PROLOGUE

Sirius

Ah la rentrée ! J'aime me retrouver à Poudlard, retrouver mes amis, retrouver mes admiratrices. Savoir que bientôt je serais en train de préparer de bonnes blagues, en train de rire, en train de profiter de ma popularité grandissante. Malheureusement cette année une petite, très légère ombre au tableau. Je suis marié. Mes parents m'ont un peu forcé la main. Mais finalement peu importe, au moins maintenant ils me lâcheront avec leur précepte de sang pur et de règles dont je n'ai absolument rien à faire. Oui j'ai accepté ce mariage mais je ne compte absolument pas me comporter en mari fidèle et dévoué. D'ailleurs je compte bien faire comme si j'étais le parfait célibataire que j'ai toujours été. J'ai assisté à la cérémonie, c'était déjà beaucoup, mais ensuite à partir de là je n'ai rien fait. Je n'ai même pas profité de ma nuit de noce, j'étais trop bourré pour ça. De toute façon je n'en ai absolument rien à faire de cette fille. Je l'ai à peine regardé, d'ailleurs je ne suis pas sûre de la reconnaître si je la croisais un jour dans la rue. Je sais qu'elle va venir à Poudlard pour faire sa dernière année, souhait de nos parents, mais ce n'est certainement pas grâce à moi qu'elle se fera des amis. Elle n'a qu'à se débrouiller seule, après tout elle a accepté ce mariage, c'Est-ce qu'elle voulait, alors elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. On s'est marié il y a exactement deux semaines mais immédiatement après notre soit disante nuit de noce elle est repartie dans sa famille pour préparer ses affaires pour son entrée à Poudlard. J'espère juste qu'elle n'est pas du genre collante, sinon je devrais l'éconduire et peut être pas de la plus gentille façon qui soit.

Louane

Pourquoi mes parents me forcent ils à entrer dans cette école stupide en Angleterre ? Tout ça pour suivre un mari qui de toute façon se fiche de moi comme de sa première paire de chaussette. En plus je ne parle même pas anglais. C'est fou mes parents ont jugé bon de m'apprendre le grec, le français, l'espagnol, l'italien, et même quelques rudiments d'indien mais il ne leur ai jamais venu à l'esprit de m'apprendre un traître mot d'anglais. J'ai passé toute mon enfance en Grèce, toute ma scolarité en Italie, et voilà qu'on m'exile en Angleterre. Ce pays où il pleut absolument tout le temps et où il fait froid, affreusement froid. Mes amis m'ont dis de bien me couvrir, comme quoi la température avoisinait parfois les -10 degré, comptait donc sur moi pour prendre un stock de pull conséquent. Je suis de nature frileuse, les pays chauds me conviennent, alors pourquoi mon mari ne pouvait il pas habiter dans un pays où le parapluie n'est pas considéré comme un accessoire indispensable à chaque sortie. Je n'ai pas envie de partir, peut être que je pourrais m'enfuir ? Non ils me retrouveraient et je ferais une entrée remarquée. Peut être qu'avec un peu de chance j'arriverais à me fondre dans la masse, en même temps ça me parait assez difficile puisque je n'ai pas la même langue qu'eux et que donc je serais obligé d'aller quémander à quelqu'un son aide. Et surtout pas à cet être odieux qu'est Sirius Black.

Tout le monde se demande comment mes parents ont pu choisir pour moi un mari qui habitait aussi loin. La réponse est simple, il n'y avait pas encore d'alliance entre les Black et les Connors, ma très chère famille, il a donc fallu qu'ils choisissent précisément le moment de mon adolescence pour trouver qu'il serait bon d'y remédier. Évidemment j'ai voulu dire non mais c'était peine perdue, ils avaient cette idée en tête très profondément enfouie. Alors je me suis résignée, de toute façon je ne pouvais rien faire d'autre. J'espérais qu'avec un peu de chance j'arriverais à m'entendre un minimum avec celui qui allait partager ma vie, mais c'était vraiment sans compter le caractère de mon mari. Il ne m'a pas adressé la parole, d'ailleurs quand on s'est retrouvé seul dans la chambre vous savez ce qu'il a fait ? Vous allez bien rire. D'abord il a vomi sur le sol puis est venu dans le lit et s'est endormi directement. Je peux vous dire que j'ai assisté au plus beau festival de ronflements de ma vie. Je ne savais pas si je devais être choqué, traumatisé, indigné, en colère ou soulagée. Parce que c'était vrai, je redoutais vraiment cette nuit de noce. Comme toute bonne sang pur qui se respecte je suis restée vierge jusque là et franchement l'idée de la perdre avec quelqu'un que je connaissais depuis quelques heures me terrifiait.

Mais quand j'ai vu qu'il ne prenait même pas la peine de me regarder j'ai pensé que la vie allait vraiment très très longue en sa compagnie. A peine les premières lueurs du jour arrivaient je me suis empressée de sauter du lit, de rejoindre la salle de bain, de m'y enfermer à double tour et de passer environ trente minutes sous la douche. Quand je suis ressortie il dormait toujours. J'hésitais sur la marche à suivre, bon déjà il fallait que je donne l'illusion qu'on avait passé la nuit ensemble, je veux dire pour de vrai. J'avais donc fait exprès de me couper le doigt laissant quelques gouttelettes de sang à l'endroit où normalement, enfin à l'endroit où nos ébats auraient du avoir lieu. J'étais ensuite sorti de la chambre, et tout simplement j'avais pris l'avion pour me retrouver chez moi dans la journée. Après tout s'il ne voulait pas de moi, je ne vois pas pourquoi moi j'aurais fait des efforts.

CHAPITRE 1

Louane

Maudit vol de nuit je n'ai pas réussi à fermer l'œil. La faute à quoi ? A cet imbécile chauve qui était assis juste à côté de moi et qui dormait comme un Loire en profitant pour faire glisser sa tête sur mon épaule dès que l'occasion se présentait. J'étais obligé de rester éveillé si je ne voulais pas que sa tête glisse encore plus bas. Maintenant je me retrouve dans cette gare et je ne sais même pas comment on accède au quai neuf trois quart. Bien entendu personne n'a pris la peine de me l'expliquer avant que je n'arrive. Bon quai numéro neuf, numéro dix. C'est pas possible, foutu coutume anglaise. Ils ne peuvent pas être normale et faire affréter un train sur une voie existante ? Pour accéder à mon ancienne école on prenait le bateau qui nous conduisait sur une île c'était beaucoup plus simple. Je viens de rêver où un enfant vient de passer à travers un mur en toute simplicité. Allez courage ma fille tu peux aussi le faire. Un, deux, trois. Oula c'est radicalement différent. C'est quoi tout ce monde ? Pourquoi tout le monde parait si pressé ? On a encore le temps, il reste encore exactement une minute trente. Comment ça une minute trente ! Je pensais que j'avais tout prévu pour arriver dix minutes à l'avance. Par merlin ma scolarité à Poudlard s'annonce vraiment très mal.

Moi qui pensais qu'une fois dans le train ce serait plus simple, je me trompais lourdement. Tout le monde était déjà réuni en petit groupe, ils avaient tous un compartiment. Et moi j'étais toute seule comme une pauvre cloche dans le couloir. Ce n'était pas le moment d'être timide en tout cas. En même temps je ne pouvais rien dire puisque je ne parlais pas un traître mot d'anglais. Peut être qu'il était encore temps de sauter du train, avec un peu de chance je ne me louperais pas et je finirais dans le coma à l'hôpital. Un infirmier s'occuperait de moi durant toute ma convalescence et quand je me réveillerais nous tomberions amoureux en un seul regard. Ce serait tellement romantique, et surtout tellement impossible. Je devrais peut être aller m'enfermer dans les toilettes. Personne n'y trouverait rien à redire, de toute façon personne ne sait que j'existe. Oh tiens quelqu'un d'autre dans le couloir. Elle me regarde curieuse, en même temps il y a de quoi, je suis plantée au beau milieu du couloir mes valises autour de moi, je suis sûre que j'ai l'air perdu et complètement désespérée. En faite ce n'est pas seulement une apparence, je suis bel et bien désespérée. Génial une autre personne la rejoint et ensemble ils se dirigent vers moi. La fille est rousse aux yeux verts, le garçon blonds aux yeux bleus, ils semblent se détester en vue de l'écart qu'il laisse entre eux. Ils ne disent mot jusqu'à ce qu'ils arrivent vers moi.

- Tu es Louane ? Demanda-t-elle gentiment dans un français parfait

- Oui

- Je suis Lily Evans préfète de Gryffondor, et voici Lucius Malefoy préfet de Serpentard. Les professeurs nous ont prévenu de ton arrivée. Tu ne parles pas anglais n'Est-ce pas ?

- Pas un seul mot dis je dépitée

- Ce n'est pas grave, je t'aiderais si tu veux

- Ce serait vraiment très gentil de ta part répondis je reconnaissante

Le garçon ne dit toujours rien, il semble me détailler. Il me prend pour quoi du bétail ? Je sens son regard lourd de sous entendu sur mon corps et je dois dire que je déteste ça. C'est vrai que dans mon ancienne école c'était déjà comme ça mais je ne m'y suis jamais faite. J'ai de longs cheveux bouclés châtains clair, voir blonds selon l'intensité du soleil qui tape. Mais je ne pense pas que c'est cette année que cette particularité capillaire se manifestera. J'ai le teint légèrement hâlée, conséquence d'avoir passé mes vacances à la plage avec mes amis. Je fais un petit mètre soixante trois pour quarante cinq kilos, bien que je me doute que ce qui intéresse les garçons ce n'est pas ma taille mais plutôt celle de mes bonnets. Je n'ai pas à me plaindre de ce côté-là je dois l'avouer même si parfois je préférerais qu'on s'intéresse à moi pour autre chose que pour mon physique. Pour finir j'ai les yeux dorés. Oui doré comme ceux d'un chat. Mes parents n'ont jamais su d'où je tenais cette caractéristique féline mais je me plais à penser que c'est du à une mutation génétique très rare. Bien sûr j'ai espéré que cette caractéristique me permettrait aussi de voir dans le noir, mais c'était vraiment stupide comme idée. Tout ça pour dire que ce garçon, ce Lucius, me regarde avec un sourire en coin. S'il croit avoir une chance il se met le doigt dans l'œil. Je suis une femme mariée moi. Bon ok d'un point de vue théorique c'est vrai, même si je suis sûre que pratiquement mon mari n'en aurait absolument rien à faire. En tout cas hors de question que je fréquente quelqu'un cette année. J'aurais déjà assez à faire avec les examens, ma maîtrise de l'anglais, mes tentatives pour me faire des amis.

- Tu veux venir nous rejoindre moi et amies dans notre compartiment ? Demanda Lily enthousiaste

- Je ne voudrais pas vous déranger

- Mais non et puis comme tu seras certainement dans notre dortoir autant qu'on fasse connaissance maintenant

- Bon et bien je te suis. A plus tard Lucius dis je en lui adressant un petit signe de main

A peine a-t-on passé le premier wagon que je sens un liquide gluant venir couler le long de mon débardeur. Je ferme les yeux espérant que ce soit un cauchemar mais il n'en est rien. Lily me regarde horrifiée alors qu'en face de nous deux garçons sont en train de rire. Je regarde l'étendue des dégâts. Mon débardeur blanc foutue, une grosse tâche verdâtre en plein milieu. Mon pantacourt kaki semble un peu épargné mais pas sûr que cette horrible tâche disparaisse un jour de la ceinture.

- Potter je peux savoir ce qui t'a pris ! Hurle-t-elle

- Oh Lily Jolie on ne savait pas que ce serait toi et ton amie. On pensait voir arriver Lucius

- Tu n'es qu'un gamin immature Potter ! Maintenant toi et Black vous allez vous excusez immédiatement

- On le ferait sans doute si on savait qui était ton amie

- Je vous présente Louane Connors, elle est nouvelle. Elle ne parle pas anglais alors comme je sais que vous deux vous connaissez parfaitement le français, vous allez me faire le plaisir de lui parler normalement sans faire de blagues idiotes !

Je ne comprenais absolument rien de ce qu'ils se disaient. J'avais juste cru saisir quelques insultes à l'intonation de la voix de Lily qui montait dans les aigus quand elle était énervée. Puis le flou le plus total. Ils auraient pu très bien être en train de dire que je ressemblais à un ver géant que je n'aurais rien compris. A côté du garçon sur lequel Lily s'énervait, il y avait lui. Il me fixait sans regard particulier. J'aurais pu être un fantôme que ça lui aurait fait le même effet. Probablement qu'il m'avait reconnu, enfin vu son état d'ébriété à notre mariage rien n'était moins sûr. Moi en tout cas je le reconnaissais. Il avait ce même air nonchalant, cette même coiffure de cheveu mi longue qui le rendait mystérieux, il avait ces mêmes yeux qui semblaient dépeindre toutes les émotions que trahissaient son visage, ou plutôt qui aurait pu dépeindre des émotions s'il ne se contentait pas de me regarder de cette façon absente.

- Excuse nous Louane entendis je me dire le garçon à côté de Sirius

- Ce n'est pas grave

- Si et pour nous faire pardonner, que dirais tu de dîner avec nous et Lily bien sûr

- Ne profite pas de la situation Potter !! Cria-t-elle excédée

- Bon bon alors si tu atterris à Gryffondor que dirais tu de la permission à vie de déjeuner avec nous ? Enfin si tu n'as pas l'estomac trop fragile bien entendu, parce qu'il faut voir manger Peter pour donner toute la signification à l'expression manger comme un porc

- Mon estomac se porte bien alors j'en serais ravie répondis je souriant

- Génial profites en pour amener Lily avec toi

- Potter tu continues !

- En faite comment tu t'appelles ? Demandais je curieuse

- James Potter, Jamesie pour les intimes, Potter pour ma Lily jolie, Dieu pour mon fan club répondit il un énième petit sourire aux lèvres

- Dieu est modeste à ce que je sache, et à ce que je vois c'est loin d'être ton cas

- Ok tu m'as eu, bon et lui c'est …

- Sirius Black

- Vous vous connaissez ? Demanda-t-il surpris

- Connaître c'est un bien grand mot. Lily tu m'emmènes au toilette je dois aller me changer

Sirius

A peine avais-je retrouvé James que déjà notre première plaisanterie était prête. La cible, Lucius Malefoy. Une bouillie verdâtre était censée lui atterrir dans les cheveux. On avait pas prévu que ce serait Lily qui passerait en dessous évidemment. Lily et une amie. Il m'a fallu quelques secondes pour m'apercevoir de qui il s'agissait. Pendant tout ce temps je ne sais pas je m'étais dit qu'elle ne viendrait pas, qu'elle trouverait un moyen de rester dans son école. Mais là elle était juste devant moi. Je suis resté bloqué dans mes pensées tout le temps où James et Lily se sont disputés. Je ne savais même pas déterminer si elle était belle ou non. Quand je la voyais elle me rappelait tout ce que je détestais chez ma famille, chez les sang pur en général. Ce n'était pas vraiment elle que je haïssais mais plutôt tout ce qu'elle représentait. Quand James a demandé comment on se connaissait, j'ai cru qu'elle n'allait pas se gêner pour dire qu'on était marié et me faire une scène mais elle n'en a rien fait. Elle est restée vague et elle s'est éloignée en compagnie de Lily. Au moins elle n'avait pas du genre collante, un bon point pour elle. Tout ce que j'espérais c'est qu'elle atterrisse à Serpentard pour ne pas la voir trop souvent. Après tout elle était une parfaite petite sang pure, sa place était donc dans la maison vert et argent. Alors que James et moi on allait rejoindre notre compartiment je me suis dis qu'il fallait peut être que je mette au courant mes amis. De toute façon ça ne changerait rien et ça m'enlèverait un poids de la conscience. A peine entré James est parti s'avachir sur une banquette alors que Rémus et Peter ont continué leur lecture l'air de rien.

- Les gars il faut que je vous dise quelque chose

- S'il s'agit d'un pari je suis ton homme répondit James

- Non il ne s'agit pas de ça

- S'il s'agit d'une plaisanterie de mauvais goût je te prierais de ne pas en parler quand je suis là dit Rémus calmement

- Non il ne s'agit pas de ça non plus

- Alors vas y on t'écoute

- Je suis marié

- Laisse moi réfléchir, Vegas ?

- Non cadeau de mes parents

- Dur mon vieux. Et ta femme c'est qui ? On la connaît ?

- James oui , c'était la fille de tout à l'heure

- La copine de Lily ? T'aurais pu tomber sur pire. Mais vous n'aviez pas l'air d'être mari et femme sans vouloir te vexer

- T'inquiètes, je compte faire comme si elle n'existait pas. Parce que de toute façon elle ne représente rien pour moi.

J'ai très bien vu le regard désapprobateur de Rémus mais il n'a rien dit. Pas plus que les autres. De toute façon il n'y a rien à dire, c'est ma décision pas la leur. Quelques minutes plus tard, l'atmosphère était déjà plus saine. On avait repris nos discussions futiles et très vite des filles étaient venus nous rejoindre. Tout reprenait son cours normal et c'était tant mieux.

Louane

Je trouve cette uniforme immonde. Non mais franchement une jupe plissée noire en dessous du genou, un chemisier blanc, un pull à col en V gris. Ca enlève toute l'originalité de chaque personne. Je n'ai jamais eu besoin de porter d'uniformes de ma vie et franchement ça ne me réjouit pas. Comment peut on paraître un temps soit peu élégante avec ces vieux chiffons. Bon de toute façon je suis obligée de me plier aux exigences de Poudlard, enfin jusqu'à temps que je trouve une solution alternative. Je prends soin d'attacher mes cheveux en une queue basse, de remettre du crayon noir sous mes yeux et me voici prête à passer à la casserole. Ou plutôt sous le choipeau comme ils disent. Je suis censé précéder les premières années. Géniale, comme ça tout le monde a l'occasion de m'observer durant le trajet jusqu'au tabouret. Me voilà donc au centre de l'intérêt général. Je sais déjà ce que pense Sirius, surtout pas à Gryffondor. Mais qu'Est-ce que ça peut lui faire à celui là ? Comme si j'étais du genre à espérer quoique ce soit qui vienne de lui. Le choipeau semble réfléchir. Je ne suis pas sûre d'avoir envie d'atterrir à Serpentard, ils ont l'air assez méprisant. Par contre à Gryffondor je me suis déjà fait des amies en les personnes de Lily et Alice. C'est ainsi que quand j'entends un GRYFFONDOR prononcé haut et fort je ne peux m'empêcher de sourire. La tablée m'acclame alors que je m'installe tranquillement à côté de Lily qui me félicite. Je lance un regard de défi à Sirius qui lui me regarde en colère. Ce n'est certainement pas lui qui me gâchera l'année, ni même la vie.