu plus loin, Ron et Hermione ne faisaient que se donner la main mais chacun écrabouillait la main de l'autre pour lui faire ressentir le grand vide qu'il sentait au fond de son cœur. Après avoir lancé un dernier coup d'œil à l'endroit où avait disparu la machine qui avait emporté si loin d'eux leur chair et leur sang, les quatre amis rejoignirent le monde calme et serein des moldus. Ils se dirent au revoir dans la gare de Londres et chaque couple partit dans des directions opposées. Chacun rejoignit son foyer, son travail, ses occupations. Peu à peu, ils le savaient, ce grand vide se remplirait. Plein de problèmes, d'ennuis dits d'adultes. Alors que leurs enfants seraient loin de tout ça, dans le lieu merveilleux qu'est Poudlard. Dans ce château à l'abri de tout et de tous. Ce monde à part entière qui durant sept ans serait leur deuxième maison, leur second foyer. Eux aussi auraient bien voulu y aller mais cette époque était révolue. La porte de l'enfance leur était désormais fermée à clé, ils ne pouvaient pas revenir en arrière. Mais ça ne changeait rien, ils les enviaient de vivre ces tendres années sans ressentir la menace de la guerre, de la mort au détour d'une porte, d'un chemin.

Certains diront qu'ils devraient être fiers plutôt qu'envieux car c'était bien grâce à eux qu'aujourd'hui tous les enfants sorciers, quelles que soit leur origine, pouvaient apprécier en toute sécurité leurs années au château magique. C'était grâce à eux qu'aujourd'hui tout était bien.