Auteur : Jindri

Titre : Des sentiments inattendus

Disclaimer : Malheureusement (ou heureusement pour eux, je ne sais pas xD), tous les personnages de cette fic, hormis le merveilleux capitaine Nomed, appartiennent au charmant Oda-san.

Rating : Je mets M pour plus de sûreté, vu qu'il y aura dans un chapitre quelques gestes explicites...

Pairing : Zoro/Sanji. Je les trouve trop mignons ensemble.

Genre : Romance, un peu de drame, un peu d'humour et du yaoi puisqu'il s'agit d'une fic Zoro/Sanji (pour changer) donc homophobes, arrêtez-vous tout de suite ici et cliquez sur le bouton "retour" en haut à gauche de la fenêtre.

C'est ma première fic donc soyez un peu indulgents. Mais si vous avez des critiques, n'hésitez pas à me les faire parvenir, cela m'aidera à améliorer mon écriture par la suite et je suis plutôt ouverte. Et je ne compte pas poster la suite si vous n'aimez pas donc : reviews please !! Je m'excuse de la maigre longueur de ce chapitre mais le prochain sera plus long, je le promets. Bon, je ne vous ennuie pas plus longtemps et vous laisse accéder à mon...oeuvre ?


Chapitre 1 : Des sentiments nouveaux

C'était la nuit. Sur le pont du Thousand Sunny, Sanji tentait de rassembler ses esprits. Ce qu'il avait ressenti il y a environ sept heures, il ne le comprenait pas. Il savait que malgré leurs constantes bagarres ils tenaient l'un à l'autre, mais de là à vouloir crier de tout son corps lorsqu'il avait été blessé. De là à vouloir le protéger au péril de sa vie ! Mais c'était bien ce qu'il avait ressenti. Et il n'arrivait pas à déterminer si oui ou non, il l'aimait réellement. Il y avait bien ses deux tourterelles mais ce n'était pas de l'amour. Depuis qu'il n'avait pas su protéger sa meilleure amie sur le Baratie, il s'était juré de protéger toutes les femmes. Ça avait dérivé en de constantes preuves d'amour. Zoro avait raison : il n'était qu'un baka love cook en fin de compte. Incapable de déterminer si oui ou non il aimait l'un de ses compagnons. Sa cigarette terminée, un bâillement le prit. Il alla donc se coucher. Du haut de l'observatoire, Zoro l'avait remarqué et observé tout le long de sa sortie nocturne sur le pont. Il se demandait pourquoi Sanji était resté si tard dehors. Étant donné qu'il fallait qu'il prépare le petit déjeuner de Luffy, il évitait de veiller tard le soir. Il reporta son attention sur la mer, se déplaçant ainsi de quelques centimètres. Ce geste étira son ventre et sa blessure le fit souffrir. Il n'aurait pas dû se porter volontaire pour le poste de vigie. Mais cela lui avait permis de l'observer discrètement. Il voulait absolument connaître les sentiments qui l'animaient. À chaque fois qu'il le voyait il ne pouvait plus rester indifférent. Son cœur le lançait lorsqu'il le voyait avec ses deux déesses. Mais il refusait l'amour. Ressentir cela pour un infidèle ! Pour quelqu'un qui le tromperait à la première occasion. Et en même temps, il se savait stupide car il avait vu le regard de Sanji quand il s'était fait transpercer par cet officier dégénéré de la marine. Ils s'étaient faits surprendre dans le courant de la matinée sur l'île Noire. Ils s'apprêtaient à rentrer au bateau mais se firent barrer le chemin par tout un bataillon de soldats. Sanji, Franky et lui en attirèrent le plus possible hors de la portée de Nami et d'Usopp qui peinaient à les battre. Ils se retrouvèrent dans une petite ruelle. Un officier et un grand nombre de soldats les avaient poursuivis et chacun s'occupait d'un groupe de marines. Seul l'officier s'était tenu légèrement en retrait. Il s'avança vers Zoro et, par derrière, lui transperça le ventre. Zoro n'avait rien entendu ni senti quoi que ce soit car il était bien trop occupé à engueuler :

-Ce sale cuistot de merde qui fait chier tout le monde !

Sanji avait en effet, malgré leur organisation, achevé un marine qui, selon le bretteur, lui était destiné. Alors Sanji s'arrêta et son visage se décomposa. Juste l'espace d'un instant son cœur s'était déchiré en des milliers de morceaux. Zoro avait entendu ce cri de douleur à travers ses yeux. Le cuisinier voulut s'occuper lui-même de cette vice-chiure mais Franky l'en empêcha : Zoro pouvait très bien le faire. Et si Franky ne l'avait pas retenu, il se serait sans aucun doute sauvagement occupé de cette ordure. Au final, Zoro lui-même avait transpercé de part en part le vice-capitaine de merde. Puis il s'était appuyé contre le mur et n'avait pu s'empêcher de glisser peu à peu à terre : ses forces l'abandonnaient pour un petit moment. Sanji était alors redevenu lui-même et avait même provoqué l'épéiste :

-Alors, marimo, on feignasse ?

-Ta gueule baka cook, avait-il répondu dans un souffle.

Le cuisinier se détourna alors de son nakama et fit mine de partir :

-Tant pis pour toi. Si tu ne veux pas de mon aide…

Zoro s'effraya. Il ne voulait pas le voir s'éloigner ainsi. Pourtant, sa voix sonna étonnamment calme :

-Attends.

Cela surprit Sanji qui se retourna :

-Qu'est-ce que tu veux ?

-Amène-moi Chopper.

Aussitôt les joues du bretteur se colorèrent sous l'effet du mensonge qu'il venait de prononcer. Il voulait en réalité que ce soit Sanji qui s'occupe de lui. Mais il aurait refusé bien entendu. Et pire que tout, il se serait moqué de lui. Pour entretenir les vieilles habitudes, il s'énerva quand même contre le cuisinier :

-Et grouille, baka cook !

-Très bien, je te l'envoie. Moi, je cours aider mes tourterelles. Franky, tu peux rester avec lui en attendant ?

-Suuuper !

Sanji, troublé se détourna. Il avait eu énormément de peine à ne pas montrer la douleur qui l'envahissait. Une soudaine envie l'avait prise tout à l'heure de se blottir contre le bretteur puis d'enfouir sa tête dans son cou. Il avait su la réprimer juste à temps et se montrer presque froid. Mais il était tout de même considérablement affolé.

Par la suite, tous deux s'étaient montrés normaux. Ils avaient surmonté leurs doutes et leurs interrogations.

Peu à peu, Zoro sombra dans le sommeil, rejoignant Sanji, déjà au pays des songes.