Attention, ce chapitre est interdit aux moins de 18 ans !!!

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Hello guys !!! It's been a long time , hu ?

Pour commencer, un grand merci à toutes et à tous (je continue d'espérer que certains hommes aient pu apprécier cette fic ;o), incorrigible naïve que je suis….)
Vous n'imaginez pas le bien que ça fait de lire une review, surtout celles que vous nous avez envoyé, c'est plein d'amour, de tendresse, de force, et ça me fais toujours un bien fou, et je suis sure que ça fait pareil à Phanis mais elle vous le confirmera elle-même !!! (Oui oui !!!)
Merci, merci à toutes celles qui ont lu, qui ont reviewé, ou même qui nous ont mis en favoris, sans rien dire…. ;o)

Petite recap…. ;o) Je me répète peut-etre, vous savez à mon âge, c'est normal, mdr (oh... seulement quelques (dizaines) d'années de plus que la plupart des lectrices...)
Non, je blague, mais …Quoi ? Phanis, arrête de m'embêter !!! mdr
Oui, j'ai aussi plusieurs personnalités, et je les capte mieux avec mon chapeau en alu sur la tête !!! Oui, je suis ravagée du cerveau, mais c'est bien pour ça que vous m'aimez non ?

Ensuite attention, chapitre sensible, interdit au moins de 18 ans !!!
On vous aura prévenu…Si vous faites des … cauchemars….Ne venez pas vous plaindre….

Merci à :

Tata Grimma : Bienvenue, et merci pour ton petit mot !!!
Moi aussi j'ai eu bcp de plaisir à écrire avec ….Oups, j'ai oublié comment elle s'appelle, mdr (non, pas la tête, pas la tête !!!, oh, mon chapeau en alu !!! pffff)
(à croire que Cathy oublie sa coéquipière... je suis indignée !!!)
La fin te surprendra, enfin je l'espère, même si elle n'est pas encore écrite….Pour moi, ce chapitre était le final, mais je pense que nous allons faire un effort pour clore cette histoire un peu différemment….Mais là, c'est pô gagné…. ;o) Ouhlàlà... ça doit faire 5 mois que je n'ai pas lu une ligne d'un des romans... ça va être dur de retrouver les caractères des personnages...
Au fait, sais-tu que je suis…Oui, encore plus vieille que toi… (et moi, un peu moins... mais pas beaucoup !!!) Que je viens de lire ton profil, au travail, oui, je sais, je suis une vilaine fille, et que ma collègue a levé les sourcils quand j'ai éclaté de rire toute seule en lisant « "et le lion tomba amoureux de l'agneau" alors que Reznor vous hurle….. » MDR.
Du coup, of course, je m'en vais de ce pas lire tes fics !!! je ne résiste pas à un humour pareil….

Eh oui, Mélusine est finalement une petite nature... pas l'habitude des enfants surtout !!! Et puis, c'est une sorcière après tout, pas une assistante maternelle !!! Hum... comme tu l'as peut-être déjà compris, la fin de l'histoire risque de se faire attendre... le temps pour écrire est difficile à trouver en ce moment...

Theriel, ma tite biquette adorée !!!!
He oui, tout vient à point à qui sait attendre….Oh, que je déteste ce genre de phrase, je me sens bcp plus vieille tout à coup (Phanis, si tu dis un mot, je t'assomme, mdr)
(euh... (c'est un mot ça, tu m'assomes quand même ??? Bon, c'est vrai, c'est un mot qui veut tout dire !!!))
Heuu, donc pour toi et ta cousine, je suis désolée, mais ce chapitre est censuré…D'ailleurs, celui que tu vas recevoir, sera tout biffé de partout…
Ben oui, quoi, je veux t'éviter d'apprendre des choses qui ne sont pas…Disons, inscrites dans les manuels de biologie, mdr….
Non, sans dec… Bon, tu es prévenue….A tes risques et périls…. ^^
(ben faut bien apprendre un jour... et l'écrit est peut-être une manière plus soft que certaines images !!! et puis, tu n'as pas 10 ans non plus...)
Gniark gniark gniark !!!

Merci pour ta review !!!

Arya15 –Maureen, j'adooooooooore ton prénom…. ;o)
Oui, nous avons toutes deux survécu à une étrange période de glaciation qui a sévi uniquement au dessus de Nancy et ses alentours....vous savez, le genre de micro-climat….Ben oui, ce n'est pas que de la science fiction….
(c'est pas comme les chapeaux en alu...)
Voici une suite, mais désolée, tjs pas de Edward, gniark gniark gniark !!!!! mdr

Désolée, je n'ai pas d'excuse plus étrange que celle de Cathy à te proposer... ah si : enlevées par des extraterrestres qui nous ont délivré après avoir changé notre cerveau... hum, nan, il ne faut mieux pas !!! Mais sinon, moi aussi Edward et Bella me manque... mais c'est difficile de les faire revenir (de se remettre à écrire avec ces personnages)

Solenn-la, mdr, je suis heureuse de te retrouver ici ;o)
Je suis d'accord avec toi, on arrive à la fin, et Edward n'a toujours pas eu la dhiarrée….
j'ai dit NON, pas question !!!!
Mais que fait Cathy ? Où est donc passée toute sa malignité ? …Oups, c'est moi…. ;o)
Je laisse Phanis répondre à tes questions, voici les miennes :

- Oui, je compte écrire une Fic, sur le Docteur Who (pas house, hein pas pareil, pas pareil du tout !!!!) Mais ça prendra du temps… Je n'arrive pas à avoir un plan qui tienne la route, donc je n'entame pas l'écriture…Mais ça bouillonne dans ma tête…C'est pour ça que je garde mon chapeau en alu…. ;o) Moi, je n'ai vraiment pas le temps, ni l'inspiration, pour me lancer dans une nouvelle fanfiction... la tête ailleurs, que veux-tu...
- Je crois avoir répondu en msg privé, mais oui, tu, vous pouvez utiliser notre témoignage dans votre journal…. ;o) Voir réponse de Phanis !!!
- Oui, j'ai vu le film, et c'était vachement moins pire que ce que j'imaginais !!!
J'avais peur, qu'il soit nul, mais à part qqs passages qui sont différents du livre, c'était plutôt bien adapté….Enfin, je m'attendais à vraiment vraiment tellement pire, que non, finalement, j'ai été plutôt contente….

Effectivement, j'avais crains pire que ça... mais certains acteurs sont vraiment mal trouvés (Jasper, Rosalie, entre autre). Le film a quand même évité les dérives des mauvaises adaptation (trop eau de rose, effets spéciaux surdimensionnés) mais je pense qu'il doit être plus apprécié par les personnes n'ayant pas lu le livre.

Eleanora, hey, tite biquette aussi ;o) Et voyoute en plus !!!
Alors, avertissement, toi aussi chapitre censuré.
« Ne compte pas sur moi pour ne pas lire le chapitre suivant. Il en faudrait beaucoup, beaucoup, pour que je ne le lise pas...
Donc rêve toujours... »
Quoi ? What ? What ? Mais…Mais…Mais…..Bon, ben dans ce cas, tu le lis en fermant les yeux, hein ? !!!

En ce qui concerne les petites filles, le pire, est qu'elles ne font rien de mal, ni d'agaçant que de vrais enfants ne feraient pas…Les vrais enfants font bien pire, si si je vous jure !!! ;o)
Quant à reconnaître mon chapitre parce que je parle de macarons, c'est pô juste !! Pas juste du tout, parce que en fait, je ne parle de macaron, que à cause de Phanis !!
(eh oui, c'est moi qui les cuisine, qui les mange (prend les kilos) et c'est Cathy qui bave !!!!)
Tout ça c'est de sa faute à elle, elle me parle de macarons, et refuse de m'en envoyer… (si... en photo !!!). Vous voyez le genre….Du coup, moi je suis en manque et hop, je suis obligée de placer ces mots dans le texte pour ressentir l'effluve sucrée du macaron, et ainsi satisfaire mes sens….
Oui, je sais, faut que j'arrête, et pas seulement les macarons, mdr…

Cette fois-ci, on va préciser qui a écrit le chapitre : Cathy, pour la deuxième fois de suite !!! mais sans aucune mention de macarons !!! (difficile à placer dans ce chapitre...)

Tchingtchong, Je suis heureuse de voir que je t'ai bien fait rire, avec les aventures de Mélusine et des deux fillettes, si adorables, si sages….Mais aujourd'hui, Mélu revient en force….Enfin ….Tu verras bien….Contente que notre humour te fasse sourire….Nous aussi ça nous fait du bien…. ;o)
Moi je ne lis pas les maraudeurs, mais le Dr Who et en anglais aussi, mdr ;o)

Ihih, j'adore les reviews qui citent un peu de notre texte... On voit bien ce qui fait réagir !!! Et puis, on a un peu l'impression d'être de grands écrivains !!!

Ptibiscui, enchantée de faire ta connaissance et ravie de te compter parmi nous…Ceusses qui ont de l'humour….Un brin déjanté…. ;o)
Et merci pour nos quatre mains !!! ;o) Enfin, merci pour les miennes, je laisse Phanis te remercier pour les siennes
(merci, merci !!!), déjà que je fais semblant d'avoir un chapeau d'alu et plusieurs personnalités, si en plus les autres croient que j'ai 4 mains, me vla bien !!!
Tu as lu Boycotts and barflys ? J'ai adoré !!!!!! Du coup, j'ai tout lu d'elle....

Encore merci pour ta review... et j'espère que l'on ne t'aura pas fait trop attendre....

Mistougirl, alias l'écureuil lubrique en liberté…. ;o) MDR
Youhouuuuuu !!! ;o)
Chapeau d'alu ? Trop cool !!! mdr

Complètement folle celle-là !!!! C'est définitif, il n'y a plus rien à faire...( si si !!! mdr, un chapeau plus grand pour abriter mes nombreuses personalités)

Lily , quoi ? What ? Nous ? Diaboliques ?
Même pas vrai !!!
Gniark gniark gniark ;o)

Non, juste infernales !!!!

Cactusix, d'abord, bienvenue à toi, noble étranger/e ;o)
He oui, l'avantage avec nous, c'est que tu peux voyager gratuitement, y compris dans le temps et dans l'espace !!! He oui !!! mdr.
Alors, fais gaffe à ton cœur !!!
OUahh, merci, en plus y a des compliments !! ;o)
Je confirme : merci, merci et encore merci !!!!
Des charognes ? Nous ? Si douces, si gentilles, si belles et si intelligentes…Oups, j'oubliais, si modestes !!!! ^^ (même avec modestie, je suis douce, gentille, belle, intelligente... à moitié menteuse... (mais qu'à moitié quand même !!!))

Je vais t'avoue que pour moi, les deux choses me viennent à l'esprit, parfois, j'ai un « oh, purée, mais comment je vais faire pour me sortir de là, et de suite après, mon côté pervers, vicieux de sorcière reprend le dessus, et hop, je me dis tout à coup, ce coup là elle va me le payer….Et on s'en est fait des crasses, hein ma Phanis ?!!! Mais ça nous faisait rire toutes les deux….Enfin, je crois…. ;o) Oh oui, elle m'en a fait des coups tordus !!! Par exemple quand Mélusine réclame un enfant d'Edward... mais j'avoue que je me suis déchaînée aussi !!!!
Ecrire à deux, ça a été génial, c'est une complicité virtuelle qui nous unit, mais elle existe, vraiment ! C'est sûr que l'on se sent moins seule que d'écrire toute seule... et puis, à deux, on se dit que ça peut donner un résultat deux fois meilleur (bon, je n'ai pas l'orgueil de dire que c'est le cas, mais je suis super fière de ce que ça a donné !!!!)
Mais bon, tout a une fin… (enfin, la fic, pas l'amitié !!!) Ma biquette Phanis, tu me fais presque pleurer !!!
Bientôt, je vais devoir revenir à une seule personnalité, et en plus, je serai seule à nouveau sur ma planète…(actuellement c'est Galllifrey).Harguueeeuuu ;o)
(toute seule ??? tu oublies écureuil lubrique et ton chapeau en alu ???)
Bon, les larmes ce sera pour le dernier chapitre….Pas aujourd'hui…Voilà, mais attention, chapitre accessible uniquement pour les plus de 18 ans…. ;o)

Merci pour tes reviews qui sont venus au fur et à mesure de la lecture des chapitres. J'espère que tu seras parvenue à la fin et que tu liras ce petit message de remerciement !!!!

Chapitre 19
Enfin au paradis …

Une fois les bêtes endormies, j'ai décidé qu'un moment de calme et de solitude me ferait le plus grand bien. Et puis, si je voulais tenir le coup une journée de plus avec ces deux pestes, il allait me falloir quelque chose d'exceptionnel. Je ne voulais pas décevoir Edward.

J'avais donc besoin d'eau, d'une grande étendue d'eau. Rien de tel qu'un bon bain magique pour me refaire une santé…mentale.
Ca me revigorerait, me rassérénerait pour pouvoir aborder la journée du lendemain dans de bonnes conditions.

J'ai donc utilisé la magie pour m'éclipser et surtout pour garder un œil sur les choses tapies, enfin … endormies, dans ma chambre d'amis.
J'avais l'impression d'avoir combattu contre un ennemi sans pitié. Un adversaire maléfique. Non…Deux !

J'avais besoin de retourner me ressourcer au lac. Mon lac.
Entouré d'une forêt presque impénétrable, je me savais à l'abri de tout ici.

J'étais déprimée, j'avais l'impression que le mauvais sort s'acharnait sur moi, que si je ne sortais pas vainqueur de cette épreuve, jamais je ne recevrais l'amour d'Edward. Mon avenir me semblait triste et sombre. Et je me trouvais pitoyable de m'attrister ainsi sur mon sort.
Moi Mélusine ! La sorcière la plus puissante de ma génération !

En y réfléchissant, je pense que j'étais en état de choc, comme ces troupes qui ont vécu l'horreur de la guerre…

Alors, je me suis reprise en main, et tel le phénix qui renait de ses cendres, je me suis jetée à l'eau. Littéralement.
Le petit ponton qui s'avançait dans l'eau me servit de plongeoir.

On ne vantera jamais assez les bienfaits de l'eau sur un corps épuisé, vidé, sur un esprit surchauffé, blessé.

Là, bien sûr, je retrouvai ma forme primitive, celle d'une sirène un peu particulière, à queue de serpent. Mais qu'importe.
J'étais bien. Enfin.
L'eau me portait, l'eau masquait les larmes qui coulaient, l'eau me guérissait.

La nuit était encore tiède en cette période de l'année.
Loin des lumières de la ville, la lune éclairait langoureusement l'onde rafraîchissante. Je m'immergeai avec un plaisir immense dans l'eau bienfaitrice. Cela faisait longtemps que je ne m'étais sentie aussi bien.

J'étais dans mon élément et je ne faisais qu'un avec lui. Quelle sensation !
Quel bien être !

De temps en temps je tendais mon esprit vers la maison, tout semblait calme, les filles dormaient paisiblement, et je pouvais aussi enfin jouir d'un moment de bonheur simple.

Je décidai donc de prendre mon temps, et barbotais gaiement comme lorsque j'étais enfant, appréciant les reflets de la lune dans l'eau, la sensation des vagues qui me caressaient les jambes sous la surface.
Je souriais, pleine de gratitude devant le spectacle des gouttelettes qui retombaient lorsque je faisais claquer ma queue à la surface.

Je commençais enfin à me relaxer totalement, mes muscles se décrispaient, mes cheveux flottant à la surface de l'eau me chatouillaient le visage.
J'ai toujours aimé la sensation de l'eau sur mon corps. Je suppose que c'est dû à mon côté à moitié animal.
Mes mains se mouvaient lentement sur mes flancs, pour me maintenir à la surface. J'avais envie de sentir la lune sur mon corps. De la laisser me caresser.

Je me sentais belle, et je sentais un désir étrange monter en moi. Etait ce à cause de l'astre si plein, à cause de ma journée difficile, je ne le sais.
Quoiqu'il en soit, je me sentais comme transportée, troublée mais comblée je me laissai aller à cette étrange sensation. Je la laissai m'envahir totalement.

Mes mains commencèrent d'abord par caresser mon ventre, ma peau si lisse se délectait de la caresse de mes doigts. C'était comme si je n'étais plus moi même, comme si une entité étrangère avait pris le contrôle de mon corps.
J'aurais dû paniquer, mais au lieu de cela, c'était un bien être total qui m'envahissait.

Une sorte de fièvre engourdissait mon esprit et c'est dans un état de langueur extrême que je décidai de sortir de l'eau pour obéir à ce sentiment d'irrépressible urgence.
Je me sentais comme amoureuse. J'avais l'impression d'être amoureuse, et que je ne saurais résister une seconde de plus à l'invite des caresses de mon amant.

Une fois sur la terre ferme, ayant repris forme humaine, je m'allongeai sur l'herbe tendre qui bordait le lac, et attendis patiemment que le vent me sèche.

Ecartant doucement les jambes, je sentis le vent s'engouffrer entre mes cuisses, comme avide de découvrir le saint des saints. Et moi, languide, je m'abandonnai totalement.
Sans vraiment m'en rendre compte, mes mains reprirent le chemin de mon ventre, goutant avec délice à la fermeté de ma chair. De plus en plus avides, elles remontèrent vers mes seins menus, mais qui semblaient se gonfler de désir.

Mes tétons durcis par le vent semblaient apprécier cette nouvelle caresse….
Sans comprendre ce qui m'arrivait j'appréciais toutefois le feu que faisait naitre en moi mes caresses pourtant inexpertes.
D'abord hésitants, comme honteux, mes doigts prirent rapidement de l'assurance, ils voletaient d'un sein à l'autre, prenant de plus en plus de plaisir à faire naître de nouvelles sensations. Je me sentais électrifiée. Pressant mes seins de plus en plus fort, je me mis à imaginer qu'un amant venait les lécher tendrement. J'imaginais ses dents se refermant doucement sur mes tétons, tandis que ses mains pétrissaient mes seins de façon de plus en plus intense.

Mon esprit me criait d'arrêter, que ce n'était qu'une illusion, mais elle était trop belle et le plaisir trop tentant. Lentement mes doigts retrouvèrent le chemin de mon ventre puis de mes cuisses. Mes doigts s'égarèrent alors en mon centre, en ce puits vibrant de désir que j'étais devenue.

Insinuant mes doigts entre mes lèvres je me laissais alors totalement aller à des caresses de plus en plus appuyées, de moins en moins timides. Mes muscles se durcissaient comme sous l'assaut d'un partenaire invisible.
Mon plaisir n'était plus solitaire, même s'il était imaginaire.
Je sentais véritablement la langue de mon amant venir me titiller.
Il aimait mon goût, et semblait s'en délecter. Sa langue allait et venait, il me mordillait, me léchait, me dégustait….

C'était pur délice. L'imagination enfin totalement débridée, j'entendais ses mots d'amour, les mots qui me criaient sa faim, sa faim de moi, son envie de me prendre toute entière, son envie de me posséder totalement.
C'est alors qu'une implosion me secoua de toute part.
Sans comprendre ce qui venait de m'arriver, je restais pantelante, mais heureuse, sentant un bonheur infini me remplir comme si un désir vieux de plusieurs milliers d'années venait d'être enfin assouvi.

Je restais ainsi étendue plusieurs minutes, laissant le temps s'écouler. Je n'avais pas vraiment envie de redescendre sur terre.
Consciente pourtant à nouveau de mes devoirs, je lançai mon esprit vers la maison pour vérifier que tout allait bien.
Tout était parfaitement calme.

Comme moi.

C'est alors que je l'entendis.

Une respiration encore haletante.
Puis une brindille qui se brise.

Qui avait bien pu franchir ces sous-bois pour s'approcher suffisamment de mon repère ?
C'en était fini de ma tranquillité.
Toutefois, j'étais parfaitement sereine. Juste curieuse d'apprendre qui s'était aventuré si loin de la civilisation, alors que seuls les animaux osaient s'aventurer jusqu'ici normalement. Je décidai donc de m'approcher à nouveau de la berge.

Dissimulée par un chêne au tronc énorme, je scrutai avec attention la rive.
C'est alors que je le vis.

Un loup. Enorme.
Je n'en avais jamais vu de si grand.
Mais après tout, ce n'était qu'un loup. Rien dont je ne puisse venir à bout.
Il venait probablement étancher sa soif après avoir chassé dans la forêt.
Sans plus m'inquiéter, je retournai auprès de mes vêtements et m'assis tranquillement sur l'herbe pour profiter du spectacle.

Et quel spectacle !

Les étoiles brillaient, plus belles et plus intenses que jamais.
Je les regardai tour à tour dans le ciel et sur le lac, appréciant les dessins lumineux qu'elles faisaient en se reflétant sur l'eau.

La nuit était si douce, j'appréciai en silence la sensation du vent qui avait achevé de sécher ma peau. Je me sentais encore emplie de béatitude, mais aussi dans une sorte d'expectative dont je ne comprenais pas l'origine.
C'était comme si un message devait m'être délivré mais que je ne comprenais pas de quoi il s'agissait.
La lune était encore haute dans le ciel.
Je décidai donc de prendre mon temps avant de rentrer et de profiter encore quelques heures du calme de la nuit et de ses créatures.

C'est alors que je le vis.

Un instant plus tôt un loup se tenait sur la rive en face.
A sa place se tenait à présent un homme.
Et pas n'importe quel homme !

Si un être supérieur existait, il en était la plus merveilleuse des créations.

Des épaules larges, aux muscles saillants.
Accroupi au bord de l'eau, il semblait tout droit sorti d'un film.
Lorsqu'il se releva, je pus distinguer son visage.

Une mâchoire déterminée contrastait avec son regard d'agneau blessé.
Une poitrine de géant, des cuisses qui semblaient avoir été sculptée par un maître vénitien d'une époque révolue.
Quel étrange mélange de douceur et de sauvagerie à la fois…

Le vent jouait avec ses cheveux dont quelques mèches venaient balayer son visage tendu. Inconscient de son environnement, ses pensées le coupaient du monde extérieur.

Il se tenait droit, sans bouger, il fixait son propre reflet dans l'eau.

Et moi, je restai là à admirer cet homme.

Les rides qui barraient son front témoignaient d'une douleur incommensurable.
Il semblait faible et fort à la fois.
Il était triste, épuisé, et faible comme un enfant abandonné….
Et pourtant il avait aussi l'air d'être un roi, un vainqueur, un meneur d'hommes…
Comment cet inconnu venu de nulle part, pouvait-il être si…. Etrange ? Si…Emouvant, passionnant, excitant….

Pourquoi me sentais-je si….Emue, excitée ?
Comme si la révélation qui venait de m'être faite devait avoir un sens à mes yeux. Mais quel sens ?

A part que cet Apollon était totalement hallucinant et magnifique, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat…Quoique….A bien y repenser….
Non, pas à fouetter un chat, mais à me faire aussi discrète qu'une souris pour voir ce qui allait encore se passer…
Oui la curiosité est un vilain défaut…Et j'adore ça…Les vilaines choses !!!

A cet instant précis, je me sentis guillerette, une joie intense était entrain de m'envahir sans que j'en comprenne la raison.
Mais cela n'avait aucune importance, j'étais emplie de bonheur, j'avais l'impression d'irradier de l'intérieur…De reprendre du poil de la bête…
Quelle ironie hein ? !

Mais, franchement pourquoi se priver de ce petit plaisir supplémentaire ?

Je décidai donc de rester encore un peu, pour que mes yeux se réjouissent encore quelques instants de la beauté surnaturelle de cet homme.

Ne me regardez pas avec ces yeux horrifiés, je suis sûre que si vous l'aviez vu, vous en auriez fait tout autant !!!!

Lorsqu'il s'immergea, je regardai, subjuguée, l'eau remonter lentement le long de son corps.
De là où je me trouvai, je pouvais très bien voir la chair de poule hérisser les poils de ses jambes et de ses bras. J'appréciai la vue de son corps d'athlète parfaitement musclé entrer petit à petit dans l'eau sans même faire de vague…
Lorsqu'il eut pénétré dans le lac jusqu'à la taille, il plongea alors brusquement.

Je commençais à m'inquiéter lorsqu'il sortit brusquement la tête de l'eau.
Lorsqu'il s'ébroua et que ses cheveux humides firent tomber des milliers de gouttelettes à la surface, mon cœur, inexplicablement se serra.

Que se passait-il donc ici ?
Les esprits de la forêt avaient ils décidé de me jouer un méchant tour ?
Malgré mes questionnements je ne pouvais résister à l'envie de le regarder encore et encore.
Mes yeux parcouraient son corps se délectant de chaque mouvement qu'il faisait. Ses muscles me mettaient en émoi, son ventre ferme me faisait frémir.
Je regardai ses lèvres avec une envie de plus en plus inquiétante d'y goutter….
Lorsqu'il se mit à sourire, son bien être était si évident que je souris de concert.

Mon cœur battait la chamade, et mon imagination battait la campagne.

Je regardai à présent avec avidité les gouttes ruisseler le long de son torse, et lorsqu'il se retourna, je tombai littéralement sous le charme de ses fesses….

Oui, je sais, c'est triste à dire, mais je me pâme facilement devant des fesses bien fermes.
Et celles-ci étaient de qualité supérieure !!!
A ce moment là, j'oubliai totalement Edward. Il n'existait plus.
En fait, je me demandai même comment j'avais pu m'en enticher.
Que Bella s'en contente après tout !

On venait de m'apporter sur un plateau une offrande bien plus tentante.

Je me laissai donc tomber à la renverse dans l'herbe, encore éblouie à la vue de ces deux pommes, belles à croquer.

Je suppose que c'est ce qui attira alors son attention, car lorsque je me redressai, il était toujours dans l'eau, mais de l'autre côté du lac.
De MON côté.

Les bras accoudés au ponton, il m'observait.
Lorsqu'un sourire naquit sur ses lèvres, je compris subitement que lui aussi appréciait le spectacle.
Installée en tailleur sur l'herbe, j'étais toujours nue…

Sans dire un mot, je m'avançai sur le ponton, et m'assis près de lui.
Au contact de l'eau, mes jambes se changèrent aussitôt en queue de serpent.
Il regarda, haussa les sourcils, et toujours sans un mot, me rejoignit sur le ponton.

Lorsqu'il reprit sa forme de loup, je haussai à mon tour les sourcils, trop stupéfaite par ce geste pour pouvoir encore parler.

En cet instant, c'était comme si tout s'était figé. Comme si deux parties d'un tout venaient enfin d'être réunies.
En cet instant précis, je venais sans prononcer une seule parole de me confier à un étranger.
Et lui, venait de m'offrir avec la même sincérité le plus beau des cadeaux.

Sans rien dire, nous nous étions avoué notre plus grand secret, nous avions pris le risque de souffrir, mais aussi de s'aimer.
Lorsqu'il regarda la lune et se mit à hurler, je n'entendis pas une plainte mais un chant heureux.

Le chant de qui a enfin trouvé son âme sœur.

Lorsqu'il se retourna vers moi, je caressai sa fourrure avec tendresse, heureuse d'avoir trouver moi aussi la personne que je cherchais sans le savoir.

Reprenant forme humaine, il se redressa, et me prit dans ses bras, avant de me déposer près de l'arbre qui m'avait si heureusement caché tout à l'heure.
De retour sur la terre ferme, mes jambes retrouvèrent leur forme humaine, et vinrent tout naturellement se blottir contre les siennes….

C'est alors que tout bascula.

Quand je dis tout, ce n'était pas un vain mot.
Tout, c'était mon univers, ma vie, et surtout, mon corps….

Allongée sur le dos, je regardai ses mains approcher de mon visage.
Ses gestes étaient si lents qu'un instant, je crus que le temps s'était suspendu.

Je passai les moments qui suivirent dans un état proche de l'hébétude. Je sentais mon corps, mais il me semblait engourdi, endormi, comme si je rêvais.

Lorsqu'enfin ses doigts touchèrent mes lèvres, c'est comme si je baignai enfin dans la lumière. Je flottai, légère.

Mes mains prirent seules le chemin de son corps, de son cœur, je touchai doucement sa poitrine, comme si j'avais peur qu'il ne soit qu'un mirage.
Mais bientôt ses lèvres s'emparèrent des miennes et mes sens s'affolèrent.

Je répondis à son baiser, d'abord avec douceur, puis de plus en plus passionnément. J'avais l'impression d'avoir attendu ce moment toute ma vie, et que j'étais entrain de naître enfin.

Je sentais confusément qu'il se passait la même chose en lui.
Je m'abandonnai donc avec joie à ses caresses.
Lorsque ses mains, d'abord fébriles, découvrirent mon corps, je le laissais faire avec joie.
Lorsqu'il prit de l'assurance, je le laissais faire avec bonheur.
Lorsqu'il couvrit mes seins de baisers, je me sentis fondre, et ma volonté me quitter….Mon dos s'arquait sans même que je puisse me contrôler.
J'avais envie de lui, de son corps, de le sentir me prendre, de le sentir peser de tout son poids sur le mien.
Lorsqu'il vint sur moi, et que je sentis sa poitrine frôler la mienne, je guidai ses mains sur mes seins. J'étais avide de lui, de ses doigts, de ses lèvres, de sa peau contre la mienne. Lorsque je regardai ses lèvres s'approcher de mes tétons, je ne pus m'empêcher de frissonner. Ses yeux dans les miens, il semblait appréciait mes réactions.
Et moi j'avais hâte d'être dévorée toute entière par ce loup sauvage et tendre à la fois.
Lorsque de sa langue il contourna chacun de mes seins, mon bassin s'approcha du sien. Lorsqu'il me regarda en affichant un sourire gourmand, je ne pus m'empêcher de le presser de continuer en lui souriant en retour.

Lorsqu'il déposa un baiser tendre sur mon ventre, je remuai lentement afin de lui offrir tout ce que j'avais à offrir….
Mon envie devenait irrépressible, et je le lui fis comprendre en repoussant ses épaules, afin qu'il descende encore un peu plus bas…
Toujours plus bas.
Il comprit très bien le message et décida de répondre à mes attentes.

Ecartant mes cuisses délicatement, il vint déposer un baiser sur mon sexe.
Un baiser. Puis deux, puis trois.
Je sentais son souffle chaud, et mon imagination anticipait déjà ce qui allait se passer. J'étais là, langoureusement offerte, attendant vaillamment qu'il se décide. Ne pouvant attendre une seconde de plus, j'appuyai sur sa tête.

Il obtempéra, descendit et se mit alors à me lécher d'une façon si douce et délicate, que j'eus un instant l'impression de fondre, et de n'être plus que du sucre entre ses lèvres.
Alternant de façon magistrale entre les coups de langue doux et d'autres plus appuyés, il me rendait folle de joie et de désir.

Je décidai alors de reprendre un peu les choses en main, et changeai brusquement de position. Lorsqu'il se retrouva couché sur le dos, il me sourit si tendrement que je craquai et me penchai pour l'embrasser férocement.
Prenant appui de mes de mains sur l'arbre, je vins m'installer à califourchon sur lui.
D'abord sur son torse, puis comme il semblait comprendre mon désir, et qu'il pressait mes fesses avec fougue, j'avançai encore et lui offris le fruit que je désirai le voir gouter à pleines dents.
Ses mains se posèrent sur mes hanches, et me faisaient bouger en cadence au dessus de sa bouche. Lorsque je baissai les yeux et que je vis qu'il me regardait, je ne pus me contrôler un instant de plus et me mis à me mouvoir au rythme de sa langue.

Il me goutait, me dégustait. Il attisait mon désir, le calmait puis me rendait folle à nouveau.
Il me titillait, me mordillait, me pénétrait, il buvait à ma source, et semblait apprécier le breuvage.
Lorsque la tension fut à son comble, et que je me sentis prête à venir, je descendis brusquement.

Son sexe dressé n'attendait que moi. Je m'emparai de lui fougueusement et entrepris de le chevaucher avec toute l'ardeur qui me caractérise.
Mes cuisses resserrées autour de ses hanches, une puissance toute animale m'envahissait. Je sentais son bassin bouger à l'unisson avec le mien, et lorsque la jouissance nous cueillit tous les deux, nous nous effondrâmes dans les bras l'un de l'autre.
Etonnés, mais rassasiés.

Lorsque nous nous réveillâmes, le soleil s'était déjà levé.
Paniquée, mon esprit fouilla la maison à la recherche des fillettes.
Je les avais oubliées.


Here comes….. the end….. Presque ;o)

Pour les reviews, vous pouvez :
Demander à Phanis de m'envoyer des macarons ;o)
(mais je ne peux pas envoyer des nourriture par la poste !!! sinon... (enfin, c'est pas sûr quand même !!))
Nous supplier de continuer cette fic, mais en même temps, effet non assuré… (oh, je me sens encore plus indigne de ne pas parvenir à écrire la suite...)
Vous pouvez nous dire toute votre admiration, etc etc…En double, même !!!! ;o)
Vous pouvez critiquer ce chapitre…Oui, je sais, la vie est cruelle… ;o)
et critique ne veut pas toujours dire commentaire négatif. Même s'ils sont tout à fait permis, on préfère les compliments (ben quoi, on est humaines, non ?? Ah... euh... pour Cathy, c'est pas sûre (attention au chapeau !!!)) comment ça je ne suis pas humaine ? Comment as tu deviné ? Pffff ;o)

Et surtout nous dire ce que vous avez pensé de ce retournement de situation...Car oui, j'entends déjà vos dents grincer à l'idée que Mélusine ait aussi trouvé l'amour....