CATEGORIE: ROMANCE/HUMOUR
COUPLE (s : Oscar/ANDRE
REVIEWS:Avec plaisir, bonnes et mauvaises mais pour les mauvaises soyez construtifs, toutes reviews bêtement méchante et gratuite sera supprimée.
RATING: Adolescent
DISCLAIMER: Lady Oscar ( la rose de Versailles) appartient à son seul auteur Riyoko Ikeda et TMS .Je n'en ai pas les droits. Ceci est une fiction écrite par un fan pour les fans qui n'a aucune autre intention que de distraire et n'en retire aucun bénéfice. : .
NOTES DE L'AUTEUR :
Oscar
était à son bureau pensive. Son père avait finalement bien prit
son souhait de ne pas se marier.
Ce qu'elle n'avait pas compris,
c'était la réaction d'André. Comment celui ci pouvait être ainsi
dévoué à son père, à lui obéir et faire comme si de rien
n'était. De venir lui dire qu'il était temps qu'elle se fasse
belle. Décidément, elle ne le comprenait pas parfois.
Elle se
leva et décida d'aller voir celui, il n'était pas de garde, il
devait être dans ses quartiers avec les autres. De plus, elle
n'avait pas oublié la manière dont il s'était fait rosser par les
autres soldats. Ce serait aussi un moyen pour elle de vérifier que
tout ce passer pour le mieux maintenant.
Elle se dirigea vers les
dortoirs et vit Franck qui faisait le guet rentrer à toute vitesse
dans les chambres.
Elle eut un sourire en coin, en imaginant
que ses soldats devaient sans doute à ce moment même mettre un peu
d'ordre avant son inspection surprise.
Elle ralentit un peu le
pas. Elle n'était pas si cruel après tout, elle s'y rendait pour
voir André.
Enfin elle fut arrivée et ouvrit la porte. La plus
part de ses soldats était déjà au garde à vous. Mise à part un
petit groupe réunit autour d'un lit, d'après le positionnement
celui de Lasalle.
Elle n'en prit pas ombrage. " Rompez
Messieurs" fit t'elle.
Et les soldats reprirent leurs
activités en l'observant de la tête au pied. Elle fit mine
d'inspecter les couches, remarqua qu'Alain n'était pas présent.
Elle se rappela qu'il ne rentrait que le lendemain de sa
permission.
Elle cherchait André, mais à son grand
étonnement, il ne semblait pas être présent.
" Savez vous
où se trouve le grenadier André Grandier?" demanda t'elle.
A
ce moment, elle entendit des pleurs ce qui l'interpella.
Cela
venait de lit de Lasalle, elle ne voyait pas ce dernier, toujours
entouré de quelques soldat.
Elle s'approcha d'eux et entendit "
Allez, Lasalle, tu connais Alain, tu le savais que ça arriverait un
jour..."
Les hommes s'écartèrent pour laisser leur
colonel passer. Elle vit Lasalle qui était en pleurs.
Oscar avait
le cœur serrer de voir Lasalle pleurer. Que lui arrivait t'il. Il
était toujours très pénible et douloureux de voir un homme ainsi.
Lasalle encore plus, il avait l'air si gentil. Elle ne fit cependant
rien paraître des ses sentiments.
"Que se passe t'il?"
demanda t'elle. " Oh rien Colonel, C'est juste un chagrin
d'amour" dit Pierre.
" Oh" fit Oscar mal à l'aise.
Elle voulait changer de sujet " Auriez vous vu André?"
A
ces mots les pleurs de Lasalle redoublèrent
" Il est sortit
colonel..." dit Pierre.
Oscar fronça les sourcils.
" Lasalle" dit t'elle "
Venez prendre une tasse de thé à mon bureau". Sa soirée avec
André étant annulée, elle voulait au moins si elle le pouvait
aider ce pauvre Lasalle.
Le jeune soldat essuya ses larmes "
Oh merci Colonel" dit t'il en souriant.
Une fois dans le
bureau. Elle servit le thé à Lasalle qui était très intimidé.
"
Une partie de carte cela vous dit t'il?" fit t'elle avec un
petit sourire.
"Oh, colonel, je n'ai pas le cœur à jouer"
confia Lasalle.
Je vois..."
" C'est que j'y croyais
cette fois, je me suis dit tu as trouvé ton grand amour..." les
larmes coulaient de nouveau.
Oscar ne savait pas quoi dire, alors
elle décida de faire ce qu'elle savait le mieux, tout comme lorsque
Fersen lui rendait visite " écouter"
" Mais voila,
il faut croire que rien ne dure...et maintenant je suis quitté,
abandonné comme une vieille chaussette. J'aurai du m'en douter avec
sa réputation... Mais ça a durer tellement longtemps entre nous ,
j'y ai cru..."
Ah...Lasalle , cette femme ne vous mérite
pas je pense... Vous quitter, vous qui êtes si gentil et pour
Alain..."" fit t'elle doucement
Lasalle sortit un
mouchoir de sa poche " Oh colonel, vous ne comprenez pas...vous
vous méprenez c'est Alain qui m'a quitté pour un autre" . Il
se moucha bruyamment. A ces mots, Oscar failli s'étrangler avec le
thé qu'elle était en train d'avaler.
Elle se mit à tousser "
Colonel " s'inquiéta Lasalle " tout va bien?"
La
jeune militaire reprit ses esprit en même temps que le thé repartit
vers le bon conduit.
A... A... Alain" parvint t'elle articuler.
" Oui... vous ne saviez pas?"
"
Non, en fait , j'étais très loin de soupçonner un tel penchant de
la part de Soisson, enfin , il est plutôt..."
" Virile"
compléta Lasalle.
" Oui..."
" Vous savez, les
homosexuels ne sont pas tous efféminés... Au contraire, les gars
comme Alain, c'est...enfin justement."
" Non , non je
ne sais rien" avoua Oscar encore incrédule.
Bah, pour faire
simple, Alain, c'est le type même de celui qui fait l'homme dans le
couple, et moi je suis plus ... La femme" dit Lasalle
rougissant.
Oscar était encré à sa chaise avec les yeux
ronds.
Tout de même imaginer qu'Alain aimait les hommes. Mais
bon, Lasalle était la devant elle le cœur brisé. Elle
soupira.
Quand bien même, Lasalle, alors Alain ne vous méritait
pas..."
" Oui, il a une belle réputation de
coureur..."
" Oui, j'avais entendu, mais je pensais
un coureur de jupon pas... de..."
" De toute façon, je
l'ai vu tout de suite, il a eu le coup de foudre... Quand il est allé
l'inviter pour boire un coup avec nous. J'ai su, et puis il est si
beau... Comment Alain aurait pu résister, moi je suis plutôt
commun"
" Ah...mais non, vous êtes très bien
Lasalle."
" Et puis les autres soirs, pareils, après
ils se quittaient plus... Et quand il a demandé à venir s'enrôler
aux gardes françaises, j'ai su que ce n'était plus qu'une question
de temps" .
Comment" fit Oscar " C'est autre homme
et un de mes soldats!!, il vous trompe avec un de mes hommes,
sous votre nez"
Oscar était outrée.
Oui... D'ailleurs
ils sont sûrement ensemble ce soir..."
"
Mais qui est ce ? Vous savez, je pourrais le faire muter ailleurs...
" dit Oscar
C'est le nouveau, celui que certains pensent
qu'il est votre espion... André Grandier..."
"
Quoiiiii?" cria t'elle.
Elle reposa sa tasse de thé sur la
table et se mit à rire.
Qui a t'il de drôle Colonel?"
Ah
non, Lasalle, vous vous méprenez, je connais André, vous n'avez
rien à craindre, il aime les femmes soyez en sur"
" Ah
bon? Il a une fiancée?"
Non, mais je vous le garantie... Il
n'est pas intéressé par les hommes."
Ah vous l'avez déjà
vu avec une autre femme? Parce que moi depuis qu'il est la, je vois
qu'aucune de celle qu'on croise ne l'intéresse, pas même un
regard".
Oscar était intérieurement très flatté qu'André
ne portait attention à aucune autre qu'elle.
Non, je ne l'ai
jamais vu avec une femme..." Lasalle l'interrompit
Alors mes
craintes sont fondés, en plus depuis qu'il est là , il est soi avec
vous ,soit avec Alain".
Mais non, vous ne comprenez pas...
André, s'il vous plait de le répéter pas... j'ai votre parole?"
"
Oui"
André est amoureux de moi, et si il est venu aux gardes
françaises, ce n'est pas pour Alain mais pour moi"
"
Ah" fit d'un air déçu Lasalle.
Vous n'avez pas l'air
convaincu, mais je vous jure que..." Lasalle interrompra une
nouvelle fois son supérieur " Ne le prenez pas mal Colonel,
bien sur vous êtes une femme, mais vous êtes aussi masculine qu'un
homme... ce que vous dit ne me convaincs pas, vous êtes loin d'être
une femme féminine..."
Oscar essaya de garder son calme.
Elle n'avait pas apprécier ce jugement qui pourtant au combien
devrait lui faire plaisir.
Etre un homme n'était ce pas ce
qu'elle avait toujours voulu?
Alors pourquoi aujourd'hui n'était
pas contente d'entendre ses mots.
C'est vrai Colonel, vous passez
aisément pour un homme... et puis il a rencontré Alain... et
voila..."
" Non c'est impossible, je connais André...
c'est impossible"
" Vous l'avez dit vous même pourtant,
il n'a jamais été avec une femme, vous ne l'avez jamais ni moi ni
vous, en regarder une et vous même vous êtes..."
oui, bon
ça va, j'ai compris Lasalle , pas la peine d'en remettre une
couche"
fit t'elle agacée.
Pardon colonel, je ne voulais
pas vous offenser..."
Je suis sure d'André, vous n'avez rien
à craindre." fit t'elle confiante.
" Dites colonel, si
il vous aime alors , vous voudriez pas être un peu avec lui,
histoire que je récupère Alain, si cela est possible?" osa
Lasalle.
" Quoiiiiii! Non mais Lasalle vous abusez de ma
gentillesse"
" Oui, mais au moins j'aurais été vite
fixé..."
" Je crois qu'il est temps que vous regagnez
le dortoir et ne vous inquiétez pas. Alain est peut être...Amoureux
de lui, mais André , il n'y a aucune chance"
Dieu qu'il
était incroyable de penser qu'Alain nourrissait des sentiments pour
son ami d'enfance.
Quelques minutes plus tard, elle était de
nouveau seule, et elle en riait encore.
Elle se demanda cependant,
si il fallait qu'elle en informe André...
Tout à ses réflexions,
elle ne vit pas le temps passer. Quand elle entendit du bruit venant
de la cours.
Elle regarda par la fenêtre et vit justement Alain
qui rentrait, bras dessus, bras dessous avec une femme. Les deux
semblaient quelques peu éméchés.
" Voila autre chose"
s'exclama t'elle " Mais qu'est ce que cela veut dire?"
Ce
Alain était vraiment une tête brûlée, voila qu'il ramenait une
femme à la caserne alors qu'il était censé aimer les hommes.
Elle
sortit précipitamment pour mettre fin à l'intrusion non
réglementaire d'une civile dans sa caserne.
" Alain "
hurla t'elle " Mais qu'est ce que vous faites! vous êtes
inconscient ou quoi?"
A
l'arrivée du colonel, la jeune femme cacha son visage en enfouissant
celui ci dans le cou d
Alain avait un large sourire provocateur "
Bonsoir Colonel, de quoi suis je inconscient?"
Oscar n'était
pas d'humeur à la plaisanterie et le fixa en jetant un coup d'œil
rapide à la demoiselle, aussi grande que son sergent et il fallait
le dire assez imposante. " Il est interdit d'amener des filles
ici!!"
" Une fille, mais ou voyez vous une fille?"
rétorqua Alain. " Soisson!! " menaça Oscar.
"
Ah,... Allez, ne fais pas ton timide" dit Alain en essayant de
repousser la tête de sa belle qui ne semblait pas vouloir se
découvrir.
Alain du donc forcer pour découvrir enfin le visage
d'un André cramoisi de honte devant une Oscar pale comme un linge .
" Voyez, je faisais que rentrer avec André, pas de filles ici"
fit t'il avec un sourire en coin.
La seconde qui s'écoula leur
sembla une éternité.
Mais qu'est ce que cela veut dire?"
hurla Oscar enfin " André c'est quoi cette mauvaise blague?
N'as tu pas honte?"
« Eh oh, il va se calmer, le noble, on
ne parle pas comme ça a mon nouvel amoureux" rétorqua
Alain.
« Si vous croyez que je vais croire cela! fini la
comédie, j'aimerai des explications!"
André ne disait rien,
il était visiblement embarrassé.
Alain souriait " Eh oui,
Colonel, faut savoir perdre dans la vie, que voulez vous, vous êtes
pas mal virile dans votre genre, mais sur ce terrain, je vous bats
tout de même à plates coutures"
« Taisez vous! André,
c'est toi que je veux entendre"
Mais André ne répondit
rien, il regarda Alain, celui ci lui fit un large sourire.
« Je
suis désolé Oscar, je me suis trompé..." et il embrassa Alain
sous les yeux stupéfait et horrifié d'Oscar.
la jeune femme,
était tétanisé. Une fois le baiser rompu , elle décocha un coup
de poing magistral à André et enchaîna avec encore plus de force
avec Alain.
Oscar s'enfuit sous le choc. C'était un
cauchemar.
Alain se releva et tandis la main à André pour
l'aider à se remettre sur pied. Mais celui ci refusa la main
tendue.
" Eh bien, t'es sur que ton colonel aurait pas
quelques sentiments pour toi..." dit le sergent.
Tu te rend
compte de ce que tu m'as fait faire!!" dit André " Et la
du calme, ou tu veux que tous mes amis s'occupent de ta
blondasse..." André serra les poings " Bien, je vois que
tu redeviens raisonnable ma puce..." " Tu me paieras ce
chantage Alain!" " tss tss! je ne veux plus entendre un mot
pense a la sécurité de ta belle... C'est cela qui est en jeu".
Ils
rentrèrent au dortoir et les autres soldats les attendait. "
Alors, Alain, comment ça s'est passé?" " Mieux que prévu,
notre cher colonel pense que son mignon, son espion à viré de bord"
il éclata de rire .
Lasalle a fait un sacré beau boulot
aussi" dit Pierre " Elle a marché a fond, elle croit que
tu aimes les hommes".
Lasalle était dans son coin. Il ne
disait rien. La colonel avait été si gentille avec lui. Il avait un
peu de peine pour elle.
André se vit soudain entouré par les
autres qui lui touchaient la robe. Il décocha un coup de poing au
premier qui avait aventuré une main sous le jupon.
Et ce fut de
justesse qu'Alain évita une bagarre entre André et ses hommes.
"
Et la, il faudrait pas foutre en l'air tout notre plan! calmez vous
les gars".
André regagna sa couchette fou de rage. Pour
l'instant il était piégé.
Il ferait tout pour protéger Son
Oscar, même si pour cela il devait faire croire à cette
mascarade.
De son coté Oscar ne trouvait pas le sommeil. Elle ne
pouvait pas y croire. Non pas André c'était impossible.
Pourtant,
le baiser, elle ne l'avait pas imaginé.
Les paroles de Lasalle
lui revinrent aussi en tête. C'est vrai qu'elle ne l'avait jamais vu
porter le regard sur une autre femme qu'elle, mais comme elle l'avait
expliqué à ce dernier, c'était parce qu'il l'aimait elle...
Pas
par préférence sexuel... Non impossible.
Elle se regarda dans le
miroir , c'est vrai qu'elle n'était pas féminine pour un sous. Mais
André
avait toujours su qu'elle était femme et d'ailleurs ce
soir là, il l'avait même vu, en lui arrachant sa chemise, il vit
par la même occasion ses seins. Une horrible pensée la traversa,
était est ce pour ça
qu'il avait arrêté, la vue de sa féminité
lui avait rendu l'esprit.
" Non, non, il a arrêté parce
qu'il m'aimait, pas parce qu'il a vu que... je vais devenir folle"
pensa Oscar.
Chapitre 2
La
nuit avait été atroce pour Oscar. Le baiser d'Alain et d'André
l'obsédait. " Non c'est impossible, je connais André, je
l'aurais remarqué si il aimait les hommes... Je crois en son amour
qu'il m'aime depuis toujours et qu'il m'aimera toujours". Elle
fronça les sourcils. Certes il ne lui avait jamais dit qu'il
l'aimerait toujours. " Qu'importe, si il est venu ici c'est pour
moi pas pour Alain, je le sais!! je le sens, c'est moi qu'il aime et
certainement pas Alain. Non pas André! Jamais.
Il ne me ferait
jamais une chose pareille. Pas lui, impensable. "
elle
répétait sans cesse le même discours.
« Encore une autre
femme! Ce serait plausible, non même pas une autre femme, je suis la
seule!"
Elle se laissa tomber sur le lit " Ecoutes toi
donc Oscar... De quel droit tu lui interdis d'aimer quelqu'un d'autre
alors que toi même tu ne réponds pas à son amour..." murmura
t'elle.
Elle se releva " Mais c'est moi qu'il aime, moi et nulle autre, c'est étrange, cette certitude que j'ai sur son amour alors que j'ai passé des années à ses cotés s'en me rendre compte de ses sentiments..."
Elle se dirigea vers la
fenêtre , le baiser des deux hommes refit surface dans ses pensées"
Non! non! quelque chose cloche! Jamais je ne pourrais croire qu'André
aime Alain, jamais, quelque chose doit se tramer... Peut être qu'il
se venge..." Elle serra les poings " Il oserait me faire
une chose pareille!!"
Elle tapa du poing contre le mur "
Dire que je les ai frappés hier, j'ai marché à fond dans leur
combine si cela se trouve... D'un autre coté, ce n'est pas le genre
d'André de jouer avec mes sentiments... André ne ferait jamais ça,
c'est sur , il m'a déjà fait des blagues stupides... Mais jamais
ainsi... Par contre ça serait bien le style d'Alain. Oui je suis
sure que c'est Soisson qui mène le jeu... foi d'Oscar de Jarjayes je
vais démasquer ce petit jeu et lui faire ravaler cette audace"
Elle commença a faire les cents pas dans sa chambre. La question était comment? Et Alain, était t'il vraiment homosexuel? Elle repensait à Lasalle... " Il ne ferait pas de mal à une mouche lui, il n' a pas pu me jouer la comédie... Mais, il est aussi fort jeune et influençable et cet Alain est leur chef... je vais en faire de la pâté pour chien" dit t'elle sans pitié.
C'était décidé, Oscar se coucha l'esprit plus en paix, demain, elle irait cuisiner Lasalle. Le maillon faible de cette équipe, c'était lui . Elle en était certaine.
Le lendemain, à la revue André
arborait une lèvre boursouflée et Alain, un bel oeil au beurre
noir.
" Bien repos" Fit t'elle à la fin des exercices,
vous avez quartier libre.
Elle jeta un coup d'œil rapide à
Alain qui prit André par la taille et lui murmura quelque chose à
l'oreille. André déposa alors un baiser dans le cou.
Oscar se
retint de ne pas sauter de son cheval pour aller égorger vif le
Sieur Soisson.
Elle les laissa s'éloigner et appela Lasalle. Ce
dernier arriva un peu étonné.
Oui
colonel?"
" Comment allez vous aujourd'hui?" dit
t'elle avec un regard maternelle.
" Oh bien, je m'y fais. Je
n'ai pas le choix..."
Il semblerait en effet que je me sois
trompée. Je ne connais pas autant André que je le pensais..."
Ce
que je ne comprend pas , comment , j'espère ne pas vous offenser,
comment , les soldats acceptent cela...Dans la garde royale, les
folles, sont très mal acceptées".
Lasalle eut un petit
sursaut quand il entendit le mot " folle"
Euh, eh bien,
vous avez vu Alain, il est impressionnant il se laisse pas
faire...il a su faire comprendre que ses gouts en matière
d'hommes... Euh non rien avoir avec ses qualités...De..."
"
Brute?" dit Oscar.
" Oui..."
" C'est pour
cela que la nuit, on nous laissait faire..."
Pardon? vous
laissez faire quoi?"
"Vous savez bien Colonel, seulement
hier ce n'était plus avec moi qu'il était."
Oscar essayait
de garder son calme et franchement , elle avait bien failli exploser
si son attention ne fut pas détourné par l'arrivée d'une jeune
fille , jolie comme un cœur, au long cheveux châtains"
"
Oh Diane" Fit Lassalle avec un large sourire.
Oscar regarda
Lasalle suspicieuse. " C'est Diane, la sœur d'Alain, je l'aime
bien... Comme une sœur...enfin voila"
" Ah..."
Lasalle
lui jouait la comédie, c'était évident.
Elle vient apporter son
linge propre ..." continua t'il.
" Elle est
ravissante..." constata Oscar.
Elle se dirigea vers la jeune
femme pour la saluer. " Mademoiselle..." " Co...
Colonel De Jarjayes??" dit Diane intimidée.
Oscar se saisit
sous le regard éberlué de Lasalle, la main de la jeune femme pour
lui faire un baise main " Je suis enchantée...Mademoiselle de
Soisson".
" Oh euh;. Je " fit Diane
rougissante
Oscar le savait, cela avait toujours été ainsi, elle
faisait un certain effet aux jeunes femmes.
Elle ne comptait plus
les fois où elle avait du échapper a des hordes de comtesse,
duchesse , marquises en pas moisant devant elle.
Elle n'avait
jamais compris pourquoi, et cela l'avait toujours ennuyée, mais en
jetant un rapide coup d'œil sur l'air outré de Lasalle, elle
comprit que pour une fois, elle pourrait utiliser ce petit atout son
à avantage.
" Comment Diable, Alain peut 'il avoir une sœur
aussi jolie?" lui demanda t'elle.
Lassalle n'en revenait pas.
Il jurait que son colonel, faisait du charme à la jeune fille.
"
Venez dans mon bureau, je vais vous offrir une tasse de thé, nous
pourrons faire connaissance, et parler de votre frère..."
"Oh,
euh, oui, oui" dit Diane rouge face à un tel charisme. Elle
savait que le colonel était une jeune femme, mais malgré tout,
quelle prestance.
Oscar proposa son bras que Diane prit avec un
ravissement non contenu.
A peine furent t'il parti que Lasalle
accourut dans le dortoir pour annoncer l'incroyable.
" Alain,
!! Alain" il arriva essoufflé " Alain!! ta ta ta...
TA"
Alain s'approcha " Reprend ton souffle l'ami, que se
passe t'il"
" C'est Diane! Diane est la!"
Un
sourire illumina le visage du sergent.
Elle... Elle est avec le
colonel... elle était rouge! le colonel, elle lui faisait du
charme!"
Alain n'avait pas bien comprit " Quoi , je ne
comprend pas ce que tu racontes?"
André qui n'avait rien
loupé et qui avait déjà vu nombre de fois ce genre de scène se
passer, ne serait ce qu'avec Rosalie pensa qu'il y avait la peut être
un échappatoire à sa torture.
" Elle dit qu'Oscar compte
fleurette à ta sœur... Elle doit être jolie alors..." dit
t'il d'un ton anodin.
" C'est ...C'est ça!" Cria
Lassalle.
" Alain, tu devrais surveillé ta sœur, j'ai déjà
vu cela se déroulait une centaine fois, aucune femme ne résiste à
Oscar... C'est comme ça... Le drame de ma vie, je la laisse froide,
mais lorsqu'une jolie
jeune
femme croise son chemin, elle ne peut s'empêcher de faire son
numéro... Et crois moi, il marche..."
Alain prit André par
le col de l'uniforme " Qu'est ce que c'est que cette
histoire?"
" Je t'ai dit que mon amour n'était pas
réciproque, maintenant tu sais pourquoi..."
Je ne te crois
pas... tu me fais marcher" dit Alain.
" Non Alain, tu
aurais vu ta sœur, elle était toute rouge, et elle bégayait...
Elle lui a fait un baise main, je les vu de mes yeux!"
Le
sang d'Alain ne fit qu'un tour.
Il sortit en trombe de la pièce
pour aller sauver sa sœur.
Lorsqu'il arriva , il ne prit pas la
peine de frapper à la porte. Il entra et ce qu'il vu et entendis lui
glaça le sang " Oscar touchait les longs cheveux de sa petit
sœur " tout en lui disant " vous avez cette même
spontanéité que ma chère Rosalie, mon petit écrin de printemps"
"
Ne touchez pas à ma sœur! Diane! vient vers moi" ordonna t'il
soudain.
Oscar et Diane n'avaient pas entendu Alain entrer. "
Oh Alain, j'ai fait la connaissance d'Oscar, quelle chance tu as de
l'avoir comme supérieur" dit t'elle.
" Diane! Eloignes
toi d'elle!"
" Mais enfin qu'est ce qui te prend?"
"
Ne vous inquiétez pas Diane, j'ai eu la même réaction hier, quand
je l'ai vu celui que je considère comme mon frère embrasser à
pleine bouche Alain. C'est normal..."
" Comment?"fit
Diane choquée. " Alain a quoi? "
" Ne l'écoutes
pas elle dit n'importe quoi!!"
" Oh allons vous étiez
moins timide hier avec André..."
André?" fit Diane "
Le nouveau que tu as apprécie...ton nouvel ami...?" fit t'elle
un peu perdu pas sur de vouloir comprendre.
" Oh oui, vous ne
savez pas à quel point il l'apprécie on dirait..." dit Oscar
amusée.
Soudain, Alain sentit deux bras enserrant sa taille "
Alors mon amour, tu me présentes pas à ta sœur?" dit André
qui n'avait rien loupé de la scène.
Alain retira bien vite les
mains baladeuses de celui ci " Mais lâches moi! non mais ça va
pas! Diane, je vais t'expliquer! ce n'est pas ce que tu crois!! "
"
Allons mon amour, il ne faut pas avoir honte, en plus je vais faire
parti de la famille, bonjour Diane" fit t'il d'un clin d'œil
charmeur. Au même moment Oscar qui avait comprit qu'André et elle
jouaient sur le même terrain, prit Diane par la taille. " Oui
et moi aussi je compte bien en faire partie " ajouta
t'elle.
Elle prit son plus beau regard et tourna le visage de
Diane vers elle. La jeune femme était hypnotisé par la beauté
singulière du colonel, Oscar se pencha pour embrasser Diane qui au
désespoir d'Alain paraissait envoûter
. Cela en était trop pour
le jeune sergent qui s'extirpa de l'étreinte d'André avec facilité
pour empêcher l'impensable de se produire. Il se saisit de sa petite
sœur .
" Non mais ça va pas!!"
Enfin Alain, je vous
pensais plus ouvert..." Fit Oscar
" Diane mais enfin
comment, tu te rends compte qu'elle allait t'embrasser?"
"
Eh alors, quelle différence? Fit Oscar vous aimez bien les
hommes?"
Diane reprit ses esprits
" Comment Alain...
Tu es... Tu es..."
" Non! pas du tout!!
Tu sais que
tu me brises le cœur Alain" dit André " Et notre baiser
d'hier ce n'était donc rien pour toi?"
" Je confirme,
j'étais témoin, et le pauvre Lasalle qui ne supporte plus votre
rupture... Il pleure tout le temps"
" Alain , alors
c'est vrai?"
" Non! non! d'accord vous avez gagné ,
c'était un coup monté... Vous êtes contents! maintenant colonel,
je vous prierai de laisser ma sœur tranquille! Nous ne sommes pas de
ce genre là dans la famille"
Alain encerclait sa sœur de
façon très protectrice. " Et toi qu'est ce qui t'as prit de te
laisser faire..."
Je
te l'ai dit tout a l'heure Alain, Oscar fait cet effet là aux
femmes..." dit André fièrement
Oscar et lui se mirent à
rire en même temps.
" Vous êtes dingues! quant à toi
Diane, il va falloir qu'on parle sérieusement.." dit t'il en la
prenant par le bras pour la sortir de la pièce..
" Au revoir
colonel, à la prochaine" dit t'elle . " Y aura pas de
prochaine tu peux me croire" vociféra Alain.
" Au
revoir petit écrin de printemps" fit Oscar avec un petit clin
d'œil.
Enfin Oscar et André se retrouvèrent seuls. Il
éclatèrent de rire de nouveau.
" Ah merci Oscar! Je suis
content que tu es pensé à cela!"
On a pensé à la même
chose" fit t'elle.
Oui, Alain va s'en rappeler
longtemps"
" Je pense aussi... mais dis moi, comment en
es tu arrivé à devoir jouer cette comédie André?"
"
Oh...C'est ce qu'on fait subir aux nouveaux..."
" Tu
ment André..."
" Je.. je n'avais pas le choix, il s'en
serait prit à toi... En fait, les autres soldats commençaient à
remettre ton autorité en cause , parce qu'il était souvent avec
moi. Ils disaient qu'Alain était l'ami de l'espion et par conséquent
, il devenait ton espion."
" Je vois..."
"
Alors, il a mis au point ce petit jeu, que je me fasse passer pour
une femme, au départ, que je sois son " esclave" pour
redorer son blason auprès des autres. Mais j'ai refusé, rien qu'a
l'idée que tu me vois en femme à jouer les toutous d'Alain..."
"
Et?"
" C'est la qu'il m'a menacé... Enfin à menacer ta
sécurité... Et je n'ai plus eu le choix"
" Tu as fait
cela pour moi?"
" Tu sais bien que je suis prêt à tout
pour toi." dit André avec douceur.
" Quelle ingrate je
fais, tu ne cesses de te sacrifier pour moi . Qu'ai je fait pour
mériter cela?"
" Un jour tu as donné ta vie pour moi
Oscar... je donnerai ma vie pour toi aussi. Je t'aime"
"
André..."
En tout cas, je crois qu'Alain aura retenu la
leçon , on ne va pas le reprendre de si tôt"
" Oui je
pense aussi" dit Oscar.
Par contre, tu vas avoir une solide
réputation de..."
" Oh, je pense que je peux arranger
cela rapidement."
" Ah oui?"
Elle s'avança vers
André.
Elle se mit sur la pointe des pieds " Je vais déjà
commencer par cela" et elle l'embrassa.
André répondit à
son baiser puis lorsque le temps fut venu de reprendre leur
respiration , il dit " En effet, je pense que ça peut
convaincre..."
" Oui, et ce n'est que le début "
fit Oscar " je t'aime, André"
fin.