Titre : Quand on bosse pour Axel – Chapitre premier : Quand on vit dans la forêt…
Auteur : Luwynda, le retour !
Mail: Kingdom Hearts
Genre : fiction
Disclamer : Aucun des personnages ne m'appartient.
Couple: Axel x Roxas !
Note de l'auteur : Cette histoire se passe dans un univers alternatif donc n'a aucun rapport avec le Kingdom Hearts de base.
Warning : Les homophobes, passez votre chemin.
Il est susceptible de contenir des éléments pouvant heurter la sensibilité de certains. Je décline toute responsabilité quant aux dommages pouvant être causés.
Résumé:
YAOI-UA- Roxas vit dans la forêt comme un pauvre prolétaire. C'est ainsi qu'Axel vint le recueillir dans sa famille… Contre sa volonté.
Je sais je sais... Je viens de terminer une fic et j'en commence à peine une autre xD Elle sera beaucoup moins longue de toute façon. Mais j'ai la follie d'écriture aujourd'hui et je m'arrête pas depuis au moins deux heures j'écris... (j'ai déjà écris le deuxième de celle-ci alors qu'elle n'est même pas posté ! C'est peu dire xD) Bref bref, j'm'étais dit de pas la poster aujourd'hui mais je n'ai pas pu m'en empêcher ! Voilà !
Ah oui et vous ne verrez pas le rapport entre la fic et le titre, c'est revelé que dans le prochain chapitre ;)
Bonne lecture !
« Je le hais… » Marmonna Axel en observant l'ange blond de sa classe. Ce gars là, il avait tout pour l'énerver : c'était un beau gosse triplé d'une intelligence surdimensionné et d'une sociabilité parfaite. Tout le monde l'adorait. Sauf Axel. Le roux le détestait, il était tout son contraire…
Axel était certes un beau gosse, mais il avait tout du cancre. Toujours assis dans le fond de la salle, les pieds sur la table, la chemise ouverte sur son torse, une cravate mal attachée, la chemise qui dépasse de son pantalon, et juste pour provoquer, il avait mit une chaine en argent accroché à sa ceinture ornée de tête de mort. Il passait son temps à soupirer en attendant la sonnerie, à regarder par la fenêtre, ou à inventer tout un tas de moyen pour tuer le fameux Roxas qui plait tant à tout le monde. Axel était seul, mais il était respecté. Car il faisait peur avec ses manières de Bad Boy…
Roxas, lui, était bien habillé, l'uniforme dans sa normalité, la cravate bien attachée, la chemise bien rentrée dans le pantalon, rien de personnel. Il faisait tomber toutes les filles, et même certains gars car il avait dans son regard bleu azur, quelque chose de ténébreux. Il avait toujours des bonnes, et était concentré sur son cours. Quand on lui parlait, il souriait et répondait avec politesse, alors qu'axel proliférait des insultes et crachait sur les gens. Mais pourtant, il était toujours seul car, comme une fleur rare et exotique, on avait peur d'approcher sa beauté.
Axel emmerdait profondément la beauté et la perfection de son ennemi. Car sans avoir de raison valable, il le considérait comme son ennemi et le haïssait pour son manque de personnalité… Et Roxas l'ignorait, ne lui portait aucun regard ni jugement, et semblait même ne pas se rendre compte qu'Axel existait. Et ça lui foutait une de ses rages, à Axel, d'être ignoré par la personne qu'il détestait le plus.
Mais inexorablement, ils se ressemblaient. Car chacun cachait dans leur cœur une profonde solitude et une cicatrice pas encore fermée d'une tristesse vieille de plusieurs années. Tous les deux, avaient besoin d'un ami. Quelqu'un sur qui compter, à qui on pourrait tout raconter. Il ne se rendait pas compte, du besoin existentiel de se rapprocher l'un l'autre…
Axel fumait sur le toit du lycée, allongé sur le sol, observant le ciel. C'était leur du midi, où tout le monde sortait son bento ou allait au réfectoire acheter un sandwich. Axel avait déjà avalé son bento, sa boite qui valait cher étant grande et ornée d'or, traînait près de lui. Il sursauta en entendant la porte s'ouvrir … Brusquement, il tourna la tête vers celle-ci et se retrouva nez à nez avec Roxas… Celui-ci n'avait ni bento, ni sandwich et semblait mort de faim, et de trouille au regard noir que lui lançait le rouquin.
« Je… Dé… Désolé ! » Roxas partit dans le sens inverse.
Axel cracha vers la porte et pesta contre lui. C'était son toit. Pas question de le partager, et encore moins avec monsieur je-suis-beau-et-intelligent-et-en-plus-de-ça-je-m'en-rend-pas-compte… Ce qu'Axel pouvait le haïr ! Il jeta son mégot et se leva, ramassa sa boite de richard et descendit en cours.
Axel faisait partit d'une grande famille de riche. Sa mère Ariel s'était marié avec Eric, un gars de la haute aristocratie française. Sans savoir pourquoi, ils s'étaient installés au Japon il y a de ça, des années, alors que le garçon était haut comme trois pommes. Les traits européens du garçon aux cheveux rouges avaient beaucoup de succès auprès de la gente féminine, mais celle-ci n'osait pas l'approcher. Et de toute façon, Axel s'en foutait. Il était au courant de son homosexualité, mais ne l'a jamais dit à personne. Car de toute façon, il n'a personne à qui le dire…
La journée se termine, Roxas prit son vélo et descendit la côte. Il soupirait, il avait faim. Il se dirigea vers la forêt non loin de là, c'est là-bas qu'il vivait. Une tente près d'une rivière au milieu des arbres, c'était tout ce qu'il possédait. Personne au lycée n'était au courant de sa situation de pauvreté. Il ya bien longtemps de cela, Roxas vivait avec ses deux parents, fils unique il avait toujours eu ce dont il avait besoin. Hélas, après un incendie, ses parents sont morts brusquement. Roxas hérita de la pauvre richesse qu'ils avaient économisé et pu s'acheter de quoi vivre, ne pouvant payer un loyer. Il avait réussi malgré tout à avoir tout le confort nécessaire… Le genre d'équipement de campeur amateur.
Roxas entra dans sa tente, déposa ses affaires et se changea. Puis il partit tristement vers son autre lieu de travail : la pizzeria. Au moins, il était bon pour cuisiner. Son salaire était moyen, mais ça le permettait de manger à sa faim et de payer ses études. Le jeune garçon travaillait dur pour pouvoir s'en sortir, il ne se laissait pas distraire par les joies que l'adolescence aurait pu lui procurer…
Le soir il rentra dans ce qui lui sert de logis et s'écroula sur son matelas de fortune. Il avait faim et avait acheté sur place, une de ses propres pizzas qu'il mangeait lentement, pour en profiter. Il repensa à Axel. Ca faisait un bout de temps qu'il avait remarqué les regards noirs qu'il lui lançait, Roxas avait peur de lui mais il l'ignorer. Il ne voulait pas avoir de problèmes avec ce gars là. Et il ne voulait pas rester seul avec lui… Mais Roxas avait été étonné de le voir seul sur le toit, le blond croyait qu'il était le genre de gars à avoir pleins d'amis et à nager dans le bonheur… Mais Roxas n'avait pu s'empêcher de remarquer la tristesse qui se cachait dans ses magnifiques yeux verts.
Magnifique ? Oui ça, il l'était. Axel était très beau et c'était la première chose qu'il avait pensé en le voyant le premier jour de la rentrée. Il dégageait une de ses classes et il savait se faire respecter… Peut-être un peu trop violemment au goût de Roxas. Mais il n'arrivait pas à détester le rouquin, le blond savait qu'il était le seul à avoir décelé derrière ses manières, la tristesse qui le tourmentait.
Le lendemain, c'était dimanche. Roxas poussait un soupire de satisfaction… Il allait enfin pouvoir se reposer, de la semaine, c'était son jour préféré. Il se faisait griller dans le froid de novembre des saucisses qu'il avait acheté la veille. Il avait l'habitude de manger des choses grillées, c'était son seul moyen de cuisiner, n'ayant pas d'électricité. Il faisait froid dans sa tente, Roxas vivait sous des couvertures et des gros pulls. Il détestait l'hiver pour ça.
Et puis le mois passait ainsi à vivre sous le regard haineux d'Axel et sous ses couvertures. Noël approchait, tout le monde semblait joyeux, mais pas Roxas. Il n'aimait pas Noël car il était toujours seul. Et cette année, il le serait encore. A repenser au drame qui a bouleversé sa vie au point de le rendre constamment malheureux, il ne se souvient pas de la dernière fois où il avait rit ou sourit. C'était trop lointain… Beaucoup trop.
Ce jour-là, c'était la veille des vacances de Noël. Axel se reposait sur le toit, encore une fois. C'était devenu une habitude, de fumer ici. Depuis Roxas, personne ne venait et tant mieux. Puis Axel se leva à la fin de sa cigarette, l'écrasa et prit la porte pour descendre vers les cours. Mais cette fois, il croisa Roxas, assit sur les marches. Le blond sursauta et regarda Axel, terrorisé. Axel avait toujours ce regard noir, mais il remarqua le visage larmoyant du blondinet. Roxas pleurait… Il s'essuyait brusquement le visage mais n'arrivait pas à s'arrêter. Axel sentit, en lui, monter un sentiment de compassion et il s'assit à côté de lui. Axel le regardait, mais pour une fois, pas de son regard noir. Le cœur de Roxas battait un peu plus vite et il rougissait, regardant le mur de ses yeux rougis par les pleurs.
Axel osa lui demander, et c'était la première fois qu'il lui parlait :
« Qu'est-ce qui ne va pas ? »
Roxas leva les yeux vers lui. Axel sentit son cœur manquer un battement. A ce moment là, le voir aussi faible aurait du lui faire plaisir, le faire rire. Mais non, il n'arrivait pas à le haïr, et il se sentait bizarre. Comme s'il avait toujours espéré un jour de lui parler. Roxas tremblait, il semblait mort de froid. Axel hésita et il le prit doucement dans ses bras. Il reprit la parole.
« Hé… Calme-toi Roxas… »
Roxas ne tremblait plus et il semblait s'arrêter de pleurer. Mine de rien, ce geste l'avait réconforté. Roxas se sentait bien dans les bras puissants d'Axel, il ferma les yeux et se laissa aller. C'était si doux comme contact, si différent. Il ne comprenait pas pourquoi Axel faisait ça, mais il en avait eu vraiment besoin et il murmura :
« Merci… »
Axel rougit brusquement, le gars qu'il était sensé détesté, il le serrait contre lui et en plus de ça, Roxas l'en remerciait. Axel déglutit mais ne voulait pas briser ce moment. La cloche avait sonné depuis maintenant plusieurs minutes, mais aucun des deux n'étaient décidés à retourner en cours.
« Alors… Qu'est-ce qui s'est passé ? Quelqu'un t'a fait du mal ? »
Roxas secoua frénétiquement la tête de gauche à droite. Il leva la tête et croisa son regard. Un instant de silence entre eux, chacun d'eux étant perdu dans le regard de l'autre jusqu'à ce que Roxas regarde à nouveau le mur en rougissant. Puis il dit alors, d'un air triste :
« C'est… Le jour de… »
Il avait du mal à le dire. Surtout à se confier à quelqu'un qu'il ne connaissait pas. Mais… Il avait confiance en Axel, il ne saurait dire pourquoi. Mais Axel s'était montré si… Gentil.
« Mes parents sont morts ce jour-là, il y a plusieurs années… »
Axel ouvrit ses yeux grands de surprise. Il découvrait alors qu'il s'était trompé, que Roxas n'était pas un garçon pourri gâté. Mais il était loin de se douter de sa situation précaire. Axel murmura :
« Je suis désolé »
Roxas le regarda et lui sourit tendrement. Un vrai sourire. Il se surprit lui-même de sourire ainsi, spontanément. Et Axel était surpris de recevoir un tel sourire, qui ne semblait pas artificiel. C'était pas le sourire que Roxas adressait aux autres élèves, même aux autres personnes. C'était un sourire franc, doux, qui faisait chaud au cœur. Et Axel se trouvait prit d'une brusque envie d'embrasser ses lèvres qui dessinaient ce sourire si magnifique. Mais il s'en empêcha, faut pas exagérer. Axel s'écarta alors, un peu brusquement, pour se lever et faire dos à Roxas. Il toussa comme pour s'éclaircir la gorge et dit :
« Faudrait mieux qu'on aille en cours maintenant ! »
Et il s'enfuit vers la salle de classe. Roxas resta là, bouche bée, assit sur les marches. Puis il se décida à se lever et descendit à son tour, plus lentement. Ce jour-là, tout le monde fut étonné du retard de Roxas, pas de celui d'Axel, ils étaient trop habitués, mais Roxas, il s'en fichait. Il jeta un regard vers le rouquin au fond de la salle
avant de s'asseoir et souriait doucement, sur sa chaise, dans un petit monde de bien être. C'était si rare pour lui, de sentir aussi bien.
Les vacances arrivèrent le lendemain, au grand damne de Roxas qui aurait espéré pouvoir reparler à Axel. Axel, lui, essayait de se convaincre qu'il détestait toujours autant Roxas, que c'était juste un jour particulier, et que ça redeviendrait comme avant. Et surtout, qu'il n'avait jamais pensé à l'embrasser … Il était parti avec ses parents et ses frères et sœurs à la montagne pour les vacances de Noël, ne pensant sans cesse, au petit gars blond. Celui-ci, était obligé de rester dans sa tente, prenant son travail à la pizzeria en pleins temps durant les vacances et ainsi, il travailla les jours de Noël et du jour de l'an.
Son patron lui avait bien proposé d'aller se reposer en famille pour les fêtes, mais Roxas avait refusé. Et comme il y avait peu de client, il faisait la vaisselle ou il lavait les sols. Comme ça, il évitait de penser aux fêtes qu'il jugeait trop commerciales, et il évitait de penser à ses parents ou à Axel. Car il faut bien avouer, que depuis qu'il lui a tout confié, l'image du rouquin hantait ses esprits et ses rêves. Quand il pensait à lui, son cœur se mettait à battre étrangement vite …
A la rentrée, Axel n'avait plus ce regard rempli de haine. Mais il ne lui parlait pas. Roxas était déçu de voir que le rouquin avait décidé de faire comme s'il ne s'était rien passé. Mais il ne broncha pas, trop timide pour faire un pas vers lui et lui adressé une parole. Il reprit ses habitudes encore plus tristement qu'avant, mais au moins, il n'avait pas ce regard pesant dans son dos qui l'empêchait de ce concentré. Non, il n'avait plus du tout de regard sur lui. Axel passait son temps à regarder à travers la fenêtre, et Roxas trouvait ça pire, qu'il l'ignore.
A suivre.
Voilà pour le premier chapitre de cette fic. Je suis très inspirée par cette histoire, j'espère qu'elle vous plait ! Rappelez vous : review deuxième chapitre plus rapidement !
J'ai déjà écris le deuxième chapitre xD Mais c'est pas pour autant que je le publierai aujourd'hui !
Cette fic sera sûrement un three-shot. Donc elle ne sera pas aussi longue que celles que je fais d'habitude … (10 chapitres c'est épuisant…)
Gros bisous à toutes les personnes qui suivent mes histoires.
Luwynda.