Bonjours chers lecteurs,
Je sais que c'est ridicule de poster une lettre sur un site de fanfictions, mais c'est bien le seul endroit où je sais que je vais être lue. Et peut-être aidée.
…
C'est beau rêver.
Je suis impolie, je ne fais même pas les présentations! Honte à moi! Honte! Honte! Faut me torturer!
…
Bon, j'imagine que vous vous en doutez bien, je suis Loveitachi. Avec un pseudo pareil, je peux pas passer inaperçu. Ouaip, je suis bel et bien en train d'écrire cette lettre. Charmant non? La dernière fois que j'ai écris une lettre, j'avais cinq ans, et c'était pour ma grand-mère. Oui, à cinq ans, j'écrivais déjà. Précoce gamine, que j'étais.
Donc, je suis Loveitachi, alias Love', jeune fille innocente prise en otage dans un château de merde, avec des gens de merde, pour de la merde.
Une merde quoi.
Eh ouais, votre humble et dévouée Love' est emprisonnée contre son pauvre petit gré à Urû'baen, avec son Ipod décédé et son connard d'ordinateur portable agonisant. M'étonne d'ailleurs qu'il y ait le réseau. « Avec Bell Mobilité, vous aurez le réseau partout! », qui disent, dans la pub. Pas tort, vraiment pas tort. Faudrait que je pense à embrasser le patron à mon retour, si retour il y a.
…
Oh seigneur.
Je vous vois déjà, les fangirls, faire le lien « Urû'baen = Murtagh ». Et hurler. Et me maudire. Et faire une poupée vaudoo de moi et la brûler. Je vous rassurer, mettre cet homme dans mon lit est ma dernière préoccupation. C'est vrai quoi, je veux rentrer chez moi. Si si. Non, être transporté dans ce monde n'est pas cool. Non, Murtagh n'est pas le bad-boy troooooop mignon. Non, Galby n'est pas le tonton idéal. C'est juste que…
Laissez tomber.
…
…
Vous voulez sans doute savoir – ou pas – comment j'ai abouti dans cette – ne mâchons pas nos mots – merde. Je vous résume. Oui, résume, car chaque milliseconde est pas importante, non? Non? Vous vous souciez pas de moi? Bah tant pis, haha! Je raconte quand même. C'est ma lettre, je fais ce que je veux.
J'étais tranquillement chez moi, en train d'essayer de cuisiner. Au moment de mettre ma salade dans le four, la sonnette de la maison a retenti. Naturellement, je suis allée répondre. Cependant, je vous signal qu'il était sept heure du matin, j'étais en bas de pyjama et en soutif, et que j'attendais personne. Malheureusement, mon pauvre cerveau n'a pas fait le lien qu'ouvrir une porte à moitié habillé est toujours, mais TOUJOURS, synonyme de malheur. Y'en a qui sont sans doute en train de rire de ma gueule. OUI, j'ouvre des portes à moitié à poil, que voulez-vous. J'étais fatiguée. J'avais pas dormi de la nuit. J'avais passé la nuit à lire des fics. Vos fics. Donc taisez-vous.
J'ai ouvert la porte et, que vois-je, personne! Frustrée, j'étais. Et j'ai refermé la porte d'un claquement. La politesse veut qu'on soit devant la porte quand on sonne, et non en train de courir en riant de notre puéril blague. Ça m'a fâchée. Vraiment. Il était sept heure trois du matin, j'étais presque toute nue, une salade dans le four et mes dents pas encore brossées. Fallait vraiment pas m'énerver, because you're a real pain in the ass.
Je suis retournée surveiller ma salade. La journée commençais vraiment trèèèès bien.
On a resonner.
Oui.
Le destin a eu le culot de faire resonner ma sonnette. Il a pas de savoir-vivre, hein? Cette fois, pas question de répondre. Nah. Tant pis pour le sonneur, on m'y reprendra pas deux fois. Le matin, je suis légèrement irritable, voyez-vous.
Sauf que le sonneur n'y attendait pas de cet avis. Et tout un avis, qu'il avait. À un tel point qu'il a cru que défoncer ma porte serait charmant. Absolument charmant. Évidemment, comme toute femme qui se respecte, je suis partie voir, fièrement armée de ma pince à salade. Nahméoh qui était assez con pour défoncer ma porte, moi grande guerrière de la tribus des pincium saladium?
Et là et là, y'a un eu blanc.
Et je me suis retrouvée ici, dans cette chambre minable du château d'Urû'baen. Nue. Totalement.
Ouaip.
C'est ça.
…
L'es 22h, mon cerveau commence à délirer.
Je suis supposée souper avec Galbatorix. Or, personne est venue me chercher. Est-ce que je devais m'y rendre par moi-même? Ça serait con.
Eh merde.
Ma lettre craint. Mais je sais pas quoi écrire.
Ah oui, Murtagh.
Il est pareil que dans le film. Beau, sexy, voix envoûtante.
Arrogant, prétentieux, et il me regarde comme si je n'étais qu'une vulgaire crotte de nez. Désolé de faire fondre vos envies, douces fangirls. Je suis sûre qu'il est puceau. Tiens donc, comme dans la fic de Maman Morghana! Et dans mes oneshots!
J'aime délirer.
Oui, donc. Arrogant, prétentieux, con de surcroît. Toujours en train de curer les griffes de son Thoooooorn-d'amouuuur.
D'ailleurs, le vla qui s'amène.
Je vous laisse avec mon inintéressante lettre. Si quelqu'un accepte de m'aider, je lui donne une suite de mes giga-anecdotes-urubanesque.
Sinon…
…
Je fous Murtagh dans mon lit, haha!
…
Ou alors je crève toute seule, isolée du monde que j'aime tant, de Pookie, ma peluche, et de mon hamster chéri.
Pitié, aidez-moiiiiiii. Je vous donnerai tous les détails croustillants sur Murtagh si vous voulez! Mais aidez-moiiiiiii, votre huuuumble Loveitachiiii…
Hein, quoi? Qu'est-ce que j'écris? Ça te regarde pas, Mumu. BAS LES PATTES!
Quoi? Galby m'attend? Z'arrive. Et arrête de me regarder, tu fais peur. Allez, ouste, du balais!
Adios les fans. J'espère vous donner de mes nouvelles bientôt…
-Loveitachi.