NOTE TRÈS IMPORTANTE À LIRE:

Cette fiction est la première partie d'une série de deux, couvrant les événements entre 1980 et 1993. C'est un AU, un univers alternatif, alors vous êtes prévenu, je ne suivrais pas les livres en tout et plus le temps avance plus j'en divergerai. La suite d'Être le fils du pire tyran va être divisé en deux versions. Pour les lecteurs qui aiment les slashs, il y aura une version slash. Pour les autres, pour ne pas perdre trop de lecteurs et parce que j'ai eu la mauvaise idée de faire un sondage à ce sujet au départ, il y aura une version sans slash. Ainsi ceux et celles qui n'aiment pas les slashs peuvent lire sans problème cette partie de l'histoire. À la fin je préciserai sous quel liens trouver les deux versions.

Maintenant que ceci est réglé, j'aimerais aussi vous prévenir que dans cette histoire il y a un LE/LV et vous souhaiter une bonne lecture.


Elle avait envie de hurler. Il l'a rendait complètement folle. Cette fois elle ne pourrait se retenir et elle le tuerait pour de bon. Envolés, tout ses problèmes! À Poudlard, il avait toujours été une plaie, mais entre deux maux elle avait choisi le moindre. Si seulement elle n'aurait pas été dans une situation aussi désespérée.

À son grand malheur, l'héritage de son grand-père avait été floué. Ses parents n'étaient pas très aisés et à sa sortie de Poudlard, il aurait fallu qu'elle s'occupe seule de sa subsistance. Ce dont elle était incapable, surtout en poursuivant des études dispendieuses. Elle avait donc dû se marier et elle avait eu le choix entre James Potter et Severus Snape. Tout deux l'aimaient, mais elle les détestait également. Le choix avait été dur et elle avait cru que James serait moins énervant au quotidien. Grossière erreur. Maintenant que ces études coûteuses de médicomage étaient payées elle n'avait plus besoin de son mari. Elle essayait de le voir le moins possible. Malheureusement, il y avait encore les soirs et les fins de semaines… C'était devenu rapidement insoutenable et si elle ne décompressait pas chez sa meilleure amie une fois par semaine, elle en perdait tout ses moyens.

Elle endurait cette situation depuis deux ans. James et elle s'étaient marié trois mois après leur graduation. Aujourd'hui, elle était dans sa salle de séjour et il lui semblait qu'un siècle s'était écoulé depuis. Ses études étaient presque terminées et leur testament avait été écrit un an auparavant. Rien ne la retenait plus, sinon un certain attachement à une présence masculine. Parfois James pouvait être tolérable, même agréable. Cependant cela ne valait pas tout le mal qu'elle s'était donné pour lui faire croire qu'elle aimait. L'acte sexuel devenait au-dessus de ses forces et James exigeait d'elle plus d'une nuit par semaine. Pour ajouter l'insulte à la corvée, il avait un comportement paradoxal. Un soir, il ne se préoccupait que de son propre plaisir, le suivant il pensait la régaler avec une montagne de mièvreries.

Ces deux années de cohabitation n'avait pas rendu James plus mature ni plus intelligent. Il n'avait pas tardé à rejoindre l'Ordre du Phénix. Il estimait que s'impliquer dans la guerre contre Voldemort était son devoir de Gryffondor et il ne jurait que par Dumbledore. Cet homme qui avait fait tant de tord à sa famille. Elle n'aimait pas l'idée qu'il fréquente ce vieillard manipulateur. Néanmoins, James était ainsi doublement exposé à la colère de Voldemort, en tant qu'auror et de membre de la société «secrète» du directeur. Ces derniers mois, il était devenu une des cibles principales de Voldemort, ce qui ne pouvait que la réjouir. Avec de la chance, James serait assassiné. Malencontreusement, le vieux leur avait imposé un sortilège de Fidéliatus et fit du rat le gardien du secret.

Lily regardait son mari en tentant de retenir sa fureur. Parce qu'elle n'avait pas confiance en son meilleur ami, le rat, il venait de lui servir un discours d'homme macho tout en dénigrant ses inquiétudes de pauvre femme désemparée. D'accord, elle n'était pas comme monsieur le Grand Auror mais elle était autrement plus dangereuse et après tant de brimades elle allait lui démontrer un peu de son savoir. On verrait alors si ça lui plairait. Elle ferait passer son méfait sur le dos de Voldemort et tuerait aussi le rat pour être plus crédible. Ces bonnes résolutions prises, Lily sourit à James qui avait laissé sa baguette dans l'autre pièce, le pauvre.

-Tu vois Lily, tu n'as pas besoin de t'en faire tant que ça... Je serai là, dit James heureux de voir sa femme sourire. Depuis quelques minutes elle ne bougeait plus inexpressive.

-Quoi? Tu te crois de taille face à Tu-sais-qui? le railla-t-elle.

-Pourquoi pas? fanfaronna-t-il, s'il me cherche c'est bien parce que je suis un ennemi de taille.

-Tu délire James. Tu n'arriveras jamais à sa cheville. Tu ne connais même pas un sort de magie noire.

-C'est toi qui dit n'importe quoi femme stupide! se fâcha le dernier Potter en vie.

-C'est qu'il est intelligent le Grand Auror de se balader sans sa baguette, dit Lily en brandissant la sienne dans sa direction.

-Quoi? Qu'est-ce que tu fais? s'écria-t-il inquiet de l'expression d'amusement sadique de sa femme.

-Je fais ce que j'aurai dû faire depuis bien longtemps. Débarrasser la terre d'une pourriture comme toi! Endoloris!

Agité de spasmes musculaires incontrôlables, James hurlait en s'en déchirer les cordes vocales. Lily le fixa avec satisfaction, ses cris la ravissaient. Ils n'étaient pas comme les autres qu'il poussait en jouissant lorsqu'elle restait aussi passive qu'une morte sous lui. Cet homme était vraiment un être répugnant. Elle ne lui pardonnerait jamais de l'avoir forcée tant de fois à le faire avec lui. Une soirée par semaine avec ce salaud, c'était trop pour les avantages qu'elle obtenait de lui.

Elle maintint le doloris encore quelques instant, puis utilisa un sort de magie blanche qu'elle avait modifié elle même. On l'utilisait couramment pour clouer des planches mais en le modifiant il devenait un sort offensif terrible. De longs clous de dix cm s'enfoncèrent un peu partout dans son corps sauf en des organes vitaux. Le hurlement qu'il poussa aurait glacé le sang de plus d'un mais pas de Lily qui lacéra d'une épée qu'elle venait de conjurer, son foie pour que son agonie soit atroce. Elle attendit patiemment avec délectation quatre minutes, puis l'acheva d'un Avada Kedavra. Cet à ce moment qu'un craquement lui fit retourner la tête. Lord Voldemort dans toute sa splendeur se tenait dans l'encadrement.

Réviser 1/05/09