Note de moi:
Bonsoir, ou devrais-je dire, bonjour à tous et à toutes! Il est 1 heure 54 du matin ( ai-je besoin de préciser?... ) et je suis en période d'insomnie, ceci explique pourquoi je suis toujours réveillée à cette heure, mais voyons les choses du bon côté, c'est grâce à ça que j'ai ENFIN pu finir ce chapitre dix sept qui va être un peu spécial, un peu flou ( surtout la deuxième partie ) mais vous allez comprendre au prochain chapitre, qui j'espère, mettra moins de temps à arriver, mais souvenez-vous que je suis étudiante, que j'ai des devoirs ( surtout pour la semaine prochaine .' ) et qu'hélas je ne peux pas vivre que de fanfics et d'eau fraîche lol ( mais j'aimerais bien vivre de sommeil et d'eau fraîche en ce moment, j'avoue... )
Je remercie Elo pour sa relecture, Pil' pour ses précieux conseils, mes lecteurs qui me sont restés fidèles malgré mon passage à vide et mes reviewers ^^ J'espère avoir répondu à tout le monde, si ce n'est pas le cas, je vous prie de m'excuser encore une fois.
Je passe un message personnel à angel's wing:
Je te réponds ici pour mon truc que j'ai posté pour Halloween ( je tenais à faire quelque chose, alors j'ai négligé un peu cette fic-là ). J'aurai toujours des hauts et des bas dans la vie, je n'écrirai jamais des trucs super top ( ça m'arrive il paraît, mais entre nous, je trouve ça assez rare ) j'ai été plus inspirée que pour écrire dans ce genre-là, ouais, peut-être, mais en même temps, venant de la montagne en face de chez moi, je n'attendais pas une super idée. Je tiens aussi à montrer que je sais écrire autre chose que des trucs super sombres ( il paraît que je suis rigolote dans la vie... ) et puis voilà, personne n'est parfait et - je ne le dirais jamais assez - surtout pas moi. Merci quand même de m'avoir donné ton avis. Pour mes autres fics, les seules que j'achèverai seront mon truc parodique et Le secret de mon père... Oui, il reste un ou deux chapitres qui n'arrivent pas à sortir de mon imagination... Bientôt, j'espère. Les autres, je vais les effacer, c'était des idées en l'air qui auraient dû rester que des idées en l'air, je le concède. J'espère que ce chapitre-là te conviendra mieux.
Sur ce, je crois que j'ai tout dit, je vous souhaite une bonne lecture à tous, merci d'avance, bizouxxx!
Epona'm qui va s'attaquer à son OS pour le TO ....
Chapitre dix-sept: L'Absolution des Fées.
- Draco -
Le protocole.
J'aurais dû m'y tenir depuis le début. Ne pas te suivre dans tes idées farfelues.
J'aurais dû me tenir à notre guerre. Mais tu m'as emmené sur un autre terrain de jeu qui m'a plu, dans les premiers temps.
Ca rentrait dans le protocole. Ca concordait avec mes règles.
Et puis il y a eu ce soir où j'ai cru pouvoir jouer avec tes cartes.
Je m'étais dit que j'en étais capable. J'étais persuadé que j'en étais capable.
J'y ai cru. Longtemps.
Et les battements sont revenus.
Ces battements sourds qui emplissent ma tête.
Ces battements qui sont toujours là alors que tu es à quelques pas de moi.
Oh non! Je ne te regarderai pas, Potter. Pas avant d'avoir remonté le drap blanc sur toi.
Mon estomac se tord douloureusement alors que je t'entends respirer profondément et je te maudis pour me donner l'envie de me retourner.
Tu ne m'auras pas, Potter. Tu ne m'auras pas.
Finies les émotions.
Finis les doutes.
On va revenir sur mon propre terrain. Là où Voldemort m'a un jour emmené alors que j'étais encore innocent.
Tu vas voir, Potter. Tu vas connaître... Et je le trouverai... Le Serpentard au fond de toi. Avec ça, je le trouverai.
J'ai longtemps réfléchis. Et j'ai aussi longtemps hésité.
Toi qui clamais à qui voulait l'entendre que tu connaissais Voldemort comme personne, que des secrets de sa vie t'avaient été révélé, je peux t'assurer, Potter, que tu ne connais rien, absolument rien de lui.
Tu n'as jamais été près de lui. Tout près... De lui.
Tu ne l'as jamais senti contre toi... En toi.
Tu ne connais rien de son souffle putride et sifflant sur ta peau, de son odeur acre, de ses manies avec ses intimes, de son regard pesant et désobligeant, de ses rêves, de ses envies.
Tu ne sais rien.
Mais moi, je sais.
Je connais ses lubies, son obsession de la pureté.
C'est pour cela qu'il m'a un soir choisi. Parce que j'étais pur à ses yeux.
Quelle ironie, n'est-ce pas ?
A tes yeux, j'étais loin de l'être et quand j'en aurai fini avec toi, tu te rendras compte que ce n'est pas vraiment toi qui as un morceau d'âme de Voldemort dans ton corps, mais moi qui suis une partie de son fantôme.
Je t'entends remuer imperceptiblement sur le lit alors que je vérifie une dernière fois mes instruments ; mes gants en cuir, mes scalpels, mes couteaux, un fer rouge pour les marques éternelles et ma baguette magique.
Je frissonne lorsque mes yeux se posent sur elle, anticipant la façon dont je vais m'en servir sur toi.
Fini le pauvre petit Doloris.
Je vais te faire connaître mon ami le plus intime, une partie de moi, une partie du Mal absolu.
Le sortilège préféré de Lord Voldemort...
Scarimmortalis...
Un étrange sourire étire mes lèvres alors que mes souvenirs affluent.
Scarimmortalis...
Severus m'y a préparé.
Longtemps.
Il a été cruel. Distant. Impitoyable.
Quand des larmes contenues brillaient dans mes yeux, il relançait le sort, plus violent que jamais.
« Ne montrez pas vos sentiments. Fermez votre esprit. Oubliez votre coeur. Accueillez la douleur avec indifférence. » Me disait-il.
Et avec le temps, petit à petit, j'ai appris à l'apprécier. Il est devenu comme une drogue ; j'en suis tombé amoureux...
Scarimmortalis...
J'attendais avec une impatience morbide mes entrevues avec Voldemort ; j'avais envie de lui, de sa fureur – c'est dans ces moments-là où je l'appréciais le plus. Et paradoxalement, où j'avais envie de l'achever...
Avec application, je revêts ma robe de sorcier noire à col dur.
Le protocole.
Ne plus jamais oublier le protocole.
Avec des gestes lents et précis, je la boutonne entièrement, le regard fixé sur le mur en face de moi.
Je t'entends gémir dans ton sommeil comateux, et je déglutis malgré moi.
Patiemment, je ferme les yeux, me concentrant sur le sortilège que je vais user sur toi.
Scarimmortalis...
Les battements résonnent... Encore.
Scarimmortalis...
Ta présence m'envahit... Toujours.
Scarimmortalis...
J'ouvre les yeux, me concentrant sur mon matériel et ce que je vais te faire subir, faisant abstraction de tout ce qui me trouble avec écoeurement.
J'enfile mes gants et tu gémis encore. Sens-tu ma présence autour de toi ?... Ou rêves-tu à un autre ?... A cet autre ?...
Je saisis fermement ma baguette magique, vérifiant une dernière fois les sorts de verrouillage – je ne voudrais pas que notre ami en commun surprenne notre tête à tête – et me tourne enfin vers toi. Toi, que je n'ai pas regardé en entrant dans cette chambre.
Quelques spasmes secouent encore ton corps, et je souris, fier de moi.
Je laisse mes yeux parcourir ta peau que je me refuse à connaître d'avantage et mes doigts se crispent un peu plus sur ma baguette.
Je m'approche, résolu, saisis le drap et le remonte d'un coup sec sur ton torse puissant et dénudé.
Faire fuir la tentation.
Oublier le trouble des sens.
Scarimmortalis...
Rappeler la douleur et mes vieux démons à ma conscience.
Faire naître l'envie de voir encore ta souffrance.
Oublier tes mots qui m'ont hanté durant des jours.
Faire disparaître le plaisir sensuel de ma mémoire.
Scarimmortalis...
Je suis maître de moi. De mes actes et de mes émotions.
Je ne veux pas de toi, ni de tes sentiments.
Je veux juste ton corps, ton enveloppe charnelle.
Ton enveloppe charnelle, ton sang et ta souffrance.
Je pose délicatement ma baguette sur la table de chevet et détourne les yeux de ta bouche rouge et outre ouverte en serrant les dents, faisant fi de cet étrange tiraillement dans mon estomac.
Le protocole.
Oublier la tentation.
Scarimmortalis...
Mon regard s'attarde sur l'onguent de ce cher Liam et la curiosité s'empare de moi. Qu'a-t-il mis dedans pour que tu sois à ce point comateux ?
Avec méfiance, je l'approche de mon nez pour l'éloigner aussitôt.
Du narcotique.
Oui... Endormir le corps pour endormir la douleur jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Quel abruti !
J'observe la mixture, devinant les ingrédients.
La fleur de Lotus, la poudre de corne de licorne et même les larmes de fée pour éloigner en douceur la douleur.
Oui... C'est définitivement un abruti.
Que croit-il ? Qu'il va pouvoir enlever mes marques invisibles sur ta peau comme ça ?
On dirait bien que tu lui as fait de l'effet, Potter.
Comme c'est pathétique. Un véritable coup de foudre.
Je suis sûr qu'il pense à toi, en ce moment.
Qu'il angoisse pour toi.
Qu'il est troublé par ton souvenir... Tes yeux verts et ta pureté.
Je suis sûr qu'il lui tarde de te revoir. De se retrouver seul avec toi. De te parler de ses papillons. D'essayer de te faire oublier ce que je t'ai fait subir.
Mais tu n'oublieras pas.
Oh non !... Tu n'oublieras pas mon fidèle ami, ma partie d'âme à moi.
Scarimmortalis...
Tu n'oublieras pas la marque que je vais laisser sur toi.
Mais à lui, tu l'oublieras.
Tu oublieras cette chose, que je sais, il a fait naître en toi.
Oui, je l'ai remarqué. Cette harmonie entre vous. Cette constance. Je l'ai remarqué...
Elle a animé en moi cette épine dans ma poitrine. Cette épine qui se réveille alors que je me souviens de cet éclat dans tes yeux, quand il te parlait.
Le même que j'ai cru voir il n'y a pas si longtemps un soir d'orage... Sous la pluie, dans la boue.
Scarimmortalis...
Je passe une main tremblante sur mon visage et détourne les yeux de toi, éloignant le plus possible le moment fatal où ma concentration te sera entièrement consacrée.
Il faut que j'oublie ce que nous avons fait ce soir-là.
Il faut à tout prix que j'oublie que tu m'as empoisonné quelque part, dans la cage thoracique.
Scarimmortalis...
Je prends mes instruments, et une nouvelle fois tu remues derrière moi.
Je viens les poser à côté de ma baguette.
Sans te regarder.
Surtout, ne pas te regarder...
Et je me détourne à nouveau pour aller mettre mes gants en cuir noir.
Je caresse la surface lisse, dure et froide et revêts mes doigts avec. Ils épousent parfaitement mes mains, c'est comme une seconde peau, une autre partie de moi.
Toujours glacée.
Toujours noire.
Toujours opposée à toi.
Les battements résonnent de plus en plus, et j'ai du mal à respirer.
L'échéance est arrivée à son terme ; je vais devoir t'affronter.
Encore une fois, mes yeux parcourent ton corps en le devinant plus qu'en ne le voyant sous la couverture verte et le drap blanc que j'ai remontés sur toi. On dirait que tu es pour eux une fascination comme un bel objet, un objet unique qui les attire à lui.
Oui... Un objet unique.
Pour qui ils éprouvent un étrange désir. Un désir comme un autre...
Ta respiration est plus profonde alors que mes yeux atteignent ton visage, et tes sourcils se froncent, comme si tu sentais une brûlure sur ton corps.
Mais patience, Potter. Patience.
La douleur va venir, et la souffrance aussi.
Je m'assois sur le lit, à tes côtés, précautionneusement, prenant garde à ne pas te toucher volontairement, et je saisis un de mes scalpels.
La lame est petite, mais très aiguisée.
Elle te fera du mal mais juste un petit peu.
La douleur, c'est comme le plaisir ; il faut savoir l'attiser pour la savourer.
J'étudie attentivement ton visage ; ta vieille cicatrice, pratiquement effacée, témoin de ton passé obscur, tes paupières closent, qui cachent jalousement tes magnifiques émeraudes, ton nez droit, parfait, ta peau mate, un peu rugueuse, tes lèvres rouges, entrouvertes qui laissent s'échapper le souffle vital, ton menton, fort et volontaire et ton cou... Salazar, ton cou...
Du bout de mon index gauche, je parcours ta jugulaire où je sens le sang pulser alors que ma main se referme sur mon petit instrument de torture.
Sais-tu que c'est l'une des veines les plus importantes du corps humain ? Que si je la sectionne assez profondément pour que ton sang coule en abondance, tu en mourras ?
Toi, le plus grand sorcier de ma génération. Tué par moi, le déchu rejeté de la société.
Déchu, mais puissant. Bien sûr, ce n'est pas ce que les gens retiendront de moi.
Non...
Ce qu'ils retiendront, c'est que j'ai été ton ennemi mortel durant des années, mais ils ne sauront jamais à quel point...
J'aurais raison de toi un jour ou l'autre, Potter, et tu le sais aussi bien que moi...
Comme pour suivre le cours de mes pensées, la lame s'enfonce petit à petit dans ton cou et je frissonne en voyant le mince filet de sang écarlate couler avec langueur.
Tu bouges quand le scalpel sort de ta peau et ta respiration se fait plus difficile quand je l'enfonce à nouveau trois ou quatre centimètres plus bas.
J'essaye de me concentrer sur ton sang qui coule, mais je n'y arrive pas. Il faut que je te regarde plus amplement ; il faut satisfaire les battements... Un peu.
Je me penche vers toi et souffle doucement sur tes paupières, enlevant de nouveau la lame de ta jugulaire pour la planter à la base de ta clavicule, là où la peau est si tendre, si douce.
Réveille-toi, Potter, réveille-toi. Je veux que tu sois conscient de ce que je fais avec toi, c'est de cette façon que je jouirai…
oOo
- Harry –
Je sens un souffle chaud sur mon visage, au niveau de mes yeux.
Un souffle brûlant. Erratique. Dérangeant.
Un souffle qui me fait frissonner malgré moi et je ne sais pas pourquoi.
Plus je reprends conscience, plus je sens la pesanteur de mes membres et ces étranges douleurs qui me transpercent de part en part.
Une main sur ma gorge.
Dure.
Froide.
Une petite douleur sous mon oreille gauche.
Le souffle un peu plus près, un peu plus brûlant.
Où est-ce que je suis ?...
J'essaye d'ouvrir les paupières mais une partie de moi n'en a pas envie, c'est trop dur. Trop réel. Et peut-être même plus douloureux que ces étranges douleurs dans mon cou.
J'entends une voix.
Masculine.
Lointaine.
Rauque.
Caressante.
Sifflante.
Elle m'appelle à elle mais la partie qui n'a pas envie que j'ouvre les yeux me dit de ne pas y faire attention.
Je grimace et frissonne désagréablement en sentant un métal froid sur ma peau et à nouveau, je sens un souffle au niveau de mes yeux.
« Potter… Potter, réveille-toi… »
Je bouge, les yeux toujours clos.
Pas la réalité.
Pas encore.
La chaleur m'envahit peu à peu et à nouveau, j'entends cette voix lointaine qui m'appelle.
Qui es-tu ?...
Les mains se posent à la base de ma gorge, comme si elles n'osaient pas aller plus loin, et leur froideur me surprend, contraste avec ma peau brûlante, fiévreuse.
Une douleur entre les deux clavicules, à la base du cou.
Un liquide qui coule doucement.
Toujours ce souffle haché…
J'ai mal et je ne sais pas pourquoi.
J'ai mal et cette souffrance engendre la peur, là, dans mon ventre, comme s'il voyait tout ce qui se passait, comme si je devais me débattre, protester.
« Potter… »
Les doigts durs et impersonnels sur mes lèvres.
Ils les caressent, je crois, ils les entre ouvrent et je sens le métal froid. A nouveau.
Une incision...
Le goût du métal est chaud, contraste avec les doigts.
Et mes yeux qui s'ouvrent. Lentement. Douloureusement.
La lumière m'éblouit, malgré le fait qu'elle ne soit pas vide et je ne vois personne autour de moi.
Du moins, pas directement.
Je sens une présence, oui.
Dérangeante.
Comme les doigts.
Comme le souffle.
Puis, une ombre passe devant mes yeux, comme si la présence contournait l'endroit où je suis allongé.
Et à nouveau cette voix.
Basse.
Sourde.
« Enfin ! Je commençais à me dire qu'il t'avait plongé dans un coma magique. »
Cette voix… Elle me semble de plus en plus claire. De plus en plus connue. Et mon estomac se contracte de plus en plus, alors que je ne sais toujours pas pourquoi.
Les douleurs sont toujours là.
Quelque part.
Dans ma bouche.
Dans mon cou.
Mais curieusement, c'est comme si mon corps les mettait entre parenthèses, comme s'il savait qu'il allait lui arriver quelque chose de mauvais, de plus douloureux.
Le matelas où je suis allongé s'affaisse sur ma gauche et je tourne la tête, difficilement, le souffle court. Sifflant.
Je sens mes yeux s'écarquiller, et mes battements cardiaques s'accélérer, comme s'ils reconnaissaient l'homme blond assis en face de moi qui m'observe d'une façon indéchiffrable, les mains gantées de cuir noir, dans une robe à col dur, un petit couteau qui semble tranchant et une baguette dans les doigts.
Les yeux gris de l'homme m'observent attentivement et un sourire suffisant étire les lèvres fines tandis que la peur gagne peu à peu chaque parcelle de mon corps ainsi qu'autre chose. Quelque chose qui n'a rien à voir avec ce sentiment. Quelque chose de plus profond. De plus intime.
Ses doigts approchent le couteau de mon visage et je me recule par réflexe, alors qu'un rire moqueur s'échappe de ses lèvres.
Mon cœur bat lourdement dans ma poitrine, je le sens et ça m'empêche littéralement de parler.
Pourquoi est-ce que mon corps semble reconnaître cet homme alors qu'il est inconnu à mon esprit ?
« Tu ne m'échapperas pas, Potter. Inutile de faire la vierge effarouchée. »
Potter…
Oui… C'est moi.
Je le sais.
Je le sens.
Mais lui…
Pourquoi cette drôle de lueur dans son regard ?
Pourquoi cette moue dédaigneuse ?
Pourquoi ce couteau dans sa main droite ?
Pourquoi cette baguette menaçante dans sa main gauche ?
Pourquoi mon corps semble le reconnaître et pas moi ?
A nouveau, il approche son couteau de mon visage pour je ne sais quelle raison et la question qui me brûle les lèvres sort de ma bouche malgré moi, dite d'une voix cassée que je ne reconnais pas.
« Qui êtes-vous ? »
Un moment, il suspend son geste et me regarde, ahuri, comme s'il cherchait une quelconque moquerie sur mon visage.
« Quoi ? » Murmure-t-il en se penchant légèrement vers moi, comme s'il avait peur de ne pas avoir entendu.
A ce moment-là, j'entends des battements. Mais plus lointains, cette fois. Comme s'ils ne m'appartenaient pas.
Des battements sourds. Rapides.
Je fronce les sourcils et me reconcentre sur l'homme en face de moi. Cet homme qui me regarde toujours de cette façon ahurie.
« Qui êtes vous ? Je redemande en essayant de me redresser un petit peu sur mes oreillers.
_ Ca suffit, Potter ! Le coup de l'amnésique ne marchera pas avec moi ! »
Toujours ces battements sourds et lointains, de plus en plus rapides. Et ses yeux qui parcourent la pièce, comme s'il cherchait quelque chose de particulier.
Puis, une voix. Lointaine aussi. Comme les battements.
Qu'est-ce qu'il lui a fait ?
Machinalement, je cherche une seconde personne présente mais je ne vois rien, à part un portrait, celui d'un vieil homme, vêtu d'une cape vert émeraude accompagné d'un serpent qui m'observe d'un air dédaigneux.
Je le vois bouger, et ça ne me surprend pas. Comme si j'avais l'habitude de voir ce genre de choses se produire.
Le baume… Ca doit venir du baume…
A nouveau, je tourne la tête pour voir d'où provient la voix lointaine et vois le blond aux yeux gris se lever nerveusement et se diriger d'un pas raide vers la commode à mes côtés, où un pot est posé.
Il l'observe attentivement, sous tous les angles, comme s'il s'apprêtait à voir quelque chose en surgir, quelque chose d'anormal et je pose ma main sur la couverture quand une vive douleur fugitive me fait sursauter. Le couteau…
Je le pousse, le faisant tomber à terre et regarde la plaie peu profonde sur ma paume alors que les autres douleurs reviennent à ma conscience.
Maladroitement, je porte ma main à mon cou et vois avec effroi le liquide rouge sur mes doigts.
Une vague de nausée m'envahit alors qu'un goût métallique coule dans ma gorge.
Mon estomac se soulève à nouveau quand je me rends compte que c'est l'homme qui se tient à mes côtés qui m'a fait ça et je n'ai plus qu'une idée en tête : fuir.
La fleur de Lotus, la corne de licorne, les larmes de fée… Les larmes de fée ?...
Les battements qui résonnent dans ma tête, l'incompréhension et la peur qui m'entourent peu à peu.
Je ne comprends pas.
Je ne comprends rien.
Qu'est-ce qui se passe ?
D'où ça vient ?
Qui est-il ?
Qui… je suis… ?
Pourquoi ces coupures ?
« Allez vous me dire ce que je fais ici et qui vous êtes ? » Je m'écris, à bout de nerfs, le cœur au bord des lèvres.
Il se tourne vers moi, le pot toujours dans ses mains, blême, haineux, tremblant, amer.
Les battements résonnent et j'ai peur. Peur de ce qu'il va me dire, peur de son expression.
Et là, j'entends la voix. Le voix lointaine qui souffle:
« Tu t'appelles Harry Potter et je suis ton ennemi juré. On s'est toujours battus, et on se battra toujours. Tu as fait de ma vie un enfer, et j'ai toujours fait de même avec toi. Tu as juré ma perte et j'ai juré ta mort. Je t'ai jeté le Doloris – cela doit te dire quelque chose… - et quelqu'un t'a sauvé de ma haine et t'as administré ceci, dit la voix lointaine. On l'appelle « l'Absolution des Fées », c'est de la très vieille magie. Tu t'appelles Harry Potter et tu es devenu en partie amnésique et en partie empathique. »
A suivre....
Eh oui c'est re moi! ^^
Bon alors, j'ai inventé - encore... - deux trucs: le Scarimmortalis ( que j'expliquerai en détails un peu plus tard... ) qui, en gros, est un sortilège créé par Voldemort et l'Absolution des Fées qui est une potion ( dont vous allez bien connaître les effets au prochain chapitre ). Sur ce, j'espère que ça vous a plu, merci encore d'être arrivé(e) jusque-là et merci d'avance pour les reviews ^^ Bizouxxx! A la prochaine! ( Le plus rapidement possible, je vais essayer )