Retours- Après la bataille.

"Avatar, Last Airbender" est la propriété de Nickelodeon.

J'ai fait mes propres suppositions quant à la fin de la saison trois. Ce qui se déroule dans cette fanfic part de ces suppositions. Bien entendu, vous pouvez comprendre cette histoire sans avoir lu ma première fic "Détours" et elle tient (tiendra) la route indépendamment, mais j'y ferai référence à l'une ou l'autre reprise, je vous donc invite à la lire aussi.

Edit juillet 2008 (post finale): il semblerait que je ne me sois pas trompée dans mes prédictions. Ceux qui ont vu la finale s'y retrouveront sans problème.

Edit juillet 2014 : en relisant cette fic, je suis atterrée par certaines fautes de frappe et d'orthographe. J'entreprends donc une relecture. Je corrigerai également les défauts de mise-en-page sur certains chapitres et réviserai certaines descriptions pour tenir compte de la fin de la série.

J'attends vos reviews ;-)


Premier chapitre


Katara avançait difficilement. Sa démarche était de plus en plus pesante mais bientôt ça irait mieux : elle aurait les jambes libres et les bras chargés. Les gardes formaient une haie d'honneur absolument ridicule. Aucun d'eux ne semblait savoir comment la nommer « Maitre » « Docteur » « Madame l'Avatar » « Lady Katara »?

Certains s'empêtraient dans des formules surréalistes, tentant également de saluer royalement ce malheureux Momo, assis sur l'épaule de Katara. Mais aucun n'osait s'approcher pour lui proposer un bras sur lequel s'appuyer. Elle ne savait s'il fallait rire ou pleurer. Elle devait atteindre le palais au plus vite. On l'invita à prendre place dans une chaise à porteur. Elle accepta, ses douleurs l'emportant sur sa haine des traitements princiers.

Quand elle parvint enfin- non sans mal- aux portes de la salle du trône, elle hésita. Avait-elle bien fait de venir ? Il le fallait. Peut-être obtiendrait-elle même de l'aide, ici. Elle n'avait personne d'autre à qui faire appel. Elle leva le poing et frappa trois coups secs. Un petit valet passa sa tête et sa longue moustache dans l'entrebâillement, la reconnut et annonça avec un ton très emphatique : « C'est Lady Katara qui se présente à vous, Votre Majesté. Voulez-vous la recevoir»

- Katara ? lança la voix encore murie de Zuko. Mais bien sûr que je veux la voir, ma porte est toujours ouverte pour elle !

Le valet parut encore plus minuscule lorsqu'il écarta le lourd panneau de la porte pour laisser entrer Katara. Elle le remercia avec un sourire large et il en parut très étonné.

- Lady Katara, quel honneur ! dit Zuko en quittant son trône et en s'avançant vers elle.

Il avait renoncé aux effets spéciaux si chers à ses prédécesseurs : la salle était lumineuse et accueillante. Il siégeait sur un imposant fauteuil doré, devant un drapeau aux couleurs de la Nation du Feu.

Parvenu à sa hauteur il marqua un temps d'hésitation, louchant sur son ventre proéminent qui pointait sous sa robe. Elle ouvrit les bras et le serra contre elle, oubliant un instant les raisons de sa visite, trop heureuse de retrouver son ami. Lorsqu'elle s'écarta, elle riait encore de l'étonnement de Zuko. Elle jeta un œil autour d'elle. À droite du trône, elle reconnut Ursa et Iroh qui se levèrent et vinrent eux aussi l'accueillir chaleureusement. À gauche, une mince silhouette aux longs cheveux noirs demeurait immobile. Katara la salua avec une maigre révérence. Elle n'avait que peu été en contact avec l'épouse de Zuko après la fin de la guerre.

- Mai…

- Katara.

Iroh semblait ravi de la voir. Ursa la félicita pour cet heureux évènement à venir. Zuko semblait se demander comment c'était possible- Katara, enceinte !

Elle repoussa pour plus tard les détails de sa grossesse et son visage fut soudain très grave :

- Aang a disparu. Il y a plus de sept semaines que je suis sans nouvelle de lui.

- Cette manie qu'ont les femmes enceintes de compter en semaines ! marmonna Mai

Katar l'ignora et prit appui sur l'épaule du jeune Seigneur du Feu.

- Il a eu la vision d'un terrible tremblement de terre au-dessus d'Omashu et il a filé avec Appa. Il ne m'a pratiquement rien dit, il s'est juste précipité. Je ne sais même pas où il est exactement.

- « Des trucs d'Avatar », soupira Zuko. Dis-moi ce que je peux faire pour t'aider ?

- Je n'en ai aucune idée ! J'ai pensé demander d'abord à Sokka mais il était en campagne pour reconstruire un barrage qui s'est fissuré près de Kyoshi.

Zuko sembla vraiment concerné. Il réfléchit un instant.

- S'il lui était arrivé quelque-chose de grave, les sages l'auraient ressenti et m'en auraient averti. Pour l'heure, je peux seulement envoyer un message aux garnisons postées près d'Omashu.

- Il y a des soldats en faction dans le royaume de la Terre ? Je croyais que c'en était fini des colonies !

- En cent ans d'occupation, intervint Iroh, certains soldats et colons ont, comme qui dirait, « fraternisé » avec le peuple de la terre, et n'ont pas voulu revenir dans la Nation du Feu quand mon neveu a battu le rappel.

- Et notre responsabilité dans la destruction du Royaume est incontestable, reprit Zuko. Beaucoup de troupes ont insisté pour prendre part à la reconstruction. Nos relations avec le roi Bumi et celle qu'il a désignée pour lui succéder sont des plus amicales.

Katara s'en voulait d'avoir pris un ton accusateur. Zuko avait pris l'engagement de libérer tous les habitants des autres nations et il s'y était tenu, comment pouvait-elle en douter ? Elle lui offrit un sourire qu'il lui rendit. Il ne lui tiendrait pas rigueur de son agressivité- après tout, elle était enceinte et inquiète !- Il restait un détail qui la chiffonnait

- Bumi a désigné son héritier ?

- Une héritière. Une dénommée Meng. Il trouve qu'elle lui ressemble. Il dit avoir reçu l'approbation de Aang pour ce choix.

Il marqua un temps. Katara fuyait son regard

- Ça m'étonne que tu ne sois pas au courant.

- Aang ne me renseigne pas beaucoup sur ses activités.

Elle grogna

- Voilà où ça nous mène : il a disparu et je suis désemparée et incapable de lui venir en aide !

- Ne vous énervez pas, Lady Katara, ce n'est pas bon dans votre état…

- Je suis parfaitement calme.

Ursa posa une main bienveillante sur le bras de la maitre de l'eau et proposa qu'ils passent tous dans les quartiers privés du palais.

- Vous verrez comme c'est agréable, Zuko a fait ouvrir de grandes baies sur les jardins, c'est très lumineux, très reposant.

Iroh les accompagna, suivi de son neveu et de Mai qui trainait comme une ombre.

Ils déjeunèrent et la grossesse de Katara fut le sujet central, au grand désarroi de Zuko qui semblait embarrassé d'aborder un tel sujet à table. Et de Mai, qui trouvait ça absolument dégoutant, et qui soupira à plusieurs reprises que l'évocation des entrailles de quelqu'un lui coupait l'appétit.

Katara avait répondu avec ce ton maternel qu'elle avait toujours eu « C'est la vie, pourtant. » avant de faire abstraction de ces remarques déplaisantes. Zuko et Mai semblaient appartenir à un autre monde, un monde où il n'y aurait pas d'enfant. C'est triste… Ils étaient affalés l'un contre l'autre et ne se parlaient qu'en chuchotant, se coupant pratiquement des autres.

- Il faudra pourtant, chère Fire Lady, que vous nous donniez, tôt ou tard, un héritier pour le trône, soupira Ursa.

Zuko fit une grimace qui voulait dire « Ne recommence pas avec ça ».

- Ne me rejouez pas le numéro de la reine mère, bailla Mai.

- Comprenez qu'à nos âges, ce serait un immense bonheur pour nous que de voir naitre et prospérer la nouvelle génération… insista Iroh.

Le Seigneur du Feu s'enfonçait sur sa chaise, bientôt il disparaitrait sous la table. Katara intervint

- Il ne faut pas les brusquer. S'ils ne sont pas prêts…

- Ça ne regarde que nous ! coupa Zuko.

Elle ne prêta que peu d'attention à cette réaction et expliqua qu'elle avait délibérément fait attendre dix ans à Aang.

- Nous étions bien trop jeunes ! Après la guerre, j'ai encore voyagé pendant deux ans, et continué à me former en maitrise de l'eau. Quand je suis retournée au Pôle Sud et Aang a continué de parcourir le monde. J'aurais aimé l'accompagner mais il voulait vraiment affronter cette part de sa mission d'Avatar seul. Nous avons gardé contact pas faucon messager et ce n'est qu'à la mort de Gran-gran que je l'ai rejoint.

Zuko eut du mal à cacher son étonnement

- Vous… ne vous êtes pratiquement pas vus pendant huit ans ?

Katara baissa les yeux. Personne ne pouvait imaginer la solitude qui avait été la sienne pendant ces années, pas même Zuko. Quand elle avait retrouvé Aang, elle avait précipité le mariage… et sa grossesse avait suivi. La perspective d'être mère l'effrayait autant qu'elle la réjouissait.

Elle se sentait faible et les larmes lui montaient aux yeux. Katara prétexta la fatigue causée par son état et le voyage et demanda à prendre congé de ses hôtes. Zuko fit appeler un valet pour conduire Katara à une chambre.

- Veillez à ce qu'elle soit bien installée. Qu'elle soit considérée comme un membre de ma famille !

- Ne fais pas de zèle, soupira Mai.

Un homme d'une cinquantaine d'années fit une profonde révérence et invita Katara à le suivre. Il ne répondit à aucune des questions qu'elle lui posa sur le palais et ses usages. Il accepta seulement qu'elle le nomme par son prénom « Mukr ».

…oooOOOooo…

Zuko passa l'après-midi et une bonne partie de la soirée à organiser et contacter les personnes qui pourraient l'aider à retrouver l'Avatar. Il ne regagna sa chambre que fort tard. Il enfouit son visage dans ses draps. Quelle longue journée! Il avait eu une matinée surchargée par les doléances (entre réformes paysannes et petites luttes intestines et mesquines entre nobliaux nostalgiques de l'Empire du Feu) et ensuite l'arrivée d'une Katara paniquée et enceinte! Katara.

On frappa à sa porte. Ursa entra.

- Ce n'est pas en faisant chambre à part que la reine et toi pourrez apporter à cette nation un petit prince ou une petite princesse dit-elle.

- Mai préfère dormir seule, répondit-il, laconique.

Sa mère s'assit à son chevet. Savait-elle qu'il se réjouissait chaque jour qu'elle ne soit pas une apparition; qu'il s'inquiétait chaque matin de ne plus la trouver au palais?

- Qu'est-ce qui ne va pas entre vous ? demanda Ursa.

- Tout va pour le mieux. Ça va comme ça a toujours été.

- C'est bien ce qui m'inquiète.

Zuko sentit le regard lourd de reproche que sa mère lui lançait. Il évita de lever les yeux, centra son attention sur une maille de son couvre-lit qui ressortait. Ursa posa sa main sur celle de son fils.

- Je crois qu'elle ne m'a jamais pardonné… pour être parti et…

Il savait qu'il condamnait son mariage et l'entente déjà houleuse entre Ursa et Mai. Il savait qu'Ursa n'aurait de cesse de s'assurer de son bonheur, quoi qu'il en coûte. S'il en disait plus, elle ressentirait la réaction de sa femme comme une offense. Et elle serait à nouveau prête à mordre si nécessaire.

Il regarda sa mère droit dans les yeux, elle l'invitait à poursuivre.

- Je crois qu'elle a compris qu'il était de mon devoir de rejoindre l'Avatar. Je pense même qu'elle ne m'en veut pas pour ce qui s'est passé au Boiling Rock.

- Que te reproche-t-elle alors ?

- Je … je ne sais pas. Peut-être… de m'être lié d'amitié avec l'Avatar et les autres, d'avoir trouvé en eux une famille. Alors qu'elle… ne se lie avec personne.

Ursa lui sourit. Elle savait déjà. Elle posa tendrement sa main sur la joue droite de Zuko.

Il se redressa, se racla la gorge.

- J'ai hem… des affaires courantes à traiter.

- Dans ce cas je te laisse t'apprêter.

Elle quitta la chambre à pas feutrés et croisa Mai sur le pas de la porte. Elle ne la salua pas et disparut dans le couloir.

- Toujours aussi agréable, ta mère, grinça Mai.

- Tu sais que je n'aime pas que tu la critiques. C'est ma mère et je l'aime.

- Que tu es sentimental…

- Si vous pouviez arrêter de vous disputer, ça me faciliterait un peu la vie.

- Bien. Mais en échange tu vas me faire le plaisir de rester à une distance très respectueuse et très protocolaire de cette chère maitre de l'eau. Simple question de correction.

- Quoi ? Mais enfin, il n'y a-

- Il n'y a qu'elle que tu embrasses quand elle pénètre dans la salle du trône. Il suffit.

Et Mai s'éloigna de sa démarche lente, semblant glisser sur le sol.

- Reste ! fit Zuko, si tu veux…

- Non merci. Bonne nuit, Zuko.

Le lendemain il ne se présenta pas aux repas et ordonna qu'on interdise à Katara l'accès à la salle du trône et à l'office. Il détestait d'avoir à prendre ce genre de mesures restrictives mais il ne voulait pas créer encore plus de problème dans son couple. Si la reine demande, la reine est exhaussée.

Ne pouvant s'y soustraire, il se joignit aux repas du jour suivant, il se plaça suffisamment loin de Katara. Mai semblait apprécier qu'il satisfît à ses exigences. Elle se montra moins sèche avec Ursa. Iroh et Katara discutaient tranquillement ; elle parla de ses voyages, de sa grand-mère et des trois fils de Sokka. De temps en tant elle jetait à Zuko un regard en coin, intriguée par une attitude si distante, mais il ne semblait pas remarquer sa présence.

- Ma chère Katara, vous avez l'air si grave ! s'exclama Iroh, attirant sur la maitre de l'eau les regards de tous les convives

- C'est… Mon mari a disparu… expliqua-t-elle. Ça me tracasse, même si j'essaie de ne pas trop y penser.

- Ne vous en faites pas, sourit Ursa, Zuko fait tout ce qui est en son pouvoir pour le retrouver. N'est-ce pas ?

- J'y veille personnellement, assure-t-il.

Et malgré les humeurs de Mai auxquelles il devrait faire face dès qu'il quitterait la table, il regarda Katara droit dans les yeux et ajouta

- Tu peux toujours compter sur moi.

Katara sembla un instant sur le point de pleurer ; ses lèvres tremblaient, son regard se brouillait. Mais il s'avéra qu'elle était en fait prise de nausées qui la forcèrent à quitter la table en s'excusant. Ursa la regarda se précipiter vers la porte et dit, avant sortir dans le couloir :

- Il n'est pas normal qu'elle ait encore de telles nausées à ce stade de sa grossesse. Elle doit faire un malaise. Je vais voir ce que je peux faire.

- Peut-être faudrait-il faire suivre Katara par une femme de chambre, suggéra Iroh.

- Je vais appeler Mukr, dit Zuko.

- La faire suivre par une femme, mon cher neveu.

- Oh…

- Pourquoi pas cette adorable Maneka ?

- Je… je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.

- Une excellente idée, coupa Mai. Vous vous surpassez, Iroh.

- Merci, chère Fire Lady. Un compliment de vous me fait l'effet d'une goutte de pluie dans le désert de Bah-Sing-Se.

Zuko envoya l'un des intendants chercher la jeune servante et lui ordonner d'accompagner Katara dans le moindre de ses mouvements.

Katara vomissait dans ce qui devait être une fontaine. Elle sentait la main bienveillante d'Ursa sur son épaule. Elle lui en fut très reconnaissante. Une voix féminine s'éleva depuis le couloir.

- Le Seigneur du Feu m'envoie pour m'assurer du bien-être de Lady Katara.

- Elle ira bientôt mieux. Merci Maneka.

Katara se redressa et attira à elle un peu d'eau, se rinça le visage et se redressa. Elle sourit à Ursa et la remercia puis se retourna vers la jeune femme de chambre. Quand elle croisa son regard, elle fut stupéfaite.

- Pincez-moi, je rêve ?

- Non ma chère, la jeune Maneka est à notre service depuis bientôt trois ans. Elle vient des anciennes colonies. Le fruit de la fraternité entre les nations, dirait ce bon Iroh.

La jeune fille devait avoir 17ans, tout au plus. Elle avait de grands yeux bleus étonnés et de longs cheveux bruns et épais qui encadraient un visage à la peau mate. Katara s'approcha d'elle, incrédule.

- Cette petite est mon portrait craché… finit-elle par dire.

- Surprenante ressemblance n'est-ce pas ? lança Ursa, visiblement amusée par la situation.

Elle avait les épaules plus tombantes et le nez plus pointu que Katara. Ces petits détails apparaissaient à force de la regarder, mais dans l'ensemble, elle aurait pu passer pour sa jumelle.

Katara commença à l'assommer de questions sur ses origines, sur son âge, sur ses parents.
Maneka répondit, presque reconnaissante d'être autorisée à parler. Elle avait 16ans et était orpheline de mère et de père inconnu. Sa mère vivait dans les colonies du Nord du Royaume de la Terre. Elle était morte d'une maladie. Quant à son père, ce devait être un maitre de l'eau car elle en était un elle-même…

- C'est fantastique ! fit Katara. Je t'apprendrai quelques tours de maitrise si tu veux

- Oh ce serait pour moi un honneur d'apprendre auprès du même maitre que l'Avatar. Si on m'y autorise.

- Bien entendu, fit Ursa, Katara a besoin d'occupation.

- Ça alors, c'est à peine croyable, enchaina Katara, une telle ressemblance. Peut-être que ton père était de la même famille que ma grand-mère et que nous avons un lien de parenté, ça expliquerait… Comment t'es-tu retrouvée au service du Seigneur du feu ?

- C'est Iroh qui l'a rencontrée lors d'un voyage diplomatique à Shun-Op, expliqua Ursa. Maneka venait de perdre sa mère et elle était sans ressources. Iroh s'est pris d'affection pour elle, sans doute à cause de la ressemblance.

La jeune fille rougit. Elle tenta de complimenter Katara sur la très grande supériorité de sa beauté mais elle ne put finir sa phrase, interrompue par son sosie.

Quelqu'un s'approcha. Zuko.

- Tu vas mieux ? s'enquit-il auprès de Katara

- Oh oui. Et j'ai fait la connaissance de Maneka. Tu as remarqué comme…

- Elle te ressemble, oui. Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Et encore, même Toph dit qu'elle te ressemble.

- Tu as eu des nouvelles de Toph ?

- Pas récemment. Je ne l'ai plus vue depuis environ six mois mais je lui ai écrit que tu étais ici et elle compte venir te rejoindre.

Katara se réjouit à l'idée de retrouver Toph qu'elle n'avait pas vue depuis si longtemps. Elle songea à la promesse qu'ils s'étaient fait. Aucun d'eux ne l'avait tenue. Ils s'étaient perdus. Et ils n'auraient probablement plus l'occasion de se retrouver…

La même pensée devait avoir traversé l'esprit de Zuko car il avait une expression coupable sur le visage. Katara lui tapota l'épaule et prit congé de lui et de sa mère, et s'en alla, suivie de Maneka